Coopérative intellectuelle, lieu de débat et atelier du savoir, La Vie des Idées veut être un réseau de compétences qui dépasse les frontières géographiques et croise les champs disciplinaires, tout en cherchant à rester accessible au plus grand nombre. La consultation du site et l’abonnement aux lettres d’information sont entièrement gratuits.
Sa vocation est de proposer une information de qualité sur la vie intellectuelle et l’actualité éditoriale, tant française qu’internationale, ainsi que des contributions sur les grands enjeux de notre temps, sous la forme d’essais approfondis, d’interviews et de discussions publiques.
...
La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon.
DIRECTEUR DE LA REDACTION Florent Guénard
RÉDACTION EN CHEF Tél : +33-(0)1 44 27 13 27 - redaction arobase laviedesidees point fr
Sarah Al-Matary, Nicolas Delalande, Etienne Forestier-Peyrat, Nicolas Duvoux, Emilie Frenkiel, Ivan Jablonka, Igor Martinache, Éric Monnet, Jules Naudet, Pauline Peretz, Juliette Roussin, Ophélie Siméon, Thomas Vendryes.
ÉDITION
Catherine Guesde, Ariel Suhamy.
DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL
Mélanie Cournil, Marieke Louis.
WEBMASTER & DÉVELOPPEMENT
Abel Poucet.
CONSEIL DE RÉDACTION
Annabelle Allouch, Maya Beauvallet, Michael Behrent, Vincent Boyer, Julia Cagé, Lucie Campos, Vincent Chabault, Nadja Cohen, Antoine Colombani, Paul Costey, Leyla Dakhli, Volny Fages, Mathieu Ferry, Juliette Galonnier, Thomas Grillot, Jeanne Lazarus, Anne Monier, Jeanne Moisand, Florian Mayneris, Stéphanie Novak, Claire Pagès, Frédérique Schillo, Pascal Sévérac, Philippe Simay, Cristelle Terroni, Bernard Thomann, Mathieu Trachman, Gérôme Truc, Nadège Vezinat.
RÉDACTEURS
Voir la liste des auteurs
CONSEILLERS SCIENTIFIQUES
Philippe Askenazy (CNRS), Edouard Bard (Collège de France), Christian Baudelot (ENS), Edward Berenson (New York University), Suzanne Berger (MIT), Loïc Blondiaux (Université de Paris I), Pierre Bouretz (EHESS), Louis Chauvel (IEP Paris), Eve Chiapello (HEC), Daniel Cohen (ENS), Elie Cohen (CNRS), Laurent Davezies (Université de Paris Val-de-Marne), Stanislas Dehaene (Collège de France), Mireille Delmas-Marty (Collège de France), Philippe Descola (Collège de France), Mamadou Diouf (Columbia University), Jean-Luc Domenach (CERI), François Dubet (Université de Bordeaux II), Marie Duru-Bellat (IEP Paris), Jon Elster (Collège de France), Jean-Paul Fitoussi (OFCE), Carlos Forment (New School for Social Research), Antoine Garapon (IHEJ), Olivier Godechot (CNRS), Nilufer Göle (EHESS), Roger Guesnerie (Collège de France), Patrick Haenni (International Crisis Group), Sudhir Hazareesingh (Oxford University), Christophe Jaffrelot (CERI), Baber Johansen (Harvard University), Sunil Khilnani (Johns Hopkins University), Henry Laurens (Collège de France), Bernard Manin (EHESS), Dominique Méda (Centre d’études de l’emploi), Eric Maurin (EHESS), Pierre-Michel Menger (Collège de France), Jean-Louis Missika (IEP Paris), Olivier Mongin (Esprit), Pap Ndiaye (IEP Paris), Bruno Palier (CNRS), Serge Paugam (EHESS), Thomas Philippon (Ecole d’économie de Paris), Thomas Piketty (Ecole d’économie de Paris), Alain Prochiantz (Collège de France), Jacques Revel (EHESS), Henry Rouillé d’Orfeuil (Centre international de recherche agricole pour le développement), Olivier Roy (CERI), Jacques Rupnik (CERI), Jean-Frédéric Schaub (EHESS), John Scheid (Collège de France), Bruno Tertrais (Fondation pour la recherche stratégique), Emmanuel Todd (INED), Patrick Viveret, Patrick Weil (CNRS).
