connu / la transcription d'une émission de RFI
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Thèmes : Place des femmes, Internet, Inclusion numérique
L’Atelier des médias reçoit la journaliste Mathilde Saliou, qui publie Technoféminisme – Comment le numérique aggrave les inégalités chez Grasset. Elle montre comment le milieu de la tech s’est fermé aux femmes et propose des pistes de solution pour davantage d’égalité dans le numérique.
Média d’origine
Personne⋅s : Mathilde Saliou - Steven Jambot
Source : Podcast
Lieu : L’Atelier des médias - RFI
Date : 04/03/2023
Durée : 25 min
Autres liens : Page de présentation de l’émission
Références
[1] Acrimed - Action-Critique-Médias
[2] Prenons la Une - Pour une juste représentation des femmes dans les médias et l’égalité dans les rédactions
[3] Ada Lovelace
[4] Annie Cannon
[5] Hedy Lamarr
[6] Grace Murray Hopper
[7] Annie Easley
[8] Dorothy Vaughan
[9] ChatGPT
[10] Résultats de la recherche « Antonio Casilli » sur Libre à lire !
[11] SISTA - Faire émerger une génération de leaders DIVERSIFIÉS
À propos de Libre à lire :
indexation, réutilisation et accessibilité
Depuis 2006, le groupe Transcriptions de l'April repère sur le Web, des enregistrements, vidéos de conférences, d’interviews, qui traitent des thèmes chers à l’April, afin de mettre noir sur blanc, d’écrire tout ce qui se dit, tout ce qu’on entend : on obtient un texte de cet enregistrement, on obtient un fichier texte et à partir de ce fichier texte on crée un fichier HTML qui est ensuite publié sur le site de l’April.
À propos de l'April, association :
Depuis 1996, l'April est animée par une conviction : « logiciel libre, société libre ». Prenez le contrôle de vos libertés informatiques et suivez l’actualité du logiciel libre. Découvrez les enjeux, des outils et des moyens d'actions.
Pionnière du logiciel libre en France, l'April, constituée de 2547 membres (2245 personnes physiques, 302 entreprises, associations et collectivités), est depuis 1996 un acteur majeur de la démocratisation et de la diffusion du logiciel libre et des standards ouverts auprès du grand public, des professionnels et des institutions dans l'espace francophone.
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Surfer sur Internet, utiliser une application, regarder une vidéo en streaming, discuter en visio… toutes ces activités qui paraissent aujourd’hui naturelles à nombre d’entre nous sont loin d’être anodines pour l’environnement.
| 37mn
Anne-Cécile Orgerie est chargée de recherche CNRS au sein de l'équipe Myriads du laboratoire Irisa, à Rennes.
Laurent Lefèvre est chargé de recherche de l’Inria au sein du Laboratoire de l’informatique du parallélisme, à l’École normale supérieure de Lyon.
L'essentiel
Derrière Internet et les objets connectés que nous utilisons se cache une architecture complexe de réseaux, de centres de données et d’équipements terminaux déployés dans le monde entier.
Toutes ces infrastructures ont un impact environnemental considérable et très complexe à estimer dont on commence à mesurer l’ampleur.
Des pistes se dessinent pour réduire leur consommation énergétique et informer les usagers sur le vrai coût des équipements qu’ils utilisent.
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les flux de données vidéo représentent 80 % du trafic mondial qui circule sur Internet. Ces flux sont majoritairement composés de vidéos en ligne (vidéos à la demande, pornographie, etc.) et en direct (télésurveillance, vidéoconférences).
Alors que les techniques de diffusion hertziennes reposent sur du broadcast, c’est-à-dire une diffusion d’un unique émetteur vers beaucoup de récepteurs, la vidéo sur Internet exploite fortement des échanges de type « un émetteur vers un récepteur », où un flux de données est généré pour chaque utilisateur. Ce type d’échange accroît le trafic réseau proportionnellement au nombre d’utilisateurs, là où la diffusion hertzienne n’était pas dépendante du nombre d’utilisateurs, mais uniquement du nombre de contenus visibles simultanément à un instant donné.
...
infrastructures de type CDN (pour content delivery network, « réseau de diffusion de contenu ») où les données vidéo sont répliquées aux bons endroits dans les infrastructures mondiales, au cœur des réseaux et dans des centres de données, et géographiquement proches des utilisateurs. ... en 2018, Timm Böttger et ses collègues, de l’université Queen Mary de Londres, ont estimé que Netflix utilisait au moins 8 500 serveurs de distribution de contenu localisés dans plus de 600 centres de données, ces derniers n’appartenant pas à Netflix, mais à des opérateurs de réseaux.
