... Certains pensent à tort qu’en vertu de la loi, ils ont le droit d’entretenir des relations avec leurs petits-enfants. Ce n’est pas exactement ce que disent les textes. La loi du 4 mars 2002 a instauré le droit pour l’enfant, et non pour le grand-parent, d’entretenir des relations personnelles avec ses ascendants.
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Environnement | Droits | Protection | Nature | Politique - 2711 lectures
Ferhat Taylan, philosophe
Université de Liège Date : 12/09/2017 Lieu : CCIC Cerisy Durée : 26:54
Cette communication a été enregistrée dans le cadre du colloque intitulé "L'alternative du commun" qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 8 au 15 septembre 2017, sous la direction de Christian LAVAL, Pierre SAUVÊTRE et Ferhat TAYLAN.
Actes du colloque
Publication du CCIC - L'alternative du commun
Christian Laval, Pierre Sauvêtre, Ferhat Taylan (dir.)
Hermann Éditeur — 2019
ISBN : 979-1-0370-0088-0
Présentation du colloque
Ces dernières années, on observe dans les pratiques comme dans les réflexions théoriques une véritable "explosion" du thème du "commun", devenu une référence centrale pour de multiples foyers de luttes et d’expérimentations politiques et économiques (mouvement altermondialistes et écologistes, défense des services publics, résistances paysannes, coopératives, expérimentations numériques collectives). Cette profusion a été accompagnée par un ensemble de travaux d’économie, de sociologie politique et de philosophie. Avec une vitesse rare pour une notion nouvelle, le commun s'est mondialement imposé en tant que grand concept politique de ce début de XXIe siècle. Il admet pourtant des acceptions fort différentes, parfois contradictoires. Si l’installation du concept est désormais bien avancée, l'on traverse une période de problématisation stratégique, au sens d’un ensemble de questionnements, de difficultés et de conceptions diverses quant à la manière de mettre en œuvre, face à l’impasse que représente la domination oligarchique néolibérale, l’alternative politique du commun.
Présentation de l'intervenant
Ferhat Taylan est chercheur postdoctoral à l'Université de Liège, dans le cadre de projet de recherche "Gouverner par l'environnement". Après avoir soutenu sa thèse de philosophie "La rationalité mésologique. Connaissance et gouvernement des milieux de vie (1750-1900)", il s'intéresse à l'épistémologie historique des savoirs environnementaux modernes.
Résumé de la communication
La reconnaissance de la rivière Whanganui comme personne juridique et "entité vivante" par le Parlement de la Nouvelle Zélande au mois de mars 2017 a été souvent interprétée comme un cas de protection de la nature de la part des cultures locales. Or, on tentera de montrer que pour les Maori qui ont mené un long combat pour cette loi, il s'agit surtout de faire reconnaître l'inséparabilité du collectif humain du milieu naturel, de sorte que tout dommage porté sur la rivière soit considéré au même titre qu'un dommage porté sur les personnes humaines. À travers ce cas juridique semble s'esquisser ce qu'on pourrait appeler un "milieu commun", où les composants bio-physiques du milieu fournissent les conditions d'existence aux humains qui se chargent à leur tour de faire vivre l'ensemble. Ainsi, les impasses d’une écologie posant l’humain en face d’une nature à protéger pourraient être évitées si on arrivait à penser ce milieu commun comme une entité où le collectif et son milieu sont juridiquement inséparables. A fortiori, penser en termes de "milieux communs" nous permettrait-il de formuler, comme étant une revendication forte en écologie politique, l’extension des droits des humains aux conditions de leur existence, aux êtres bio-physiques dont la survie est indispensable au maintien du milieu en question ?
Depuis un an, des dizaines d’activistes autochtones ont été assassinés pour leur défense de l’environnement contre les politiques extractivistes. A la suite d'un ouvrage dirigé par Irène Bellier et Jennifer Hays, comparant le rapport des peuples autochtones à l’État et aux instances de l’ONU, Barbara Glowczewski revient ici sur leurs stratégies articulant plusieurs échelles territoriales.
Clés : Droits des peuples autochtones ; Terre
Temps de lecture : 15 minutes
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Partout, les relations engagées par les acteurs autochtones, entre voisins aux intérêts conflictuels, avec les différentes bureaucraties régionales propres à chaque Etat et lors de négociations sur la scène internationale, sont soumises à diverses pressions économiques globales et privées, notamment du secteur minier et des finances, et aussi des mafias. Comme le démontre L’écologie décoloniale de Malcom Ferdinand les divers empires coloniaux et Etats postcoloniaux continuent de produire de nouvelles formes de colonisation. Echelles de Gouvernance et droits des peuples autochtones présentent un échantillon des agencements de la multiplicité des territoires en lutte, inspirants pour penser l’avenir de la planète14. C’est pourquoi il est urgent de s’allier avec les hommes et les femmes autochtones engagés dans une démarche critique de la destruction de leurs milieux qui appellent à valoriser leur héritage ancestral pour réinventer des formes alternatives de rapport au milieu. A la fois singulières et communes dans leurs réponses à l’impact destructeur de la globalisation capitaliste, les initiatives autochtones nous invitent à stimuler notre imagination collective pour habiter cette terre autrement.
