Société École primaire et secondaire
La médiatrice de l’éducation nationale alerte sur « la vulnérabilité » des enseignants face à « la montée des comportements agressifs » - Publié le 17 juillet 2024 à 09h48 / Par Sylvie Lecherbonnier
Les services de la médiatrice ont enregistré plus de 20 000 saisines en 2023, soit une hausse de 12 % en un an. Les recours émanant des personnels sont en nette augmentation, selon le rapport d’activité publié mercredi 17 juillet.
modifié le 18 juillet 2024 à 06h49 - Temps de Lecture 3 min. - Article réservé aux abonnés
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POLITIQUE
En moyenne, un agent de l'Éducation nationale s'est suicidé toutes les semaines durant l’année scolaire 2018-2019
58 agents de l’Éducation nationale se sont suicidés (37 hommes et 21 femmes), et 11 depuis la rentrée de septembre (5 hommes, 6 femmes), selon des chiffres du ministère de l’Éducation dévoilés pour la première fois ce mercredi 6 novembre ... annoncés / CHSCT extraordinaire (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) à la demande des syndicats, et consacrée à la souffrance au travail à l’école primaire, au collège et au lycée, un mois et demi après le suicide de Christine Renon, une directrice d’école de Pantin en Seine Saint-Denis.
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Contacté /l’AFP, le ministère de l’Éducation a confirmé ces chiffres, rendus publics pour la première fois. Ils concernent l’ensemble du personnel enseignant et du personnel administratif, soit 992.000 agents ... le taux de suicide est de 5,85 personnes pour 100.000 (16 / taux de suicide moyen en France en 2012, selon des données de l’Observatoire national du suicide.
Sur les 58 victimes en 2018-2019, on recense 12 agents non titulaires. Les mois de novembre, août et septembre représentent un pic des suicides. La tranche d’âge la plus exposée est celle des 45-54 ans, puis celle des 55-64 ans.
LIRE AUSSI :
- 73% des personnels du secondaire estiment que leur travail a dégradé leur santé i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?2x47fA
- Des élèves de Terminale L remettent "Hernani" au goût du jour et c'est hilarant https://www.huffingtonpost.fr/entry/des-eleves-de-terminale-l-remettent-hernani-au-gout-du-jour-et-cest-hilarant_fr_5da72cc6e4b062bdcb1c362b
L'invité de 8h20 : le grand entretien - 24 minutes
Malaise dans l'Éducation nationale
200 directeurs et directrices d'école ont adressé en début de semaine une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale pour lui réclamer des mesures concrètes d'amélioration de leurs conditions de travail. La lettre intervient près d'un mois après le suicide de Christine Renon, une directrice d'école de Pantin. Le ministre rappelle qu'il _"n'y a pas plus de suicides dans [_l'enseignement] qu'ailleurs", et que son souci c'est le "bien-être des personnes", que le dialogue social qui s'est déroulé toute l'année dernière a abouti à "la gestion des RH de proximité".
Jean-Michel Blanquer espère faire des annonces au retour des vacances scolaires de la Toussaint.
Il a listé trois priorités : "Moins de tâches administratives pour les directeurs d'école, plus d'aide pour le quotidien notamment pour la relation avec les familles et une plus grande reconnaissance du métier, ce qui est la discussion la plus complexe parce qu'elle renvoie au statut juridique que nous donnons au directeurs d'école"
Il y aura de l’aide supplémentaire pour les directeurs d’école" qui sera annoncée bientôt, a déclaré mercredi sur France Inter le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. "Mais ça ne sera pas au travers d’emplois aidés", a-t-il ajouté.
Au maire du Pré Saint-Gervais (au moment des questions des auditeurs), qui invite le ministre à se rendre sur place, après le suicide de Christine Renon et le meurtre d'un lycéen au Lilas, Jean-Michel Blanquer répond qu'il se rendra sur place.
"Venez vivre les choses comme nous nous les vivons", lui a demandé en direct le maire du Pré Saint-Gervais, Laurent Baron. "Merci pour l’invitation, je viendrai bien entendu". Le premier ministre s’exprimera début novembre sur le plan Seine-Saint-Denis, avec des mesures éducations et sécurité. "Je connais les difficultés, et nous arriverons à les résoudre si nous sommes unis, c’est le sens des cités éducatives. On me parle beaucoup de sécurité, ma mission c’est la prévention sur ces sujets. Je viens en parler avec vous avec grand plaisir. " a complété le ministre de l'Education.