...
L’organisation internationale de normalisation a standardisé ces analyses de cycle de vie sous les normes ISO 14040 et ISO 14044, qui fournissent des directives pour les mener. Dans le contexte des équipements connectés, le cycle de vie se décompose en quatre phases : fabrication, transport, utilisation et fin de vie, chacune avec de nombreux paramètres.
...
Les protocoles qui assurent l’émission et la réception des données dans ces réseaux ont été conçus pour assurer robustesse, performance et qualité de service des réseaux. Ils ne sont pas prévus pour réduire leurs impacts environnementaux.
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De 2010 à 2015, le projet de recherche international GreenTouch http://www.greentouch.org/, qui mêlait instituts académiques et groupes industriels, a démontré qu’il était possible de construire une infrastructure des réseaux de l’internet mondial qui réduirait de 98 % la consommation d’énergie en 2020 par rapport à celle de 2010, et ce en tenant compte de l’explosion du trafic et pour une qualité de service équivalente. ... impliquerait de nombreux changements structurels et technologiques tant au niveau matériel que logiciel
...
de nombreuses pistes se dessinent pour réduire les impacts environnementaux d’Internet et sont explorées par les académiques et les industriels. Certaines, comme l’amélioration de la proportionnalité énergétique, le ciblage des gaspillages et l’écoconception matérielle et logicielle, visent à améliorer l’efficacité énergétique. D’autres, comme l’allongement de la durée de vie et de l’usage des équipements ou la conception de métriques rendant compte de l’impact environnemental réel des équipements afin de les rendre comparables, tant pour sensibiliser le grand public que pour informer les pouvoirs publics, tendent vers une sobriété numérique. ... usage raisonné.
Clés : Centre de calcul Cloud Data center Empreinte carbone Équipement informatique Impact environnemental Internet Numérique Obsolescence Obsolescence programmée Smartphone Tablette
Licence de la fiche : Creative Commons BY-SA
Description : Jusqu'en 1990, la très grande majorité des personnes pensaient qu'il était impossible de travailler de façon efficace à plus d'une douzaine de personnes sans mettre en place une hiérarchie ... 1991, Linus Torvalds, ... annonce le 26 août 1991 sur le forum Usenet ... 1997, Eric Raymond publie en ligne la première version de son texte "La Cathédrale et le Bazar ... Linux ... logiciel libre ... 2000, Jean-Michel Cornu publie en ligne la première version de "la coopération nouvelles approches3." qui propose les neuf lois de la coopération en s'appuyant sur la cathédrale et le bazar d'une part, et sur des expériences personnelles en dehors du développement logiciel : association Vidéon télévision participative et l'Internet Fiesta (fête mondiale de l'Internet qui s'est appuyée en 1999 et 2000 sur les principes du logiciel libre appliqués à la réalisation d'événements) ... 2001, un groupe informel naît de structures environnementales (Tela Botanica, Ecole et Nature, les écolos de l'Euzière) ... 2001 également, se crée l'association Créatif ... guides animés par Philippe Cazeneuve ... + collectif I3C de l'internet créatif coopératif et citoyen4 ... 2002 Brest réseau I4C 4eme C rajouté / convivial 5 ... 2002, le réseau Ecole et Nature, / Marc Lemonnier publie guide "Fonctionner en réseau"6 ... réseau Tela-botanica botanistes francophones 7 , créé en 1999 / Daniel Mathieu, s'appuie / livre la coopération nouvelles approches &/réflexions réseau Ecole et Nature pour le mode de participation de ses membres. En 2013, atteint 20000 membres.
2004, Fondation Internet Nouvelle Génération groupe /l'Intelligence Collective8. + Michel Briand, forum des usages coopératifs10 Brest ... les étés TIC11 à Rennes à partir de 2009 devenus en 2013 "tu imagines ? Construits !12" ou bien encore les rencontres Moustic13 à Montpellier à partir de 2005 ... les rencontres des acteurs de l'internet francophone, plus ancienne manifestation française de l'internet crées en 1997, accueillent une série d'ateliers / coopération. Le croisement des réseaux s'organise autour du site Intercoop14 ...