Laetitia Mattei. La responsabilité sociétale des entreprises et la médiation. Droit. Université Paris Dauphine - Paris IX, 2012. Français. ⟨NNT : 2012PA090038⟩. ⟨tel-01089202⟩1
1 Cr2D - Centre de recherche Droit Dauphine
Résumé : Les crises actuelles, sous leurs multiples aspects, mettent en lumière la responsabilité des entreprises dans notre société, bousculant ainsi l'un des dogmes néolibéraux résumé par la célèbre formule de Milton Friedman (1970) : « La responsabilité sociétale de l’entreprise est d’accroître ses profits». C’est en réaction à ces crises et grâce au rôle actif de la société civile qui condamne désormais certaines pratiques, que le concept de responsabilité sociétale des entreprises (ci-après RSE) a émergé. L’enjeu est donc, aujourd’hui, de mettre en place un marché responsable entre l’entreprise et ses parties prenantes. Le législateur, par la loi Grenelle I, dispose que la médiation sera un des outils de mise en oeuvre de la RSE. Il en appelle donc au développement du droit processuel qu’est la médiation pour mettre en oeuvre ce droit substantiel qu’est la RSE. La médiation, à la fois préventive et curative, est donc un outil de mise en oeuvre de la RSE. Le couple RSE et médiation permet ainsi de combiner efficacité économique, respect social,sociétal et environnemental
Mots-clés : Parties prenantes, Entreprise, Sociétal, Responsabilité
Type de document : Thèse
Domaine : Sciences de l'Homme et Société / Droit
-> https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01089202/document
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I. LE DROIT INVITATIF OU ‘SOFT LAW’
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IV. RSE ET MÉDIATION : UNE RÉGULATION SOUPLE DE L’ENTREPRISE
TITRE I-LA MÉDIATION, OUTIL PRÉVENTIF DE MISE EN ŒUVRE DE LA RSE
TITRE 2-LA MÉDIATION, OUTIL CURATIF
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L’alliance médiation et responsabilité, au sens large, se révèle être ancienne. Il est possible d’identifier dans la culture de la Grèce antique un courant philosophique visant
à faire réfléchir le peuple sur la relation aux autres.
Pour se faire, le philosophe Platon, par le biais de la maïeutique, aidait le peuple à réfléchir et à exprimer le
meilleur de lui-même. Cette pratique permettait, par la maîtrise des excès, de développer une certaine responsabilité.
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Des médiateurs au service des particuliers et des entreprises
Qu'est ce que la Médiation ?
fait partie des modes alternatifs de règlement des conflits. La Médiation permet aux parties de trouver elles-mêmes les solutions aux difficultés qu'elles rencontrent avec l'aide d'un médiateur.
litiges concernés
ne se limite pas aux litiges familiaux tous les domaines du droit peuvent être concernés. - litiges commerciaux - entre salariés, entre employeurs et salariés - relatifs aux baux commerciaux, d'habitations, ruraux - en matière agricole - avec les administrations - en matière de santé - en matière de construction, urbanisme, copropriété - d'assurance, contrat, voisinage, consommation et banque
Pourquoi recourir à la Médiation ?
La Médiation est un procéssus rapide, peu onéreux
La Médiation permet aux parties de trouver leurs solutions à leurs litiges
obtenir une solution pérenne car non imposée aux parties mais décidée par elles.
Qui sommes nous ?
Une association loi 1901 membre de la Fédération Nationale des Centres de Médiations. Composée de Médiateurs et Médiatrices issus du monde judiciaire ou des professions réglementées qualifiées, formés à l'écoute et à la négociation.
Quels sont les principes de la Médiation ?
Durant tout le processus de médiation, le médiateur vous accompagnera en veillant au respect des principes :
- de Neutralité : le médiateur ne porte aucun jugement de valeur sur les médiés et ne proposera et n'imposera pas aux parties ses propres solutions.
- d'Impartialité : A aucun moment le médiateur ne prendra parti pour l'un ou l'autre des médiés. Il est totalemenent indépendant des médiés et des tiers.
- de Confidentialité : Tout ce qui est dit et échangé dans le cadre du processus de Médiation ne pourra être divulgué notamment dans le cadre d'une procédure judiciaire.
Comment saisir Charente Médiation ?
- Par les parties elles-mêmes, on parle alors de médiation conventionnelle. Une partie peut saisir le centre d'une demande de médiation, CM informera l'autre partie de cette demande et en cas d'acceptation organisera la médiation.
- Par décision du Juge, on parle alors de médiation judiciaire. Au cours d'un litige le Juge peut inviter les parties à mettre en place un processus de médiation d'une durée de trois mois renouvelable une fois.
Mon Avocat et la Médiation
Durant tout le processus de Médiation les médiés peuvent se faire assister par leurs Conseils. La présence de l'avocat au côté des médiés est vivement conseillée, leur avocat étant garant de la bonne information de leurs droits et au final de la rédaction du protocole de Médiation.
Quel est le coût d'une Médiation ?
porté à la connaissance des Magistrats.
Médiation familiale
- 50 euros / frais de fonctionnement du CM
- de 75 à 150 euros TTC / partie / réunion de Médiation en fonction des revenus des parties.
Autres Médiations
- 100 euros / frais de fonctionnement du CM
- 450 euros TTC /partie, correspondant à la préparation de la médiation + trois séances de médiation
- au delà 110 euros TTC / personne / heure suppl
Coût éparti à parts égales entre les parties, sauf accord contraire.