Le voile n'est pas un "sujet très important"
Le sujet du voile porté par des mères lors des sorties scolaires a été relancé lorsqu'un élu du Rassemblement national (RN) a pris à partie une mère voilée lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté vendredi.
"J’ai condamné fermement ce qui s’est passé" lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, a déclaré mercredi sur France Inter le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer. "La loi n’interdit pas" le port du voile lors des sorties scolaires, a-t-il ajouté.
Pour le ministre, "ce sujet n’est pas un sujet très important et je n’ai cessé de le dire. Il y a des sujets beaucoup plus importants relatifs à la laïcité". Sur la laïcité à l'école, "je suis sur la ligne de Jules Ferry et de Jean Zay. Je ne me laisserai pas impressionner par des gens qui défendent le communautarisme", a-t-il indiqué.
Jean-Michel Blanquer a ajouté qu'il "ne peut pas se réjouir" du port du voile car sinon "il faudrait qu'il abandonne [s]es convictions". Le ministre de l'Education nationale avait affirmé dimanche que "la loi n'interdit pas aux femmes voilées d'accompagner les enfants" mais que "le voile en soi n'est pas souhaitable dans notre société".
Ndlr : ... il prévoit un accompagnement et de la médiation => transcription de ses propos ACT
A Maripasoula et dans les villages Wayanas du haut Maroni, une vague de suicide touche depuis le début de l’année des enfants et de jeunes adultes. Le dernier drame s'est déroulé au collège Gran Man Difou à Maripasoula, une jeune femme Wayana de 27 ans s'est donnée la mort le 8 mai dernier.
© J. Helgoualch / K. Constable / Jocelyne Helgoualch /Karl Constable / P.N
Face aux enfants et à leurs familles, les enseignants se retrouvent désemparés, sans savoir comment agir dans de telles situations.
Pour les aider, peu ou pas de réponses de l’Education Nationale. Le syndicat Unsa éducation organisait hier matin un séminaire à Maripasoula sur le suicide pour la communauté éducative du haut maroni.
Clés : peuples autochtones culture santé
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https://www.youtube.com/watch?v=orDfD5vN22E
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Maripasoula : un séminaire autour du suicide - Guyane la1ère - Ajoutée le 29 mai 2019
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Dans les villages Wayanas du hautMaroni, une vague de suicides touche depuis le début de l'année des enfants et de jeunes adultes. Face aux enfants et à leurs familles, les enseignants sont désemparés. A Maripasoula, hier, l'Unsa éducation a tenu un séminaire.
Catégorie Divertissement 0 commentaire
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Et plus généralement 46 réponses pour votre recherche " suicide des amérindiens" https://la1ere.francetvinfo.fr/recherche/suicide%20des%20am%C3%A9rindiens
Le 9 octobre 2018, la médiation de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur fêtait ses 20 ans, l’occasion de faire le point sur l’évolution du rôle de la médiation dans la gestion des litiges entre l'administration et ses usagers ou ses personnels et dans la prévention des violences en établissement scolaire. Entretien avec Catherine Becchetti-Bizot, médiatrice de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur.
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Le médiateur est d’abord un tiers de confiance, un tiers en qui le système éducatif a placé sa confiance pour favoriser le dialogue et permettre une meilleure compréhension entre deux personnes en situation de litige, qu’il s’agisse d’usagers, de personnels ou d’un autre acteur de la communauté éducative comme les familles, par exemple. Lorsqu’il y a un litige, le médiateur a pour mission d’aider, de manière neutre et impartiale, chacune des parties à renouer le dialogue et à trouver une issue à leur désaccord. En principe, le médiateur n’intervient qu’en deuxième instance lorsqu’un premier recours gracieux a été déposé auprès de l’administration ou du supérieur hiérarchique. Si la démarche n’a pas abouti, le médiateur peut être contacté. La solution trouvée par l’intermédiaire du médiateur doit convenir aux deux parties, il ne doit pas y avoir de perdant dans l’affaire. Le souci du médiateur est ainsi de faire en sorte que la solution soit construite et acceptée par les deux protagonistes du conflit. Cette solution doit être pérenne, stable et doit respecter le droit.
