FAQ
scanR est un outil d'exploration du paysage de la recherche et de l'innovation en France. Il a pour ambition d'aider à comprendre qui sont les acteurs de la recherche et de l'innovation en France, à mettre en valeur leur travail. scanR s'adresse à l'ensemble de la société française dans une logique de transparence de travaux largement soutenus par les crédits publics. Il vise également à favoriser l'appropriation par tous des dernières avancées de la recherche et de l'innovation pour alimenter le débat public. Enfin, scanR entend contribuer à l'intensification de liens entre différents acteurs (appartenant à des champs de recherche ou de statut différent), vecteur de dynamisation de cette activité.
QUE TROUVE-T-ON DANS scanR ?
scanR s'intéresse à 4 types d' "Objets" principaux : les entités, les projets, les auteurs et les productions (publications, thèses et brevets). Parmi les "entités", scanR couvre l'ensemble des structures de recherche référencées dans le Répertoire national des structures de recherche (RNSR) ainsi que leur tutelle. Il couvre également, de la manière la plus complète possible, l'ensemble des institutions publiques ou privées, avec ou sans but lucratif mentionnées dans les principales sources mobilisées. scanR couvre un ensemble de "Projets" qui correspondent à des travaux de recherche qui ont fait l'objet d'un financement public français ou non dans la mesure où une source ouverte et réutilisable existe (voir FAQ "Quels sont les financements recensés dans scanR ?"). scanR couvre les auteurs disposant d'un identifiant Idref (voir FAQ "Quels auteurs disposent d'un profil-auteur dans scanR ?") pour lesquels au moins un lien vers une autre source (RNSR, production, projet) a pu être établi. Pour éviter les erreurs, scanR exclut les auteurs homonymes. Sur demande et en disposant d'informations complémentaires, scanR pourra les introduire individuellement. scanR couvre les publications (voir FAQ "Quels est le périmètre des publications de recherche (articles, thèses, monographies) présenté dans scanR ?") depuis 2013, une sélection d'ouvrages et de monographies, les thèses depuis 1990, les brevets depuis 2013.
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L'expression de « contrat open bar » utilisée par la presse pour définir le contrat passé entre le ministère des armées et Microsoft est erronée.
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L'attestation d'exclusivité fournie par Microsoft a montré que cette société est la seule capable à fournir les prestations demandées, dans le cadre d'une offre globale et intégrée.
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Quant à l'utilisation de logiciels libres, le ministère soutient la politique interministérielle de support des logiciels libres, publiée dans la continuité de la loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique (articles 2 et 16). Des actions ont été engagées en application des directives interministérielles, en particulier dans le domaine des serveurs et infrastructures puisqu'environ 60% des serveurs administrés par le ministère opèrent désormais avec un système d'exploitation libre. En revanche, la présence du logiciel libre dans la gestion des bases de données et dans les services aux utilisateurs est plus contrastée. Le ministère s'est donc engagé dans une politique logicielle (publiée en avril 2019 et accessible à tous) qui prône l'ouverture aux logiciels libres sous réserve d'un coût global de risques et d'efficacité comparables à ceux des grands éditeurs.
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favoriser l'interopérabilité par un recours aux standards, protocoles et formats d'échanges ouverts, de garantir la souveraineté (tant sur la confiance que la sécurisation) numérique, de maitriser et rationaliser les choix technologiques, de promouvoir le partage et la réutilisation des composants logiciels et d'exposer les ressources (données et services). Dans la continuité de ses directives pour le recours aux logiciels libres, le ministère mène actuellement une étude pour s'équiper d'un poste de travail entièrement libre (système d'exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. L'accès au code source des solutions numériques est effectivement un facteur facilitant la maîtrise de ces solutions, dans une optique tant de sécurité que de souveraineté numérique.
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Concentrer l'effort de maîtrise, y compris à travers l'accès au code source, sur quelques technologies-clé qui jouent un rôle prépondérant dans la sécurité et la maîtrise de l'emprise numérique de l'État. C'est par exemple le cas des technologies critiques pour la sécurité, telles que les moyens de chiffrement des données ou de détection des attaques, sur lesquelles l'effort de maîtrise passe en premier lieu par le recours à des solutions qualifiées par l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). le ministère des armées dispose, au même titre que l'ensemble des ministères, d'une licence libératoire permettant une utilisation sans limite de quantité de l'ensemble des outils de chiffrement de la société française Prim'X, qualifiées par l'ANSSI ...
Ndlr : connu / l'April
L'invité de 8h20 : le grand entretien - 24 minutes
Malaise dans l'Éducation nationale
200 directeurs et directrices d'école ont adressé en début de semaine une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale pour lui réclamer des mesures concrètes d'amélioration de leurs conditions de travail. La lettre intervient près d'un mois après le suicide de Christine Renon, une directrice d'école de Pantin. Le ministre rappelle qu'il _"n'y a pas plus de suicides dans [_l'enseignement] qu'ailleurs", et que son souci c'est le "bien-être des personnes", que le dialogue social qui s'est déroulé toute l'année dernière a abouti à "la gestion des RH de proximité".