IMPORTANT :
coût médiation judiciaire peut être pris en charge par l'aide jurictionnelle lorsque les revenus des parties rentrent dans les critères légaux.
Où nous contacter ?
Adresse postale : CHARENTE MEDIATION - Ordre des Avocats - Palais de Justice - 16000 ANGOULEME
Email : charentemediation@gmail.com - N° tél : 06.22.61.10.69
Ndlr :
- principe de neutralité décrit sans renvoyer à la dimension intra-personnelle du médiateur
- CM ne traite que de litige (éludant les autres objets de la médiation, ce qui ramène au seul domaine du droit/juridique qui est celui de l'avocat) = tirer la couverture à soi, biais de neutralité.
- mel google.
Le 15 octobre, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, était à Angers afin d’échanger avec ses délégués bénévoles sur l’accès aux droits des habitants de la région.
échanger sur la participation du Défenseur des droits au dispositif expérimental de la médiation préalable obligatoire (MPO). En effet, depuis février 2018, les délégués du Défenseur des droits présents dans six départements (Loire Atlantique, Maine-et-Loire, Isère, Haute Garonne, Bas-Rhin et Meurthe-et-Moselle) assurent une médiation obligatoire avant la saisine du juge administratif, pour certaines décisions relatives aux droits sociaux : RSA, APL et prime exceptionnelle de fin d’année.
En dépit de son caractère obligatoire, cette médiation gratuite dévolue à un tiers neutre, impartial et indépendant, qu’est le Défenseur des droits, intervient après les recours administratifs et offre ainsi à un public précaire, pour lequel l’accès au juge est souvent difficile, un véritable espace de dialogue propice à l’accès aux droits.
Lors de cette journée à Angers, le Défenseur des droits a également abordé le recul des services publics, une problématique qu’il dénonce fréquemment. En effet, en 2018, près de 90 % des réclamations adressées aux 501 délégués du Défenseur des droits soulevaient une difficulté dans la relation des usagers avec les services publics. Il y a quelques mois, l’institution avait d’ailleurs publié un rapport sur la dématérialisation et les inégalités d'accès aux services publics https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/rapports/2019/01/dematerialisation-et-inegalites-dacces-aux-services-publics.
Après l’Auvergne-Rhône-Alpes sur le thème des droits de l’enfant, la Normandie sur le handicap, la Corse sur l’accès aux soins, les Hauts-de-France sur la dématérialisation et la Provence-Alpes-Côte-d’Azur sur les femmes en rupture de droits, le Défenseur des droits poursuit son tour des 13 régions dans les Pays-de-la-Loire.
Ces visites permettent avant tout de souligner le travail des 22 délégués qui reçoivent gratuitement les habitants de la région qui peinent à accéder à leurs droits.
Un délégué près de chez vous / l’annuaire https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/saisir/delegues.
Mots clés : Pays de la Loire, Médiation, dématérialisation, Services publics, MPO, préalable, obligatoire
La médiation pour tous met à la portée de tous les règles et techniques utilisées en médiation. Conçu comme un manuel d’auto-formation, illustré de nombreux exemples et cas réels, l'ouvrage précise le cadre juridique actuel de la médiation.
Ce cours vous accompagnera dans vos pratiques et votre réflexion sur la place du médiateur. Vous pourrez discerner le meilleur mode de résolution du conflit à traiter, vous référer aux textes en vigueur, utiliser les exemples de documents.
La médiation se structure et se développe en France. Au carrefour du droit et de la communication, elle devient une discipline à part entière, enseignée à l’Université et en formation continue. Il lui manquait un manuel synthétique et accessible à tous : le voici.
NDLR : rien à voir avec le projet MÉDIATION POUR TOUS. Ici, la médiation reste coincée entre droit et communication (comme la recherche académique en France), alors que la médiation est centrée sur le dialogue (relation entre soi et soi - intrapersonnelle, relations interpersonnelles), la question du lien entre parties prenantes partageant un objet : celui traité par le cas particulier d'une médiation singulière.
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Transcription :
Myriam Bacqué, médiatrice, formatrice
dynamique de paix, accepter la voie du dialogue ... l'humain au coeur de la dynamique ... un espace de parole sécurisé ... les médiés ... processus efficace ... chemine ... rédaction d'un accord ... le médiateur n'a aucun pouvoir de décision ... simple facilitateur ... passeur de parole ... le principe du contradictoire ne s'applique pas ... confidentialité / apartés entretiens séparés de médiation ... passer d'un droit imposé par un tiers (le juge ou l'arbitre) à un droit négocié par les parties elles-mêmes ... responsabilisation des acteurs .... le médiateur a une infinie confiance dans les médiés à avoir la capacité à régler leurs difficultés par eux-mêmes avec l'aide de leurs conseils, pour peu que le médiateur les aide à s'écouter et à comprendre le point de vue de l'autre ... construire ensemble ... une sagesse ancestrale ... faire accoucher les personnes de leur propre solution. La médiation remet l'humain au coeur ... Le Juge est le garant du droit. La médiation doit coopérer avec la justice. ... une philosophie, pas une méthode dérivée de la négociation, fait bien plus que ... La médiation construit des ponts, permet de coconstruire l'avenir plutôt que de mettre toute mon énergie à codétruire
Voir aussi https://peertube.fr/videos/watch/1ee10ddb-174b-4241-a56e-dca616fd782e MÉDIATION AFRIQUE 02 Connaître les MARD dans l’espace OHADA et plus largement en Afrique Publiée il y a 7 mois - 0 vues
ndlr :
- approche droit/communication et non pas dialogue/créativité
- accord écrit impératif
- médiation juridique ou conventionnelle
- le neutre est posé comme un postulat (le médiateur EST neutre) et non pas une maîtrise volontaire par rapport à soi (guidé par son éthique, savoir quand être neutre ou non neutre)
Essai Réfléchir S'organiser
De nos jours, la démocratie semble moins exprimer le mouvement de libération d'un peuple qu'accompagner la soumission générale des formes de vie à l'impératif mondialisé d'une économie de marché.