2010, l'association Outils Réseaux, formation Animacoop15, "animer un projet collaboratif"
2011 Imagination for People, plate-forme internationale & communauté / repérer et soutenir les projets sociaux créatifs + groupe /l'innovation monétaire de la FING + groupe des animateurs de groupe, AnimFr, créé /Outils Réseaux, Brest Métropole Océane et Imagination for People. + 2011-2013, projet européen CoopTIC, piloté /SupAgro Florac former des formateurs en coopération en Belgique, Catalogne et France ... groupe Question Numérique de FING ... +"La coopération expliquée à mon beauf" / groupe AnimFr +présentation d'ensemble "la coopération en 28 mots clés" exposée /Animacoop + premier MOOC francophone ITYPA "Internet, tout y est pour Apprendre" ... 2013, groupe Adeo définit sa stratégie produits, achats et supply chain / dix prochaines années ... +logiciel en ligne Assembl développé /Imagination for People avec Institut du Nouveau Monde Québec /faciliter réalisation cartographies textuelles ...
Connu / https://da32ev14kd4yl.cloudfront.net/versioned/jmichelcornu/docs/Guide%20animateur/Guide%20animateur2.pdf
Ndlr : - que de souvenirs... - Un oubli peut-être, l'importance de l'avènement de l'internet rendant possible l'approche holomidale. - Un point clé : documenter, partager en ligne de manière didactique, animer ... - un constat, apparition du mot collaboratif non commenté, pas signifiant ? ACT
nous annonçons ici la fermeture progressive, sur plusieurs années, de certains services de « Dégooglisons Internet ». Nous voulons le faire en bonne intelligence, afin de concentrer nos énergies vers plus de décentralisation et d’efficacité pour les actrices et les acteurs de la contribution.
Cet article est long. Notre réflexion, complexe, ne peut pas se réduire à un tweet. Nous vous recommandons de lire cet article dans son intégralité
Ndlr : voir aussi le commentaire de jlp à https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?IXcLjQ
organisation et les activités de la Fondation "Health On the Net" (HON - La Santé sur Internet) - siège est à Genève en Suisse ... Etablie en 1996, HON est mondialement reconnue comme un leader de bases de données d'informations médicales sur le Web
...
Parmi les services de HON, les outils de recherches dans les domaines médicaux et biomédicaux sont mondialement utilisés, dont MedHunt, ainsi que la Charte de la Fondation Health On the Net, un code de déontologie pour responsables de site médicaux destiné à l'amélioration de la pertinence de l'information médicale sur le Web.
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Le HONcode oblige les sites Web certifiés à respecter et présenter les informations suivantes sur leur site :
- Autorité Indiquer la qualification des rédacteurs
- Complémentarité Complémenter et non remplacer la relation patient-médecin
- Confidentialité Préserver la confidentialité des informations personnelles soumises par les visiteurs du site
- Attribution Citer la/les source(s) des informations publiées et dater les pages de santé
- Justification Justifier toute affirmation sur les bienfaits ou les inconvénients de produits ou traitements de façon balancée et objective
- Professionnalisme Rendre l’information la plus accessible possible, identifier le webmestre, et fournir une adresse de contact
- Transparence du financement Présenter les sources de financements
- Honnêteté dans la publicité et la politique éditoriale Séparer la politique publicitaire de la politique éditoriale
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"Si tu ne sais pas, demande ; et si tu sais partage"
Partez à la rencontre des militants du logiciel libre avec le documentaire INTERNET OU LA RÉVOLUTION DU PARTAGE, diffusé sur Arte mardi 7 mai, et disponible en replay jusqu'au 5 juin.
INTERNET OU LA RÉVOLUTION DU PARTAGE – 55’
Un film de Philippe Borrel, écrit par Philippe Borrel, Annabelle Jarry et Marion Chataing
Produit par Tancrede Ramonet et Jeremy Zelnik
Une coproduction Temps noir / ARTE France
Avec le soutien de la Procirep Angoa et du CNC
Montrer moins
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
Licence Attribution - Utilisation non commerciale - Partage dans les mêmes conditions
Langage Français
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Commentaires
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amael@pe.ertu.be
il y a 1 jour
Est-ce que vous publierez ici le documentaire complet quand il ne sera plus disponible sur ARTE ?
56 min
Si le numérique fait de chaque citoyen un client captif, certains défendent le logiciel libre comme éthique philosophique. État des lieux de la liberté informatique aux quatre coins du monde.
