De nombreux acteurs passent par PRIMA TERRA, qui fait ainsi école de ce que peut être l'entrepreneuriat territorial. En voici quelques exemples :
Accompagnement de projets de tiers-lieux et autres espaces hybrides, ici en Charente sur une ancienne friche industrielle :
TUILERIE DE NIOLLET
A lui seul, le secteur de l’énergie menace de nous faire dépasser le seuil de 1,5° prévus par l’accord de Paris selon une étude sino-américaine parue au début du mois de juillet dans la revue scientifique « Nature ».
Les auteurs de cette étude intitulée « Committed emissions from existing energy infrastructure jeopardize 1.5 °C climate target » https://www.nature.com/articles/s41586-019-1364-3 ont analysé les émissions de carbones des infrastructures liées aux énergies fossiles actuellement en exploitation ou en cours de construction dans le monde. Puis, ils ont comparé leurs résultats au budget carbone avec l’objectif fixé par l’Accord de Paris, soit une limite de la hausse des températures à +1,5°C.
Pour rappel, le budget carbone correspond à a la quantité de CO2, que le monde peut encore théoriquement se permettre d’émettre avant de dépasser les objectifs climatiques. Pour un objectif à 1,5°C, ce budget carbone est compris entre 420 et 580 Gigatonnes (Gt). Pour un objectif de 2°C, il se situe entre 1170 et 1500Gt.
Rapport
Les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations sont « à la croisée des chemins ». La multiplication des objectifs qui leur sont assignés pose la question de la préservation de leur valeur ajoutée propre : « l’art du dialogue d’égal à égal » face au risque « d’industrialisation » de la médiation.
C’est une des demandes ressorties du Grand débat : les Français veulent des services publics plus « humains ». Le chef de l’État a du reste annoncé en retour la création « dans chaque canton » d’un « endroit où l’on puisse trouver une solution aux problèmes », sorte de guichet unique baptisé « France services ». Et pour cause : la complexité croissante des procédures administratives, leur dématérialisation qui laisse l’usager seul face à son dossier et les délais d’attente engendrent des « difficultés d’accès parfois insurmontables », pour reprendre les termes du Défenseur des droits. Des difficultés aux problèmes, voire aux conflits avec l’administration, les conséquences in fine sont souvent lourdes. Une pension de retraite suspendue, une allocation qui n’est plus versée à une mère isolée. Et des usagers qui se perdent dans un système qui peut parfois sembler kafkaïen. Selon le Défenseur des droits, plus de 50 % des personnes ont expérimenté au moins une fois dans les cinq dernières années des difficultés pour résoudre un problème avec une administration. On comprend bien dans ce contexte la place grandissante prise par les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations. On connaît peu pourtant leur écosystème. Ce rapport de Daniel Agacinski et Louise Cadin, réalisé à la demande de l’Assemblée nationale, comble la lacune.
Une médiation pas comme les autres
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L’usager doit savoir à quel tiers il se fie et ce qu’il peut en attendre. ... rendre solides et lisibles les garanties d’indépendance des médiateurs.
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Sur le même sujet
Événement - Entre citoyens et administrations : médiation impossible ? https://www.strategie.gouv.fr/debats/entre-citoyens-administrations-mediation-impossible
REMIX ⏯️ #LTD
:
Raquel a rencontré les employés de Fralib, devenus leur propre patron après avoir racheté leur usine !
▶️ Direction https://www.mycanal.fr/c8/les-terriens-du-dimanche pour voir les Terriens en Replay !
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Après avoir commencé par les supermarchés du sud de la France, les thés et infusions de la marque 1336, celle des anciens salariés de l’usine Fralib de Gémenos regroupés en Scop, s’installent dans de plus en plus d’enseignes partout en France. Un développement qui devrait se poursuivre et même bientôt toucher le circuit spécialisé.
Vous pouvez les aider en participant à leur campagne de financement participatif ici
“Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps. Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela !” explique l’entreprise.
...
Aux côtés de leurs deux marques, les anciens Fralib produisent également et depuis le mois d’avril 2016 les thés et infusions de plusieurs marques de distributeur.