Jean-Michel Blanquer espère faire des annonces au retour des vacances scolaires de la Toussaint.
Il a listé trois priorités : "Moins de tâches administratives pour les directeurs d'école, plus d'aide pour le quotidien notamment pour la relation avec les familles et une plus grande reconnaissance du métier, ce qui est la discussion la plus complexe parce qu'elle renvoie au statut juridique que nous donnons au directeurs d'école"
Il y aura de l’aide supplémentaire pour les directeurs d’école" qui sera annoncée bientôt, a déclaré mercredi sur France Inter le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. "Mais ça ne sera pas au travers d’emplois aidés", a-t-il ajouté.
Au maire du Pré Saint-Gervais (au moment des questions des auditeurs), qui invite le ministre à se rendre sur place, après le suicide de Christine Renon et le meurtre d'un lycéen au Lilas, Jean-Michel Blanquer répond qu'il se rendra sur place.
"Venez vivre les choses comme nous nous les vivons", lui a demandé en direct le maire du Pré Saint-Gervais, Laurent Baron. "Merci pour l’invitation, je viendrai bien entendu". Le premier ministre s’exprimera début novembre sur le plan Seine-Saint-Denis, avec des mesures éducations et sécurité. "Je connais les difficultés, et nous arriverons à les résoudre si nous sommes unis, c’est le sens des cités éducatives. On me parle beaucoup de sécurité, ma mission c’est la prévention sur ces sujets. Je viens en parler avec vous avec grand plaisir. " a complété le ministre de l'Education.
Le voile n'est pas un "sujet très important"
Le sujet du voile porté par des mères lors des sorties scolaires a été relancé lorsqu'un élu du Rassemblement national (RN) a pris à partie une mère voilée lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté vendredi.
"J’ai condamné fermement ce qui s’est passé" lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, a déclaré mercredi sur France Inter le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. "La loi n’interdit pas" le port du voile lors des sorties scolaires, a-t-il ajouté.
Pour le ministre, "ce sujet n’est pas un sujet très important et je n’ai cessé de le dire. Il y a des sujets beaucoup plus importants relatifs à la laïcité". Sur la laïcité à l'école, "je suis sur la ligne de Jules Ferry et de Jean Zay. Je ne me laisserai pas impressionner par des gens qui défendent le communautarisme", a-t-il indiqué.
Jean-Michel Blanquer a ajouté qu'il "ne peut pas se réjouir" du port du voile car sinon "il faudrait qu'il abandonne [s]es convictions". Le ministre de l'Education nationale avait affirmé dimanche que "la loi n'interdit pas aux femmes voilées d'accompagner les enfants" mais que "le voile en soi n'est pas souhaitable dans notre société".
Ndlr : ... il prévoit un accompagnement et de la médiation => transcription de ses propos ACT
Politique
Max Weber (1864-1920)
En janvier 1919, Max Weber, le célèbre sociologue allemand, donne une conférence sur « la profession et la vocation de politique », dans un contexte qui est bien évidemment fort différent du nôtre, celui des troubles provoqués par la fin de la Première Guerre mondiale, mais où sont déjà présents un certain nombre de problèmes contemporains : la force des affirmations identitaires, la perte de sens liée à la modernité, la mise en cause de la politique… et son analyse peut nous aider à comprendre le choix que vient de faire Nicolas Hulot de se retirer du gouvernement.
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la distinction qu’il introduit entre éthique de la conviction et éthique de la responsabilité est essentielle.
L’éthique de la conviction est une éthique absolue qui impose d’agir dans le respect des valeurs (le refus de la violence, l’obligation de dire la vérité…), quelles que soient les conditions dans lesquelles l’on se trouve et les conséquences de ces choix. Seule importe la proclamation de celles-ci. C’est l’éthique du Sermon sur la Montagne.
À l’inverse, l’éthique de la responsabilité, bien que fondée elle aussi sur l’adhésion à des valeurs, implique que l’on prenne en compte les conséquences prévisibles de nos actions, que l’on soit souvent obligé, pour atteindre des fins conformes aux valeurs, de mettre en œuvre des moyens qui rentrent en contradiction avec celles-ci et que les résultats de nos actions puissent être en contradiction avec nos intentions. Faire de la politique, c’est donc renoncer à la pureté, qui, comme le disait Péguy à propos de Kant, est celle de l’homme qui n’a pas de mains.
