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"Je est un nous", de Jean-Philippe Pierron - Philosophie Magazine
Avec cette intuition forte, le philosophe Jean-Philippe Pierron a forgé le concept d'écobiographie . Il l'a testé d'abord de façon empirique auprès de ses étudiants de master à Lyon... - https://www.cairn.info › ecologie-politique-de-l-eau--9782705694142.htm
Écologie politique de l'eau - Jean-Philippe Pierron, Claire Harpet ...
Écologie politique de l'eau; Rationalités, usages et imaginaires; Sous la direction de Jean-Philippe Pierron, Avec la collaboration de Claire Harpet; Année : 2017; Pages : 594; Collection : Colloque de Cerisy; Éditeur : Hermann - https://www.youtube.com › watch?v=oMboTHPDEgU
Jean-Philippe Pierron - Les Rencontres autour des nouvelles ... - YouTube
2 sept. 2022La Fabrique Ecologique. 387 subscribers. Subscribed. 348 views 1 year ago. A l'occasion des Rencontres autour des nouvelles pensées de l'écologie qui se déroulent à Cluny le 21 et 22 octobre... - https://zone-critique.com › critiques › pierron-ecobiographe-pour-une-politique-de-lattention
Pierron, écobiographe : pour une politique de l'attention
L'écobiographie comme enquête philosophique. Par ces récits, Jean-Philippe Pierron s'attache à remplacer une langue aseptisée saturée de chiffres et de décomptes par une poétique attachée aux mots et aux images, Le soi perd en souveraineté. Il ne s'agit plus d'affirmer l'hétérogénéité, la différence humaine par rapport au reste du vivant. - https://journals.openedition.org › edso › 12293
Wallenhorst, N., Pierron, J.-P. (2019). Éduquer en anthropocène ...
1 Cet ouvrage collectif, dirigé par Nathanaël Wallenhorst et Jean-Philippe Pierron, interroge l'impact que pourraient avoir les changements anthropiques actuels du système Terre sur les manières que nous avons d'éduquer. - https://irphil.univ-lyon3.fr › ecologie-politique-de-l-eau-rationalites-usages-et-imaginaires
Écologie politique de l'eau. Rationalités, usages et imaginaires
Jean-Philippe Pierron (dir.), Écologie politique de l'eau Comprise par la science, maîtrisée par la technique, l'eau serait "conquise". Cette conquête questionne, à l'heure de la transition écologique, le dialogue des rationalités et des représentations de l'eau entre sciences des ingénieurs hydrauliciens et sciences humaines. - https://www.estrepublicain.fr › education › 2024 › 01 › 27 › le-philosophe-jean-philippe-pierron-vient-parler-de-l-ecologie-integrale
Le philosophe Jean-Philippe Pierron vient parler de l'« écologie ...
27 janv. 2024Belfort Le philosophe Jean-Philippe Pierron vient parler de l'« écologie intégrale » « Parlons-en ! » le 1 er février à 20 h à la CCI : soirée débat avec Jean-Philippe Pierron,... - https://www.persee.fr › authority › 200310
Pierron, Jean-Philippe - Persée
Écologie politique de l'eau : Rationalités, usages et imaginaires / Jean-Philippe Pierron / Paris : Cairn , 2021 L'herméneutique du témoignage : prolégomènes à une poétique de l'action / Jean-Philippe Pierron / Lille : Atelier national de reproduction des thèses , 2001 - https://www.philomag.com › livres › la-poetique-de-leau-pour-une-nouvelle-ecologie
La Poétique de l'eau. Pour une nouvelle écologie
Penseur d'une éthique écologique, Jean-Philippe Pierron revendique la nécessité de re-poétiser la planète bleue pour mieux en prendre soin, ce que Günther Anders appelait « éduquer... -
https://facdephilo.univ-lyon3.fr › la-poetique-de-l-eau-pour-une-nouvelle-ecologie
La poétique de l'eau. Pour une nouvelle écologie
Philosophie. Accueil Actualités Publications. La poétique de l'eau. Pour une nouvelle écologie. Jean-Philippe Pierron. « En changeant son imagination, l'homme change son existence. Paul Ricoeur. Canalisée, maîtrisée, distribuée, l'eau nous apparaît désormais ordinaire, à portée de robinet.Images de : écologie populaire, Philippe Pierron
Belfort. Le philosophe Jean-Philippe Pierron vient parler de l ...
La poétique de l'eau - Pour une nouvelle écologie de Jean-Philippe ...
Jean-Philippe Pierron - Les Rencontres autour des nouvelles pensées de ...
Écologie politique de l'eau - Jean-Philippe Pierron, Claire Harpet ...
Victoire et résilience - L'écologie populaire doit gagner dès 2022 - We ...
Belfort. Le philosophe Jean-Philippe Pierron vient parler de l ...
L'écologie populaire, pour voir plus loin et agir ensemble (France ...
Capi. Université populaire : la famille en prélude
De l'écologie populaire pendant quatre jours
Assises de l'écologie populaire : votez pour vos propositions ...
Jean-Philippe Pierron - "Le Care, une nouvelle venue dans l'histoire de ...
Le monde de demain est-il déjà là ? ©Getty - MR.Cole_Photographer
54:58
Agissant à l’échelle individuelle, les acteurs du changement n’ont pas conscience qu’ils sont en train de dessiner les bases d’une nouvelle société.
La petite musique qui entoure l'écologie est souvent teintée de fatalisme et de restrictions, laissant croire à un avenir où les sacrifices personnels et les pertes de confort seraient inévitables. Difficile donc, évidemment, de mobiliser avec de telles perspectives. Alors comment sortir de cette vision peu engageante, changer de récit pour à la fois nous permettre de modifier notre empreinte écologique mais aussi nous encourager à des actions efficaces pour la planète ?
Notre modèle de développement n'est pas durable et face aux crises écologiques, sanitaires et géopolitiques, l’invention d’un nouveau modèle de société est un défi majeur. Comment imaginer que les choses sont en train de bouger dans le bon sens en ce moment ? Pourquoi avons-nous le sentiment que notre société ne change pas ?
Pourtant, partout autour de nous, une bataille est engagée pour changer nos sociétés. Le monde de demain est en train de se construire sous nos yeux, sans que nous en ayons conscience. C’est l’idée développée par l’économiste Aurélie Piet dans son livre 2 milliards de réenchanteurs publié chez Actes Sud : le changement de civilisation est déjà en route et il vient d’en bas. Déjà des milliers de citoyennes et de citoyens réalisent des révolutions tranquilles à travers la planète.
Notre société change à tous les niveaux
Des citoyens, mais aussi des entreprises et des collectivités, sont en ordre de marche, mettent en valeur des initiatives et fédèrent ceux qui les portent, et cela peut aider à faire émerger ce nouveau monde.
Pour Aurélie Piet, on le voit à tous les niveaux, au niveau des entreprises, des collectivités territoriales, mais aussi au niveau des citoyens sur le terrain. Pour elle, ça ne bouge sans doute pas assez vite et pas suffisamment, mais le changement est enclenché. Ce dernier est néanmoins compliqué à documenter. Aurélie Piet : "Ce qui a été marquant pour moi dans mes recherches au départ, c'est de constater qu'il y avait une triple révolution dont on n'avait pas conscience, qui est en train d'émerger, à la fois une révolution scientifique, une révolution technologique, une révolution sociétale." La révolution sociétale est faite de nouvelles valeurs qui sont en train d'émerger.
Elle donne pour exemple des entreprises à missions qui se développent et qui sont de plus en plus nombreuses. En France, elles sont 1 000 aujourd'hui. Ce sont des entreprises qui incluent dans leur statut juridique le fait, au-delà du profit, d'aller vers des objectifs sociaux et environnementaux. Pour elle, il y a certainement du greenwashing, mais il y a véritablement des avancées dans cette démarche. Elle explique aussi qu'on se tourne davantage vers ce qu'on appelle l'économie de la fonctionnalité, l'économie régénérative, l'économie circulaire aussi. Des entreprises s'engagent dans ces modèles de production beaucoup plus sobres. Selon elle, ce sont des marqueurs, des signaux faibles, qui témoignent que ces entreprises avancent et que les choses évoluent.
Le réalisateur Cyril Dion explique que la démarche qu'il essaie d'avoir avec ses documentaires, c'est de montrer des choses qui fonctionnent et de montrer qu'il ne s'agit pas simplement de les faire à petite échelle, mais qu'il s'agit ensuite de changer l'architecture, le système. Il ajoute : "On peut faire de la permaculture, on peut faire des énergies renouvelables, mais ensuite il faut repenser le système économique. On parlait du système monétaire. Il faut aussi penser le système éducatif. C'est pour ça qu'on avait été dans les écoles. Il faut penser le système démocratique parce qu'il faut pouvoir voter pour des gens qui vont être d'accord pour mettre en place ce type d'initiative-là, en fait c'est à tous ces niveaux-là."
L'art, pour accompagner le changement
Pour Cyril Dion, raconter une histoire qui fait du bien serait une bonne façon d'aider à résoudre les crises écologiques, économiques et sociales que traversent nos pays.