Adresse de la rédaction : La Vie des idées, 3 rue d’Ulm, 75005 Paris - 01 44 27 16 37
Conception & développement :
Création du site (web design et développement) depuis 2007 : Abel Poucet.
Développements et maintenance de 2007 à 2012 : Audrey Williamson.
Développements et maintenance à partir de 2012 : Abel Poucet / abelpoucet.com.
Site propulsé par le logiciel libre Spip, sous licence Gnu-Gpl.
Les icônes sont réalisées par Icons8.
Hébergement : / OVH
mail : webmaster@laviedesidees.fr
L'invité de 6h20
Nicolas Soret : "La consigne pour les bouteilles en plastique est une fausse bonne idée"
Par Mathilde Munos
Clés : recyclage Environnement gestion des déchets zones rurales
Mots-clés : cerveau école éducation Enseignement neuropédagogie neurosciences
Alors que les enseignants reprennent la classe vendredi prochain, entretien filmé avec Michel Blay, coauteur de Neuropédagogie. Le cerveau au centre de l’école (Tschann, 2019). Il critique une vision de l’apprentissage qui le réduit à un entraînement individuel du cerveau, négligeant le poids de l’Histoire, des échanges et des interactions entre élèves.
C’est un des mantras de l’action de Jean-Michel Blanquer au ministère de l’éducation nationale : rendre la pédagogie plus scientifique en l’appuyant sur les travaux des neurosciences. Le Conseil scientifique de l’Éducation nationale, installé le 10 janvier 2018, est ainsi présidé par le neurobiologiste Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France.
...
ces prétentions typiques du nouvel impérialisme neuronal sont bien exagérées, observe le philosophe des sciences Michel Blay, coauteur avec le sociologue Christian Laval de Neuropédagogie. Le cerveau au centre de l’école (Tschann, 2019). Au mieux, les neurosciences n’ont fait que confirmer ce que savaient déjà les pédagogues. Surtout, elles sont porteuses d’une vision très idéologique de l’apprentissage, conçu comme un entraînement individuel du cerveau, et passant outre les échanges et interactions entre élèves.
Une rencontre avec Íñigo Errejón, cofondateur de Podemos, aujourd’hui éloigné du parti-mouvement de la gauche espagnole sur la base de solides divergences théoriques.
Dans la première partie de notre entretien : perspectives du mouvement des Gilets Jaunes, échecs et succès de Podemos, et pertinence du clivage gauche-droite.
...
C’est comme si l’alternative à un potentiel mouvement national-populaire en France avait été, précisément, un caudillo néolibéral, qui imite les formes de construction – verticale, sans médiation, charismatique, avec une vocation transversale – du populisme, non pas pour mettre le peuple au centre de la nation, mais plutôt pour protéger les intérêts des élites.
...
Le clivage gauche-droite divise les gens précaires, les gens sans-emploi, les auto-entrepreneurs, les petits commerçants qui doivent fermer boutique parce que toute la politique est faite en faveur des grandes entreprises…
Alors que l’axe gauche-droite les divise, l’axe de « ceux d’en bas contre ceux d’en haut » les réunit. Ce « Nous sommes le Peuple », « We the People », est un moment constituant. Bien sûr que cela crée des difficultés, qu’il y a une ambivalence à l’intérieur [du mouvement] parce qu’on pourrait dire qu’on y trouve des forces politiques idéologiquement antagoniques, évidemment.
L’extrême-droite, aux débuts du mouvement.
...
Le problème, c’est que nous n’avons pas un système présidentialiste mais un système parlementaire. Dans un système parlementaire, quelqu’un doit gouverner, et il faut choisir. Ne pas choisir, n’est-ce pas déjà faire un choix ? Actuellement, face à la possibilité du retour d’une droite très agressive, tant sur le plan économique, avec des politiques injustes, néolibérales, mais aussi sur le plan des droits civils ou de l’accord territorial… C’est une droite qui, en réalité, plus qu’un projet d’avenir pour l’Espagne, compte continuer à gouverner sur la décomposition sociale et l’affrontement territorial.
