Sujets relatifs :
Démocratie locale, Développement économique, Réforme de l'Etat
Sur le même sujet
- Relocaliser, verdir, former : le triple défi de l'industrie
- Débats publics : la CNDP de plus en plus saisie, la justice territoriale en question
- Participation citoyenne : la réponse à la crise démocratique ?
- La loi « industrie verte »
- Les commissaires-enquêteurs, pivots de la démocratie environnementale
© Corinne Rozotte (Agence Divergence)
Pour lire l'intégralité de cet article, abonnez-vous
Alors que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, vient de présenter sa future loi « Simplification » en conseil des ministres, un article fait beaucoup réagir. Bercy avait en effet prévu de supprimer la Commission nationale du débat public (CNDP)… avant de rétropédaler mais en limitant drastiquement son rôle dès qu’il s’agit d’implantation industrielle. Pour Guillaume Gourgues, maître de conférences en science politique à l'université Lyon 2 et membre du laboratoire de recherche Triangle, cette attaque de Bercy contre la CNDP est tout sauf une surprise. Et selon lui, les « grands » élus restent farouchement opposés à cette institution.
Êtes-vous surpris par le fait que cette loi cherche à réduire le rôle de la CNDP, notamment dans les cas d’implantations industrielles ?
Guillaume Gourgues : Non. C'est tout sauf une surprise. Avec ma collègue, Alice Mazeaud, on a publié un article dans la revue française de science politique qui est justement consacré au pilotage de la participation citoyenne au sein de l'État. Et l’un des résultats de recherche sur lequel on a abouti, c'est que depuis sa création [en 1995 ; puis autorité administrative indépendante en 2002, ndlr], la Commission nationale du débat public (CNDP) est surveillée comme le[…]
Encadré par le directeur du CAJ et la responsable du secteur "social et familial" vous accompagnerez les trois conseils citoyens d'Angoulême : Bel Air/Grand Font, Basseau/Grande Garenne, Ma Campagne.
- Aider à repérer le réseau d'acteur institutionnels et associatifs ;
- Accompagner dans la mise en place d'actions de sensibilisation, de qualification et de diffusion d'information ;
- Assurer la médiation lors des conflits opposants les membres entre eux ; veiller à la qualité des échanges ;
- Être garant du respect des principes de fonctionnement du conseil citoyen ;
- Soutenir le conseil dans la recherche de financements, dans son travail de production collective ;
- Rapporter les situations problématiques pour que le conseil puisse s'en emparer ;
- Prise de notes, rédaction, approbation des compte-rendus ;
Dans le cadre d'un contrat adulte relais : à compétences égales, priorité sera donnée aux 30 ans et plus ET sans emploi ET résidant en Quartier Prioritaire de la Ville
Profil souhaité
Expérience 1 an - médiation socialeCette expérience est indispensable
Savoirs et savoir-faire Accepter la critique, la remise en question Cette compétence est indispensable ; Aptitude à travailler en réseau Cette compétence est indispensable ; Devoir de réserve Cette compétence est indispensable; Etre neutreCette compétence est indispensable ; Maîtrise outil informatique Cette compétence est indispensable ; Accueillir les personnes ; Analyser la situation et les besoins de la personne ; Contribuer par une démarche de médiation à la résolution de situations conflictuelles ; Établir des contacts avec la population locale de la zone d'affectation et promouvoir les initiatives de réunions de concertation ou de consultation, ...Organisation du système sanitaire et social ; Organiser les modalités d'intervention de médiation sociale (lieux, stratégie d'action, consignes, ...)
Savoir-être professionnels
Capacité d’adaptation ; Sens de la communication ; Force de proposition
Entreprise CLUB AINES ET JEUNES LA GRAND FONT 20 à 49 salariés
Les analyses des résultats du second tour des élections municipales 2020 ont souligné la victoire des écologistes. Mais ce succès a recouvert une tendance nouvelle, l’émergence de listes participatives et d’innovations démocratiques, qui ont remporté 66 communes.
...
derrière cette « vague verte » qui a attiré l’attention médiatique, se cache une autre réussite : celle des listes citoyennes et participatives. Soixante-six d’entre elles ont remporté une victoire au second tour [1].
Certes, leur succès reste minime à l’échelle nationale. Mais un mouvement de fond a su émerger, puis s’imposer dans certains territoires. « Ce sont des listes qui ont pour but de vraiment changer la posture de l’élu, de faire en sorte que le maire ne décide pas tout seul, qu’il décide avec les habitants », rappelle Thomas Simon, coordinateur de l’association Action commune qui accompagne ces listes participatives dans leur évolution.
Plus de 400 listes citoyennes en 2020
...