Clés : Commun Politique
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Le droit de l’environnement contemporain traduit ce double asservissement : asservissement des choses sous le régime de l’appropriation privée et de la gestion technocratique, asservissement du droit qui perd son rôle de médiateur pour se réduire à celui de notaire de la norme scientifique. […] Ce n’est que dans la mesure où il réussira ainsi à maîtriser notre maîtrise de la nature, que le droit assurera sa fonction de médiation qui doit l’amener non à s’aligner sur le fait mais à instituer du sens (au prix de la contrefactivité), ni à renforcer les pouvoirs dominants – ici le pouvoir de la technoscience – mais à instaurer partout des contre-pouvoir[29] ». Or cette fonction médiatrice doit se penser au-delà d’une responsabilité collective de l’humanité face à une nature qu’elle devrait respecter. Si le droit doit se faire l’expression d’une décision politique, ce ne sera pas au sens d’un changement dans le mode de gouvernement mondial, mais dans la capacité à engager un processus de désappropriation qui démette l’homme de sa position de toute puissance pour le réinscrire dans le mouvement du naturer dont il est indissociable. C’est alors le statut du droit qui devra être radicalement repensé, en lui donnant un nouveau sens dans et à partir des choses communes, c’est-à-dire d’un espace qui se situe nécessairement hors droit, hors de l’emprise et de la décision de l’homme. Il s’agirait alors de penser le droit en relation à des coutumes. Le droit serait moins ce qui assoie la main-mise de l’homme sur les êtres de nature que l’articulation médiatrice qui, dans et à travers des pratiques et usages, ré-ouvre l’écart, l’espacement d’un hors droit et pose une limite à la volonté d’appropriation de l’homme. Il y aurait ici d’une certaine manière un retournement de la fonction du droit par rapport au rôle qui lui a été attribué tout autant chez les romains que dans la modernité européenne, c’est-à-dire celui de garantir et légitimer une propriété, d’assurer le contrôle d’un territoire par un pouvoir. Dans cette perspective, la problématique de l’usage constitue un point d’appui qui doit permettre de rompre avec la logique propriétaire, d’ouvrir un art du passage contre la logique de gouvernement (l’Etat) et son corollaire économique, le commercialisable (le privé).
Le juriste Alain Sériaux propose de penser l’usage dans les termes de l’usufruit marquant ainsi l’écart entre la jouissance d’une chose et sa disposition absolue (appropriation).
Ce billet est le premier d’une série de cinq ou six que je publierai au rythme d’un par semaine au cours de ce mois de janvier. Le texte complet formera un essai à propos des relations entre les Communs et les Non-Humains, un sujet à mon sens absolument essentiel à prendre en compte pour la théorie des Communs.
Que serait un homme sans éléphant, sans plante, sans lion, sans céréale, sans océan, sans ozone et sans plancton, un homme seul, beaucoup plus seul encore que Robinson sur son île ? Moins qu’un homme. Certainement pas un homme.
Bruno Latour
La rivière Whanganui en Nouvelle Zélande, reconnue en 2017 légalement comme une entité vivante et un sujet de droit (Image par James Shook. CC-BY. Source : Wikimedia Commons)
Les Communs questionnés par l’émergence des « droits de la nature »
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plusieurs villes aux Etats-Unis ont d’ores et déjà adopté des régulations basées sur la reconnaissance des droits de la nature[7], en écho à des revendications formulées dès les années 70[8].
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à première vue, les finalités poursuivies semblent proches de celles qui se trouvent au fondement des Communs et des luttes séculaires menées aux quatre coins du Globe contre les phénomènes « d’enclosure »[9]. La notion de Communs (ou de biens communs) a fait ces dernières années un retour remarqué, depuis l’attribution en 2009 du prix de la Banque de Suède – dit « prix Nobel d’économie » – à la chercheuse américaine Elinor Ostrom pour ses travaux sur la gouvernance des « Commons Pool Resources » (CPR)[10]. Initialement appliquée à la gestion durable des ressources naturelles mises en partage, la notion de Communs s’est déployée depuis dans de nombreux autres champs (Communs de la Connaissance, Communs numériques, Communs sociaux, Communs urbains, etc.). En France, elle fait l’objet d’un intérêt croissant de la part du monde académique, attesté par la parution en 2017 aux Presses Universitaires de France d’un « Dictionnaire des biens communs[11] », regroupant les contributions de plusieurs dizaines de chercheurs issus d’une pluralité de disciplines.