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En quoi consiste la médiation ?
Notre instance n’a pas de pouvoir de décision, mais un pouvoir d’influence et de persuasion.
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Je suis heureuse que la culture de la médiation ainsi que l’accompagnement des personnels soient développés au sein de votre fédération. Nos médiateurs, comme les membres de votre réseau sont d’anciens acteurs de l’Education nationale. C’est important, parce que cela apporte une écoute ainsi qu’une attention particulière envers les personnels et cela témoigne d’un attachement fort au service public de l’Education.
ndlr :
- revendiquer un pouvoir d'influence et de persuasion est clairement NON NEUTRE !!! CONTRADICTION... ACT
6 décembre 2004, l'institutrice Elsa Bouteville réussit à donner le goût de la lecture à ses élèves de CE2
55 minutes
Ce jour-là, l'enseignante en classe de primaire à Villeneuve la Garenne, en Zone d’Education Prioritaire, découvre comment faire entrer dans le monde de la lecture ses élèves les plus rétifs. Une belle victoire !
Cours de lecture (image d'illustration) © Getty / Steve Debenport
Ziyane Bader, Sidi. Les affreux. Eux qui incarnent à merveille l’imagerie de la banlieue : à vif, explosifs. Les effrontés. Les durs. Souvent, dans la cour, ils n’hésitent pas à se battre, ça démarre vite, ça part au quart de tour. Alors, très vite, l’étiquette est posée. Elle sera même brodée, pour longtemps : irrécupérables, rétifs, violents… Parfois ça peut aller plus loin. On ne le dit pas, mais on le pense quand même: futur djihadiste, futur délinquant, de la racaille en puissance.
Extrait du texte d’Elsa Bouteville publié dans le livre collectif :Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au-delà des préjugés.
La professeure des écoles a justement rédigé ce texte pour combattre de tels préjugés.
Sidi, le « caïd » sensible et attachant, rétif à la lecture
En CE2 les écoliers savent lire, en théorie du moins. Parfois, il y des ratés comme pour Sidi, rétif à la lecture et empêtré dans ses blocages malgré deux années passées en CP. Elsa Bouteville fait plusieurs tentatives de rattrapage en tête en tête avec Sidi, au fond de la classe. En vain. Elle décide finalement de repartir de la base avec des livres d’images sans texte, des livres à toucher. Et ça fonctionne :
L'enfant regarde et touche le livre, il l’emporte avec lui. L’envie d’aller vers les livres était là !
Former un cercle pour s’accepter les uns les autres
Chaque matin avant de commencer la classe, les enfants se regroupent : « un moment privilégié où assis par terre en cercle, tous les enfants s’accueillent mutuellement : chacun dit bonjour, se parle, on y accueille les émotions du jour et celles de la veille. C’est l’objectif du cercle : exprimer ses émotions, de joie ou de colère. » Pendant longtemps Ziyane refuse d’y entrer, mais Elsa Bouteville n’a pas lâché l’affaire en lui demandant chaque matin : « Tu ne viens pas t’asseoir avec nous Ziyane ? », et un jour, l'enfant est rentré dans le cercle.
« Territoires vivants de la République » en réponse aux « Territoires perdus de la République »
Le premier, paru à l'automne 2018, répond au second, publié 12 ans plus tôt, puis réédité en 2015. Un livre choc dans lequel des professeurs racontent l’impossibilité pour l’école de la République d’éduquer en banlieue : on y parle de territoires perdus mais aussi de territoires de la haine où les principes de la laïcité sont bafoués. Elsa Bouteville a ressenti un décalage entre ce qu'elle lisait et ce qu'elle vivait . Pour elle, "les postures et les discours de haine peuvent se déjouer, se déminer. C’est à nous, enseignants, d’être vigilants et de travailler sur les représentations figées de la société qu’ont certains gamins. » Exemple : la religion, où l’objectif, tout en restant neutre, est d’amener chacun à respecter les idées de l’autre. L’école, lieu de savoir, ne doit pas être un lieu de destruction de la croyance. Les deux peuvent cohabiter ensemble.
A l’école, tous les enfants que l’on accueille ne sont pas aptes à s’asseoir et à apprendre quand on le leur dit. Le discours négatif des adultes sur ces enfants m’irrite beaucoup. L’école s’adresse d’abord à ceux qui sont en difficulté et non pas aux plus sages. Et ça l’institution l’a oublié.