[1] 66 listes participatives ont gagné les élections, dont 10 communes de moins de 1.000 habitants, 33 communes entre 1.000 et 10.000 habitants, 18 communes entre 10.000 et 100.000 habitants, et une commune de plus de 100.000 habitants (Annecy).
663 vues - 28 - 0 - 12 abonnés
Angoulême : présentation du programme de la liste citoyenne soutenue par la France Insoumise.
https://www.facebook.com/pg/AngoulêmeEn-Commun-108350490711196/posts/
Catégorie Actualités et politique 3 commentaires
Jean-Michel Pascal il y a 2 jours
Bravo les copain ! Félicitations sincères de tous les membres de Notre Territoire en Commun pour votre campagne et cet excellent document ! On vous souhaite le meilleur.
1
Christian Boutin il y a 2 jours
Un programme réfléchi et bien expliqué. Une belle vision pour demain à Angoulême. Bravo à toute l'équipe
1
Extraits : ... Angoulême (42000 habitants, 22 km2) - Communauté du Grand Angoulême (106 000 habitants, 193 km2) - Grand Angoulême (142 000 habitants, 643 km2) Sources INSEE ...
grand_angoulême-agglomération-métropole
... Si les communes et les intercommunalités n’ont pas tous les leviers pour agir en faveur de la transition écologique, elles sont cependant bien outillées. Dans ce dossier fouillé, Reporterre propose un « kit » de ce que peuvent – ou pas – les communes en matière écolo. Maires, candidats, citoyens, c’est à vous d’agir, maintenant !
POUR ACCÉDER AUX FICHES (transport, agriculture et alimentation, étalement urbain, énergie, déchets, autres actions) DE NOTRE KIT
À la question « que peut un maire pour l’écologie ? », Mohamed Gnabaly, maire sans étiquette de l’Île-Saint-Denis répond sans ambages : « Énormément ! » Également vice-président à la transition écologique au sein de l’Association des maires de France, il est intarissable quant aux réalisations vertes des communes. Consommation énergétique, mobilité, restauration scolaire, espaces verts, mobilité… À l’écouter, les édiles seraient des superhéros de la transition écologique. D’autres communes — de Grande-Synthe, dans le Nord, à Muttersholtz, dans le Bas-Rhin — qui ont fait de l’écologie leur cheval de bataille depuis plusieurs années, semblent lui donner raison.
Adopté par le Comité des ministres, le 19 septembre 2001, lors de la 765e réunion des délégués des ministres.
« Ce code s'applique aux forces ou services de police publics traditionnels, ou à d'autres organes autorisés et/ou contrôlés par les pouvoirs publics dont l'objectif premier consiste à assurer le maintien de l'ordre dans la société civile, et qui sont autorisés par l'État à utiliser la force et/ou des pouvoirs spéciaux pour atteindre cet objectif. »
I. Objectifs de la police
- Les principaux buts de la police consistent, dans une sciété démocratique régie par le principe de la prééminence du droit :
- à assurer le maintien de la tranquillité publique, le respect de la loi et de l'ordre dans société ;
- à protéger et à respecter les libertés et droits fondamentaux de l'individu tels qu'ils sont consacrés notamment par la Convention européenne des droits de l'Homme ;
- à prévenir et à combattre la criminalité,
- à dépister la criminalité,
- à fournir assistance et services à la population.
Jean-Luc a partagé : 1 j IJIBA @ijiba@mastodon.top
.#Cinémarthon et l'#UniversitéDePays organisent 1 #CinéDébat #Silverado #Marthon mardi 5 novembre 20 h 30 #Film "Alice et le maire"
portrait d’un maire épuisé, à quelques mois des #élections municipales, dans un climat particulièrement difficile où la défiance citoyenne semble s’installer durablement.
Débat sur les difficultés des élus, les constats et attentes des citoyens
en présence d'élus du territoire
.#MUNICIPALES2020 en vue... #Cinéma #Politique #Bilan #Perspectives #Engagement
Projection de ALICE ET LE MAIRE Film de Nicolas Pariser Avec Fabrice Luchini, Anaïs Demoustier
1 réponse
Mémoire déposé dans le cadre de la convention citoyenne pour le climat
Thématique traitée : FINANCEMENT
Auteur : Philippe Derudder, Ste Adèle - QC, gérant de l'homme en devenir - www.lhed.fr, auteur, conférencier, conseil en alternatives économiques et monétaires
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?JpoK1w
1 192 vues - 6 - 0 - 70 abonnés
Monnaie, création monétaire, dette publique, austérité : quelles solutions ?