Il écrit de la poésie, notamment dans son dernier livre La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves. Pour lui : "L'art, c'est ce qui nous connecte d'une certaine manière à ce qui est le plus essentiel en nous, ce qui nous donne envie d'être vivants. Et donc c'est une façon de résister à une sorte de vision du monde qui voudrait nous cantonner à un rôle de producteur consommateur et de retrouver une forme de dimension. Ce qu'Henry Miller a appelé 'le cauchemar climatisé'. Pour moi, tout l'enfer de ce monde moderne, c'est faire qu'on soit juste des petits agents productifs d'un système qui veut faire de la croissance. La poésie et l'art redonnent tout le souffle, toute la dimension, toute la finalité à notre existence, à mon avis."
-> Des changements interviennent aussi dans d'autres domaines, pour en savoir plus, écoutez l'émission...
À écouter :
- La jeunesse sauvera-t-elle le monde ? L'Invité(e) des Matins 42 min
- Ecologie : pourquoi est-ce si difficile de changer de comportement ? La Terre au carré 55 min
Avec
- Aurélie Piet, économiste, autrice et enseignante à l’Ecole nationale des arts et métiers et sciences po bordeaux.
2 milliards de réenchanteurs, le manifeste des acteurs du changement, publié en février 2023 chez Actes Sud.
Et Quand l'homo-économicus saute à l'élastique... sans élastique (Plon, 2019)
Cyril Dion, réalisateur, écrivain, poète. La Nuit est une page blanche aux éditions Les Heures Brèves
Chroniques
- Camille passe au vert Barcelone à sec 5 min La Catalogne a déclaré l’état d’urgence jeudi dernier en raison d’une sécheresse historique. Depuis 3 ans, les réservoirs d’eau de pluie ne se remplissent plus, et leur niveau est trop bas. Des restrictions touchent l’agriculture, l’industrie et la population de Barcelone et des alentours.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Écologie politique Jeunesse Permaculture Cyril Dion Fictions Poésie
...
Tr.: ... croissance qualitative ... comment on met les gens en mouvement ? ... changer les règles ... point de bascule ... résistance ...
Connu / TG le 08/06/23 à 21:53
L’EXTRÊME DROITE ET L’ÉCOLOGIE SONT-ELLES COMPATIBLES ? - 24 avr. 2023 / BLAST, Le souffle de l'info
755 k abonnés - 4,5k+ - 75 739 vues - 1 025 commentaires #Écologie #Politique #ExtrêmeDroite
C’est un débat qui a créé la polémique mais qui en réalité pose des questions bien plus larges sur l’écologie politique. Le 13 avril, Hugo Clément est allé débattre d’écologie avec le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, chez Valeurs actuelles.
La présence du journaliste à une soirée organisée par un média d’extrême droite condamné pour injure raciste et provocation à la haine a enflammé les réseaux sociaux. D’un côté, les personnes qui le soutiennent et trouvent courageux et nécessaire d’aller débattre avec l'extrême droite sur ces sujets, de l’autre celles qui l’accusent de banaliser et légitimer le Rassemblement national. Au-delà des affrontements, cet événement raconte l’évolution de l’écologie politique. Le Rassemblement national comme tous les autres partis commencent aujourd’hui à parler d’urgence écologique. Ses figures comme Jordan Bardella, mettent de plus en plus en scène leur volonté d’agir sur le sujet tout en décriant les autres partis et donc en cherchant à s'approprier l’écologie.
L’urgence écologique redéfinit les lignes politiques et oblige les partis à se positionner mais elle devient aussi une porte d’entrée au confusionnisme dès lors qu’elle est présentée comme un combat pur. Pour le dire autrement, le défi écologique ne doit pas faire oublier les droits humains ou la démocratie. Et surtout il est profondément politique. Il amène donc avec lui son lot de débats et de conflits. Car si aujourd’hui tous les bords politiques reconnaissent que la planète brûle, ils ne proposent pas du tout les mêmes solutions, la même ambition ou encore la même vision du monde. Et surtout les programmes n’ont pas la même efficacité face aux défis actuels.
Peut-on penser que tous les partis politiques seront en mesure un jour de proposer des mesures ambitieuses sur l’écologie ? Une écologie d’extrême droite peut-elle exister ? L’écologie peut-elle être transpartisane ? Réponses dans ce décryptage de Paloma Moritz.
Pour aller plus loin :
https://reporterre.net/N-en-deplaise-a-Hugo-Clement-l-ecologie-est-forcement-politique
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/04/21/dominique-bourg-et-cyril-dion-le-dereglement-climatique-n-est-pas-une-realite-naturelle-mais-un-probleme-hautement-politique_6170397_3232.html
https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/200423/lutter-pour-le-climat-est-inherent-au-combat-contre-l-extreme-droite
https://www.radiofrance.fr/franceculture/les-eco-intellectuels-100-penseurs-pour-comprendre-l-ecologie-4374606
https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/04/14/l-enjeu-du-manque-d-eau-trou-noir-de-la-pensee-du-rassemblement-national_6169442_823448.html
https://www.lagrandeconversation.com/ecologie/le-programme-energetique-de-marine-le-pen-tout-pour-les-energies-fossiles-rien-pour-le-climat/
• RALENTIR OU PÉRIR...
Entretiens Blast :
Une dictature verte n’est pas la solution avec Dominique Bourg • UNE DICTATURE VER... https://www.youtube.com/watch?v=QTcUGdXmWv4&t=0s
Effondrement : est-ce que tout est vraiment foutu ? Avec Pablo Servigne • EFFONDREMENT : ES... https://www.youtube.com/watch?v=hP_mZQy2djg&t=1904s
50 ans de sabotage : la responsabilité criminelle des lobbies fossiles avec Christophe Bonneuil • 50 ANS DE SABOTAG... https://www.youtube.com/watch?v=FK7Qr4HOgJk&t=0s
Partition
00:00 : Introduction
02:20 : L'écologie est politique
08:26 : Le RN : un parti écologiste ?
14:22 : Le RN doit-il devenir écologiste ?
19:27 : Les limites d'une écologie transpartisane
22:41 : Conclusion
Journaliste : Paloma Moritz
Assistance, recherches : Lison Segue
Monteurs : Alexandre Cassier, Camille Chalot
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Production : Sophie Romillat
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
Les incendies qui ont ravagé une partie des forêts françaises cet été ont révélé au grand public que nombre d’entre elles étaient devenues des usines à bois. Face à l’emprise de la monoculture de ...
Connue / TG le 18/12/22 à 08:32
57:32 - 3,6 k vues
Les voies du pouvoir Entretien
Les élections nationales ont mis à l’épreuve la stratégie d’autonomie des écologistes vis-à-vis de la « vieille gauche ». Quel dispositif pour la bifurcation écologique, comment convaincre l'électorat : un débat entre David Cormand, Maxime Combes et Claire Lejeune.
Après les 4,6 % des suffrages réunis par Yannick Jadot à l’élection présidentielle de 2022, les orientations stratégiques des écologistes sont mises à l’épreuve. Certaines personnalités qui ont soutenu le candidat, comme le chercheur François Gemenne, en viennent à douter de la pertinence de la voie électorale pour enclencher la bifurcation écologique nécessaire. Mais cette dernière n’a-t-elle pas été également défendue, avec plus de succès, par l’Union populaire de Jean-Luc Mélenchon ?
...
Tr.: ... écologie politique ... Serge Audier ...MC : économiste, membre d'Attac tous bienvenus sur la pente ... tribune du Monde "ce qui nous rassemble plus important que ce qui nous divise" ... voir comment travailler nos différences pour avancer ... félicite la NUPES ... victoire culturelle profonde sur l'écologie ... conférence sur l'écologie politique par Mélenchon à la Maison de la Chimie ... comment on parle aux non convaincus / peurs ... lien entre destructions de la nature et des hommes?? /conflit Ukraine JLM a dit ne pas cesser d'importer gaz russe ni faire cesser total en russie ... retour à l'avant congrès de Tour ... CL : récit de rupture ... 3 blocs populistes ? nons / UP a intégré de la complexité, articuler la situation avec les points de blocage incarnés ... conflictualité ... planification et bifurcation écologique sinon on nourrit les fractures sociales ... réduction des inégalité .. organisation démocratique de la descente énergétique ++ ... Extrait d'un défaitiste, François Gemenne à c ce soir ... MC : transformation profonde des formes d'engagement / l'internet, les écoles de cadres n'existent plus ... défi de taille pour inscrire dans la durée des pans entiers de la population ... besoin de batailles politiques, économiques, sociales, avec des chercheurs, mouvement altermondialiste DC : rupture à opérer gigantesque => 3 leviers - résistances, - alternatives concretes - institutions/régulations. Les autres tellement puissants que l'inertie leur suffit. Tentation autoritaire comme Jancovici, fuite en avant techniciste ... consentir librement est fondamental sinon totalitarisme. CL : moi, je reprends espoir, les boutiques politiques sont enfin à la hauteur ! les resp politiques ont compris que les enjeux plus grands que les appareils. Sans les contre-pouvoirs on ne fera rien. Il nous faut une conscience. éveiller les consciences, bataille culturelle. On a gagné! Ex Ruffin / rural/péri-urbain CL : c'est la force de l'UP, ses différences. Adapter notre récit au rural/p-u car il colle mieux à leur besoin, bataille encore à mener. MC : c'est une population moins jeune, vote RN car différences sociologiques. Travail pas fait suffisament. Exp alternatives intéressantes alternatiba et blocadia. Solidarités ex Ukraine. Apprendre du mvt féministe quie n'a jamais opposé la petite échelle/comportements individuels et le large/collectif. La Sécurité sociale pas que décision de ministres, fruit d'un siècle d'expérimentations sociales. Faire tout ça en un temps resserré. Différences, leviers pour avancer.