Nicolas Hulot. N4than!el/VisualHunt, CC BY-NC-SA
Nicolas Hulot : un ministre responsable
Une démission qui doit nous sortir de notre indifférence
Il n’a pas démissionné, comme cela se fait d’ordinaire, parce qu’il rejette le gouvernement auquel il a appartenu et pour lequel il garde « une immense amitié ». Il va même jusqu’à reconnaître que la France en matière d’environnement fait beaucoup plus que beaucoup de pays. La raison est infiniment plus grave. C’est que personne ne prend réellement au sérieux la tragédie écologique qui s’annonce, ni les politiques, ni la société civile et, qu’en restant au gouvernement, il pouvait donner l’illusion par sa seule présence que les choses n’allaient si mal que cela.
Une démission qui renvoie donc chacun d’entre nous à notre responsabilité sociale et politique, mais qui laisse en suspens la question centrale. Sommes-nous capables de sortir de « ce modèle économique qui est la cause de tous ces désordres » et d’en payer le prix nécessairement élevé en termes de niveau de vie et d’emploi ? L’irréalisme, souvent alimenté par les commentateurs politiques, qui consiste à faire croire que les contraintes auxquels sont confrontés les hommes politiques n’existent que parce qu’ils en tirent bénéfice, est aussi dangereux que l’indifférence, car il risque de mettre en péril notre capacité collective à améliorer, si peu que cela soit, notre situation.
clés : éthique écologie environnement politique gouvernement
Nicolas Hulot
Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
et aussi sur https://www.youtube.com/watch?v=YJZa90g9WSk
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.#23 DES TENDANCES
Le grand entretien avec Nicolas Hulot
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France Inter Ajoutée le 28 août 2018
Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est l'invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.
Catégorie Actualités et politique
1 860 commentaires
FATIN-ROUGE Thomas il y a 2 jours
Un message à entendre ...
L'écologie n'est pas une conviction politique.
C'est une nécessité humaine.
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Oradunn il y a 3 jours
Monsieur Hulot, merci d'avoir essayé !
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Francois Bollache il y a 3 jours
"Petit à petit , on s'accommode de la gravité".... tout est dit !
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Lucas Day il y a 2 jours
Pour une fois Lea SALAME tient un scoop. Elle n'en peut plus....
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Pouet pouet il y a 3 jours (modifié)
Il a le dégoût sur le visage. Je pensais qu'il y participait à cette écologie de façade, qu'il avait perdu de vue ses combats et je découvre, qu'il subissait comme tout ceux conscient des problèmes écologiques les choix du gouvernement. Je suis triste pour lui et pour nous tous.
Edit
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Tendi Kenedi il y a 2 jours
Merci a Nicolas de parler des sargasses et des cyclones qui nous envahissent au Antilles !! chaud au cœur que l'on pense encore a nous, les habitants de petite région aussi insignifiante au yeux de la métropole.
RESPECT DE TOUS LES GUADELOUPÉENS
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Namaste il y a 2 jours
Hulot n'a jamais été rien d'autre qu'un trophée médiatique pour Macron
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Réactions des Amis de la Terre https://www.franceinter.fr/emissions/grand-angle/grand-angle-29-aout-2018
Texte intégral du discours de la Ministre pour présenter le Réseau
Axelle LEMAIRE
Secrétaire d'état chargée du Numérique
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Une plateforme de concertation va travailler à définir des conditions d'appartenance qui soient souples et qui soient flexibles, à ce large réseau et au moyen de lui donner le maximum de visibilité. Il serait un comble que les médiateurs numériques ne fassent pas de médiation entre eux.
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ndlr : mérite une réponse :
"non, Madame la ministre, tout médiateur est d'abord un être humain. Quand il aborde un sujet qui le touche au plus près de lui-même comme son métier, il ne faut pas demander à cette personne de s'appliquer à elle-même ce qu'elle prodigue aux autres dans une médiation. Un des présupposés de la médiation est que, justement, pour "faire médiation", il faut un tiers. Dans le langage courant on parle de "juge et partie", c'est la même idée. Et c'est ce tiers extérieur, impartial, bienveillant... qui est qualifié de médiateur.
En pratique, le groupe (ici l'assemblée des médiateurs) pourrait s'organiser pour confier ce rôle à un médiateur extérieur idéalement, voire, plusieurs membres qui accepteraient de s'exclure du rôle de participant, pour se concentrer sur celui de tiers. Convenons qu'en pratique, c'est un peu "frustrant" de s'exclure mais, au prix d'un travail sur soi, ce n'est pas impossible. C'est juste non idéal et cela demande de l'expérience...
Donc, Madame la Ministre, je me tiens à votre disposition pour vous sensibiliser, voire vous former à la médiation quand il vous en plaira car un médiateur - quand bien même qualifié de "numérique", reste un médiateur. Et, comme par ailleurs le "numérique" devient aussi banal que l'eau et le feu, est-il bien nécessaire d'ajouter un qualificatif à médiateur ? Je prétends que non et c'est la thèse que je développe au COREM." => valoriser cette réponse ACT