La sphère militante n’est pas en reste et de nombreuses revendications, notamment en matière d’écologie, se font sous la bannière des Communs. On peut songer aux mouvements agissant pour la reconnaissance de l’eau comme bien commun, à des initiatives visant à instituer des forêts ou des bassins versants comme des Communs ou aux combats des paysans pour la préservation des droits d’usage sur les semences traditionnelles[12]. En France, le terme est récemment réapparu à Notre-Dame-des-Landes, dont les habitants ont revendiqué la qualité de « Laboratoire des Communs » pour légitimer la poursuite de l’occupation au-delà de l’abandon du projet d’aéroport[13]. Une tentative est d’ailleurs toujours en cours pour racheter une partie des terres de la ZAD afin de les ériger en propriété collective et poursuivre la « pratique des Communs » sur ce territoire[14]. La connexion avec les « droits de la nature » est ici évidente et elle s’exprime par exemple dans le célèbre mot d’ordre des Zadistes de Notre-Dame-des-Landes, qui en porte la trace : « Nous ne défendons pas la Nature ; nous sommes la Nature qui se défend ».
Pour autant – et de manière assez surprenante -, les analyses croisant explicitement la thématique des Communs avec celle des « droits de la nature » sont encore assez rares, alors même que leur mise en relation fait surgir des questions importantes et, dans une certaine mesure, perturbantes pour les Communs.
La théorie des Communs traversée par une « rupture ontique » entre Humains et Non-Humains
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des différences profondes du point de vue des « ontologies » ou des « visions du monde » sur lesquelles elles s’appuient[15]. La pensée des Communs n’est pas simple à saisir, car elle est partagée entre de nombreuses branches et courants ne renvoyant pas exactement aux mêmes réalités (d’où un flottement dans la terminologie employée selon les auteurs entre « Les Communs », « Le Commun », « Les Biens communs », « Le Bien commun », « Le Faire commun », « L’Agir commun », etc.)[16]. On peut néanmoins partir de la définition synthétique issue des travaux d’Elinor Ostrom et de l’école dite de Bloomington, telle que proposée notamment par l’économiste atterré Benjamin Coriat : « des ressources en accès partagé gouvernées par des règles émanant de la communauté des usagers, visant à en assurer l’intégrité ou le renouvellement[17] ». Dans cette optique, la caractérisation des Communs repose sur un triptyque « ressource-communauté-règles »
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Quand il est question de biens communs, il faut tenir compte des trois aspects suivants ; un groupe d’utilisateurs, généralement des « prosommateurs », des gens qui sont donc à la fois producteurs et consommateur. Ils prennent des décisions collectives concernant l’utilisation de ressources. Les ressources sont collectives également, en ce sens que leur utilisation dépend de la décision du groupe ; être membre du groupe vous confère des droits d’utilisation.
[…] C’est ainsi qu’émerge une nouvelle institution pour l’action collective. Sa conception et son fonctionnement sont sensiblement différents du marché et de l’État pris comme modèles de gouvernance dans la mesure où l’institution en question est basée sur l’auto-gouvernance, c’est-à-dire l’auto-régulation, l’auto-sanction et l’auto-gestion.
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cette définition attire aussi un certain nombre de critiques, soulignant que cette manière de conceptualiser les Communs reste ancrée dans une ontologie « dualiste » ou « naturaliste » par le maintien du postulat d’une séparation entre la ressource, d’un côté et la communauté, de l’autre. Cette opposition viendrait reconduire la thèse d’une « présumée continuité ontologique sous-jacente entre les humains » et d’une « discontinuité ontologique entre les humains et les non-humains », débouchant sur une « relation objectivant les non-humains en tant que ressources (naturelles)[20] ». Par Non-Humains, il faut entendre « tout ce avec quoi les humains sont en interaction constante[21] » : animaux, plantes, mais aussi les éléments comme l’eau, l’air, la terre, y compris parfois également les objets et artefacts produits par l’activité humaine. La notion est au cœur d’analyses cherchant à renouveler les approches en dépassant l’opposition traditionnelle entre Nature et Culture, sujets et objets, Humains et Non-Humains. Dans le champ de la sociologie, elle joue notamment un rôle central dans la théorie de l’acteur-réseau développée par Bruno Latour, Michel Callon et Madeleine Akrich qui, à travers une « sociologie de la traduction[22] », pense l’action comme partagée entre des Humains et des Non-Humains, également doués d’« agentivité » (agency)[23]. On la trouve aussi mobilisée par l’anthropologie, notamment dans les travaux de Philippe Descola visant à questionner les représentations occidentales pour donner à voir la diversité des « ontologies », c’est-à-dire des manières de « composer des mondes » à travers les continuités et les discontinuités établies entre humains et non-humains[24].