Q : lutte d'interpretation de la NUPES : accord législatif ou 1ière pierre d'un avenir.
DC : eelv partenaire donc aveu d'échec. Né à la politique dans l'écologie. Rupture. Autre paradigme.Impensé du biocentrisme, rapport à la nature. La Fr seul pays où la gauche s'est colorée d'écologie. Bases claires. C'est riche. Moment d'ubérisation de la pollitique qui fait du mal. Construire une culture commune. Politique, histoire ET géographie ! Loyauté et fidélité. Les luttes sont incarnées, on a besoin des partis politiques. CL : /PUP dans chaque circo ++ entente, fond commun, prend ? Dans le respect des identités de chacun. Diversité. Aurélie Trouvé /bloc arc-en-ciel, diversité du mvt syndical, composante articulation des différents partis politique, l'arc humaniste d'Éric Piolle. Écosystème fédéraliste ? divers, un camp, une famille. dans la lignée de la pensée solidariste. à PENSER avec le vivant dans son ensemble. Yvait besoin d'un centre de gravité.
MC : NUPES? fragile? 2 warnings : a parlé aux convaincus. L'ED a fait +de40% au 2ème tour. poursuivre au lendemain de l'élection. ÉTAPE pour la suite, /emporter toute la société fr. Pas du même niveau qu'au CHili.
Ndlr : problématique de médiation intégrant conflits et projets, une nouvelle fois...
#EmissionPopulaire
Macron s'en va-t-en guerre | Les écolos rejoignent Mélenchon | Primaire populaire - EmPop n°7
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Entourée de ses chroniqueurs et invités Alexis Poulin, Diangou Traoré, Alma Dufour et Arnaud Viviant, Raquel Garrido vous invite à la rejoindre pour faire un tour de l'actualité politique.
Les sujets :
- Aymeric Caron, Claire Lejeune, Alma Dufour : les écolos rejoignent Mélenchon
- Plan alimentation : comment bien nourrir tout le monde
- Primaire populaire : clap de fin
- Poutine versus Macron
- Comment mobiliser pour lutter contre l'abstention
Raquel Garrido aux manettes de l'Émission Populaire, une émission 100% politique et 100% populaire ! Un espace de débat pour commenter et réfléchir à cette campagne présidentielle française et surtout... à l'après-Macron 😉
Terminer >8:0 ACT
25 minutes
Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de "Mémo sur la nouvelle classe écologique" (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter. Le livre tire un constat de faiblesse de l'écologie politique.
C'est un texte vif, stimulant, polémique. Un texte d'intervention sur l'écologie, en pleine période de campagne électorale. "Mémo" livre un constat de la faiblesse de l'écologie politique. "Elle réussit l'exploit de paniquer les esprits et faire bailler d'ennui".
Bruno Latour cherche à faire réfléchir mais surtout analyser, interroger sur ce qu'est l'écologie aujourd'hui. "Il n'y a pas un sujet sur lequel nous sommes consensuel : les éoliennes, les plastiques, les manières de se déplacer... c'est une particularité de l'écologie."
Un message adressé aux écologistes
D'après le sociologue, Mémo "est entièrement pour les écologistes et leur dire : retrouvez votre capacité de vous battre comme les libéraux et socialistes se sont battus avant contre les autres classes qui les empêchaient de prendre le pouvoir". Il ajoute également que c'est aux écologistes de dicter la manière dont "_on doit définir les concepts écologiste_s." "Les écologistes ne peuvent pas espérer mobiliser sans faire le travail idéologique important de trouver exactement les termes qui suscitent des affects d'adhésion".
"La lutte idéologique, c'est une base de la lutte politique. L'extrême droite le fait depuis 50 ans, on ne peut pas dire que l'écologie le fasse avec autant d'énergie. Les masses suivraient-elles des décisions difficiles si l'écologie était au pouvoir ?"
"Aujourd'hui, tout le monde est conscient mais on ne sait pas quoi faire"
A travers ce livre, Bruno Latour souhaite faire réfléchir toute la population. "Je m'adresse à nous tous qui regardons ce débat entre écologistes et libéraux, et nous ne soutenons pas les écologistes dans les mesures qu'ils vont devoir prendre." S'il reconnaît que beaucoup ont désormais pris la mesure de l'urgence écologique, l'anthropologue estime que l"'on nous envoie un message qui nous embarrasse. Aujourd'hui tout le monde est conscient mais on ne sait pas quoi faire."
Il faut, d'après Bruno Latour, mettre en avant d'autres termes comme la "prospérité". "Prospérer, c'est un terme admirable qui ne doit pas être réduit à un sens de développement absurde, comme on essaye de nous le vendre." Le mot "dépendance" est également fondamental selon lui et nous devons apprendre à avoir une "liberté de dépendance par rapport aux être dont on a besoin."
Est-ce que nous sommes encore capable de rendre la terre habitable ?"
Etant donné la situation, "Mémo" interroge sur l'avenir, notre avenir. "La question qui intéresse tout le monde n'est pas : est-ce que vous voulez produire plus de bien mais est-ce que voulez vivre dans un monde habitable ? Est-ce que nous sommes encore capable de rendre la terre habitable ?"
Cependant, l'un des objectifs du livre, "qui n'est pas un essai mais bien un mémo", est d'évoquer la manière dont on peut faire émerger "une classe écologique". "Nous, la classe écologique, nous reprenons la question essentielle du sens de l'histoire : où allons-nous vivre ? avec qui on va vivre ? qui sont nos adversaires ?"
Concernant la nouvelle génération, Bruno Latour estime qu'il y a "une espèce d'inversion du mouvement des générations. Les jeunes disent à notre génération 'vous êtes des enfants, et vous nous privez d'avenir. Il y a un bouleversement complet des relations au sein même des générations."
Don't look up : "un film utile car il ne fait pas rire"
Enfin, il était impossible de ne pas évoquer avec Bruno Latour le film événement de Netflix, "Don't look up", avec Leonardo DiCaprio. Il raconte l'histoire de deux scientifiques qui tentent d'alerter comme ils peuvent, le monde et notamment les puissants, qu'une comète se dirige tout droit vers la Terre et va tout détruire d'ici six mois.
"Je l'ai vu deux fois et la deuxième fois, je l'ai beaucoup apprécié." Il considère ce film comme intéressant de part "la critique des politiques, des médias et des scientifiques." "Les scientifiques et écologistes n'arrivent pas à faire bouger les esprits, au sens massif." "C'est un film utile car il ne fait pas rire."
Les invités Bruno Latour, Anthropologue des sciences
Connu / https://twitter.com/FBonnifet/status/1479853272382984197 -> https://twitter.com/MALHERBEL/status/1480101078154854400
"
MALHERBE Laurence @MALHERBEL · 10h
Peut-être un début de réponse dans cette interview excellente de Bruno LATOUR
Prospérité, habitabilité, dépendance, le début d’un nouveau récit.
franceinter.fr
Bruno Latour, sociologue, ethnologue et philosophe des sciences, auteur de Mémo sur la nouvelle classe écologique (La découverte), est l'invité du Grand entretien de France Inter.
"
Ndlr : à moins de 3 mois de la présidentielle, crtitique cinglante de EELV qui selon lui n'a pas fait le travail idéologique :-( A-t-il raison ? Questionner ACT
classe écologique sans parler explicitement de lutte des classes ???
Personne sur le plateau pour lui dire que LFI a fait ce travail et que la lutte des classes est devenue tri-dimensionnelle (sociale, écologique, démocratique) ?
dommage. Dénoncer ACT
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 intitulée : « Qu’est-ce que l’écologie politique ? », avec :
• Martine Billard, ex-députée, groupe thématique Planification écologique LFI
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
11 commentaires
Tr.: Élisée Reclus, géographe, ...
BD: le prix Tournesol de l’écologie politique pour "L’eau vive" chez Futuropolis - Charente Libre.fr
Le prix Tournesol a été remis ce samedi matin dans le local d'EELV à Angoulême. Le conseiller régional écolo Nicolas Thierry présidait le jury.
Photo CL
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Par charentelibre.fr, publié le 30 janvier 2021 à 12h05.