Il me paraît normal de tenter un accord avec le Parti socialiste. Je l’ai défendu en 2016. A l’époque, c’était considéré comme une hérésie. Aujourd’hui, la direction de Podemos, plus qu’un accord avec le Parti Socialiste, souhaite même entrer au gouvernement avec lui.
Dans le discours des manifestations, les générations futures ont laissé place aux générations présentes et le développement durable n’a plus la cote face à l’urgence climatique. Décryptage d’une tendance catastrophiste avec Luc Semal, chercheur en sciences politiques, auteur de “Face à l’effondrement. Militer à l’ombre des catastrophes”. Suite de notre série d’articles consacrée à la Semaine internationale de la rébellion qui se déroule du 12 au 19 avril.
...
Clés : Idées climat Semaine internationale de la rébellion Désobéissance civile
384 vues - 10 - 0
Idéologies et technologies est un cycle d'événements proposé par l'EHESS et La Gaîté Lyrique, en partenariat avec Mediapart.
➤ https://bit.ly/2DcHnoK
Cette première séance s'interroge sur la manière dont le Web, espace autrefois foisonnant et décentralisé, se reconfigure sous la concentration des services, des politiques d'utilisation et des visions développées par ces plateformes hégémoniques. À qui appartiennent les données personnelles qui les nourrissent ? Qui les utilisent et comment circulent-elles ?
La soirée propose de cartographier les jeux d'influence et de contrôle en ligne. Elle donne à voir comme un territoire où s'affrontent des idéologies antagonistes et des intérêts divergents. À travers 3 propositions émanant des champs de la recherche, de l'art et du journalisme, elle décrypte les navigations et les partages en ligne pour mieux dévoiler l'envers des réseaux : le travail invisible des données, la modération des contenus auxquels nous avons accès et les phénomènes de tracking.
The Two Webs - Mapping the parallel networks
Ce projet de Louise Drluhe est une double cartographie : du web et de son univers parallèle, réalisée à partir de la collecte minutieuse de données concernant les grandes plateformes et les sites.
➤ http://louisedrulhe.fr/TheTwoWebs/
Projection de The Moderators d'Adrian Chen et Ciaran Cassidy (VO non sous-titrée / 20 min)
Dans un bureau en Inde, un groupe de modérateurs Internet veille à ce que les bots, les escrocs et les pornographes ne prennent pas le contrôle des médias sociaux.
➤ https://fieldofvision.org/the-moderators
Intervenants :
- Antonio Casilli : maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé en sociologie au Centre Edgar-Morin (EHESS, Paris)
- Louise Drulhe : diplômée de l’ENSAD Paris, designer graphique, dessinatrice et artiste
Séance animée par Arthur Messaud, analyste juridique et politique de l'Association la Quadrature du Net.
Catégorie Éducation 1 commentaire
ndlr : revoir le film ACT
En 1919, Emma Goldman faisait partie, selon le FBI, « des plus dangereux anarchistes d’Amérique ». Enfin traduits intégralement en français, ses mémoires, « Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions », sont l’occasion de dépasser les clichés sur l’anarchisme.
...
« Mon bel idéal, c’est la liberté, le droit de s’exprimer pour chacun, et pour tous le droit de jouir de belles choses »
À la suite de son départ épique de Russie, fin 1921, et dans l’impossibilité de retourner aux États-Unis — considérée comme « dangereuse », elle en fut expulsée en 1919 pour son engagement contre la conscription, au nom de « la liberté de conscience » —, elle se retrouva apatride. Elle erra alors de l’Allemagne à l’Angleterre, pays dont elle connaissait la langue, dans l’attente d’un visa pour s’installer. Elle trouva finalement refuge en France, « berceau de l’anarchisme », et y rédigea ses mémoires, de 1928 à 1930. Elle mourut en 1940, à Toronto, non sans avoir apporté un soutien ardent aux républicains espagnols et aux prisonniers politiques en Russie.