Conférence donnée par Philippe Derudder à Annecy le 20 octobre 2015
Organisée par le festival de l’économie d’Annecy et le collectif pour une transition citoyenne sur le bassin annécien
Avec la participation de la monnaie locale La Gentiane
- 0’18 : Présentation du contexte local avec le projet de création d'une monnaie complémentaire sur le bassin annécien : la Gentiane
- 6'56 : Introduction de Philippe Derudder qui permet d'entrevoir pourquoi il y a crise, le conditionnement mental qui nous enferme et le changement fondamental de paradigme nécessaire si l'on veut une société plus généreuse et plus équitable pour tous
- 11'39 : PREMIERE PARTIE DE LA CONFERENCE Comment la collectivité a perdu sa souveraineté monétaire, ce qui constitue la véritable cause de la crise économique
o 11'39 : Prospérité étonnante des 30 glorieuses
o 18'02 : Perte de la création monétaire par la collectivité
o 22'34 : Conséquences sur la dette publique
o 26'22 : Dématérialisation de la monnaie
o 31'08 : La collectivité perd sa souveraineté monétaire - 36'49 : SECONDE PARTIE DE LA CONFERENCE Compréhension profonde de la crise amenant à diverses pistes de solutions
o 36'49 : Exposé étonnant du mécanisme de création monétaire
o 39'22 : Pourquoi le système est-il condamné à une croissance infinie, contradictoire avec une planète finie
o 41'33 : Mais finalement, une monnaie c'est quoi ?
o 48'00 : Les fausses croyances au cœur de la crise
o 51'52 : Introduction au film "Solution Monnaie-Terre".
Vous pouvez visionner le film ici : https://www.youtube.com/watch?v=qaqW0mt_a4s
Durée : 23 minutes - 57'06 : Différence de vision entre une monnaie nationale complémentaire pour le futur et les monnaies locales qui permettent d'expérimenter tout de suite. Les seules barrières sont mentales : c'est à nous de créer le monde que nous avons envie de vivre.
- 1h01'31 : Questions-réponses, échanges vivants qui permettent de mieux comprendre le fond de la pensée de Philippe Derudder
Catégorie Éducation
Occupation des ronds-points par les Gilets jaunes après les places publiques par Nuit debout, assemblée des assemblées et aspirations communalistes, Zones de gratuité, listes citoyennes, révolte populaire en Algérie, gestion partagée des communs, plainte contre l'État face à son inaction sur le changement climatique, mobilisations contre les violences policières ... les expérimentations citoyennes qui se multiplient ces dernières années témoignent d'une aspiration radicale à un autre fonctionnement démocratique que les dispositifs participatifs ne sont pas parvenus à capter.
...
le pari de ce colloque est de saisir ensemble ce double mouvement qui fait la complexité de l'épreuve démocratique : expérimentations et répression des alternatives citoyennes.
...
Localiser l'épreuve démocratique, cela signifie à la fois la repérer, la faire advenir en situation, l'actualiser et la « rendre locale », c'est à dire être attentif·ve·s aux propriétés des acteur·trice·s et des lieux. Cela permet aussi d'interroger le « local » comme espace de résistance à des épreuves démocratiques émergeant à d'autres niveaux et de reconnaître la nécessité de réfléchir aux lieux concrets, aux espaces matériels de l'expérimentation démocratique.
Rapport
Les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations sont « à la croisée des chemins ». La multiplication des objectifs qui leur sont assignés pose la question de la préservation de leur valeur ajoutée propre : « l’art du dialogue d’égal à égal » face au risque « d’industrialisation » de la médiation.
C’est une des demandes ressorties du Grand débat : les Français veulent des services publics plus « humains ». Le chef de l’État a du reste annoncé en retour la création « dans chaque canton » d’un « endroit où l’on puisse trouver une solution aux problèmes », sorte de guichet unique baptisé « France services ». Et pour cause : la complexité croissante des procédures administratives, leur dématérialisation qui laisse l’usager seul face à son dossier et les délais d’attente engendrent des « difficultés d’accès parfois insurmontables », pour reprendre les termes du Défenseur des droits. Des difficultés aux problèmes, voire aux conflits avec l’administration, les conséquences in fine sont souvent lourdes. Une pension de retraite suspendue, une allocation qui n’est plus versée à une mère isolée. Et des usagers qui se perdent dans un système qui peut parfois sembler kafkaïen. Selon le Défenseur des droits, plus de 50 % des personnes ont expérimenté au moins une fois dans les cinq dernières années des difficultés pour résoudre un problème avec une administration. On comprend bien dans ce contexte la place grandissante prise par les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations. On connaît peu pourtant leur écosystème. Ce rapport de Daniel Agacinski et Louise Cadin, réalisé à la demande de l’Assemblée nationale, comble la lacune.