Les Fauves de la bande dessinée remis hier au théâtre d’Angoulême ne sont pas les seules distinctions du week-end. En marge du festival officiel, le 25e Prix Tournesol qui récompense une BD pour ses valeurs d’écologie politique a été remis ce samedi matin à 11h, dans le local d’Europe écologie les verts d’Angoulême (EELV). Le parti avait créé ce prix en 1997.
Les lauréats sont Alain Bujak (scénario) et Damien Roudeau (dessin) pour L’eau vive (Futuropolis). L’album raconte un grand combat écologique gagné en France il y a 30 ans dans la vallée de la Haute Loire, qui opposait des citoyens aux grands lobbies et à la puissance politique et publique pour préserver le site naturel de Serre de la Fare.
Huit albums étaient finalistes du prix. Le jury était composé de la maire de Poitiers Léonore Moncond’huy (absente ce samedi matin), du conseiller régional EELV Nicolas Thierry, des auteurs de BD Tom Tirabosco et Jean-Luc Loyer, de la journaliste de Sud Ouest Hélène Rietsch et de la responsable de l’association angoumoisine Cyclofficine, Marion Courjaud.
"Ça me fait plaisir pour tous ceux qui se sont battus contre le barrage", a réagi Alain Bujak, joint par téléphone. Le scénariste et photographe a rencontré les protagonistes de ce combat écologique et a réalisé un vrai travail documentaire.
Bande Dessinée Environnement Social Actualité
« C’est une supercherie de porter des objectifs toujours plus élevés sans avoir des actions à la hauteur », estime Matthieu Orphelin. Ce député, qui a quitté La République en marche, plaide pour une écologie qui « améliore la vie des gens, et notamment celle des moins aisés ». Prochaine étape ? Rassembler les acteurs de l’écologie sociale, de gauche, pour 2022.
Matthieu Orphelin est député (ex-La République en marche) de la première circonscription du Maine-et-Loire. Docteur en énergétique de l’École des Mines, il a été porte-parole de la fondation Nicolas Hulot et vice-président (Europe Écologie — Les Verts) de la région Pays-de-la-Loire.
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membre du groupe de suivi du projet de loi Convention citoyenne pour le climat ... Les ministres disent qu’on n’a pas l’argent, alors qu’ils ont écarté lors des débats budgétaires toutes les propositions que nous avions portées sans relâche : régulation des niches fiscales dont bénéficient les géants du numérique et du e-commerce, contributions des plus hauts revenus, des plus grands patrimoines et des plus grandes entreprises épargnées par la crise… Emmanuel Macron n’a pas respecté les règles du jeu qu’il avait fixées ... L’exécutif se contente trop souvent de modifications à la marge ... limites du présidentialisme poussé à son excès ... j’ai quitté LREM [La République en marche] en février 2019 https://reporterre.net/Le-depute-Matthieu-Orphelin-quitte-le-groupe-LREM ... LREM est trop perméable aux résistances, et notamment au plus grand lobby de notre pays : l’immobilisme.
Il y a aussi des moments où elle fait de vrais choix. Quand Macron dit que la base de notre système énergétique demain, c’est le nucléaire, il assume. Sans être un antinucléaire à 100 %, je ne suis pas d’accord avec lui et je regrette surtout de ne pas l’avoir entendu parler avec autant de vigueur de la sobriété énergétique ... clive inutilement la société française, au moment où on a besoin au contraire de se rassembler et de refaire société
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En Pays de la Loire, nous avons lancé, avec trois partis (EELV, Génération.s et Génération Écologie) et des citoyens de tous horizons, un appel pour une région écologique, citoyenne et solidaire ... Deux membres de la Convention citoyenne nous ont rejoint : William Aucant et Mélanie Cosnier, maire d’une petite commune dans la Sarthe
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pour 2022 je souhaite que l’on constitue l’équipe de France de l’écologie et de la solidarité. Je pense qu’on est quinze ou vingt à pouvoir incarner l’écologie sociale, l’écologie de gauche. Il y a des gens de très grande qualité qui peuvent porter cette vision : chez les écolos, Éric Piolle, Yannick Jadot, Delphine Batho ou moi ; chez les socialistes Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg ou Christiane Taubira ; à la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon ou Clémentine Autain... avec François Ruffin et d’autres, nous avons lancé ensemble l’opération « Noël sans Amazon »
...
Ndlr : est positif y compris avec JLM +
Lexique Attractivité, n.f. : capacité d’un pays, d’une région ou d’une ville à courber l’échine face à des entreprises privées en recherche de main-d’œuvre pas chère, des cadres en costume bleu et baskets blanches en quête de soleil et d’écoles privées, et des actionnaires en manque de paradis fiscal.
« Nous sommes aujourd’hui le pays le plus attractif en termes d’investissements productifs », a affirmé Emmanuel Macron devant un parterre de 200 patrons invités au château de Versailles le 17 janvier 2020.
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« une majorité des dirigeants étrangers interrogés par Business France pense que les deux mouvements [gilets jaunes et contre la réforme des retraites| ont eu un impact négatif sur l’attractivité de la France », fulmine le journal Les Echos. Les gueux ont gâché la fête, l’attractivité en a pris un coup. Rien n’est cependant perdu, apprend-t-on depuis Bordeaux, « parce que nous avons tous besoin d’une dynamique de territoire, la Région a lancé une démarche d’attractivité transversale et partagée avec les acteurs de la Nouvelle-Aquitaine. Car ensemble, nous partageons les mêmes défis, et ensemble nous serons plus forts », nous explique avec enthousiasme la région Nouvelle Aquitaine (ex-Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin – on ne vous demandera pas qui est le plus attractif parmi les ex). Heureux, ces dirigeants ont lancé un « club de l’attractivité » qui est, accrochez-vous, une « démarche partagée et fédérative qui a pour but de co-construire l’attractivité de notre territoire avec l’ensemble des acteurs qui souhaitent s’y associer. » ce n’est plus une phrase, c’est un bingo de tous les mots creux, pardon, clefs, de notre époque.
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Attirer “les talents et les créatifs”, mode d’emploi
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« Talent » est un terme du globish d’entreprise multinationale qui désigne les salariés qualifiés qu’il faut à tout prix garder. ... « Créatif » est un terme quant à lui promu par un géographe médiatique nord-américain au nom de jus de fruit industriel : Richard Florida. ... La région Nouvelle Aquitaine se réclame directement de Florida dans son « guide de bonne pratique » pour des politiques locales d’attractivité : « L’enjeu consiste à amorcer et soutenir le cercle vertueux de l’attrait auprès de la classe créative », explique le document. Cette population que Wikipédia définit comme « urbaine, mobile, qualifiée et connectée », ne comprend clairement pas votre oncle artisan dans les Landes. Lui ne figure pas dans le cercle vertueux que la région compte « amorcer et soutenir ».
Cette classe qui monopolise diplômes, branchitude et montres connectées Apple, nous l’appelons, en France, « les CSP+ » et chez Frustration, la sous-bourgeoisie. Elle est la courroie de transmission entre les possédants et le reste de la société et utilise ses savoirs et son réseau pour garantir aux premiers le meilleur taux de remontée de dividendes. Elle sort de grandes écoles : de commerce, d’ingénieur… Bref, la classe créative ne compte ni votre cousin étudiant en socio, ni votre sœur titulaire d’un CAP.
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la mise en concurrence officielle des régions, des villes et des pays au sein du grand jeu de plateau pour riches appelé mondialisation ... mettez-moi quelques friches industrielles reconverties en salle de concert / bar à Smoothy, un campus avec un tramway, deux-trois « éco-quartiers » avec terrasses plein sud et tenez bien éloignés de ces zones « attractives » les quartiers où vivent les ouvriers et employés qui feront tourner tout ça.*
“Il faut souffrir pour être attractif”
Des tas d’organismes plus ou moins bidons ont été créés pour gagner la bataille de l’Attractivité. En 2001, L’Agence française pour les investissements internationaux ... Devenue depuis Business France ... dirigée par Muriel Pénicaud, ex ministre du Travail, qui a fait le plus grand pas en faveur de l’attractivité de la France une fois nommée au gouvernement : ses ordonnances travail permettent aux grands groupes d’embaucher en France, puis de licencier quand ça leur chante.
Emmanuel Macron, qui était en 2016-2017 le candidat le plus attractif pour les capitalistes étrangers et exilés fiscaux (envers qui il a multiplié les levées de fonds pour financer sa campagne), est un partisan enthousiaste de « l’attractivité ». Il a lancé un grand plan intitulé « Choose France » (mais pas la langue française) ... permettant aux entreprises d’embaucher et d’investir, en développant l’offre scolaire internationale et en mettant en œuvre la loi PACTE (sur la croissance et la transformation des entreprises). »
La loi PACTE, votée en 2018, est venue « alléger » à nouveau le droit du travail et a lancé la privatisation d’Aéroport de Paris, de la Française des Jeux et ouvert encore un peu plus le capital d’Engie (ex-Gaz de France). ... les gouvernements successifs ont donné des millions d’euros – via le CICE par exemple –, continuent de virer des gens. C’est le cas de Sanofi par exemple, ou de Michelin, qui a utilisé l’argent donné pour acheter des machines et… les envoyer dans ses usines d’Europe de l’Est et d’Espagne. Désolé mais le niveau du SMIC Français n’était pas assez attractif pour leurs actionnaires.