Elsa Bouteville bombardent ses élèves de poèmes. A lire, à réciter. Même en ZEP (Zone d'Education Prioritaire). Surtout en ZEP. Pas question de baisser le niveau. La poésie comme un moyen pour apprendre à dire ses émotions, celles de ceux dont on pensait qu’ils n’avaient pas les mots. Ou que de la haine.
Pour aller plus loin
Le livre auquel a participé Elsa Bouteville : Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au-delà des préjugés. Sous la direction de Benoît Falaize (La Découverte, 2018)
Elsa Bouteville est aussi l'auteure d'ouvrages pédagogiques aux éditions de Retz :
dans la collection Espace temps CE2 , à l'attention des élèves du primaire : Mes premiers récits
dans la collection Histoires à écrire, des livres imagés sans texte pour donner aux élèves le goût d'écrire et de construire des récits.
On en a parlé :
Les territoires perdus de la République, sous la direction d'Emmanuel Brenner (Fayard, 2015)
La foire aux cancres, de l'écrivain et humoriste Jean-Charles, réédité en 1996 chez Librio
Le poème de Victor Hugo extrait de son recueil "Les Contemplations" : "Demain dès l'aube...", lu par le comédien Bernard Noël en 1960.
La play-list de l'émission :
Song for Jedi, Dionysos (2002)
Trick Me, Kelis (2004)
The capitalist blues, Leyla Mac Calla (2018)
Les références du générique de l'émission :
"Le Temps est bon" d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Elsa Bouteville
Professeure des écoles
Les références
Territoires vivants de la République. Ce que peut l'école : réussir au delà des préjugés écrit par Benoît Falaize (La Découverte)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka Programmateur musical
Mots-clés : Culture école Livres éducation nationale
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- article sur l'accueil inconditionnel dans la vie ordinaire (par opposition au cabinet d'un thérapeuthe (ex Carl Rogers approche centrée sur la personne)
Dans un billet de blog publié le 25 novembre dernier, l’association explique les motivations dans ce choix. L’entrisme des GAFAs et le mutisme de l’administration face aux sollicitations de Framasoft sont au cœur de cette décision.
La charge du billet est musclée, c’est le moins que l’on puisse dire. Dénonçant la démagogie d’un ministère qui se voulait « technologiquement neutre » et rappelant que tout choix technologique est en soi une forme d’aliénation, le billet charge la ministre de l’Éducation Nationale. En clair, si ce n’est par incompétence, c’est une « stratégie réfléchie et partisane » qui est à l’œuvre au sein de l’Éducation Nationale.
Microsoft au cœur de la discorde
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En clair, l’association est lasse devant un temps et une énergie déployée en pure perte.
Les choix de Framasoft
Dénonçant aussi la réunionite à l’œuvre, Framasoft préfère revenir vers les acteurs. L’association a, depuis ses toutes premières actions, privilégié les partenariats avec des structures solidaires et relevant de l’éducation populaire et c’est vers ces derniers qu’elle compte bien prolonger son action.
Dans ce secteur aussi, il y a fort à faire : Framasoft dénonce ici aussi l’entrisme des GAFA et le « libre washing » dont fait l’objet l’ESS. L’association prend en exemple la SocialGoodWeek, avec pour partenaires MS et Facebook, ou ADB Solidatech qui équipe des milliers d’ordinateurs pour associations avec des produits MS à prix cassés.
Dégooglisons Internet !
Degooglisons Internet est le nom du projet porté par Framasoft visant à déconcentrer les services disponibles sur internet en mettant en valeur des solutions libres dans lesquels il n’est pas fait commerce des données privées de l’utilisateur. La liste des services est impressionnante et donne espoir sur l’indépendance que nous pouvons conserver dans nos usages numériques quotidiens.
L'annonce de séances d'éducation à la sexualité à l'école dès la rentrée a déclenché un torrent de "fake news" sur Internet, largement alimenté par des spécialistes du genre. Qui sont ces individus qui s'amusent à faire peur aux parents ? Et que prévoit en réalité le gouvernement ? Mettons les points sur les i.