Une médiation pas comme les autres
...
L’usager doit savoir à quel tiers il se fie et ce qu’il peut en attendre. ... rendre solides et lisibles les garanties d’indépendance des médiateurs.
...
Sur le même sujet
Événement - Entre citoyens et administrations : médiation impossible ? https://www.strategie.gouv.fr/debats/entre-citoyens-administrations-mediation-impossible
La Convergence
19h - 22h : Musique
22h - 23h15 : Film "J'veux du soleil !" de Gilles Perret & François Ruffin
23h15 - 23h45 : Conférence "Pourquoi je lutte ?" Expériences individuelles
23h45 - 01h : Échanges libres
Échanges libres sur le sujet de la convergence, sur la base du film et de la conférence proposée.
La Décroissance
19h - 22h : Musique
22h - 23h30 : Film (Conférence gesticulée) "Faim de Pétrole" de Anthony Brault (Scop "L'ardeur")
23h30 - 00h : Conférence "Décroissance et résilience" Animée par Julien Audebert (Groupe "Collapsologie charente")
00h - 01h : Échanges libres sur le sujet de la décroissance, sur la base du film et de la conférence proposée.
Le libéralisme
19h - 22h : Musique
22h - 23h20 : Film "La Stratégie du Choc" de Naomie Klein
23h20 - 00h : Conférence "Pourquoi nous luttons ?"
Expériences de collectifs militants (Attac, Sud Solidaires.. )
00h - 01h : Échanges libres sur le sujet du libéralisme et de la résistance opposée, sur la base du film et de la conférence proposée.
N'oubliez pas !
De la soupe sera servie pendant chaque soirée, mais pensez à apporter un petit encas. Pensez aussi à emmener un coussin pour vous asseoir !
Organisateurs Association Rêv'évolution
Partenaires
Maison des Peuples et de la Paix - La Charente se bouge pour la planète - Citoyens pour le Climat - Confédération Paysanne - Sud Solidaires - Droit au Logement - ATTAC - Soup'ô Potes
...
Sigrun Trunk- Javerlhac
...
jeudi 25 avril 2019
Quand les hébergeurs remettent à leur place les élus du PNR-PL
...
dimanche 14 avril 2019
Compte-rendu de l'audition des hébergeurs par le Conseil d'orientation et de développement du Parc
Note argumentée des hébergeurs pour le Projet Abowind - Saint Saud la Coussière
03 avril - Chalus
...
samedi 30 mars 2019
Lettre ouverte des hébergeurs du PNR Périgord-Limousin vis-à-vis des éoliennes
Suite à la synthèse du Grand Débat réalisée par le gouvernement lundi, le collectif des “Gilets Citoyens”, initié par Démocratie Ouverte et rassemblant des citoyens de tous horizons annonce la mise en place d’une Assemblée de Citoyens tirés au sort, visant à transformer les revendications issues du « Grand débat » et du « Vrai débat » en solutions opérationnelles à soumettre par référendum à l’ensemble des Français. Cette initiative est soutenue par une centaine de personnes dont une des figures des Gilets jaunes, Priscillia Ludosky, l’auteur de "Des Communes et des Citoyens, engagez-vous” et président des maires ruraux de l’Essonne, Yvan Lubraneski, le réalisateur du film « Demain » Cyril Dion ou encore la négociatrice de la COP21 Laurence Tubiana.
Un Grand Débat aux débouchés encore incertains
Une Assemblée Citoyenne délibérative pour une série de référendums
Une Assemblée Citoyenne, trois sujets : RIC délibératif, transition écologique et justice fiscale
Conditions méthodologiques pour une Assemblée Citoyenne crédible
Appel citoyen
Si le financement de l’Assemblée Citoyenne n’était pas assuré par des fonds publics, nous estimons que nous devrons rassembler plus d’un million d’euros pour l’organiser par nous-même dans de bonnes conditions. Une campagne de financement participatif sera lancée au début de l’été, et nous invitons d’ores et déjà des financeurs privés, des fondations et l’ensemble des citoyens à soutenir cette initiative.
Dès aujourd’hui, nous invitons chacun(e) à soutenir la démarche en signalant son intérêt sur giletscitoyens.org.
Pour toutes demandes d’interviews ou renseignements complémentaires, contactez :
Mathilde Imer : mathilde.imer@democratieouverte.org 06 74 62 55 90
Romain Slitine : romain.slitine@democratieouverte.org 06 37 79 19 58
Léa Giraud : lea.giraud@democratieouverte.org 06 75 89 54 42
4 568 vues - 27 - 24
18.35 À 19.50 - C POLITIQUE
INVITÉE : Dominique SCHNAPPER, sociologue, auteur de La citoyenneté à l'épreuve (Gallimard) et L'Abécédaire de Raymond Aron (ed. de l'Observatoire).