...
Grand match Paris-Bordeaux-Marseille : qui attirera le plus de connards en basket blanches ?
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les « métropoles » ... Le passage de plusieurs grandes villes aux mains des écolos lors des dernières municipales représenterait-il un coup de frein à la concurrence entre villes pour la quête de CSP+ ? Pas si sûr. Les pistes cyclables, les défis zéro déchets et les façades végétalisées sont devenues essentielles à une classe sociale qui est la plus polluante et la moins désireuse d’en finir avec le capitalisme et qui a donc besoin de verdure et de bicyclettes pour pouvoir se regarder dans le miroir et se kiffer toujours autant. ... des zones répulsives pour tous les autres. Celles et ceux qui travaillent, celles et ceux qui créent, celles et ceux qui vivent et que nos dirigeants mettent à genoux pour produire des villes, régions et pays conformes aux désirs et appétits de la bourgeoisie.
Ndlr : Hypothèse NF a PLPDLA ? vérif ACT
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J'ai fait un truc que personne ne fait jamais : disséquer le projet politique des écolos.
⬇︎ SOURCES et LIENS MENTIONNÉS DANS LA VIDÉO ⬇︎
Le site « Journées d’été » des écologistes https://journees-ecologistes.fr (avec rediff de toutes les conférences)
L’enquête sur le hoax d’EELV sur le rapport du GIEC (via Twitter) https://twitter.com/3615_Quinenveut/s...
Notre Reportage « On a infiltré la Commission Européenne » (Le Fil d’Actu) : https://www.youtube.com/watch?v=_JKKg...
« Brexit : La fin de l’Union européenne ? » (sur cette chaîne) : https://www.youtube.com/watch?v=SBLRk...
Taux de participation aux élections en France depuis 1958 : https://www.france-politique.fr/parti...
AUTRES LIENS UTILES À LA RÉALISATION DE CETTE VIDÉO
https://www.lepoint.fr/economie/recha...
https://www.20minutes.fr/politique/28...
https://www.challenges.fr/politique/m...
https://www.courrierinternational.com...
https://www.europe1.fr/politique/terr...
https://www.marianne.net/debattons/bi...
https://www.eelv.fr/la-decentralisati...
https://www.eelv.fr/paul-molac-promeu...
https://justice.eelv.fr/tag/decentral...
https://www.eelv.fr/reforme-territori...
https://www.20minutes.fr/politique/27...
https://www.marianne.net/monde/apres-...
https://ec.europa.eu/france/news/2020...
https://www.euractiv.fr/section/polit...
https://www.lesechos.fr/monde/europe/...
https://www.lesechos.fr/monde/europe/...
https://www.lenouveleconomiste.fr/apr...
https://www.vie-publique.fr/fiches/20...
https://www.ars.sante.fr/quest-ce-quu...
https://www.sfen.org/rgn/rapport-giec...
Rapport du GIEC (Chapitre 4) https://report.ipcc.ch/sr15/pdf/sr15_...
La « Vague Verte » :
-https://www.bfmtv.com/politique/regio...
-https://www.lopinion.fr/edition/polit...
-https://www.lemonde.fr/politique/arti...
-https://www.eelv.fr/newsletter_archiv...
-https://www.leparisien.fr/elections/m...
-https://reporterre.net/Municipales-la...
-https://www.nouvelobs.com/elections-m...
https://reporterre.net/Quatre-ans-apr...
https://www.liberation.fr/debats/2019...
1 590 commentaires
Hugo D il y a 1 jour
La décentralisation est un sujet de vidéo qui m'intéresse
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Shantotto #1 Wife
il y a 1 jour
T'as l'air d'aller beaucoup mieux, ça fait plaisir
321
Jauni Halidé il y a 1 jour
"L'écologie est compatible avec le capitalisme". Jadot.
Tout est dit.
Une phrase comme celle-ci est censée disqualifier à vie ce parti, et bah non, les gens votent encore plus pour eux.
J'en peux plus des français, vraiment.
191
Rémi il y a 1 jour
C'est dingue à quel point j'arrive à te suivre à 100% sur certains points, et ne pas être d'accord duuuuu tout sur d'autres.
M'enfin, c'est tout l'intérêt de votre boulot. Plus vous êtes, plus on se forge NOTRE avis. Et ça on aime.
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TheShadow il y a 1 jour
Moins tu définis une idéologie, plus elle est rassembleuse car tout le monde peut y voir ce qu'il veut.
Ndlr : d'accord avec Rémi...
Analyse au vitriol souvent juste, mais excessive sur le nucléaire, la 5G, le comité adama/alternatiba notamment
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Beaucoup d’appels et de tribunes circulent à gauche et chez les écologistes depuis quelques semaines. La crise sanitaire et politique peut-elle favoriser, à gauche, l’émergence d’une alternative politique ? Rémi Lefebvre, professeur de sciences politiques, est l’invité de #LaMidinale.
Sur le contexte et les alternatives possibles
« On a vécu une période inédite donc il n’y a pas vraiment de règle que l’on pourrait appliquer historiquement sur les conséquences politiques de ce type de pandémie. »
« Le diagnostic de la crise s’est orienté vers la mise en cause du système et des dérives du système libéral. Reste à savoir si ce diagnostic sera partagé dans la société - ce qui n’est pas du tout sûr. »
« Idéologiquement, il y a une fenêtre d’opportunités pour la gauche de contrer l’idéologie dominante et libérale qui est enracinée dans la société - même si elle est très contestée. »
« Cette période post-crise peut ouvrir du possible mais elle peut aussi ouvrir le pire. »
« Je ne suis pas sûr que la crise ouvre une espèce de reviviscence du clivage gauche/droite - mais une reconflictualisation peut-être. »
« La critique des élites peut être un ferment de politisation de la crise mais par forcément du clivage latéral gauche/droite. »
« On peut penser que cette crise va faire le jeu des populismes - même si je n’aime pas trop l’expression. La France insoumise veut s’appuyer sur cette crise et - même si je ne les mets pas en parallèle - Marine Le Pen va rebondir sur cette crise parce qu’elle caractérise la faillite des élites. L’extrême droite va prospérer avec l’imaginaire complotiste qui va derrière. »
Sur les appels et autres tribunes à gauche
« Il y a eu une petite dizaine de tribunes et d’appels ces derniers jours. »
« L’appel des 150 personnalité de gauche d’aujourd’hui est très très œcuménique. »
« Toutes les initiatives qui visent à éclater ce qui est figé sont intéressantes. »
« Ce qui manque dans ces initiatives, c’est une méthodologie. Elles sont parfois incantatoires. »
« Ce qui est intéressant, c’est d’identifier les points de convergences et de divergences. Tout ça demande à être très précis. Ça demande des garants et des méthodes. Pour le moment, tout ça reste assez vague. »
« Il y a une accélération du calendrier : on va être très vite dans la présidentielle. »
« Il y a un certain nombre d’acteurs de la société civile qui se disent que c’est maintenant qu’il faut agir parce qu’après, il sera trop tard. »
« Les acteurs de la société civile pensent que si la pression sur les appareils politiques n’est pas externe, rien ne va se passer. Tout ça a été accéléré avec la pandémie. »
« L’un des effets du confinement, c’est que le temps politique s’est arrêté et qu’ils se sont mis à réfléchir. »
Sur la bataille du leadership à gauche
« Depuis les dernières élections européennes, les écologistes estiment avoir pris l’ascendant. Et de son côté, la France insoumise n’a pas renoncé à vouloir renoncer d’incarner le changement. »
« On a très bien vu ces derniers jours, dans l’attitude de Jean-Luc Mélenchon, qu’il est candidat à la prochaine élection présidentielle. Il n’y a pas l’ombre d’un doute. »
« Mélenchon a changé de méthode : il est moins conflictuel et veut apparaitre plus respectable. »
« Pour Yannick Jadot, c’est plus compliqué parce qu’il y a Nicolas Hulot et qu’il est moins reconnu par son organisation. »
Sur les élections municipales
« D’un côté, on a eu des expériences intéressantes, localement, de dépassement des affiliations partisanes (…) avec des alliances à géométries variables qui peuvent être des laboratoires d’union de la gauche et, d’un autre côté, les élections municipales pour les partis, c’est très important parce que c’est les places et le financement. »
« Les partis politiques cherchent à être pragmatiques. C’est leur survie qui est en jeu. »
« Il faut une décomposition, peut-être une explosion du système politique, et ce n’est pas les municipales qui vont le favoriser. »
« Le faux premier tour des municipales aura peut-être servi de primaire dans certains endroits pour qu’il y ait une offre politique différente si on retourne au premier tour. »
« Il pourrait y avoir de nouvelles listes de premier tour ne serait-ce que parce que certaines listes n’auront pas les ressources financières suffisantes pour repartir en campagne au premier tour. »
Sur Jean-Luc Mélenchon
« Jean-Luc Mélenchon a un gros avantage : il est incontesté dans son camp avec un programme qui apparait encore actuel. Tous les autres ont un problème de leadership. »
« Soit la gauche non mélenchoniste arrive à s’organiser et faire pression en exerçant une vraie concurrence sur Jean-Luc Mélenchon, soit Jean-Luc Mélenchon apparaitra comme le pôle de stabilité à gauche. »
« Mélenchon incarne une stabilité, une continuité et une présidentialité. »
« La carrière de Mélenchon est un yoyo, elle rebondit tout le temps. Il peut rebondir parce qu’il a beaucoup d’atouts dans son jeu. »
Catégorie Actualités et politique 350 commentaires
Abdrrahim Jerkech il y a 2 jours
moi je trouve que le programme des insoumis le plus cohérent est me convient parfaitement
Nous faisons partie de l’Atécopol [1], un collectif de plus d’une centaine de scientifiques de la région toulousaine, de multiples disciplines et de presque tous les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. Comme beaucoup de Toulousaines et Toulousains, nous nous interrogeons sur l’avenir de l’industrie aéronautique, et nous souhaiterions partager quelques réflexions avec vous, salarié.e.s de ce secteur stratégique.