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Ce que propose exactement Marlène Schiappa
La nouvelle circulaire annoncée par Marlène Schiappa consiste en réalité à remettre au goût du jour des sessions déjà prévues par la loi depuis 2001. Une circulaire de 2003 précise les objectifs de ces sessions d'éducation à la sexualité, dispensées en binôme par un prof de SVT et un membre d'une association agréée (telles que le Planning Familial, la Croix-Rouge ou Sida Info Service) : on y trouve, en priorité, la transmission d'"informations objectives et des connaissances scientifiques" afin de "permettre une meilleure perception des risques (grossesses précoces, IST, sida) et favoriser des comportements de prévention". Les aspects plus sociétaux de la sexualité sont également abordés, dans le but de lutter "contre les préjugés sexistes ou homophobes". Le ministère nous précise en outre que la nouvelle initiative ministérielle donnera une nouvelle importance aux "enjeux liés à la pornographie, au harcèlement sexiste et sexuel ainsi qu'à la notion de consentement", le tout afin d'enseigner "le respect du corps et le respect d'autrui". De là à y voir une entreprise de propagande idéologique, il y a là un immense pas à franchir. Sauf à considérer que l'égalité femmes-hommes et l'acceptation de l'homosexualité sont des marqueurs idéologiques...
Sur un plan plus prosaïque, l'annonce de ces enseignements intervient alors que les données les plus préoccupantes circulent concernant l'information des jeunes au sujet de la sexualité. Le 18 juillet, Santé Publique France a publié une enquête particulièrement alarmante montrant que de nombreuses infections sexuellement transmissibles ont été multipliées par trois, touchant spécifiquement les 15-24 ans. Une autre enquête menée par l'Ifop a révélé que seuls 16% des jeunes considèrent être très bien informés sur le sida, quand 30% ont "des représentations faussées de la maladie et de ses modes de transmission". Alors que près de 20% des élèves de troisième déclarent avoir des relations sexuelles, et que nombre d'entre eux sont insuffisamment informés sur le sujet compte tenu de circonstances familiales et religieuses, difficile de plaider pour mettre le sujet sous le tapis dans l'enceinte de l'école.
Lire aussi
Génération YouPorn : "On laisse l'éducation sexuelle des enfants à la pornographie"
CLés : sexe éducation Marlène Schiappa Internet
Éducation nationale
Compte certifié @EducationFrance
10 hil y a 10 heures
Renforcer cette formation pour permettre une entrée plus progressive dans le métier en renforçant la formation initiale en Espe, en articulant mieux celle-ci avec la formation continue. #Rentree2018 cc @ReseauEspe @EnseignerDemain
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Éducation nationale
Compte certifié @EducationFrance
10 hil y a 10 heures
Mieux accompagner les professeurs tout au long de leur carrière est au cœur de l'agenda qui guide le dialogue social. #Rentree2018
0 réponse 1 Retweet 1 j'aime
50 minutes - #débatdemidi
Source de vexation, de discrimination, la note est souvent mal vécue par les élèves, voire par une partie des enseignants et des pédagogues. Quels sont les exemples de systèmes scolaires ayant abandonné l’évaluation sous cette forme ? Pour quels résultats ?
Les notes sont-elles sources de stress et d'angoisse pour les élèves ou peuvent-elles leur permettre d'être confronté à leurs capacités réelles ?
Les notes sont-elles sources de stress et d'angoisse pour les élèves ou peuvent-elles leur permettre d'être confronté à leurs capacités réelles ? © Getty / Imgorthand
Faut-il envisager son existence sous le règne de l'évaluation permanente ?
Dans notre vie professionnelle, nous pouvons être amenés à voir notre travail, nos compétences, jugés par d'autres, ou à juger ceux des autres. Sur nos téléphones, nous avons la possibilité, avec des étoiles, avec une note, d'évaluer la qualité du service que nous avons utilisé, du bien que nous avons acheté et même de partager notre avis sur les réseaux sociaux. Des réseaux sur lesquels nous sommes également invités à évaluer ce que publient nos amis, nos relations ; le nombre de J'aime étant souverain en la matière.
9 adultes sur 10 favorables à l'évaluation traditionnelle des élèves
Et pour cause : nous avons été conditionnés tout au long de notre scolarité, univers dans lequel nous sommes constamment évalués. Une évaluation qui s'exprime par la note, généralement de 1 à 20.