Depuis la généralisation d’Internet dans tous les domaines de la société, la problématique des logiciels propriétaires, opposés aux logiciels libres, est devenue cruciale, quoiqu’encore ignorée par la grande majorité des utilisateurs. Par définition, le logiciel libre peut être exploité, amélioré et distribué par tous. Or, la plupart des logiciels auxquels nous recourons quotidiennement sont dit "propriétaires" : leur code source appartient à de grandes entreprises, qui en tirent des bénéfices conséquents. Les résistants de l’open source y voient ainsi un enjeu philosophique autant qu'un choix de société : les nouvelles technologies devraient être contrôlées par leurs utilisateurs, plutôt que de limiter leur liberté à leur trouver des alternatives.
Solutions concrètes
En adoptant un point de vue résolument optimiste, Internet ou la révolution du partage montre comment le logiciel libre peut apporter des solutions concrètes dans une multitude de domaines : l’accès aux soins, l’agriculture, la diffusion de la connaissance ou une meilleure répartition de la richesse créée. Un éclairage fascinant sur la bataille que se livrent, aux quatre coins du monde, les multinationales, défenseurs d'un système capitaliste, et les partisans de l’open source, qui militent pour la société du partage.
Réalisation : Philippe Borrel
Pays : France
Année : 2017
Transcription :
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26:12 David Bollier, activiste du mouvement des Communs
David Boller
le capitalisme, la silicon valley, les grandes firmes, sont en train d'essayer de monétiser la richesse commune que génère internet. Des choses comme les données personnelles, ou encore les logiciels libres ou sources ouvertes, la technologie est le moyen préféré du capitalisme pour s'approprier la richesse commune. L'un des outils préférés du capitalisme, c'est la notion de propriété intellectuelle qu'il a inventé. C'est-à-dire la tentative de garder le monopole des gènes, des semences, de la créativité, de l'information, des données. Donc il y la cette volonté de s'emparer de tout cela. Pour le privatiser, se l'accaparer, grace au concept de propriété intellectuelle.
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Description
Jean-Francois Noubel:
"We name holomidal collective intelligence the new form of collective intelligence that emerges thanks to the Internet. Local and global, decentralized and distributed, agile, polymorphic, based on leadership, individuation, open source, integral wealth and mutualist economy, this young form of collective intelligence still lives through its infancy phase. However we can already see its huge impact on humanity where more and more people in civil society self-organize in order to address societal issues that pyramidal collective intelligence cannot address and even provokes.
Socialware and communityware serve as the keystone on which collectives can rely on, in order to self-organize and scale up, locally and remotely.
Holomidal collective intelligence will soon build advanced forms of Holopticism and augmented holopticism." (http://cir.institute/holomidal-collective-intelligence/)
Category: Intelligence
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Économie
Hervé Nathan
Directeur adjoint de la rédaction
Le conseil des ministres des Finances de la zone euro a encore une fois échoué à adopter une imposition sur le chiffre d'affaires des géants du numériques. L'impotence européenne représente à la fois un déni de démocratie, une ineptie économique et une soumission aux Etats-Unis.
On serait dans un film comique, on crierait « caramba, encore raté ! », en lisant le résultat pitoyable du dernier conseil des ministres des Finances européens. Non seulement le projet de budget de la zone euro n’est qu’une sorte de zombie, non seulement la protection des dépôts bancaires des citoyens a été remis à plus tard, mais la taxe Gafa, même réduite à sa plus simple expression, à savoir l’imposition des seuls revenus de la publicité sur Internet, a été repoussée à cause de l’opposition de quatre pays membres de l’Union européenne, l’Irlande, la Suède, la Finlande et Danemark. Même si une autre version sera peut-être examinée en mars 2019, un triple suicide se profile pour l’Union européenne.
Lire aussi
A Bruxelles, Berlin douche les ambitions européennes de Macron
Un suicide démocratique. Dans tous les pays, les opinions publiques sont scandalisées par la capacité qu’ont les géants du numériques, Google, Amazon, Facebook et Apple, à échapper à l’impôt, alors qu’ils tirent des bénéfices considérables des marchés européens sur lesquels ils sont en position dominante. Bafouer ainsi les sentiments des citoyens en s’abritant derrière la règle de l’unanimité en matière fiscale, c’est ouvrir en grand l’espace électoral aux partis anti-européens, dont certains sont aussi des partis autoritaires.