...
la coopérative a répondu à différents appels d’offres lancés par des enseignes de la grande distribution. Et bonne nouvelle, trois d’entre eux ont d’ores et déjà été remportés pour les comptes de Système U, Leclerc et Intermarché pour une production annuelle totale de près de 250 tonnes.
Un volume de production qui vient s’ajouter aux trois tonnes mensuelles des marques 1336 et Scop-Ti produites jusqu’à présent.
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Des thés et infusions naturels et Made in France
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des thés et infusions aux arômes naturels. Là repose l’une des grandes différences entre la coopérative et Unilever. Car, depuis 2003, la multinationale avait abandonné les arômes naturels au profit d’arômes chimiques dans la confection de ses productions, au grand dam de ses employés.
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exemple du tilleul, à la fin des années 1980-1990, la cueillette annuelle sur le territoire était de 400 à 500 tonnes. Aujourd’hui, elle est seulement de 10 à 15 tonnes alors que les tilleuls sont toujours là, mais ils ne sont plus cueillis ! Et c’est pareil pour la camomille, la verveine ou la mélisse
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pour (la marque ndlr) Scop-TI, une fois que la quantité de plantes françaises sera épuisée, la production sera arrêtée… Jusqu’aux prochaines cueillettes.
07h16
Montagne d’or, le mauvais exemple guinéen
Par Philippe Reltien, Cellule investigation de Radio France
clés :
écologie nature Amazonie
Des engagements au cœur de la stratégie
L’ECOLOGIE INDUSTRIELLE
Les industriels du Gimélec se positionnent aujourd’hui comme les fers de lance de l’écologie industrielle.
A ce titre, le Gimélec souhaite promouvoir le progrès environnemental tout au long du cycle de vie des équipements. Il œuvre ainsi en faveur de l’écoconception des produits, de la minimisation de l’empreinte environnementale durant la vie des projets ou encore du développement de filières de collecte et de traitement des produits en fin de vie…
En outre il apporte son concours aux travaux européens qui visent à assurer la sécurité de l’approvisionnement en Terres Rares (groupe de 17 métaux indispensables à la production de nombreux équipements électriques), un sujet de plus en plus critique pour les industries françaises et européennes car le prix des Terres Rares a subi une inflation moyenne de 300% de 2010 à 2011.
PROMOUVOIR LA RESPONSABILITE SOCIALE D’ENTREPRISE
Les entreprises du Gimélec ont décidé de profiter de l’opportunité de la nouvelle législation française concernant la transparence en matière sociale et environnementale pour mettre en commun leurs compétences et meilleures pratiques sur le sujet. En effet, elles participent toutes, quelle que soit leur taille, d’un écosystème construit sur plus d’un siècle autour de l’électrotechnique, ses métiers comme ses normes, ses innovations comme ses révolutions.
La Commission Développement Durable du Gimélec, créée en mars 2009, a mis en place de nombreuses actions à destination de ses entreprises adhérentes, comme la signature du Pacte Mondial en juin 2010, la création d’un référentiel RSE commun, la diffusion de la norme ISO 26000 ou la mise en œuvre des approches « éthique et conformité » dans les entreprises.
LUTTER CONTRE LES PRODUITS DANGEREUX ET LA CONTREFACON
L’impact de la contrefaçon représente entre 3 et 5 % de l’activité mondiale du secteur matériel électrique, soit une perte de chiffre d’affaires d’environ 1 milliard de dollars pour les fabricants européens : imitation servile, concurrence déloyale, copie de l’image de marque, contrefaçon de brevets. Pour le Gimélec, au-delà du préjudice économique et du manque à gagner fiscal, les équipements électriques contrefaits ou non conformes aux normes et réglementations en vigueur présentent un risque vital pour les usagers comme pour l’environnement.