- La semaine politique de Felix Suffert Lopez
- En Coulisses : La bataille des ultras
C Politique vous emmène dans les coulisses de ces mouvements d’ultra gauche et d’ultra droite qu’on a vu s’affronter en marge des manifestations des gilets jaunes. Qui se cache derrière ces groupuscules ? Reportage à Lyon, théâtre de violents affrontements la semaine dernière, et décryptage en plateau avec Camille Girerd. - Sur le terrain : La marche du RIC
Acte 13 du mouvement des gilets jaunes ce samedi. Leur revendication principale : le RIC, le Référendum d’Initiative Citoyenne. Certains gilets jaunes ont donc commencé une grande marche qui part de plusieurs villes de France et qui doit tous les mener à Paris le 17 mars prochain. Maxime Darquier était sur le terrain samedi au coup d’envoi de cette marche à Marseille.
Qui est Ismaël Emelien, le “Macron boy” qui a démissionné cette semaine ?
C’est l’autre actu de la semaine : la démission d’un homme de l’ombre mais qui était considéré comme l’homme le plus influent dans l’entourage du président, son plus proche conseiller : Ismaël Emelien. Le stratège d’Emmanuel Macron, 31 ans seulement, n’a quasiment vu aucun journaliste depuis l’élection du président. Mais cette semaine il a choisi une journaliste du Point pour annoncer sa démission. La femme qui l’a rencontré, Laureline Dupont, est l’invitée de C Politique.
Catégorie
Actualités et politique
28 commentaires
Podunzk
il y a 1 jour
Encore une idéologue néolibérale de plus déconnectée des réalités quotidiennes du peuple français
7
Jérémie Marion il y a 1 jour
En plus pour une sociologue nier les conflictualités intrinsèques du social est inquiétant. Cela signifierait que nous avons tous les mêmes intérêts ce qui dénote d'un sacré aveuglement.
1
TheNeon il y a 11 heures
ça ne s'invente pas, c'est la fille de l'idéologue Raymond Aron !
Conférences à Lausanne et Fribourg
Mardi 12 février 2019
12h15 – 13h15 à Lausanne : Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale
17h00 – 18h30 à Fribourg : Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action…
->
http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
&
interroger la place ainsi que le rôle des sciences dites « citoyennes, collaboratives, participatives » au cœur de la société.
La plateforme recherche-action.fr animée par le Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA), association issue d’un réseau « acteurs-chercheurs » qui sera présentée, est une tentative de combler ce manque.
Pour le pionnier du Web français Tariq Krim, l'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en 3 actes. Il existe pourtant une sortie de crise. Par Tariq Krim
Pionnier du Web francais, Tariq Krim est fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
© Creative Commons
Pourquoi la France est-elle passée du statut de pays leader dans la technologie à celui beaucoup moins enviable de nation consommatrice de smartphones obligée de mendier un peu d'oxygène aux grandes plateformes pour développer ses projets ?
L'histoire du déclin du numérique français est une tragédie en trois actes. Il y eut d'abord les « 30 honteuses du numérique », où une petite élite arrogante et dénuée de vision stratégique a démantelé notre industrie informatique et électronique grand public. Elle a débranché les travaux de recherches les plus intéressants et laissé nos meilleurs développeurs partir à l'étranger faute de pouvoir les associer à des projets ambitieux.
Vient ensuite la capitulation vis-à-vis des grands acteurs américains. Ainsi, de nombreux politiques et hauts fonctionnaires français leur ont permis d'intégrer leurs technologies au cœur des prérogatives régaliennes de l'État : défense, renseignement, éducation, sécurité, mais aussi culture. Plusieurs d'entre eux quitteront leurs fonctions pour aller rejoindre ces sociétés.
Le troisième acte se joue en ce moment. Alors que nos dirigeants se préparent à une vente à la découpe, il reste cependant un mince espoir d'inventer une autre manière d'utiliser le réseau plus en phase avec nos principes et nos valeurs.
...
En 1993, les États-Unis lancent le projet des « Autoroutes de l'information » qui fera notamment de l'Internet et du numérique le fer de lance de leur nouvelle stratégie de croissance. Au même moment, l'Europe décide de miser sur les industries traditionnelles… et le diesel propre ! Vingt-cinq ans plus tard, les Gafam dominent aujourd'hui le monde et le patron d'Audi a été arrêté pour avoir faussé les mesures de pollution de ses moteurs. En France, les Gilets jaunes ne comprennent pas pourquoi ils sont taxés sur le diesel alors que pendant des années on les a massivement incités à acheter les voitures utilisant ce type de carburants.