Un suicide économique. En sortant du conseil, le ministre français Bruno Le Maire a affirmé que faute d’un accord en mars, la France instituerait une taxe « Gafa » sur son territoire. Bel effet de manche, même si on attendra de voir le texte… Mais surtout, la prolifération de taxes nationales, si justifiées soient-elles par la soif de justice des citoyens, aura pour effet de fractionner le marché européen, alors que c’est la profondeur du marché des données, le pétrole de l’économie numérique, qui permettrait à des firmes européennes de croître suffisamment pour prétendre contester les monopoles que se sont constitués les Gafa, tous américains. Coincées dans leurs frontières, n'ayant pas accès à une masse suffisante de clients/fournisseurs, les start-up seront condamnées à demeurer indéfiniment des naines, et aucun Google européen ne risque de prendre son envol.
Un suicide de souveraineté. Un des moteurs de cette histoire est tout simplement la trouille. Trouille des Irlandais de ne plus être le « meilleur ami de Google », qui doit 10 milliards d’euros aux contribuables du pays, trouille des Allemands que Donald Trump, qui analyse l’imposition des Gafa comme un acte anti-américain, ne se venge en élevant les droits de douane sur les berlines Mercedes, BMW et Porsche, exportées outre-Atlantique… En laissant la trouille les guider, les gouvernements des pays membres (la Commission pour cette fois, n’est pas à mettre dans le même sac) font mieux que d’intégrer d’éventuelles sanctions américaines, ils les précèdent, entraînant l’UE dans la voie de la soumission à un pouvoir américain qui n’a même pas besoin de faire usage de la force. Qui a dit que l’Europe devait être démocratique, protectrice, souveraine ?
Lire aussi
Comment l'Europe s'apprête à noyer la taxe sur les transactions financières
Clés : Union européenne Internet
Nous n’aurons jamais vu un règlement européen être accepté aussi rapidement par les gouvernements européens (en moins de 3 mois !), et ce malgré les inquiétudes exprimées par divers États1. Macron les a manifestement convaincu que, les élections européennes approchant, ils pourraient maintenir leur pouvoir en agitant l’inaltérable prétexte terroriste. En résulte une censure et une surveillance généralisée de l’Internet.
...
Ce premier vote de mercredi sera l’occasion pour chaque député européen de révéler sa position face au projet totalitaire d’Emmanuel Macron, et ils devront en rendre compte alors que s’amorce la campagne électorale pour les élections européennes de 2019.
ndlr :
- les gouvernement européens ont remis les clés de la sécurité en ligne aux gafam : scandale d'état ? privatisation de la sécurité ? soumission aux gafam ? => dénoncer ACT
Titre : Culture numérique - introduction - 1ère partie - (CN18-19)
Intervenant : Hervé Le Crosnier
Lieu : Centre d'Enseignement Multimédia Universitaire (C.E.M.U.) - Université de Caen Normandie
Date : septembre 2018
Durée : 59 min
Visionner la vidéo https://www.canal-u.tv/video/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u/01a_culture_numerique_introduction_1ere_partie_cn18_19.45195
Diaporama support de la présentation, pages 1 à 31 https://streaming-canal-u.fmsh.fr/vod/media/canalu/documents/centre_d_enseignement_multimedia_universitaire_c_e_m_u_universit/01a.culture.numerique.introduction.1.re.partie.cn18.19._45195/cnum_1_introduction_hn_2018.pdf
Licence de la transcription : Verbatim
Illustration : Hervé Le Crosnier lors de Brest en biens communs le 7 octobre 2011. Licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license
NB : transcription réalisée par nos soins.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas forcément celles de l'April.
Mots-clefs
Institutions Éducation Vie privée - données personnelles Droit d'auteur Internet Vidéo Conférence
Extraits :
...
J’ai eu la chance de plonger dans le bain de l’Internet il y a 25 ans — ça fait un bail — et très vite j’ai commencé aussi à émettre des critiques, à dire : attendez, là il y a des choses bien et puis il y a des choses qui sont quand même dangereuses pour la construction de la société. Et en fait, avec le recul, je me rends compte, et ce n’est pas pour rien que j’ai mis ici le dessin du yin et du yang avec une interpénétration de ces deux forces contraires, je pense que ce côté d’utopie et ce côté de dystopie sont présents en permanence dès qu’on parle du numérique. Donc je vais essayer aujourd’hui à la fois de montrer, de faire une critique – parce que je pense que si on ne fait pas une critique d’un domaine qu’on aime ça ne sert à rien de l’aimer –, donc il faut faire une critique et en même temps essayer de soulever la continuation, la continuité des forces positives qui ont pu exister au développement, à la création de l’Internet dans cette période que l’on peut dire utopique.
ndlr :
/utopie ET dystopie simultanément (spatialement ? temporellement ? logiquement ?) = dualité ? antagonisme ? les deux ? => questionner ACT
Dans un billet de blog publié le 25 novembre dernier, l’association explique les motivations dans ce choix. L’entrisme des GAFAs et le mutisme de l’administration face aux sollicitations de Framasoft sont au cœur de cette décision.