La crise du covid-19 provoque un ébranlement immense et touche de plein fouet votre domaine d’activité. Aujourd’hui drastiquement réduit, le trafic aérien pourrait être affecté pour longtemps par le ralentissement du commerce et du tourisme à longue distance, ou par des restrictions réglementaires face aux risques pandémiques présents et futurs. Rebondira-t-il ou pas, et à quelle échéance, personne ne peut encore le dire. Dans ce contexte d’extrême incertitude, et sans doute de rupture, nous souhaitons souligner par ce courrier combien cette crise peut être l’occasion d’affronter également et conjointement les enjeux écologiques cruciaux auxquels fait face le monde tributaire de l’aviation.
Dans nos métiers de chercheurs et chercheuses, nos travaux et nos observations nous ont menés à mettre la catastrophe écologique en cours et à venir au centre de nos préoccupations. Nous avons donc décidé d’agir à notre niveau en tant que scientifiques : en organisant des conférences grand public, des formations académiques ou professionnelles, en interpellant le monde de la recherche sur ses pratiques et orientations, en publiant des tribunes de réflexion dans des journaux nationaux, et également en commençant à changer nos pratiques et nos objectifs de travail.
Avant de poursuivre cette lettre, nous souhaitons vous assurer d’une chose, très simple : nous sommes proches de vous. Vous êtes nos ami.e.s de vingt ans, vous êtes nos voisins et voisines, vous êtes les étudiantes et étudiants que nous avons formé.e.s, vous êtes des membres de notre famille, vous êtes parfois des partenaires de projet, vous êtes les passantes et passants dans les rues de Toulouse, et chacune, chacun d’entre vous n’est sans doute pas à plus d’une poignée de main de chacune ou chacun d’entre nous. En fait, cela fait longtemps que nous souhaitions vous parler, mais nous ne savions pas trop comment. Nous hésitions sur la manière. La brèche ouverte par le covid-19 nous a fait franchir le pas.
L’aéronautique face aux questions environnementales
...
Que valent les promesses de verdissement ?
Face à cela, et pour défendre le maintien de la trajectoire de croissance de son activité, l’industrie aéronautique avance toute une palette d’arguments que l’on retrouve dans les accords CORSIA [5] : croissance neutre en carbone, carburants durables et mesures de compensation. En tant que scientifiques, nous considérons ces éléments comme du greenwashing ou, pour le dire plus directement, de l’enfumage.
...
La compensation, qui permet à l’IATA de prétendre non seulement stabiliser mais diminuer les émissions, n’est pas une solution
...
nous sommes extrêmement inquiets. Inquiets pour l’habitabilité à moyen terme de cette planète si, dès que la crise du covid-19 sera derrière nous, l’ensemble de notre monde industriel reprenait la voie du business-as-usual, si notamment l’aéronautique retrouvait les moyens de suivre ses prévisions de croissance
...
Mobiliser les salariés de la recherche et de l’aéronautique pour le monde d’après
...
n’hésitez pas à nous répondre à <lettre-aeronautique{at}protonmail.com>
L’Atécopol (Atelier d’Ecologie Politique de Toulouse) le 6 mai 2020
[1] L’Atelier d’Ecologie Politique (Atécopol). Voir notre site web pour plus de détails sur nos activités.
[2] « Honte de prendre l’avion: comment le “flygskam” est en train de changer nos habitudes », Courrier International, 2019. « Impact du transport aérien sur le climat : pourquoi il faut refaire les calculs », A. Bigo, The Conversation, 2019.
[3] « Chercheurs, donnez l’exemple, prenez moins l’avion ! », X. Anglaret, C. Winmat, K. Jean, The Conversation, 2019.
[4] D’après IATA, les émissions mondiales de CO2 de l’aviation en 2018 étaient de 859 MtCO2, représentant 2,6 % des émissions. En raison des traînées des avions et des autres gaz à effet de serre, les émissions des avions contribuent de manière plus importante que le seul effet du CO2 au réchauffement climatique. Ainsi, en 2005, il était estimé que la contribution de l’aviation au forçage radiatif, qui est à l’origine du réchauffement climatique, était de 4,9 % (entre 2 et 14 %, avec un intervalle de confiance de 90 %) en prenant en compte les effets des cirrus générés par les avions. Cette valeur a probablement augmenté depuis, en raison de la forte croissance des émissions du transport aérien. Ainsi, entre 2013 et 2017, le taux de croissance annuelle des émissions a été estimé par l’International Energy Agency à 4,95 %, correspondant à un doublement tous les 15 ans. Au-delà des chiffres, l’aéronautique est un secteur pivot de notre monde globalisé autant du point de vue matériel que du point de vue de l’imaginaire qu’elle véhicule. Elle est ainsi une force motrice de l’hypermobilité et de ses émissions induites, par exemple celle du tourisme de masse, qui caractérise nos sociétés et dont le coût énergétique est de plus en plus insoutenable. “Aviation and global climate change in the 21st century”, D. L. Lee et al, Atmospheric environment 42, 3520 (2009).
[5] Les accords CORSIA sont un ensemble de décisions et mesures décidées par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (ICAO) visant à limiter les émissions du transport aérien. Il faut toutefois noter que les décisions de l’ICAO ne sont pas contraignantes.
[6] Il s’agit du scénario P1 du dernier rapport « 1.5°C » du GIEC paru en 2018, qui ne compte pas sur les technologies à émissions négatives pour ôter du CO2 de l’atmosphère, suivant ainsi le consensus scientifique actuel. Dans ce scénario, les émissions de CO2 sont réduites de 93% entre leur niveau de 2010 (31,8 GtCO2) et leur niveau en 2050. Mais depuis 2010, les émissions ont continué à augmenter, rendant la réduction nécessaire encore plus importante. “The trouble with negative emissions”, K. Anderson, G. Peters, Science, 2016.
[7] “Reducing the greenhouse gas footprint of primary metal production: Where should the focus be?” », T. Norgate, S. Jahanshahi, Minerals Engineering 24, 1563 (2011).
[8] “Trends in global CO2 emissions: 2016 Report”, J. Olivier, G. Janssens-Maenhout, M. Muntean and J. Peters, The Hague: PBL Netherlands Environmental Assessment Agency (2016).
[9] «Lean ICT – vers une sobriété numérique», rapport du Shift projetct, 2018.
[10] «Greenhouse Gas Emissions and Land Use Change from Jatropha Curcas-based Jet Fuel in Brazil», R. E. Bailis, J. E. Baka, Environ. Sci. Technol 44 (2010).
[11] https://www.connaissancedesenergies.org/les-biocarburants-plafonnes-7-en-europe-150430
[12] Les scénarios prospectifs de l’ICAO conduisent à ce que l’aviation consomme entre 27 et 38 EJ/an en 2045. Le potentiel énergétique total des déchets agricoles et forestiers se situe dans la gamme de 62-80 EJ/an. Avec un rendement de conversion de 44 % vers les agro-carburants, l’utilisation de tous ces déchets produirait de 27-35 EJ/an d’agrocarburants. Il faudrait donc utiliser tous les déchets agricoles et forestiers existants pour produire l’ensemble de l’énergie dont aurait besoin l’aviation en 2045. « ICAO global environmental trends – present and future aircraft noise and emissions», ICAO, 2019. «Agricultural residue production and potentials for energy and materials services», N. S. Bentsen, C. Felby and B. J. Thorsen, Progress in Energy and Combustions Science 40, 59 (2014). « Global and regional potential for bioenergy from agricultural and forestry residue biomass», Jay S. Gregg & Steven J. Smith, Mitig Adapt Strateg Glob Change 15, 241 (2010). « Renewable bio-jet fuel production for aviation: A review», H. Wei et al., Fuel 254, 115599 (2019). «Carbon accounting of forest bioenergy : Conclusions and recommendations from a critical literature review», A. Agostini, J. Giuntoli, A. Boulamanti, L. Marelli, Publications Office of the European Union, 2014.