...
Nous aurions pu avoir un autre destin, car si les États-Unis avaient la vision et l'argent, c'est en Europe qu'ont été inventées deux des briques fondamentales de l'Internet : Linux et le Web. Mais à la différence du standard GSM, ces dernières ont eu le malheur d'être conçues par des individus talentueux hors des grandes institutions. Snobés chez nous, ces deux projets deviendront le moteur des plateformes numériques américaines et chinoises et l'instrument de leur domination mondiale. Car c'est bien de la détection précoce des technologies d'avenir et des talents que viennent les succès de sociétés comme Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft. La France ne voit pas les choses de la même manière, notre élite méprise ce qui est marginal, différent ou simplement trop petit. Le scénario de « dénumérisation » de la France suivra toujours le même schéma. Nous vendrons à la casse nos sociétés, ou les dilapiderons alors qu'elles possédaient en interne les technologies qui, si elles avaient été mieux valorisées, nous auraient permis d'influencer la direction prise par l'Internet.
Tout commence dans les années 70*, avec l'abandon du réseau Cyclades de Louis Pouzin au profit du Minitel. Louis Pouzin en est le concepteur et il est l'inventeur de la segmentation des données en « Datagramme ». Il sera récompensé (avec Tim Berners-Lee et Vinton Cerf) par la reine d'Angleterre pour ses contributions essentielles à la création de l'Internet et il reste à ce jour un inconnu du grand public en France. Il faudra attendre 1994 pour que nos chercheurs acceptent enfin de s'intéresser à autre chose qu'à des technologies incompatibles avec l'Internet. Dans les années 90, c'est au tour du Premier ministre de l'époque Alain Juppé d'expliquer, au journal de 20 heures, sa décision de vendre à la casse Thomson Multimédia au coréen Daewoo : « Thomson, ça ne vaut rien, juste un franc symbolique. » Le gouvernement obsédé exclusivement par le volet social de l'entreprise ignore que Thomson multimédia dispose d'une grande partie des brevets sur la musique (le fameux MP3) et la vidéo en ligne qui seront utilisés quelques années plus tard dans tous les smartphones. Sa branche grand public sera démantelée et vendue au chinois TCL et ses meilleurs ingénieurs partiront chez Google.
...
Alcatel décide de transférer ses usines vers la Chine. Son PDG veut appliquer la stratégie du « fabless », à savoir délocaliser la production tout en conservant le design en France. Ce sera une grossière erreur d'analyse. Lorsque les smartphones deviennent un succès international, la France n'a plus de capacités industrielles dans ce secteur, alors qu'elle était l'un des principaux fabricants dans le monde.
...
la France préfère s'embourber dans des grands projets institutionnels sans avenir.
...
Tout récemment, le rapport sur l'intelligence artificielle de Cédric Villani n'a pas fait mention des deux meilleures solutions open sources dans le domaine : SciKit Learn et Keras qui se trouvent être… françaises.
...
L'acte deux commence avec le quinquennat Hollande. Un changement d'attitude va s'opérer vis-à-vis des grandes plateformes. La défaite est désormais entérinée en coulisses. Il ne s'agit plus d'exister au niveau mondial, mais de négocier avec les Gafam tout en faisant mine de s'indigner publiquement de leurs abus de position dominante.
...
Comment, dans ces conditions, se plaindre des conséquences des réseaux sociaux et de l'impact des Gafam sur notre démocratie quand nous leur avons ouvert si largement les portes de l'État ?
...
La France peut d'ailleurs se targuer d'être la seule démocratie occidentale à ne pas avoir ouvert de commission d'enquête à la suite de l'affaire Cambridge Analytica. Le gouvernement a préféré annoncer une collaboration rapprochée avec Facebook. Il s'agit de maintenir l'illusion que l'on peut gérer l'État comme une start-up, tout en feignant d'oublier que la majorité d'entre elles échoue dans les deux ans qui suivent leur création. En effet, ce gouvernement prend un risque inconsidéré en pariant notre avenir sur une hypothétique transformation numérique autour de « l'intelligence artificielle ».
Si nous ne nous donnons pas les moyens de réguler la manière dont ses entreprises et ce type de technologies fonctionnent, nous pourrions détruire notre modèle social en tentant de copier ceux de la Chine ou des États-Unis.
