GÉNÈSE DU PROJET ORSAT
Dans nos sociétés industrielles modernes, l’alimentation repose sur un système très complexe d’acteurs et de flux interdépendants : matière, énergie, capitaux, et informations. Si la sécurité alimentaire est garantie dans les pays industrialisés depuis le milieu du XXe siècle, la stabilité de ce système est aujourd’hui menacée par des perturbations globales : changement climatique, épuisement des ressources, effondrement de la biodiversité et de la vie des sols.
OBJECTIFS DU PROJET ORSAT
- Caractériser les vulnérabilités du système alimentaire français vis à vis de différentes menaces ;
- Identifier des critères de résilience des systèmes alimentaires et proposer une méthodologie d’évaluation ;
- Déterminer les moyens concrets pouvant être mobilisés par les collectivités pour transformer leur modèle d’alimentation.
Ces travaux alimenteront un guide à destination des collectivités souhaitant s’engager pour la résilience alimentaire de leur territoire.
NOTRE MÉTHODOLOGIE
Le projet ORSAT s’appuie sur une analyse théorique et sur une étude de cas pratique réalisée sur une collectivité pilote : la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême.
L'ÉQUIPE ET LES PARTENAIRES
Ce projet interdisciplinaire rassemble différentes personnes et organisations : laboratoires de recherche, associations, experts et collectivités. Les Greniers d’Abondance assurent le pilotage et la coordination de ces acteurs, ainsi que la synthèse des travaux et des expertises sollicitées.
équipes de recherche, associations et collectivités assemblent leurs compétences et leurs expertises pour mener un travail de recherche-action pouvant rapidement conduire à des applications concrètes.
- Félix Lallemand (docteur en écologie) et Arthur Grimonpont (ingénieur spécialisé en aménagement du territoire), fondateurs de l’association Les Greniers d’Abondance, assurent le pilotage et la coordination des différents partenaires, la synthèse de l’ensemble des travaux et la communication autour du projet. Ils sont entourés d’une cinquantaine de membres bénévoles aux compétences diverses qui participent à la création de contenus et à la réalisation des outils de l’association.
- Sabine Bognon, maîtresse de conférence au Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation (CESCo, Museum National d’Histoire Naturelle, UMR 7204) est spécialiste de l’approvisionnement alimentaire urbain dans les grandes métropoles. Elle porte une demande de financement auprès de l’ADEME pour soutenir le projet.
- Petros Chatzimpiros est maître de conférence au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain (LIED, UMR 8236). Il travaille sur la place actuelle, passée et future, de l’énergie dans le fonctionnement des systèmes alimentaires.
- Fabien Esculier et Marine Legrand, chercheurs impliqués dans le programme « Optimisation des Cycles Azote Carbone Phosphore en ville » (OCAPI) au sein du Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (LEESU), apportent leur expertise sur le bouclage territorial des flux de matières. Ils travaillent en particulier sur la valorisation agricole des urines et excréments humains.
- L’association Solagro, spécialisée dans la transition agricole et alimentaire et la diffusion des pratiques agro-écologiques, intervient en particulier dans l’analyse des voies de résilience au sein des exploitations agricoles. L’association dispose par ailleurs d’une expérience d’accompagnement de plusieurs Projets Alimentaires Territoriaux avec les collectivités.
- Claire Delfosse, professeure de Géographie et directrice du Laboratoire d’Etudes Rurales, fournit une expertise pluridisciplinaire sur le potentiel du patrimoine et des traditions de production agro-alimentaire dans une perspective de reterritorialisation.
- La communauté d’agglomération du Grand Angoulême est en pleine construction d’un Projet Agricole et Alimentaire Territorial Durable. Élus et agents territoriaux travaillent aux côtés des partenaires d’ORSAT pour développer la dimension résilience de leur projet.
L'expression de « contrat open bar » utilisée par la presse pour définir le contrat passé entre le ministère des armées et Microsoft est erronée.
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L'attestation d'exclusivité fournie par Microsoft a montré que cette société est la seule capable à fournir les prestations demandées, dans le cadre d'une offre globale et intégrée.
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Quant à l'utilisation de logiciels libres, le ministère soutient la politique interministérielle de support des logiciels libres, publiée dans la continuité de la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique (articles 2 et 16). Des actions ont été engagées en application des directives interministérielles, en particulier dans le domaine des serveurs et infrastructures puisqu'environ 60% des serveurs administrés par le ministère opèrent désormais avec un système d'exploitation libre. En revanche, la présence du logiciel libre dans la gestion des bases de données et dans les services aux utilisateurs est plus contrastée. Le ministère s'est donc engagé dans une politique logicielle (publiée en avril 2019 et accessible à tous) qui prône l'ouverture aux logiciels libres sous réserve d'un coût global de risques et d'efficacité comparables à ceux des grands éditeurs.