[13] «Impact of Aviation Non-CO2 Combustion Effects on the Environmental Feasibility of Alternative Jet Fuels», R. W. Stratton, P. J. Wolfe, J. I. Hileman, Environ. Sci. Technol, 2011.
[14] «The inconvenient truth about the carbon offset industry», N. Davies, The Guardian, 2007. «Dirty planet but a clean conscience? The truth about airplane carbon offsetting», J. Buckley, CNN 2019. «How additional is the Clean Development Mechanism ? », M. Cames et al. 2017, Öko institut.
[15] «Beyond the ICAO’s CORSIA: Towards a More Climatically Effective Strategy for Mitigation of Civil-Aviation Emissions», C. Lyle, Climate law, 2018.
[16] Toulouse, un futur Détroit ? », Université Populaire de Toulouse, 2020. “Airbus et l’aéronautique s’enfoncent dans la crise», Le Monde, 29 avril 2020.
[17] Le Haut Conseil pour le Climat s’est par exemple récemment positionné sur le sujet.
[18] « Le Covid-19 va-t-il faire payer à Toulouse sa dépendance à la filière aéronautique ? Enquête », P. Merlet, La Tribune, 9 avril 2020.
[19] « L’avenir est au transport low-tech et les véhicules autonomes doivent être abandonnés », Atécopol, Le Monde, 3 mai 2019.
[20] https://en.wikipedia.org/wiki/The_Lucas_Plan et http://lucasplan.org.uk/.
[21] Voir les textes publiés par l’Atécopol, notamment notre dernière proposition dans le contexte de la crise du covid-19 (« Il est temps de ne pas reprendre », Le Monde, 7 mai 2020).
[22] KPI est l’acronyme de Key Performance Indicator.
Ndlr : vient de https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?RIc2gA
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich
"
Ivan Illich [ˈiːvaːn ˈɪlɪtʃ ]1, né le 4 septembre 1926 à Vienne en Autriche et mort le 2 décembre 2002 à Brême en Allemagne, est un penseur de l'écologie politique et une figure importante de la critique de la société industrielle2.
...
Théories
Méthode critique peirastique
Une grande partie de l'oeuvre d'Ivan Illich (en particulier ses ouvrages des années 1970) est caractérisée par une méthode critique que Martin Fortier nomme « peirastique »6 (le terme est emprunté à Aristote). Cette méthode consiste à critiquer son adversaire en partant des axiomes mêmes de cet adversaire : "il s’agit de démontrer à mon adversaire que (1) la conclusion qu’il soutient (...) ne dérive en fait pas de ses prémisses (sauf à commettre une faute de raisonnement), et que (2) la conclusion que je soutiens pour ma part, en plus d’être dérivable de mes propres prémisses, est également dérivable de celles de mon adversaire"7.
Contre-productivité
La principale notion illichienne est le concept de la « contre-productivité ». Lorsqu'elles atteignent un seuil critique (et sont en situation de monopole), les grandes institutions de nos sociétés modernes industrielles s'érigent parfois sans le savoir en obstacles à leur propre fonctionnement : la médecine nuit à la santé (tuant la maladie parfois au détriment de la santé du patient15) ; le transport et la vitesse font perdre du temps ; l'école abêtit ; les communications deviennent si denses et si envahissantes que plus personne n'écoute ou ne se fait entendre, etc.
Vitesse généralisée
Penseur de l'écologie politique, Illich lutta contre le système automobile et tous les moyens de transports trop rapides qu'il jugeait aliénants et illusoires.
Dans Énergie et équité (1973), il note : "Il est temps de prendre conscience qu'il existe, dans le domaine des transports, des seuils de vitesse à ne pas dépasser. Faute de quoi, non seulement l'environnement physique continuera d'être saccagé, mais encore le corps social continuera d'être menacé par la multiplication des écarts sociaux creusés en lui et miné chaque jour par l'usure du temps des individus"16.
Il développe alors la notion de « vitesse généralisée », calculée en prenant en compte non seulement le temps passé à se déplacer avec une automobile, mais aussi le temps passé à travailler pour l'acquérir et faire face aux frais afférents, la vitesse du bolide était de 6 km/h, soit à peine plus que celle d'un marcheur17.
...
Convivialité
Ivan Illich travailla à créer des pistes vers d'autres possibilités, qui s'expriment selon lui par un retour à des outils conviviaux, qu'il oppose aux machines. L'outil accepte plusieurs utilisations, parfois détournées du sens originel, et permet donc l'expression libre de celui qui l'utilise. Avec une machine, l'homme devient serviteur, son rôle se limitant désormais à faire fonctionner une machine construite dans un but précis19. Dans La convivialité (1973), il écrit20 :
« J'appelle société conviviale une société où l'outil moderne est au service de la personne intégrée à la collectivité, et non au service d'un corps de spécialistes. Conviviale est la société où l'homme contrôle l'outil. »
"&
https://www.babelio.com/auteur/Ivan-Illich/2925
"
Ivan Illich (auteur de Une société sans école) - Babelio
Ivan Illich - Un certain regard. Ivan Illich, mythologie occidentale et critique du "capitalisme des biens non tangibles". Entretien en français avec Jean Marie Domenach dans la série "Un certain regard" - 19/03/1972.
"&
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mort_d%27Ivan_Ilitch
"
La Mort d'Ivan Ilitch — Wikipédia
Quiconque lit La Mort d’Ivan Ilitch y verra un inattendu mélange littéraire qui allie la description de frivolités comme de petites bassesses, et peint l’ordinaire commun et étriqué d’un esprit qui va se découvrir à son étonnement égoïste et petit (Ivan Ilitch), victime à 45 ans d’une maladie extrême, dans la souffrance qui ...
"
213 ont signé
Christiane Queyreix, Bertrand Geay, etc a lancé cette pétition adressée à citoyen·e·s de Poitiers
Les résultats des élections municipales à Poitiers marquent un changement de période. Une profonde aspiration au renouvellement démocratique s’est exprimée ici ce 15 mars 2020 en même temps que les luttes pour la transformation écologique et pour la justice sociale ont trouvé un prolongement dans le champ électoral. Chacune à leur manière, les listes « Poitiers collectif », « Osons Poitiers » et « Poitiers anticapitaliste » ont su animer la campagne électorale de propositions audacieuses, raisonnées, offensives. Face à un pouvoir muré dans ses certitudes technocratiques, les conditions sont créées pour faire de notre ville un haut lieu du développement des circuits courts, de l’accueil, de la solidarité et de nouvelles pratiques de participation citoyenne.
A l’heure où est écrit ce texte, nous ne savons pas si le second tour des élections sera maintenu. Nous restons attentifs à la situation sanitaire du pays, sans panique ni repli individualiste ou nationaliste. Chaque geste que nous faisons pour nous protéger, chaque moment de vie sociale auquel nous renonçons sont aussi des actes concrets pour limiter l’épidémie et protéger les autres. Nous sommes également solidaires des personnels des services de santé et de tous les services publics, des travailleurs contraints de se rendre dans des lieux de travail collectifs ou exposés au chômage. Nos luttes contre les politiques néolibérales trouvent dans ce moment particulier une justification supplémentaire, même si elles passent momentanément au second plan. La passion humaniste qui les anime trouve à s’exprimer dans les gestes d’attention et de soins mutuels requis par la situation.
Mais que le second tour des élections soit maintenu ou reprogrammé, il nous appartient de faire fructifier les espoirs suscités par le premier. Si un premier rassemblement s’est opéré autour des trois listes écologistes et antilibérales, il s’agit désormais de transformer l’essai. La fusion des listes doit s’imposer avec le même élan que celui qui nous a conduit à lutter ensemble contre les grands projets inutiles, pour le système de retraites ou pour les droits des femmes. Un accord rapide et discuté au grand jour peut être le point de départ d’une large dynamique de rassemblement populaire. C’est la condition d’une victoire historique, à portée de main.
Bertrand Geay, sociologue, et Christiane Queyreix, bénévole au sein d’associations de défense de la justice sociale et écologique.
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Confinés mais pas isolés !
Pendant le confinement, Place Publique Paris organise une série de débats en ligne, accessible à tous. Vous n'avez pas pu y participer ? Retrouvez-les en podcast sur notre chaîne.
avec Enzo Lesourt, docteur en philosophie politique, diplômé de Sciences Po et conseiller spécial d'Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble.
Il a publié "Survivre à a l'anthropocène" (PUF, 2018) et "André Gorz, portrait du philosophe en contrebandier" (L'Harmattan, 2011).
Au moment où la puissance des hommes percute les équilibres de la biosphère, où les catastrophes et les chocs se diffusent avec la rapidité d'un virus à l'ensemble de la planète, l'écologie politique d'André Gorz fait de lui l'un des premiers penseurs de l'anthropocène.
En effet, l'écologie politique d'André Gorz (1923-2007) éclaire nos temps de veille de catastrophes globalisées. Communément, l'écologie prend pour point de départ la sauvegarde de la biosphère et la préservation du climat.