L'ironie du sort veut que, désormais, certains industriels et chercheurs américains s'appuient sur l'Europe et sa réglementation sur les données personnelles pour sortir d'un modèle numérique qui n'est pas « durable »
...
la meilleure réponse à la crise de confiance systémique vis-à-vis des Gafam est de soutenir les mouvements autour des technologies « éthiques ». Il s'agit d'un nouveau terrain de croissance industrielle pour l'Europe, comme le Bio l'a été pour l'agriculture.
De nombreux entrepreneurs réfléchissent à d'autres façons de concevoir la technologie, s'appuyant beaucoup moins sur la donnée et créant moins d'intrusions vis-à-vis de leurs utilisateurs.
C'est le mouvement autour des logiciels éthiques et du Slow Web. Ce mouvement, qui s'est réuni en septembre dernier à Copenhague, souhaite définir un meilleur équilibre entre usage numérique et monde réel pour ne pas rendre ces technologies aliénantes. Il prône notamment l'arrêt de certaines pratiques toxiques comme le profilage (micro targeting) ou la manipulation de nos émotions via des messages ciblés sur nos mobiles dont nous avons vu les conséquences désastreuses lors du référendum sur le Brexit ou l'élection américaine. Parce que nous avons laissé le numérique devenir un sujet politique de second plan, et que nous avons nommé des communicants à la tête des institutions qui devaient s'en occuper, il n'y a pas eu de véritable débat sur la digitalisation de l'État, et sur les conséquences que ces technologies peuvent avoir sur chacun d'entre nous.
Nous devons désormais exiger que les choix technologiques faits par l'État (comme les décisions politiques dans ces domaines) soient lisibles et compréhensibles par l'ensemble des citoyens… Car s'il s'agit de faire de la France une colonie numérique des plateformes et qui ne profiterait qu'à une petite bourgeoisie d'Internet, alors il faudra le dire clairement !
Il est temps également de voir émerger une nouvelle forme de résistance citoyenne. Car l'usage de ces technologies n'est pas neutre, la substitution de l'action de l'État par des algorithmes rend caduque l'égalité de traitement entre chaque Français. Le remplacement de nos services publics par un « État plateforme » totalitaire (à l'instar du « Crédit social » qui voit chaque Chinois recevoir une note qui détermine leur capacité à se déplacer ou à obtenir un crédit) n'est pas la vision que nous souhaitons promouvoir. C'est pourtant ce qui se prépare dans certains cabinets ministériels lorsqu'il est question d'État plateforme… En espérant que la France reprenne le dessus sur ces questions, il faut saluer l'action de la commissaire européenne danoise Margrethe Vestager qui a su faire preuve d'un véritable leadership sur la régulation des plateformes. Il sera important lors des prochaines élections européennes de lui permettre de s'appuyer sur un parlement qui sera capable de l'aider à poursuivre sa tâche.
- Tariq Krim, pionnier du Web français, fondateur de Netvibes, Jolicloud et de la plateforme de Slow Web dissident.ai.
cf aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Mwhg9Q
Raul Magni-Berton
Professeur de sciences politiques, Sciences Po Grenoble, UMR Pacte, Université Grenoble Alpes
Déclaration d’intérêts
Raul Magni-Berton est membre du "mouvement pour un Dauphiné Démocratique" et de "Démocratie ouverte"
Partenaires
Université Grenoble Alpes
apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Voir les partenaires de The Conversation France
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement.
C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne)
...
ce dispositif avait été mis en avant lors de la dernière élection présidentielle 2017 : plusieurs candidats – dont ne faisait pas partie Emmanuel Macron – proposaient en effet dans leur programme d’introduire un référendum d’initiative populaire.
La « Charte officielle des gilets jaunes » telle que présentée par la page Facebook des « RIC ». Facebook
Ce type de processus aurait certainement évité à des milliers de Français de perdre des heures de travail (ou de temps libre) pour bloquer des routes ou être bloqués. Cela aurait également permis d’éviter le recours à la violence, les répressions policières, et même plusieurs décès. Sans parler de la colère ressentie et du coût des centaines de gardes de vue.
Mais en France, ce type de référendum n’est pas prévu dans la loi pour l’instant.
...
Clés : démocratie gouvernement constitution référendum France gilets jaunes
*ndlr :
Pour mieux comprendre le mouvement des gilets jaunes, Julien Théry a demandé à trois spécialistes de porter sur la mobilisation actuelle leurs regards d’historiens des soulèvements populaires et des révolutions.