La notation est un système créé au XVIème siècle par les collèges jésuites tournés vers la sélection des élites, et institué officiellement sous la IIIème République en 1890. Si beaucoup ont grandi avec l'angoisse de la note, rares sont ceux qui s'y montrent défavorables. A chaque tentative de réforme de la notation, les défenseurs de cette institution se font entendre : 9 adultes sur 10 interrogées dans les enquêtes se déclarant favorables à l'évaluation traditionnelle des élèves.
Pourtant, de nombreuses études et recherches menées dans ce domaine démontrent le caractère souvent subjectif et inégalitaire de la notation, qui bénéficie généralement aux catégories socio-professionnelles favorisées. La note est souvent source de dilemme entre enfants et parents, parfois entre parents et enseignants, et plutôt synonyme de découragement que d'encouragement pour ceux qui sont mal notés.
Devons-nous persévérer dans ce système dont on connaît les limites ? Ou devons-nous envisager sa modification, sinon sa suppression ?
Les invité·e·s du Débat de midi
Pierre Merle, professeur de sociologie à l'École supérieure du professorat et de l'Education (ESPE) de Bretagne, auteur de Les pratiques d'évaluation scolaire (PUF) (en duplex depuis les studios de France Bleu Breizh Izel à Rennes)
Laetitia Ferrari, professeure de lettres en collège privé sous contrat en Seine-et-Marne, coach, formatrice d'enseignants, membre de l'équipe de Sciences cognitives appliquées à l'apprentissage et à la formation dirigée par Jean-Luc Berthier.
Loys Bonod, professeur de lettres classiques en lycée à Paris, blogueur sur laviemoderne.net
Et par téléphone, Raphael Pasquini, professeur formateur spécialisé en évaluation certificative des apprentissages, en évaluation formative et dans les processus d’orientation scolaire, Haute École Pédagogique du canton de Vaud (Lausanne, Suisse).
Programmation musicale
Halo MAUD - Wherever
JUNGLE - Happy man
ARTHUR H - J'ai dix ans
L'équipe
Didier Si Ammour Chroniqueur
Frédéric Milano Réalisateur
Martin Broyer Attaché de production
Fanny Cohen Moreau Attachée de production
Nathan Gallo Attaché de production
Gaétan Lévy Stagiaire
Aurore Mancip Stagiaire
Mots-clés :
Idées éducation école enfants
Alors que l’avenir de l’école semble souvent se réduire à un alliage étrange de neurosciences et de retour de la blouse, comment imaginer une autre école qui ne serait pas une école alternative réservée aux catégories privilégiées. Entretien avec Véronique Decker, directrice d’école à Bobigny.
Mots-clés
Bobigny école école du peuple éducation ségrégation scolaire Véronique Decker
Décryptage de la réforme du bac, et... quels sont les véritables problèmes de l'Education Nationale ?
Lien pour la transcription : https://semestriel.framapad.org/p/eFI1
Vidéo aussi sur ytb https://www.youtube.com/watch?v=GS7GZjy7G0g
Version actuelle : 2.4 - logiciel libre sous licence GNU/GPL
XIA est un «outil auteur» qui, couplé à Inkscape ou LibreOffice Draw, vous permet de réaliser simplement des images interactives (avec détails zoomables) et des jeux sérieux en html5
"Les clés de l'école" est un projet qui consiste à expliquer le fonctionnement actuel de l'Ecole aux parents. Il s'agit de vidéos très courtes portant, à ce jour, sur 30 thèmes différents.
Ces vidéos peuvent être partagées avec les familles via un site d'école (ou un blog de classe) mais aussi en insérant dans les courriers les QR codes associés à chacune d'entre elles.
Cartographie des usages du libre par les structures éducatives et administratives en France
Mercredi 04 Janvier 2017 à 11:41
Véronique Marchais
Professeur de français et co-auteur du manuel scolaire Terre des lettres.
Pour "inverser la courbe" du lent naufrage de l’école française, il faudrait repenser complètement une formation initiale aujourd’hui réduite à un embrigadement ; cesser d’infantiliser les professeurs en les tenant pour incapables de réels choix pédagogiques, et en leur imposant une démarche unique, et donc repenser la mission des corps d’inspection. Il faudrait également réaffirmer la liberté pédagogique.