La charge du billet est musclée, c’est le moins que l’on puisse dire. Dénonçant la démagogie d’un ministère qui se voulait « technologiquement neutre » et rappelant que tout choix technologique est en soi une forme d’aliénation, le billet charge la ministre de l’Éducation Nationale. En clair, si ce n’est par incompétence, c’est une « stratégie réfléchie et partisane » qui est à l’œuvre au sein de l’Éducation Nationale.
Microsoft au cœur de la discorde
...
En clair, l’association est lasse devant un temps et une énergie déployée en pure perte.
Les choix de Framasoft
Dénonçant aussi la réunionite à l’œuvre, Framasoft préfère revenir vers les acteurs. L’association a, depuis ses toutes premières actions, privilégié les partenariats avec des structures solidaires et relevant de l’éducation populaire et c’est vers ces derniers qu’elle compte bien prolonger son action.
Dans ce secteur aussi, il y a fort à faire : Framasoft dénonce ici aussi l’entrisme des GAFA et le « libre washing » dont fait l’objet l’ESS. L’association prend en exemple la SocialGoodWeek, avec pour partenaires MS et Facebook, ou ADB Solidatech qui équipe des milliers d’ordinateurs pour associations avec des produits MS à prix cassés.
Dégooglisons Internet !
Degooglisons Internet est le nom du projet porté par Framasoft visant à déconcentrer les services disponibles sur internet en mettant en valeur des solutions libres dans lesquels il n’est pas fait commerce des données privées de l’utilisateur. La liste des services est impressionnante et donne espoir sur l’indépendance que nous pouvons conserver dans nos usages numériques quotidiens.
l'instance peertube d'Aquilenet permet à l'association et à ses membres de partager des vidéos sans passer par YouTube ; et quels contenus : Pierre Carles, Usul, Bernard Friot, Le Goat Gang, PGP.
Elle est installée sur un serveur tout neuf avec de l'espace disque en quantité.
Source mel
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Sujet : [membres-FFDN] [nouvelles #4] Aquilenet
Date : Tue, 25 Sep 2018 23:23:42 +0200
De : K...@aquilenet.fr>
Pour : membres@lists.ffdn.org
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159 vues - 0 - 0
« Mieux vaut un conflit maitrisé qu’une crise sans fin »...
Découvrez dès à présent le groupe Médiation-NET qui propose la méthode C2M pour accompagner les entreprises et organisations à gérer leurs conflits !
Catégorie
People et blogs
ndlr :
sur "gérer les conflits" :
le mot "gérer" vient du jargon de la production, du Taylorisme, du productivisme => creuser ce mot ACT
En tout cas, ce n'est pas une préoccupation du médiateur quand il est en phase d'accompagnement de parties prenantes à un conflit... Cela peut avoir du sens pour "gérer son activité de médiateur" en ce qu'il a à rendre des comptes sur son activité économique, mais cela ne s'applique pas à un conflit dans une médiation.
Alors que dire d'un conflit en médiation ? Que peut faire d'autre un médiateur que d'ACCUEILLIR un conflit ? C'est-à-dire aider les parties prenantes à :
- en prendre conscience si tel n'était pas le cas,
- les accompagner dans le cheminement à l'intérieur du conflit en veillant à ce que les parties prenantes aient bien conscience de ses tenants et aboutissants, etc.
- qu'elles aient un désir sincère et avéré de chercher à écouter le point de vue de l'autre et à s'assurer qu'il comprend le sien. Etc.