Il a donc reçu Alain Hugon, historien de l’Ancien Régime, Marc Belissa, historien de la Révolution française, et Michèle Riot-Sarcey, historienne du XIXe siècle. L’apparente spontanéité et le déclenchement sur des mots d’ordres anti-fiscaux, de même que le rejet des privilèges et de la domination de caste, forment des points communs avec les jacqueries et les autres soulèvements populaires qui ont scandé l’histoire de l’Occident, du Moyen âge au XVIIIe siècle. Mais le mouvement de novembre-décembre 2018 se situe dans un tradition de forte politisation populaire inaugurée par la Révolution française, en particulier par le mouvement des sans-culottes. Comme aux temps les plus anciens, « l’économie morale de la foule » déclenche et justifie la révolte lorsque des valeurs supérieures à celles de la légalité, centrées sur le droit à l’existence dans la dignité, sont transgressées. L’héritage révolutionnaire, cependant, s’exprime clairement avec l’exigence d’une représentation politique qui ne soit pas seulement légale, c’est-à-dire conforme aux procédures constitutionnelles, mais qui soit aussi légitime, c’est-à-dire effectivement représentative des représentés. Le désir de démocratie, au sens plein du terme, donne au mouvement des gilets jaunes une dimension de resurgissement de la puissance populaire qui a fait les Révolutions de 1830 et 1848, avant d’être à l’œuvre dans la Commune de Paris (1871). La place des femmes dans les mobilisations, aujourd’hui comme hier, est emblématique de l’aspiration à une émancipation universelle encore inachevée.
Clés : gilets jaunes, révolution, jacqueries
Transcription :
...
médiation par la théorie du droit naturel
...
révolte des canuts 1830-1834 ... leur slogan "vivre libre en travaillant ou mourir en combattant"... auto-organisation, émancipation du peuple et des femmes jusqu'en 1848, la révolution n'est pas terminée. Ce collectif appelé les prolétaires (vilain mot selon lamartine) ... immédiateté de la prise de position du gouvernement avec le suffrage universel, il n'y a plus de prolétaires ... mot d'ordre république démocratique et sociale ... libéraux la démocratie est un cri de guerre ... on ne sait pas comment est arrivée la révolution !
... petites gens imposent cette république ... que les mots deviennent vrais ... élections 75% de votants france rurale des notables, ne représente pas les révolutionnaires. donc ils envahissent l'assemblée nationale ! révolution de juin 1848 ... discours de benjamin constant la démocratie moderne est une délégation pensait comme les libéraux, ya pas de temps de l'apprentissage, les élus sont des légitimstes masqués. à partir de juin, répression inouïe, on enlève le pouvoir d'agir des révolutionnaires ... la rds substituée par la république d'ordre ... va renaître une 3è fois pendant la commune de paris en 1871 ... représentation par les porte-parole confiscatoire .. trouver des médiations ... le pb : que faire si représentants tyranniques ? a tocqueville voit la démocratie inévitable et craint l'entrée des masses en politique. le peuple a besoin d'être éduqué. La penser en 1833 naissance de l'école publique (ce n'est pas jules ferry !) / soumettre le peuple ! débat de un mois (comment répondre à la volonté de savoir des femmes qui n'ont aucun droit soumises à la tutelle maritale par le code civil ... retrouver la souveraineté populaire ... nous n'avons jamais eu de réelle démocratie ! ... inaccompli, processus de l'évidence. Penser au bonheur de tous, commun, le progrès humain mis à l'écart du processus historique alors que le progrès technique a triomphé. retrouver le processus des lumières l'universel femmes assujetties à la nature, accentué par la colonisation. ressurgissent cette mémoire populaire, un passé non advenu +++ GJ réclament la politique qu'ils souhaitent, se ressaisir de la souveraineté. comment faire que les élus fassent ce qu'on veut ? ... être à l'écoute de ce qui se passe.
/Public /Questions :
droits < des femmes : continuité avec me too ? appropriation de soi ++ la liberté commence par être maître chez soi, donc disposer de son corps. révolution va change de sens, claire démarre s'est suicidée la révolution des alcôves. conscience des féministes de 1830 dénoncer le mariage, porter un nom qui n'est pas le nôtre. la loi du divorce en 1974 retrouve ça. La régression de l'histoire nous éclaire sur le sens de l'histoire.
Les femmes revendiquaient de porter les armes, la parole. La révolution au sens montagnards du terme. Les jacobins ... on a naturalisé le devenir des femmes. perte d'universalité... le code civil, assignation à la domesticité et à la tutelle maritale. ... préparer les futures mères des citoyens ! 1965 / travail des femmes sans autorisation maritale !
l'homme libre est le sachant, qui demande un minimum de temps libre. il le prend sur la domesticité. rejet des clubs des femmes, tache sur l'universalité, et la colonisation va être d'autant plus efficace. processus de domination.
1802 le code civil c'est Bonaparte, a fait sauter les avancées révolutionnaires.
la convention montagnarde, député amar pas hégémonique, les femmes sont allées plus loin.
fin.