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efficacité énergétique, industrie du futur, ville durable, énergies renouvelables, data centers, smart grids, bâtiment intelligent, électromobilité, autoconsommation, économie circulaire, BIM, infrastructures du numérique, énergie, électricité basse tension, transformation des métiers, développement durable, environnement, normalisation, usine connectée, normalisation, marketing technique
"
&
https://search.lilo.org/searchweb.php?q=gimelec
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Gimélec — Wikipédia
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Le Gimélec, ou Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés, est un syndicat professionnel français qui ...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gimélec
Né en 1971, le Gimélec est présidé par Luc Rémont, Président de Schneider Electric France 2. Il est membre de la Fédération des Industries Électriques, Électroniques et de Communication (FIEEC) et de la Coalition France pour l’Efficacité Énergétique (CFEE).
"
ndlr :
- dans une conférence (vidéo sur youtube), un représentant gimélec affirme qu'il est maintenant possible d'avoir une efficacité énergétique des machines électrotechniques (génératrices ou moteurs) sans faire appel aux métaux rares. Est-ce vrai ? retrouver la source de la vidéo et VÉRIFIER ACT
- /mots dans linkedin seuls "environnement, développement durable" puisé dans le champ de l'écologie mais mots passe-partout qui ne veulent STRICTEMENT RIEN DIRE :-( service minimum qui n'est PAS compatible avec PLPDLA => les questionner ACT
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End:Civ est un film documentaire réalisé par Franklin Lopez, qui examine le caractère destructeur et autodestructeur de la civilisation industrielle, sur le plan écologique, ainsi que son caractère hautement coercitif, sur le plan social. Basé en partie sur Endgame, un best-seller écrit par Derrick Jensen, End:Civ demande : « Si ton pays se faisait envahir par des extraterrestres qui coupaient les forêts, qui empoisonnaient l’eau et l’air et contaminaient les réserves de nourriture, résisterais-tu ? »
Toutes les civilisations ont dévasté l’environnement dont elles dépendaient, et se sont ainsi autodétruites. Tandis que nous écrivons ces mots, la civilisation industrielle mondialisée reproduit ce même processus en détruisant de manière systématique le monde naturel. Cela devrait être une évidence. De la (mal nommée) sixième extinction de masse des espèces (nous devrions parler d’une première destruction de masse, parler d’extinction suggère une absence de responsabilité, une sorte de fatalité naturelle) au réchauffement climatique, en passant par les nombreuses pollutions de tous les milieux (par le plastique, des métaux lourds, et d’innombrables autres formes de contamination), le constat est flagrant.
Cependant, des actes de courage, de compassion et d’altruisme abondent, même dans les endroits les plus affectés. En documentant d’une part, la résistance de ceux et celles qui sont le plus touchés par la guerre et la répression, et d’autre part, l’héroïsme de ceux et celles qui vont de l’avant pour confronter la crise la tête haute, End:Civ présente une piste pour sortir de cette folie dévorante et aller vers un avenir plus sain.
End:Civ présente des entrevues avec Paul Watson, Waziyatawin, Gord Hill, Michael Becker, Peter Gelderloos, Lierre Keith, James Howard Kunstler, Stephanie McMillan, Qwatsinas, Rod Coronado, et John Zerzan, entre autres.
Il s'agit ici de la version originale sous-titrée en français.
Catégorie Éducation 4 commentaires
gullivert007 il y a 4 mois
Réchauffement climatique MDR !!!
2
Guillaume Lauras il y a 3 mois
C'est la goutte d'eau qui a fait déborder mon vase. Merci.
MONIKA MARS il y a 4 mois
Excellent, merci ! Je partage ;-)
https://www.facebook.com/toutestpourlemieux/
Michael il y a 4 mois
Gracias!
Transcription :
faite ou à faire ? ACT
ndlr : questionner cette idée (dérangeante ?) que le ver était déjà dans toute idée de civilisation, pas seulement les civilisations industrielles ?... ACT
Fabrice Nicolino est journaliste et essayiste. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’écologie ou l’agriculture et publie ce 13 septembre aux éditions Les Liens qui Libèrent, Nous voulons des coquelicots avec François Veillerette. Il revient avec nous sur cette ouvrage, qui constitue un manifeste contre l’utilisation des pesticides chimiques.
« Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant.
...
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. » Voilà comment nous préviennent Fabrice Nicolino, journaliste, et François Veillerette, militant écologiste qui a notamment présidé Greenpeace France. Les deux auteurs publient un livre-manifeste, ainsi qu’un appel, intitulé « Nous voulons des coquelicots », en espérant un soulèvement pacifique contre l’effacement d’un monde.