André Gorz retourne la focale : elle commence, pour lui, au plus profond de l'intimité de l'individu et veut lui permettre de (re)construire étape par étape sa place dans son corps, dans sa ville, dans sa société. De disposer les gardes fous éthiques, les nouvelles formes économiques, les nouveaux rapports à la technologie qui, in fine, lui permettent de dire "Je", d'habiter le monde et d'être autonome.
.#Debat #Confinement #Productivité #Capitalisme #PlacePublique #Citoyen
Catégorie Actualités et politique 0 commentaire
Transcription : ... dominique bourg définit l'anthropocène comme la bascule du risque à la menace. ... comment vivre dans le chaos ? pb du capitalisme, donc capitalocène ... ce serait une tendance à l'accumulation chez l'humain qui serait la cause et pas le capitalisme. le libéralisme a été un extincteur des guerres civiles. donc le capitalisme pensé comme une réponse. Comment on gouverne entre guerre civile et effondrement. Début : james scott 3 dates : hiroshima 2è guerre mondiale ; révol indust / én. fossiles ; avec l'invention du feu (anthropocène faible) déjà impactant pour l'environnement. POint commun : notre façon d'habiter notre terrain de jeu, quelle que soit sa taille. toucher les limite du décor. relation habitat/décors. Le confinement en est aussi une ! Travailler cette relation entre moi et mon décors. Action localisée. Peut nous guider pour les autres échelles. /émergence prise de conscience.
J
joséphine Conche : thèse géographique / tourisme /espace-temps requestionné
seule chez elle, règle tout ce qui avait été mis de côté.
Mr ? : prise de conscience de l'interdépendance annecy & 2è niv dépendant de ce qui se passe en moi (croyance, vision du monde, émotions)
Sophie St-Denis, Place publique : du rythme, des rites rassurent, exp de la pénurie connue à cuba, source d'angoisses
Gaël à la campagne : ça change pas grand chose. juste plus de voitures sur les routes. /anthropo faible, qu'est-ce que ça amène ?
Karine : a exp confiné avec un inconnu à la rue, invivable car besoin de son espace perso y vient d'où ce besoin? /ctrl des passions guerres civiles ou de religion clair pour l'état, mais /l'individu ?
Maxime : /virginie marie l'homme à la hauteur du géologique, valide une super puissance de l'homme
Enzo
/bascule des passions et des intérêts d'Albert Hirschman bascule culturelle à l'accumulation tranquille, système industriel état providence, instinct de survie de la société. /domicile lieu de passage à lieu d'habiter /anthropo faible le dév de l'humanité l'a mis en germe -> outil et échelle ratio entre moi/mon outil/mon échelle. dim globale du giec retournée par gorz départ au monde vécu de l'individu, éthique personnelle/mon domicile perso.
André gorz juif échappe de peu à la Shoah, n'a plus rien, se recrée en créant des outils /existentialisme de sartre se sculpter soi-même ses outils ? l'oeuvre crée son auteur ! réduire espace individu/société => politique : changer la règle de la mégamachine qui exproprie. écolo politique défense du monde vécu. situe son domicile au niveau de l'intime. Pt de départ anthropocène intime. irréconciliabilité puis côtoie ivan illich : société conviviale et contre-productivité. Changements d'échelle-> changements de nature. Passé un seuil, ça devient pervers. ex de l'école ++ idem /santé dépossédé de notre corps. idem /voiture ++ maintenir un certain niveau pour société convivale. /nucléaire /état policier contrôle total donc design de la société. La technologie pousse à un modèle totalitaire
/relation de rose comment on dit je à plusieurs ? pensée par cercles concentriques à partir de l'individu.
3 activ : - domestiques - économiques - autonomes (autoprod de soi) ++
le capitalisme étouffe les deux autres dim. Comment on les sanctuarise ?
But société : dév. l'autonomie en compressant les deux autres.
Le politique régule les tensions entre ces 3 sphères
déf du bon gouv : permanence et franchise de l'affrontement
le confinement = école pratique de l'anthropocène ++
53:56 éric piolle : pj pol mélange pensée, agir, pensée rusée collective et conduite du changement
parti de réintroduire du spirituel dans la politique parti de georges bataille
mêler pensée et action, combiner imaginaires, fil conducteur abandonner le dd
basculer /triptique où l'ensemble de nos actions ont pour objet ou sont à la fois un labeur et une oeuvre qui visent à garantir des sécurités, chérir des biens communs et nourrir notre désir de sens. Et que choisir des fils qui parlent à tous donc on a travaillé en 1er sur des Q d'espace public, d'éducation populaire dont culture et sport, de santé, d'alimentation, de mobilité. On tire ces fils transversaux pour venir incarner à un moment et se faire déborder par nos actions avec cet espace là. C'est pour ça qu'on a arrêté notre contrat de pub avec DECAU pour réaffirmer cette suprématie du politique sur la sphère économique. Nous auto-organiser pour recontenir et la remettre comme n'importe quelle activité dans ce triptique commun, activité, garantie et sécurité, chérir les communs et nourrir le désir de sens.
On avance là dessus dans une organisation politique où on pense finalement chaque citoyen comme étant à la fois un individu qui a un rôle et qui est membre constituant de la communauté. Donc en revenant aux critique d'edgar morin, qui approche notre humanité, on est à la fois un animal, un individu et un membre constituant de communauté.
QUESTIONS
Mme de place publique à montpellier : n'est-ce pas conservateur ? et genré ?
marchandiser ou non ? ya des digues. 1000h de trav / an -> revenu universel garanti. nécessité / autonomie
Claire : des ex+concrets /gratuité ou progressivité, bien commun/marchand
Catherine : manque rel entre personnes, comment ça s'organise ?
Sophie : /dim collective comment ? et pensée de gorz /état se transforme dilemme entre émancipation des gens et attente/nécessité de l'état ?
Medi : /capitalocène penser la société d'après /valeur se fabrique par mesure de la quantité mais de moins en moins de travail => produire de +en+ l'agent n'a plus de valeur, ni réalité concrète
ENZO ET ÉRIC RÉPONDENT
gorz était un pseudo et au nouvel obs en tant que journaliste avec autre pseudo était proche cfdt, psu, michel rocard, n'est pas un organisateur.
a pj à l'échelle de la ville. Bien sûr que le capitalisme est un pb mais archéologie de l'accumulation amène des éléments ++
L'écologie relève d'abord de l'anthropologie. Contenir la logique d'expansion. éloigner le capitalisme du pouvoir + maintenir l'économie dans un espace acceptable. état qui régule, donner de la valeur au bien commun. ex eau municipale, parkings, clinique mutualiste, fait mobiliser les gens ; la ville aussi un lieu à vivre, autonomie alimentaire, stratégie agricole, ferme urbaine, saveurs, fruits de saison, zones d'ombre, fraicheur devient stratégique,
ÉRIC PIOLLE : individus organisés en collectif ou en institution ni fossile, ni nucléaire, coopérative d'énergie, réseau de complices du changement, plan canicule, ouvrir musées sous canicule, politique de santé,chantiers participatifs habitants se rapproprient l'espa public, produire ensemble, les droits fondés sur la connexion avec la caf, articuler court terme/long terme,
L’écologie serait liberticide, selon ses détracteurs. L’auteur de cette tribune, rappelant ce qu’est l’écologie politique, montre que cette critique est un faux débat, qui permet d’éviter de poser la question de la confrontation des modèles de société.
Ce texte est issu du travail de l’Atelier toulousain d’écologie politique, qui réunit des chercheur.es de toutes disciplines réfléchissant à la situation écologique actuelle. Il a été écrit par Guillaume Carbou, avec les contributions de Frédéric Boone, Julian Carrey, Andreas Eriksson, Florian Simatos et Marie-Anne Verdier.
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La voiture a réussi le double exploit de désertifier les centres-villes et de rendre obsolètes les transports collectifs
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Personne n’est libre d’acheter une voiture low-tech, sans électronique, sans clim et sans peinture : il ne s’en produit tout simplement pas
... Cette « liberté » inculquée à nos imaginaires à coup de budgets publicitaire et marketing pharaoniques participe surtout à la création de désirs, et donc de frustrations, au cœur du système marchand. Ce système marchand qui vante d’ailleurs tant la liberté du consommateur est en fait bien trompeur : le consommateur n’est jamais libre que d’acheter les produits que notre organisation capitaliste souhaite produire, à savoir des biens à forte rentabilité et industrialisables.
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l’écologie politique se présente comme un programme qui souhaite renforcer les économies locales et leur résilience, favoriser le lien social et la gestion sage des biens communs, et construire une relation non destructrice à la planète et à ses habitants. Elle s’oppose en cela à un système économique, politique et philosophique qui, certes, promet d’envoyer certaines de ses « élites » sur Mars, mais qui, pour ce faire, entretient des guerres, exploite les terres et les hommes, et nous contraint à produire, consommer, et gaspiller toujours plus.
Lire aussi : Sortons du conformisme : réinventons l’écologie politique https://reporterre.net/Sortons-du-conformisme-reinventons-l-ecologie-politique