Mais "gérer" renvoie soit à de la "calinothérapie" (vouloir à tout prix supprimer un conflit, donc forme de violence "douce", et éteignoir de vie détruisant la puissance créative des personnes, annihilant leur énergie, donc manière contre-productive de fonctionner dans une organisation), soit à de la régulation, c'est-à-dire veiller à ce que l'expression du conflit ne dépasse pas certaines limites caractérisées par des formes de violence ou autres. Réguler, c'est avoir le pouvoir. Ce n'est pas le cas du médiateur dont la richesse tient dans sa capacité à rester un tiers impartial, dans l'empathie avec l'ensemble des parties prenantes, etc.
De même, le mot "maîtriser" renvoie à "maître", c'est-à-dire au pouvoir... bis repetita !
Et face à des adultes, l'attitude ne peut être la même que face à des enfants. En d'autres termes, un médiateur n'est pas un professeur. Cf https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?PLJWQg
Source :
http://www.mediation-net.com/actualites/articles/454
Durée :
47 minutes
La science-fiction, c’est “la branche de la littérature qui se soucie des réponses de l'être humain aux progrès de la science et de la technologie”. Voilà ce qu’en disait l’incontournable Isaac Asimov, un peu le Larousse du genre.
Dans quelle mesure la science-fiction est-elle encore de la fiction aujourd'hui ? © Getty / Coneyl Jay
C’est une définition précise, concise, et même assez terre-à-terre. Pourtant, dans l’imaginaire collectif, la SF sonne encore comme un délire de geeks, une galaxie lointaine peuplée de soucoupes volantes et de dialectes bizarroïdes. C’est un à-côté, une périphérie.
Alors que nous dit la science-fiction ? Et où nous emmène-t-elle ? S’agit-il d’un véhicule spatial pour explorer le futur, ou d’une paire de lunettes pour mieux voir, pour mieux percevoir le présent ? Et si c’était en fait un axe central pour comprendre notre environnement ?
À lire
Culture
"Black Mirror" : et si la série disait vrai ?
La SF est un monde, vaste, mais c’est surtout un temps, une modalité de dialogue avec l’époque dans laquelle nous vivons. Celle d’aujourd’hui est marquée par la technologie, son omniprésence et sa rapidité. On vous l’a dit, tout est numérique. Alors que peut la science-fiction, si on vit déjà dans un épisode de Black Mirror ?
Programmation musicale
David Bowie : "Ziggy Stardust" (1972)
Djeuhdjoah & Lieutenant Nicholson : "El niño"
Gorillaz : "Humility"
Les invités
Alain Damasio
Les références
La Zone du Dehors écrit par Alain Damasio (Gallimard)
La Horde du Contrevent écrit par Alain Damasio (Editions La Volte)
L'équipe
Olivier Tesquet Producteur
Clément Nouguier Réalisateur
Dylan Beiner-Molière Attaché de production
Mots-clés :
Culture Internet Société big data numérique intelligence artificielle vie privée données personnelles science-fiction Vie connectée Technologie Sécurité
Transcription À TERMINER :
... moteur de dialogue... sur la ZAD... avec Macron libéralisme sûr de lui et ... techno-critique et technophile ... avoir un objet technol sera un luxe dans 50 ans ... on n'a pas encore trouvé la façon de nous éduquer ... économie de l'attention ... c'est juste une période, panique, angoisse /ia personnalisée /bague permet de discuter avec son lien ... le bonheur est désirable grâce à la sf, dystopie / utopie conflit histoire, niveau de tension et d'intérêt fort. inde ultralibéralisme la céleste, les anarchitectes (ANARCHISTE ARCHITECTE), dans les interstices de la ville
/transhumanisme : on n'a pas été au bout de l'humain ... prophètes sont tout le temps décalés ... société dématérialisée ... pratiques chair à chair ... les gens n'arrivent plus à vivre leur corps ... vivre mille ans ? essayer de le faire déjà tout de suite, d'habiter son propre corps ... une des pires aliénations ? la pire : l'économie de l'attention ... design de la dépendance ...
on oublie que dans un rapport humain en face à face, ya beaucoup plus que ... la voix, la présence, ... 70% de l'échange est non verbal ! ... la société fabrique beaucoup de désespérance ... on n'est pas condamnés à être juste un miroir ...
ndlr : le texte transcrit mériterait une analyse / TdM ACT
avec comme hypothèses : la littérature (la création en général) est-elle un médiateur ? le corps dans son rapport au monde entre soi et les autres, entre le dedans et le dehors de soi, est-il aussi un médiateur ?
=>
creuser ACT
Fonctionnement
Qui dirige le collectif ? Quelle est sa gouvernance ?