... stratégie double. D’un côté, les « manifestes enflammés », les « meetings monstres », « petites fêtes », et autres caisses de soutien aux victimes de la « terrible guerre de classes ». Comme Louise Michel, cette « femme merveilleuse » qu’elle rencontra à Londres, Emma Goldman appela le peuple « mourant de faim » à faire respecter sa souveraineté par un État « indifférent » :
Vous tous, hommes et femmes, ne voyez-vous pas que l’État (…) vous broie pour préserver la classe dominante, vos maîtres ? (…) Alors, allez manifester devant le palais des riches, exigez du travail. S’ils ne vous en donnent pas, exigez du pain. S’ils vous refusent les deux, prenez le pain. C’est votre droit le plus sacré ! »
Elle le paya d’un an de prison.
De l’autre, à une époque où ni la liberté syndicale ni la liberté d’expression n’étaient garanties, elle multiplia les prises de position publiques pour soutenir, notamment, « le droit des travailleurs à l’autodéfense » et encourager l’expérimentation collective, convaincue qu’une véritable révolution sociale ne peut advenir que « par la base ». Ce à quoi font écho les expériences de municipalisme libertaire tentées aujourd’hui https://reporterre.net/Le-municipalisme-est-l-avenir-des-Gilets-jaunes. Emma Goldman s’employa par ailleurs à déjouer la « morale mesquine », cause de « grandes souffrances » et d’entrave à l’épanouissement individuel : défense de la contraception, dénonciation de l’ostracisme à l’égard des homosexuels, etc. Elle fut sans fin sur la corde raide entre émancipation individuelle et émancipation collective, les deux versants du projet de refondation sociale anarchiste.
Vivre ma vie. Une anarchiste au temps des révolutions, d’Emma Goldman, traduction Laure Batier et Jacqueline Reuss, éditions L’Échappée, novembre 2018, 1.104 p., 29,90 €.
Le posturalisme et l’inconséquence ne sont pas des plaies d’époque qu’en matière de climat (voir « Appels sans suite (1) »). Sans grande surprise, la dramatique question migratoire en a sa part. Et même plus que sa part. Car le drame du drame, c’est que le drame est devenu une parfaite matière pour chaisières de l’humanisme sans suite, par-là même assurée du soutien des médias, et sous les mêmes conditions (que pour le climat) de ne se lier à rien de fondamental. Cause séparée, certitude de la supériorité morale, occasion lyrique, absence de conséquences politiques à tirer autres que déclamatoires : tout concourt à en faire la parfaite vache à lait symbolique – mis à part pour ceux et celles qui sont pour de bon dans la boue ou dans la neige au côté des migrants à Calais, à Grande Synthe ou à la Roya.
...
En évoquant des causes auxquelles ils n’ont en réalité aucune envie sérieuse de s’en prendre, comme en témoigne qu’ils ne leur consacrent pas même le commencement d’une déclaration d’intention tant soit peu articulée, comme en témoigne plus encore qu’ils aient tant de difficulté à les nommer, les médias initiateurs du « Manifeste » passent certes le stade « chaisière » mais tout de même d’assez peu. C’est bien pourquoi d’ailleurs on en a entendu parler jusqu’à la revue de presse de France Inter. Où il faut imaginer le destin d’un appel « migrants » qui dirait : « le problème des salariés français, ce ne sont pas les migrants, c’est la mondialisation, par conséquent nous en appelons à la démondialisation, sortie de l’euro en tête ».
...
Clés : Presse France Travail Médias Migrations Idéologie Frontières Capitalisme Mondialisation
12h03
Clés :
Idées Politique Histoire
11h03
Image Principale Ameisen
Clés :
Idées Culture sciences mythe
Corriger :
ACT
!médiation_climat
2 465 vues - 85 - 8
L’idée de révolution semble s’être dissoute en l’air, de même que toute critique radicale du capitalisme. Bien sûr, on admet généralement qu’il y aurait de nombreux détails à changer dans l’ordre du monde. Mais sortir du capitalisme tout court ? Et pour le remplacer par quoi ? Qui pose cette question risque de passer soit pour un nostalgique des totalitarismes du passé, soit pour un rêveur naïf. Mais au regard de notre situation écologique et sociale il est bien nécessaire de porter une critique radicale du capitalisme, de mettre à nu son caractère destructeur, et en même temps historiquement limité.