Le Média : Pourquoi voulez-vous des coquelicots ?
Fabrice Nicolino : Le coquelicot est un symbole. C’est une fleur fragile et très belle. Avant le grand massacre des pesticides, il y avait des coquelicots partout dans les champs de blés, mais aussi des bleuets. Ce sont des fleurs que l’on qualifie de « messicoles », c’est-à-dire qui poussent pendant les moissons. La campagne en était remplie. Les pesticides qui ont déferlé à partir de la fin des années 1950 et du début des années 1960 les a presque fait disparaître. Il y en a dans les bas-côtés ou dans certains champs non-traités. Mais cette fleur réapparaît dès que les pesticides arrêtent d’être répandus. Elle est résistante et possède un pouvoir de germination long. Certains disent 100 ans, d’autres 500 ans. C’est-à-dire que la graine est fertile très longtemps. Il y a donc des graines encore présentes depuis 50 ans ou plus qui peuvent repousser. « Nous voulons des coquelicots » c’est une manière de dire originalement que nous souhaitons un monde différent. Nous voulons un monde coloré, avec des lumières, des fleurs sauvages et tout ce qui s’ensuit : des abeilles, des oiseaux, etc.
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Henri Nallet, qui a été ministre de l’Agriculture de François Mitterrand à partir de 1985, est emblématique. Il est d’ailleurs maintenant impliqué dans l’Affaire du Mediator, en tant que lobbyiste pour les laboratoires Servier. Il a commencé sa carrière comme chargé de mission à la FNSEA, il est mouillé à fond dans tout cela. Nallet a ensuite été ministre de l’Agriculture. Il a toujours servi les intérêts industriels. Il a signé l’autorisation de l’utilisation du chlordécone en tant que ministre de l’Agriculture. Mais personne ne lui demande de compte. Qu’attendons-nous pour l’interpeller sur son autorisation d’utiliser un produit nuisible pour tout l’écosystème, dont les humains ? C’est pareil pour Jean-Pierre Soisson, « ministre d’ouverture » de Mitterrand en 1988. Ministres de gauche, ministres de droite, même infamie.
...
À la sortie de la guerre, il y avait plein de choses à changer dans ce monde. Mais on a vendu autre chose aux paysans. On leur a faire croire que derrière la modernisation, ils vivraient plus confortablement et comme en ville. C’était de la manipulation. Derrière ce progrès promis, se cachaient des intérêts politiques et économiques. Ils voulaient détruire la paysannerie, qui leur paraissait retardataire, au profit d’une agriculture industrielle et exportatrice qui allait leur faire gagner beaucoup d’argent. Par exemple, les industriels et les politiques qui lui sont liés se sont mis en tête de vendre de la viande. Il y avait 20 millions de bovins en France. Des marchés comme l’Italie et l’Allemagne étaient très demandeurs. Quand de Gaulle est revenu au pouvoir en 1958, il voulait se servir de l’agriculture et en faire une arme industrielle, afin de financer des infrastructures lourdes. Les dirigeants voulaient liquider l’agriculture, sans que cela soit pensé. Ils n’en avaient rien à faire de ce secteur, ni des paysans. Ils ont créé un monstre, en vidant les campagnes pour remplir les banlieues. Ce pays a été déséquilibré par des millions d’emplois perdus à la campagne. Cela a donné des mégapoles comme l’Île-de-France, où s’entassent 11 millions de personnes. Parallèlement à la volonté de financer des infrastructures, ils désiraient aussi de la main-d’oeuvre pour l’industrie, pendant les Trente Glorieuses. Nous avons donc sacrifé les campagnes pour remplir les banlieues de chômeurs, pratiquement à vie.