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favoriser l'interopérabilité par un recours aux standards, protocoles et formats d'échanges ouverts, de garantir la souveraineté (tant sur la confiance que la sécurisation) numérique, de maitriser et rationaliser les choix technologiques, de promouvoir le partage et la réutilisation des composants logiciels et d'exposer les ressources (données et services). Dans la continuité de ses directives pour le recours aux logiciels libres, le ministère mène actuellement une étude pour s'équiper d'un poste de travail entièrement libre (système d'exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. L'accès au code source des solutions numériques est effectivement un facteur facilitant la maîtrise de ces solutions, dans une optique tant de sécurité que de souveraineté numérique.
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Concentrer l'effort de maîtrise, y compris à travers l'accès au code source, sur quelques technologies-clé qui jouent un rôle prépondérant dans la sécurité et la maîtrise de l'emprise numérique de l'État. C'est par exemple le cas des technologies critiques pour la sécurité, telles que les moyens de chiffrement des données ou de détection des attaques, sur lesquelles l'effort de maîtrise passe en premier lieu par le recours à des solutions qualifiées par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). le ministère des armées dispose, au même titre que l'ensemble des ministères, d'une licence libératoire permettant une utilisation sans limite de quantité de l'ensemble des outils de chiffrement de la société française Prim'X, qualifiées par l'ANSSI ...
Ndlr : connu / l'April
Créée en 2014, l’association Champs du Partage anime et développe une dynamique d’espace test agricole sur les départements de la Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne en Région Nouvelle-Aquitaine.
... proposent un cadre innovant qui permet aux porteurs de projet de vérifier la faisabilité et la viabilité de leur projet en démarrant une activité de production en conditions réelles, mais dans un cadre sécurisé.
Le test d’activité est un des outils qui vient compléter les dispositifs existants d’appui à l’installation (parcours DJA notamment) et favorise, grâce à un accompagnement individuel et collectif, l’installation progressive et sécurisée des porteurs de projet.
L’Association accompagne également les collectivités travaillant sur la problématique de l’installation et du développement d’une agriculture de proximité dans la mise en place d’espaces tests adaptés aux spécificités de leur territoire. ...
L'espace test : sécuriser des parcours d’installation
... opérationnel depuis l’automne 2018 au centre hospitalier Camille Claudel à la Couronne, en Charente. Il est à l’initiative du Grand Angoulême et c’est l’association Champs du Partage qui gère le lieu. L’objectif : permettre à de nouveaux maraîchers de travailler leur modèle de production, en mettant à leur disposition des espaces de culture et un accompagnement. Sébastien Boulesteix et Emmanuel Meunier de Plantae & Terra, et Thomas Lefranc, alias Tom le Maraîcher, sont les premiers à y tester leur activité. Pour en savoir plus : https://vivant-le-media.fr/espace-test-maraichage-angouleme/
Champs du partage https://www.champsdupartage.com/
POLITIQUE
En moyenne, un agent de l'Éducation nationale s'est suicidé toutes les semaines durant l’année scolaire 2018-2019
58 agents de l’Éducation nationale se sont suicidés (37 hommes et 21 femmes), et 11 depuis la rentrée de septembre (5 hommes, 6 femmes), selon des chiffres du ministère de l’Éducation dévoilés pour la première fois ce mercredi 6 novembre ... annoncés / CHSCT extraordinaire (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à la demande des syndicats, et consacrée à la souffrance au travail à l’école primaire, au collège et au lycée, un mois et demi après le suicide de Christine Renon, une directrice d’école de Pantin en Seine Saint-Denis.
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Contacté /l’AFP, le ministère de l’Éducation a confirmé ces chiffres, rendus publics pour la première fois. Ils concernent l’ensemble du personnel enseignant et du personnel administratif, soit 992.000 agents ... le taux de suicide est de 5,85 personnes pour 100.000 (16 / taux de suicide moyen en France en 2012, selon des données de l’Observatoire national du suicide.
Sur les 58 victimes en 2018-2019, on recense 12 agents non titulaires. Les mois de novembre, août et septembre représentent un pic des suicides. La tranche d’âge la plus exposée est celle des 45-54 ans, puis celle des 55-64 ans.
LIRE AUSSI :
- 73% des personnels du secondaire estiment que leur travail a dégradé leur santé i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?2x47fA
- Des élèves de Terminale L remettent "Hernani" au goût du jour et c'est hilarant https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-eleves-de-terminale-l-remettent-hernani-au-gout-du-jour-et-cest-hilarant_fr_5da72cc6e4b062bdcb1c362b