Il s’agit alors moins de « vaincre » le capitalisme que d’éviter que sa désintégration, déjà en cours, ne débouche que sur la barbarie et les ruines. Les mouvements sociaux dirigés contre les seules banques ou contre la classe politique « corrompue » constituent une réponse tout à fait insuffisante, parce qu’ils prennent le symptôme pour la cause, réactivent les vieux stéréotypes des « honnêtes » travailleurs exploités par des « parasites » et risquent de dégénérer en populisme et en antisémitisme. L’État n’a jamais été l’adversaire du capital ou du marché, mais leur a toujours préparé les bases et les infrastructures. Il n’est pas une structure « neutre » qui pourrait être mise au service de l’émancipation. l’état moderne, même si les citoyens se le réapproprient, reste soumis financièrement à la sphère du capital, n’est que le gestionnaire du capital, et modifier ses institutions ou sa constitution, en superficie, ne change pas cette dimension. Lordon notamment, mais tout une partie de la gauche et de l’extrême gauche ne semble pas anticiper ce fait élémentaire. Et cette critique de l’état comme sphère séparé de décision doit se tenir jusqu’à la démocratie directe. Il sera inévitable de sortir du marché autant que de l’État – les deux pôles fétichistes, adoré, de la socialisation à travers la valeur – pour arriver un jour à établir un véritable accord direct entre les membres de la société. Une société post-capitaliste ne fera plus dépendre son destin à des automatismes incontrôlables, à des abstraction meurtrière comme le travail et sa valeur.
Source:
Révolution contre le travail ?:
http://www.palim-psao.fr/2017/10/revo...
Frédéric Lordon, de République à Nation:
https://lepressoir-info.org/spip.php?...
La mascarade du nationalisme de gauche:
http://www.zones-subversives.com/2015...
Lettre sur la confusion:
https://vosstanie.blogspot.fr/2015/03...
Citoyennisme, protectionnisme, nationalisme - Les vrais virages populistes d'une certaine « gauche » contemporaine:
http://www.palim-psao.fr/2017/03/cito...
Entre Macron et Mélenchon, les classes moyennes salariées:
http://sortirducapitalisme.fr/emissio...
Mon blog: http://guillaumedeloison.wordpress.com/
Framasphére: https://framasphere.org/people/83df65...
Framapiaf: https://framapiaf.org/@GDeloison
Tipeee: https://www.tipeee.com/gdeloison
twitter: https://twitter.com/GDeloison91
Facebook: https://www.facebook.com/Gdeloison
Pinterest: https://fr.pinterest.com/gdeloison/
Catégorie
Éducation
Licence
Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)
145 commentaires
La France insoumise est un mouvement : elle ne dispose donc pas des structures des partis politiques traditionnels mais s’appuie sur ses 5000 groupes d’appui répartis sur tout le territoire. Elle a expérimenté pendant la séquence électorale des modalités d’organisation innovantes (première convention à Lille, processus d’élaboration collective du programme, commission électorale tirée au sort).
...
Cette synthèse
...
L’équipe de synthèse était constituée de 8 personnes à parité de genre, représentatives de la diversité du mouvement. La boite à idées sur l’organisation du mouvement a recueilli 1025 contributions individuelles ou collectives.
Pour élaborer cette synthèse, les contributions ont été réparties entre les différents membres de l’équipe. À la suite de la lecture individuelle de chaque contribution, une synthèse a été élaborée collectivement autour de 4 grandes idées.
Il est à noter que beaucoup des propositions ont été formulées et déposées dans la boite à idées avant la publication du calendrier et des modalités de la convention ainsi que de nouveaux outils. Les remarques ayant amené d’ores et déjà des réponses ou des amorces de réponses sont donc indiquées en italique.
Un fort attachement à la forme mouvement dont les principes restent à préciser
Refus massif d’une organisation partidaire traditionnelle : une très grande majorité souhaite que La France Insoumise reste un mouvement sans carte d’adhésion et respecte le niveau d’implication et de militantisme de chaque insoumis.es. De nombreuses contributions soulignent l’importance de laisser toute sa place aux insoumis.es non membres d’un groupe d’appui. Certains proposent la mise en place d’une procédure de confirmation de sa participation au mouvement, sans pour autant passer par une adhésion en bonne et due forme.