Il y avait une autre voie possible. Elle passait par l’amélioration des conditions de vie et le maintien d’un réseau de petites villes. C’est un phénomène global. Les petites villes en France sont moribondes – les villages n’en parlons même pas. Pourquoi ? Je me balade souvent dans le pays et dans tous les centres-villes, on voit des magasin avec des enseignes « A vendre ». Tout s’effondre, parce que des crétins de politique, de tous bords, de droite comme de gauche, ont fait les mauvais choix. Ils ont vendu leurs villes aux hypermarchés, au commerce de masse et aux grands parking à la périphérie des villes. Ils ont construit des monstres commerciaux, qui attirent toute la population. Les petits commerces de proximité se sont tous cassé la gueule. Mais le drame pour moi c’est cette industrialisation à outrance, sans aucune réflexion, ni aucun débat humain. Nous pouvons appeler cela une révolution, mais au sens négatif du terme. Il s’agit d’un processus qui échappe au contrôle humain.
Le modèle paysan que vous prônez est-il possible dans une société où seuls 5% de la population travail dans le secteur agricole ? Existe-t-il d’autres moyens que l’agriculture industrielle pour nourrir une population importante avec si peu de personnes travaillant dans le secteur ?
La question est planétaire. Je refuse de la poser dans les limites de la France. Il est certain que ce modèle va faire faillite. Nous nous dirigeons vers 10 milliards d’humains sur Terre et l’industrie de l’agriculture a ruiné quantité de sol. Quand vous déversez autant de pesticides sur un sol, vous tuez sa fertilité naturelle. Un sol, c’est une couche de 10 ou 15 cm d’épaisseur, en général. Les produits chimiques la détruisent et éradiquent les insectes et micro-organismes qui lui sont indispensables. L’agriculture industrielle est aussi en train d’assécher des nappes phréatiques décisives pour le sort de tous les êtres humains. Par exemple, prenez la nappe d’Ogallala, dans le centre des États-Unis, qui fait 15 000 km de long. L’agriculture industrielle américaine l’a percée, elle ne se recharge plus au rythme où nous l’utilisons pour l’irrigation.
L’agriculture industrielle ne nourrira pas 10 milliards d’êtres humains. Dans ce monde fou, de plus en plus de gens veulent manger de la viande. Or, elle exige des pâturages massifs et des millions d’hectares. Il y a déjà 70% des terres agricoles en Europe qui sont destinées au bétail. En exportant ce modèle délirant en Chine et en Inde, nous sommes sûrs d’arriver à une impasse totale. Il y aura une fracture énorme entre ceux qui ont de l’argent et vont consommer de la viande et ceux qui n’en ont pas et ne mangeront pas. Nous allons vers une vraie tragédie planétaire. Il n’y a qu’une seule solution, certes compliquée. Il s’agit de l’agriculture paysanne, c’est-à-dire celle qui se passe de pesticide et qui est économe en eau. C’est l’agroécologie, pour aller vite, c’est-à-dire un système avec des gens à la campagne, qui bossent, avec une main-d’œuvre abondante. En France, nous pourrions très facilement le faire, dans des conditions nouvelles, avec internet, le numérique, etc. Mais nous pourrions imaginer qu’avec ce chômage de masse, qui pourrit tant de vies, nous pourrions recréer de l’activité dans les campagnes, avec un ou deux millions d’emplois supplémentaires. Beaucoup de calculs ont été réalisés dans plusieurs études. Ce n’est pas intouchable mais c’est sérieux. Il est presque certain que l’agriculture biologique, l’agroécologie et l’agriculture paysanne, qui ne forment qu’un seul et même système, sont les seules capables de nourrir la planète, en mobilisant une main-d’œuvre très importante. La robotisation et la numérisation du monde sont en train de détruire par centaines de millions les emplois.
Moulin à blé, usine à papier, puis usine textile, usine de feutre pour papeterie Bricq et Ci
Montbron (Charente), le Moulin-Neuf
photo de la notice
Atelier de fabrication (tissage), façade sur l'eau. © Inventaire général / Phot. Inv. M. Deneyer
Date de l'enquête : 1989
Historique :
Un moulin à blé et à huile à trois roues est mentionné en 1838. En 1863 s'ajoute une papeterie à quatre vannes motrices, appartenant d'abord à Rousselot, puis, en 1866, à Georget, qui reconstruit le moulin et la papeterie en 1871. En 1883, le foulonnier Jean Bricq achète le tout, le fait démolir en 1889, et fait construire en 1890 une teinturerie et l'atelier de fabrication, en 1892, un séchoir et un bureau et installe une machine à vapeur. En 1902 sont adjoints la filature et la conciergerie et, en 1905, un magasin de laine et le logement patronal. En 1953 est édifié un atelier de fabrication pour les couvertures.
