Arthur Grimonpont et Félix Lallemand décident de se consacrer à l’étude des voies de résilience pouvant être collectivement empruntées. C’est-à-dire : aux transformations sociales, économiques, techniques et politiques permettant d’anticiper les crises et d’assurer les besoins essentiels d’une population après un choc (événement climatique extrême, choc pétrolier, crise financière, coupure d’électricité prolongée…).
En parallèle de leurs activités de recherche sur la résilience des systèmes alimentaires, et face à l’engouement de nombreuses personnes pour le sujet, Arthur G. et Félix L. décident de structurer leur action en créant l’association les greniers d’abondance, spécifiquement dédiée à cette thématique.
Site édité par : Les Greniers d’Abondance
Association loi 1901
Déclarée en préfecture du Rhône le 4 septembre 2018
RNA : W691095765
Siège social : 4 rue Pierre Blanc, 69001 Lyon
Hébergé par la société o2switch
Création du site et Webmaster : Cécilia Thibaut
Vous trouverez dans ce guide :
Un état des lieux détaillé des vulnérabilités de notre système alimentaire, depuis les champs jusqu'à nos assiettes (et vice-versa !)
Une liste d'indicateurs et d'outils pour diagnostiquer la résilience alimentaire de votre territoire
Des leviers d'actions pragmatiques et réalistes à disposition des collectivités, tenant compte de leurs compétences réglementaires et de leurs contraintes politiques et budgétaires
De nombreux exemples concrets de projets ambitieux, déjà mis en œuvre à travers la France et au-delà
Des conseils méthodologiques pour structurer, animer et financer un projet de résilience alimentaire territorial
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https://resiliencealimentaire.org/wp-content/uploads/2020/02/Rapport-LGA-V1.pdf
dont
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p39 3. - table. Il est facile d’imaginer des systèmes à la fois très résilients et socialement défaillants, reposant sur diverses formes d’inégalités et d’exploitations. La recherche d’une meilleure résilience ne se substitue pas à l’impératif de « soutenabilité », ni à un objectif éthique de justice et d’équité.
Objectif \zéro artificialisation NETTE ndlr : ajouter NETTE veut dire qu'on s'autorise la poursuite de l'artificialisation, mais qu'elle va être COMPENSÉE : N'est-ce pas illusoire ? ACT
Silos, moulins, laiteries... Pas de résilience alimentaire sans possibilité de traiter localement la production
...
En Charente, la SCIC Terres en Chemin propose des outils pour mettre en réserve les terres agricoles quand un fermier part à la retraite. La SCIC prend le fermage des terres à la suite du fermier précédent, et les entretient en attendant de céder le bail. Crédits : © Terres en Chemin. ... 133 Le code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) précise leur définition (art. L. 1123-1 du CG3P) et les modalités de la procédure d’appréhension des biens « présumés » sans maître (arts. L. 1123-3 et L. 1123-4 du CG3P). ... société coopérative civile immobilière (SCCI), ou prendre des parts dans une foncière telle
que Terre de Liens. Elle peut sensibiliser les habitants à l’utilité de ce type d’épargne
...
Les espaces-test agricole sont des outils visant à faciliter la création d’une entreprise agricole par des porteurs de projet souvent non issus du monde agricole. Ils mettent à disposition des candidats un cadre légal d’exercice, des moyens de production (foncier, matériel, bâtiments) et un dispositif d’accompagnement technique et administratif. Ils peuvent être mis en place par les collectivités sur des sites éphémères ou permanents, ou par des agriculteurs sur une petite portion de leurs terres 134.
... En France, c’est près d’un logement sur dix qui est vacant 147, sans prendre en compte les résidences secondaires !
... Les collectivités françaises sont très loin de l'objectif "zéro artificialisation nette" (ZAN) pourtant fixé comme objectif par la Commission européenne en 2011 150 et inscrit dans le Plan Biodiversité de 2018 151. ... phénomène de rétention foncière ... passée de 8 300 m² par habitant en 1930 à 4 400 m² en 2017 154. (Besoin de ~4 000 m2/habitant ...conserver un maximum de surfaces agricoles productives vital ... L’importance agronomique de ces ressources pour la fertilité des sols (apport de matière organique) est cependant susceptible de conduire à des conflits d’usage ... faire diminuer la place du maïs dans l'assolement, au profit d'autres cultures directement valorisables en alimentation humaine et plus résistantes aux conditions estivales sèches (blé, tournesol, millet, sorgho...) ... Semis direct sous couvert ... 237
... P160 ... Le concept de "dialogue territorial" peut être mobilisé pour gérer les problématiques liées à la concertation ou à la médiation des conflits408. Les collectivités peuvent s’inspirer des travaux se référant à cette notion pour mettre au point leur propre modèle de gouvernance et faciliter sa conduite. ... coconstruire ... projets ...