Demande forte pour que les décisions importantes de la France insoumise soient prises par une consultation de l’ensemble des insoumis.es.
Exigence d’une plus grande transparence sur l’utilisation des ressources financières du mouvement.
Importance des conventions du mouvement : plusieurs contributions proposent que de tels rendez-vous soient organisées régulièrement, entre 1 et 2 fois par an; d’autres interrogent la composition et le rôle de ces conventions.
Volonté de permettre l’implication de chacun.e au sein des différents pôles, et proposition de création de nouveaux pôles (auto-organisation, juridique, traduction, artistique etc.) permettant de répondre à de nouveaux besoins.
Un appel à volontariat a été lancé pour rejoindre différents pôles existants de l’équipe opérationnelle nationale disponible ici pour le pôle programme (livrets thématiques et ateliers des lois)
https://lafranceinsoumise.fr/2017/10/17/presentation-de-lequipe-danimation-programme-livrets-thematiques/
et ici pour les autres pôles.
https://lafranceinsoumise.fr/2017/10/13/presentation-de-lequipe-operationnelle-mouvement/
...
Les groupes d’appui comme structure de base du mouvement
Consensus sur les groupes d’appui comme force motrice du mouvement : ils doivent rester autonomes et tournés vers l’action et chaque insoumis.e.s doit pouvoir créer un groupe d’appui.
Beaucoup d’importance accordée à l’implication dans la vie citoyenne locale et à être un mouvement au service des citoyens et citoyennes.
...
Une organisation collective pour une plus grande efficacité dans l’action
...
Des démarches ont été engagées pour pouvoir fournir aux groupes d’appui une attestation d’assurance nationale de la France insoumise afin de permettre la location de salles municipales.
...
Enfin, de manière transversale, plusieurs contributions insistent sur la nécessité de ne pas figer les modalités d’organisation du mouvement et de les affiner au fur et à mesure de son évolution.
Liste des personnes ayant participées à la synthèse :
Bernard Bandelier, membre de l’espace politique
Manuel Bompard, directeur des campagnes de la France insoumise
Maxime Hector, membre du Discord insoumis
Agnès Lamesi, membre du groupe de rappel des groupes d’appui
Pierre Loubaut, membre du pôle des groupes d’appui
Coline Maigre, coordinatrice des groupes d’appui de la France insoumise
Alexandra Mortet, membre tirée au sort du comité électoral
Mathilde Panot, députée de la France insoumise
ndlr : tension entre rech d'efficacité et démocratie ? ACT
L'Iddri, think tank (réservoir d'idées) qui facilite la transition vers le développement durable
Institut indépendant de recherche sur les politiques et plateforme de dialogue multi-acteurs, l'Iddri identifie les conditions et propose des outils pour placer le développement durable au cœur des relations internationales et des politiques publiques et privées
Legal notice
Web hosting
Our website is hosted by the company named PLATFORM SH
Paris, 75002 France
Director of Publication : Teresa Ribera
Digital Project Manager : Marion Gourdin
Contact
Marion Gourdin
Digital Content Manager
marion.gourdin@iddri.org
+33 1 45 49 76 78
cf pour le détail
https://lafranceinsoumise.fr/2018/08/24/efi6-lunion-europeenne-prison-des-peuples/
ndlr :
nombreux commentaires à dépouiller (cf notes), analyser, confronter dont ceux de UPR
=>
ouvrir un espace de débats/dialogues sur le fond avec l'upr sur :
- l'UE,
- le souverainisme,
- les traités européens,
- la sortie unilatérale /article 50 de ??? ou Plan A/Plan B
- etc => terminer la liste
ACT
- hot desking -> partage de bureau (euphémisme?! j'aurais dit "siège éjectable" on trouve aussi "bureau mobile ;-)
- fablab -> atelier collaboratif (laboratoire de fabrication labfab)
- social learning -> apprentissage par les réseaux (collaboratif)
- MOOC -> cours en ligne ouvert à tous (massivement)
- think tank -> laboratoire d'idées (réservoir)
- brainstorming -> remue-méninges
- geek -> technophile
- GIF -> image animée
- troll -> semeur de trouble
- bad buzz -> idem ! (polémique ?)