...
En 1910 vient d'ajouter la fabrication des courroies en poil de chameau, puis en 1953 celle des couvertures TOISON D'OR et en 1970 celle des revêtement muraux.
Président Philippe Coste Ramirez
"Le développement ne sera possible que par l’association de l’ensemble de nos équipes à un projet d’avenir commun, car notre histoire démontre qu’il est possible d’associer croissance et performances réelles dans une ambiance de travail saine et sincère, sans démagogie et dans le respect de l’environnement."
L’entreprise
1891
Création de BRICQ.
Quels domaines? Fabrication de feutres de laine pour chaussons, puis pour machines à papier.
1910 : début de l’activité courroies de transmission tissées dont les développements sont à l’origine de la division Textiles Industriels.
1936 : début de la fabrication de tapis pour onduleuse.
Quels marchés? Cartonneries, cimenteries, aluminium, pneumatiques, industries diverses
Quels pays? France et pays européens essentiellement.
AUJOURD’HUI
BRICQ est l’un des leaders mondiaux dans son activité.
Quels domaines? Fabrication de textiles industriels lourds: tapis pour onduleuse et courroies pour utilisations industrielles et militaires.
Quels marchés? Cartonneries, cimenteries, usines d’aluminium, fabricants de pneus, de plaques de fibro-ciment, aéroports militaires.
Quels pays? Plus de 70 pays sur tous les continents.
Quels moyens?
- Nos responsables de secteurs commerciaux ont une formation technique.
- Réseau international d’agents et distributeurs.
- 3 techniciens de service client.
- Techniciens locaux dans de nombreux pays.
Notre force
Nous sommes, depuis des décennies, un partenaire fiable d’industries stratégiques.
Nous établissons des standards sur nos marchés dans le monde entier.
La relation avec nos clients repose sur la confiance:
Confiance dans la fiabilité des systèmes, composants et services que nous fournissons.
Confiance dans le fait que nous serons encore sur le marché dans 10 ou 20 ans.
Nous investissons en permanence dans la recherche, les ressources humaines et les outils de production.
Notre entreprise est certifiée EN ISO 9001:2008 et s’engage dans une démarche environnementale.
Nos priorités
Satisfaction de nos clients pour un partenariat à long terme.
Livraison de produits conformes.
Respect des délais de livraison.
Assistance technique.
Réactivité immédiate.
Les produits
dry Tapis d’onduleuse
filtrosmini Toiles de Fluidisation
neumaticomini Tapis industrie du pneumatique
avionesmini Bandes arrêts d’avion
transportemini Tapis de transport boulangerie et pâtisserie industrielle
celulosamini Bandes d’embarquement pour sécherie pâte à papier
fibrotec Feutres fibrociment
MP Montée de pont
BRICQ SAS, située près d'Angoulême, est une pionnière dans la production de textiles techniques lourds à usage industriel. Notre jeune Société forte de ses 130 années d'existence et d'experience a démarré dans la production de textiles à usage grand public, au travers notament de l'une des ses marques, "Toison D'or". Au fil des années et de fil en aiguille nous nous sommes diversifiés vers des applications à usage industriel en produisant des textiles entrant dans les process de productions d'industries comme celle du Carton Ondulé par exemple. Nous sommes aujourd'hui présents dans de nombreux secteurs recherchant la résistance de nos textiles, leur porosité ou l'une des nombreuses autres caractéristiques que nous savons obtenir par la transformation du fil.
BRICQ SAS
D62 – Route d’Orgedeuil
16220 MONTBRON - France
Tel.: +33 545 23 91 11
Email: info@bricq.fr
BRICQ USA, Inc.
104 S. Kemp Street
PO Box 288 - Lyon Station, PA 19536
Phone : (+1) 484 336 7218
Email: info@bricq.fr