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la démarche d’Ostrom paraît en réalité reconduire la « rupture ontique » entre humains et non-humains caractérisant depuis des siècles la pensée occidentale et ayant acquis à l’époque moderne le statut de paradigme dominant[28]. Elle s’inscrirait encore dans ce que Bruno Latour[29] appelle un « processus de purification » visant à établir deux zones ontologiques absolument distinctes, alors même que les réalités observées par Ostrom sont composées de collectifs « d’hybrides » mêlant humains et non-humains. Or de telles accusations sont graves, car c’est précisément en s’appuyant sur cette thèse de « l’exceptionnalité de l’être humain » que l’Occident s’est doté d’un système de représentations et d’un appareillage idéologique favorisant un extractivisme forcené devenu incontrôlable depuis l’avènement de la révolution industrielle. Une telle dénonciation du dualisme de la pensée occidentale se retrouve notamment chez Arturo Escobar dans son ouvrage « Sentir-Penser avec la Terre[30] »
...Cette pensée dualiste qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, nature et culture, profane et spécialiste, indigène et savant, humain et non-humain en les hiérarchisant, nous empêche de nous concevoir comme faisant partie du monde, nous incitant plutôt à nous vivre dans un rapport d’extériorité instrumentale à ce qui nous entoure.
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Pour Bruno Latour, le recours à cette notion est en outre caractéristique d’une pensée envisageant les rapports de l’homme à son environnement sous la forme d’un système de production, là où les défis écologiques majeurs auxquels nous faisons face demanderaient de les repenser comme un système d’engendrement, afin de prendre en compte les liens d’interdépendance existants entre l’ensemble des vivants [31]
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Pour Patrick Bresnihan[32], la « rupture ontique » traverse en réalité toute la littérature sur les Communs et elle se manifeste notamment par la manière dont celle-ci distingue, d’un côté, des Communs qui seraient « naturels » ou « matériels » et de l’autre, des Communs « immatériels », que ceux-ci soient « numériques », « de la Connaissance », « culturels » ou « sociaux »
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Reformuler la théorie des Communs à partir d’une ontologie relationnelle ?
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gérer de manière durable des ressources naturelles par le biais d’arrangements institutionnels auto-produits par voie délibérative entre les personnes directement concernées. En recourant à la notion de faisceaux de droits (Bundle of Rights)[35], elle a aussi établi que la propriété exclusive et le marché n’étaient pas nécessairement le mode de gestion optimal des ressources, tout comme elle s’est montrée critique vis-à-vis de la centralisation bureaucratique lorsqu’elle conduit à étouffer la capacité des groupes à s’auto-organiser pour produire des règles adaptées à leur situation. ... engagement marqué sur la question du changement climatique qu’elle a intégré à ses analyses en essayant de proposer des leviers d’action articulant le global et le local[36].
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les évolutions citées au début de cet article, visant à reconnaître la qualité d’« entités vivantes» et de « sujets de droit » à des Non-Humains, sont des émanations des « cosmovisions » propres à des populations autochtones ayant reçu une « traduction » dans le système juridique de leurs États. Elles ont le potentiel d’ouvrir une voie pour dépasser l’ontologie dualiste en embrassant d’autres « manières de composer le monde » évitant de reconduire la « rupture ontique » traversant toujours les travaux d’Ostrom en dépit de ses apports...
...les communs sont ici conçus comme **des touts indissolubles** d’humains et de non-humains en développement constant[39].
...l’ontologie relationnelle repose sur l’idée que « les mondes biophysiques, humains et surnaturels ne sont pas considérés comme des entités séparées ». Dans une telle conception, « la division entre nature et culture n’existe pas et encore moins celle de l’individu et de la communauté : de fait, l’individu n’existe pas, il existe en revanche des personnes en lien permanent avec l’ensemble du monde humain et non-humain ».
...inclure les humains dans la notion de communs, en tant que contributeurs à un écosystème qui inclut aussi les non-humains. **Construire un programme politique** autour de cela va demander beaucoup de temps et d’imagination. Mais si on ignore le potentiel des communs, on est mal. J’espère que nos meilleurs penseurs vont s’en saisir à nouveau pour l’ouvrir à toutes les possibilités, notamment celle de faire entrer les non-humains dans l’équation. C’est le travail qu’il va falloir faire, si on veut continuer à évoluer dans un monde viable.
...les diverses tentatives de reformulations (Communs latents, Eco-Communs, Communs Plus-qu’Humains) paraissent prendre le parti de s’éloigner assez radicalement de la théorie des Communs formulée par d’Elinor Ostrom, sans toutefois toujours prendre le soin de se confronter directement et en profondeur à ses éléments. Je procèderai de mon côté en passant en revue les briques essentielles de la théorie des Communs (les notions de ressources, communauté, gouvernance, arrangements institutionnels, enclosures, faisceau de droits, propriété, etc.). L’objectif sera de déterminer si ces différents concepts – aujourd’hui marqués par une « asymétrie » entre humains et non-humains – peuvent être reformulés en suivant le « principe de symétrie[45] » issu de la théorie de l’acteur-réseau...
...Faire de l’**anthropologie symétrique**, de ce point de vue, cela ne signifie pas expliquer la vie des humains par l’influence des non-humains, mais rendre compte de la composition d’un monde où les uns comme les autres prennent part en tant qu’acteurs – actants dirait Latour – avec leurs propriétés et leurs modes d’action, et constituent donc des objets d’intérêt égal pour les sciences sociales[46].