La forme et la gouvernance du collectif ne sont pas figées, et même volontairement floues. Comme CHATONS est directement inspiré du mouvement du logiciel libre, il n'est pas très étonnant que certaines caractéristiques soient communes.
D'abord, les grandes lignes du projet ont été définies, de façon un peu autoritaire (mais dans le bon sens du terme, hein ;) ) par l'association Framasoft. Ainsi, il faut voir la mise en place de CHATONS comme la toute première version d'un logiciel libre, son premier commit. En conséquence, c'est bien Framasoft qui oriente, dans un premier temps, le collectif, tout en étant à l'écoute des souhaits des membres. Cela n'est pas sans rappeler l'analogie du dictateur bienveillant ou du chef de projet. Cependant l'association Framasoft n'ayant aucun intérêt, ni financier, ni politique, à gérer les orientations du collectif, il est très vraisemblable que la gouvernance évolue à terme vers une forme différente, que les membres devront définir ensemble.
Comment sont évalués les critères des engagements des CHATONS ?
Nous allons vous faire peur : il n'y a pas de « grand comité de vérification et de conformité » (ou équivalent) ! :-)
Le contrôle se base sur un principe vieux comme le monde : la confiance.
Nous pensons en effet que l'engagement moral à respecter l'ensemble des points de la Charte est un bon point de départ. Le meilleur, même. Peut-être que, plus tard, le collectif évoluera vers d'autres formes de contrôle. Mais pour commencer, un fonctionnement basé sur la confiance :
évite des lourdeurs administratives ;
évite les failles techniques (s'il fallait déléguer un accès "root" aux machines, cela serait une faille de sécurité) ;
n'empêche pas un contrôle par les pairs (un membre du collectif peut interroger un autre membre sur les solutions mises en place) ;
n'empêche pas un retour des bénéficiaires (par exemple en commentaire d'une fiche sur le site chatons.org, pour indiquer un dysfonctionnement).
Par ailleurs, en cas de litige réel et profond, un groupe de médiation n'ayant pas d'interêts direct dans l'affaire pourra intervenir.
le 19 novembre 2017, quelques bénévoles d’Illyse se sont rendus du côté de Vaugneray pour monter un pont radio directionnel.
Il s’agit du deuxième lien radio permanent mis en place par l’association, après celui qui dessert le Laboratoire Ouvert Lyonnais, place Chazette, à Lyon. Rappelons que nous montons également un pont radio temporaire pendant les Journées du Logiciel Libre.
Il aurait été intéressant que la même argumentation retenue concernant les publications par voie de presse de petites annonces immobilières soit soumise et développée devant le Tribunal de Grande Instance de Paris lorqu’il a considéré concernant la présence de publicités en faveur de Heineken que "Internet" ne faisait pas partie des seuls supports autorisés par la Loi .
Service en ligne libre et minimaliste qui permet de raccourcir des liens (adresses de ressources uniformes - URL uniforme resource locator) sur la toile, sur l'internet
Événement autour du Logiciel Libre à Toulouse, les 19 et 20 novembre 2016
Quels enjeux pour les libertés sur Internet ? Quel chemin avons-nous déjà accompli ? Plus qu'un bilan, la Fédération FDN, Framasoft et La Quadrature du Net vous parleront de travail collaboratif et du futur. Chaque association a ses compétences, ses capacités et ses réseaux mais toutes les trois travaillent pour un Internet plus libre et plus collaboratif, que ça soit sur les questions de réseau, logicielles ou législatives, nous allons tous dans la même direction. Face aux lois sécuritaires et autres défis qui se présentent devant nous, il est essentiel de se serrer les coudes et de se rappeler pourquoi nous sommes là et pour quoi nous nous battons. Cette conférence a pour but de revenir à l'essentiel de nos combats, à la fibre première du logiciel libre, celle qui précède toutes les ramifications. Nous parlerons de travail collaboratif, de logiciel libre, de neutralité du Net, de décentralisation, de lol et de chatons.
Avec : La Quadrature du Net (Piks3l) - FFDN (Benjamin Bayart) - Framasoft (Pierre-Yves Gosset)
Sources : http://www.tvn7.fr
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... décoloniser nos imaginaires de ce que proposent hollywood et les gafam /convergence des luttes avec plein d'autres associations de plein d'autres domaines
monter un mooc avec la ligue de l'enseignement : enjeux de la décentralisation de l'internet ... un contre-discours pour une contre-société...