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p13 : /voies de résilience, il est omis une approche intégrée incluant l'agroforesterie :-(
GÉNÈSE DU PROJET ORSAT
Dans nos sociétés industrielles modernes, l’alimentation repose sur un système très complexe d’acteurs et de flux interdépendants : matière, énergie, capitaux, et informations. Si la sécurité alimentaire est garantie dans les pays industrialisés depuis le milieu du XXe siècle, la stabilité de ce système est aujourd’hui menacée par des perturbations globales : changement climatique, épuisement des ressources, effondrement de la biodiversité et de la vie des sols.
OBJECTIFS DU PROJET ORSAT
- Caractériser les vulnérabilités du système alimentaire français vis à vis de différentes menaces ;
- Identifier des critères de résilience des systèmes alimentaires et proposer une méthodologie d’évaluation ;
- Déterminer les moyens concrets pouvant être mobilisés par les collectivités pour transformer leur modèle d’alimentation.
Ces travaux alimenteront un guide à destination des collectivités souhaitant s’engager pour la résilience alimentaire de leur territoire.
NOTRE MÉTHODOLOGIE
Le projet ORSAT s’appuie sur une analyse théorique et sur une étude de cas pratique réalisée sur une collectivité pilote : la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême.
L'ÉQUIPE ET LES PARTENAIRES
Ce projet interdisciplinaire rassemble différentes personnes et organisations : laboratoires de recherche, associations, experts et collectivités. Les Greniers d’Abondance assurent le pilotage et la coordination de ces acteurs, ainsi que la synthèse des travaux et des expertises sollicitées.
équipes de recherche, associations et collectivités assemblent leurs compétences et leurs expertises pour mener un travail de recherche-action pouvant rapidement conduire à des applications concrètes.
- Félix Lallemand (docteur en écologie) et Arthur Grimonpont (ingénieur spécialisé en aménagement du territoire), fondateurs de l’association Les Greniers d’Abondance, assurent le pilotage et la coordination des différents partenaires, la synthèse de l’ensemble des travaux et la communication autour du projet. Ils sont entourés d’une cinquantaine de membres bénévoles aux compétences diverses qui participent à la création de contenus et à la réalisation des outils de l’association.
- Sabine Bognon, maîtresse de conférence au Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation (CESCo, Museum National d’Histoire Naturelle, UMR 7204) est spécialiste de l’approvisionnement alimentaire urbain dans les grandes métropoles. Elle porte une demande de financement auprès de l’ADEME pour soutenir le projet.
- Petros Chatzimpiros est maître de conférence au Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain (LIED, UMR 8236). Il travaille sur la place actuelle, passée et future, de l’énergie dans le fonctionnement des systèmes alimentaires.
- Fabien Esculier et Marine Legrand, chercheurs impliqués dans le programme « Optimisation des Cycles Azote Carbone Phosphore en ville » (OCAPI) au sein du Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (LEESU), apportent leur expertise sur le bouclage territorial des flux de matières. Ils travaillent en particulier sur la valorisation agricole des urines et excréments humains.
- L’association Solagro, spécialisée dans la transition agricole et alimentaire et la diffusion des pratiques agro-écologiques, intervient en particulier dans l’analyse des voies de résilience au sein des exploitations agricoles. L’association dispose par ailleurs d’une expérience d’accompagnement de plusieurs Projets Alimentaires Territoriaux avec les collectivités.
- Claire Delfosse, professeure de Géographie et directrice du Laboratoire d’Etudes Rurales, fournit une expertise pluridisciplinaire sur le potentiel du patrimoine et des traditions de production agro-alimentaire dans une perspective de reterritorialisation.
- La communauté d’agglomération du Grand Angoulême est en pleine construction d’un Projet Agricole et Alimentaire Territorial Durable. Élus et agents territoriaux travaillent aux côtés des partenaires d’ORSAT pour développer la dimension résilience de leur projet.