Quatre étapes pour « symétriser » les éléments de la théorie des Communs
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PLAN
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Conclusion : le rôle des communs symétriques à l’heure du Capitalocène
ndlr :
- n'est-on pas ici en train de réinventer/retomber sur la termo-bio-sociologie de François Roddier ? ACT
NOUVELLE PRÉROGATIVE DES CAF : POSSIBILITÉ DE CONFÉRER FORCE EXÉCUTOIRE AUX ACCORDS AMIABLES
A partir du 1er avril 2018, les directeurs des CAF auront pour mission supplémentaire de conférer …
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From the World People’s Conference on Climate Change and the Rights of Mother Earth,
Cochabamba, Bolivia, 22 April – Earth Day 2010.
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Préambule
Nous, peuples et nations de la Terre :
Considérant que nous faisons tous partie de la Terre Mère, communauté de vie indivisible composée d’êtres interdépendants et intimement liés entre eux par un destin commun ;
Reconnaissant avec gratitude que la Terre Mère est source de vie, de subsistance, d’enseignement et qu’elle nous prodigue tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre ;
Reconnaissant que le système capitaliste ainsi que toutes les formes de déprédation, d’exploitation, d’utilisation abusive et de pollution ont causé d’importantes destructions, dégradations et perturbations de la Terre Mère qui mettent en danger la vie telle que nous la connaissons aujourd’hui par des phénomènes tels que le changement climatique ;
Convaincus que, dans une communauté de vie impliquant des relations d’interdépendance, il est impossible de reconnaître des droits aux seuls êtres humains sans provoquer de déséquilibre au sein de la Terre Mère ;
Affirmant que pour garantir les droits humains il est nécessaire de reconnaître et de défendre les droits de la Terre Mère et de tous les êtres vivants qui la composent et qu’il existe des cultures, des pratiques et des lois qui reconnaissent et défendent ces droits ;
Conscients qu’il est urgent d’entreprendre une action collective décisive pour transformer les structures et les systèmes qui sont à l’origine du changement climatique et qui font peser d’autres menaces sur la Terre Mère ;
Proclamons la présente Déclaration universelle des droits de la Terre Mère et appelons l’Assemblée générale des Nations Unies à l’adopter comme objectif commun de tous les peuples et nations du monde, afin que chaque personne et chaque institution assume la responsabilité de promouvoir, par l’enseignement, l’éducation et l’éveil des consciences, le respect des droits reconnus dans la Déclaration, et à faire en sorte, par des mesures et des dispositions diligentes et progressives d’ampleur nationale et internationale, qu’ils soient universellement et effectivement reconnus et appliqués par tous les peuples et États du monde.
Article 1: La Terre Mère
1) La Terre Mère est un être vivant.
...
ndlr : "terre mère" = donc plus que "terre nourricière" => valoriser, questionner ACT
connue / arcadia sur lemedia.tv https://www.youtube.com/watch?v=T7pJin6rnwA&feature=youtu.be
des ong d'écologie intégrale ont lancé en 2010 à cocha bomba en bolivie quand il y a eu le sommet des peuples, une
décl univ des droits de la nature : rights of mother earth, les droits de la terre mère
qu'ils ont soumise aux gouvernements et à l'assemblée générale des nations unies
avec une pétition internationale qui obtient >856 679 signatures, signer
La musique est un art dominé par de grands monopoles imposant leur vision des choses. Ils participent à une organisation non-démocratique de la musique : la majorité des artistes est mise à l’écart par un système les dominant et ne rémunérant qu’une poignée d’entre eux lancés par une industrie de plus en plus frileuse. Mais même ceux qui arrivent à percer subissent les majors qui en position de force imposent des conditions leurs étant très favorables (partage inégal des marges sur les vente des CD, contrats d’exclusivité, etc.) et n’ayant pour objectif que la rentabilité. Ces entreprises cherchent aussi à contrôler Internet, mettant en danger la liberté d’expression.
Une alternative à un système injuste
Un système dominant inéquitable et anti-démocratique
...
La grande majorité des sociétaires de la Sacem ne touche donc même pas un seul centime de la Sacem, tout en ayant payé les 121 euros de frais d’inscription 5.
La spoliation des artistes « rentables »
...
On comprend dès lors bien l’intérêt qu’un artiste peut avoir à faire ses propres CD, et de se diffuser soi-même.
L’accord Creative Commons-Sacem, un danger pour la musique libre ?
La musique libre en phase avec son époque
...
De plus, quand les industries du divertissement ont voulu « passer au numérique », elles l’ont très mal fait en voulant transposer leur ancien modèle sur ce nouveau monde « virtuel ». Ce qui a créé de très mauvaises expériences des clients. Les DRM, par exemple, sont des verrous artificiels qui vous empêchent d’utiliser votre musique comme vous le voulez (beaucoup se sont retrouvés ainsi à avoir acheté légalement des albums qu’ils ne peuvent pas écouter). La pauvreté de l’offre légale que proposent ces entreprises est à déplorer, surtout pour certains styles de musique, ou pour des groupes qui ne sont plus sur le devant de la scène. Le développement du partage illégal par Internet n’a donc rien d’étonnant.
C’est là que la musique libre entre en scène en apportant une solution.
Lire la suite :
https://framazic.org/sinformer-et-comprendre/que-vive-la-culture-et-lart-dans-le-partage/
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Arcadia arrive sur Le Média et vous présente son premier cycle sur la transition écologique !
Le principe est simple : sur un sujet choisi par les Socios, une série de conférences est proposée avec des historiens, des scientifiques, des philosophes... Le tout agrémenté de données, présentations et sources pour approfondir le débat.
Les Lois de la nature avec Valérie Cabanes, juriste en droit international
04:55 : Un peu d'histoire
06:22 : L'ère anthropocène ?
07:20 : Les victimes de l'anthropocène
09:26 : Les limites planétaires
15:35 : Une Terre inhospitalière
27:37 : Intégrer ces limites dans le droit ?
36:09 : Les limites de la croissance
42:23 : Qui pollue le plus ?
44:46 : Amener les entreprises devant les tribunaux ?
56:19 : Des droits pour la Nature ?
59:57 : Inverser la hiérarchie des normes juridiques.
01:04:45 : Un mouvement déjà mondial.
01:13:10 : Reconnaître le crime d'écocide
Déforestation, acidification des océans, fonte des glaces, montée du niveau des océans, extinctions massives d'espèces animales, pollutions aussi diverses que destructrices, depuis l'avènement de l'ère industrielle, l'impact de nos activités sur l'environnement ne cesse de croître. Le développement récent de nos sociétés s'est fait sous un principe philosophique potentiellement problématique : l'homme doit dominer la Nature pour quitter l'état sauvage. Mais que faire aujourd'hui pour changer la donne ? Avons-nous des outils qui nous permettre de repenser notre relation à la Nature et plus globalement à la Terre sur laquelle nous vivons ? Pour Valérie Cabanes, juriste en Droit International spécialisée dans les Droits de l’Homme et le Droit humanitaire, le droit pourrait nous apporter une réponse. C'est ce dont elle est venu discuter dans cet épisode d'Arcadia.
Bibliographie
"Montée en flèche des concentrations de gaz à effet de serre: nouveau record" : https://public.wmo.int/fr/medias/comm...
"La montée des océans pourrait entrainer le déplacement de 2 milliards d'ici à 2100" : http://news.cornell.edu/stories/2017/...
Une sixième extinction de masse ? https://www.wwf.fr/rapport-planete-vi...
Les limites planétaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/Limites...
"The Carbon Majors Database 2017" : le rapport sur les 100 entreprises les plus émettrices de gaz a effet de serre : https://b8f65cb373b1b7b15feb-c70d8ead...
"Stop corporate impunity" : http://www.stopcorporateimpunity.org (évoquée à 44'59)
"Wilderness Act" de 1964 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wildern... (évoqué à 55'00")
"Inquiétudes face au nouveau record de concentration de CO2 dans l’atmosphère" : https://unfccc.int/fr/news/inquietude...
Les résolutions "Harmony with Nature" de l'Assemblée Générale des Nations unies : http://www.harmonywithnatureun.org/un... (évoqué à 58'32")
Le Earth Law Center : https://www.earthlawcenter.org/(59'30")
La déclaration universelle des droits de la Nature de Cochabamba : http://rio20.net/fr/propuestas/declar... 59'36")
La pétition Rights of Mother Earth : http://rightsofmotherearth.com/ (à 59'52")
Les droits de la Nature : https://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_...
"Le préjudice écologique" dans le droit civil : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A... (à 70'00")
Le mouvement "End Ecocide" : https://www.endecocide.org/
"Notre affaire à tous", mouvement citoyen pour une justice climatique : https://notreaffaireatous.org
Le travail de Valérie Cabanes plus en détails : http://valeriecabanes.eu/
"Homo Natura, en harmonie avec le vivant" : http://www.buchetchastel.fr/homo-natu...
"Un nouveau droit pour la Terre. Pour en finir avec l'écocide" : http://www.seuil.com/ouvrage/un-nouve...
Catégorie Actualités et politique
...
Mes questions en lien avec mes pratiques dans le cadre d'une
association humanitaire :
la notion d'espace de liberté et de médiation ne serait-elle pas bien adaptée à l'étude de ces questions qui croisent intimité, famille et société dont droit ?
Quels pourraient être les autres apports d'un espace de liberté et de médiation garanti par un accompagnateur-médiateur sociétal chevronné et supervisé ?
La Maison des Humanités (lieu d'accueil de micro-proximité, apolitique et non confessionnel, lieu de vie et espace de liberté et de médiation) ne serait-il pas un des outils utiles pour traiter au bon niveau et sans institutionnalisation excessive, notamment les problèmes de sexualité, en lien avec l'ensemble des spécialistes, associations et travailleurs
sociaux ?
Ne pourraient-ils pas contribuer à co-construire des solutions consensuelles qui feraient la synthèse entre tous ces conflits qui concernent tous les citoyens malgré leurs valeurs parfois très différentes et leur état de santé ?
Climat - environnement - droits humains
aider à identifier la banque à laquelle vous avez envie de confier votre argent et vous donnera des outils pour vous mobiliser afin de pousser les banques hors des énergies fossiles.
En fin de compte, presque tous les libertariens estiment que le système actuel de droits de propriété intellectuelle est trop rigide et devrait être libéralisé. Jusqu'où nous devrions aller dans le démantèlement de ce système, et pour quelles raisons, voilà les véritables points de discorde.
Published on Mar 4, 2016
Dans ce second épisode de l'émission « Pas vu à la télé », Jean-Luc Mélenchon reçoit Jean-Luc Romero, président de l'ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité). Ce dernier est très insatisfait de la loi Claeys-Leonetti sur la fin de vie votée le 27 janvier dernier.