Eric Lombard ©AFP - Thomas SAMSON
Le ministre de l'Économie, Éric Lombard, a estimé que ce n'était pas "le bon moment" d'introduire une part "obligatoire" de capitalisation dans le système des retraites, comme l'a proposé l'ancien Premier ministre Edouard Philippe.
Le ministre de l'Economie, Eric Lombard a estimé dimanche que ce n'était pas "le bon moment" d'introduire une part "obligatoire" de capitalisation dans le système des retraites, comme l'a proposé l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. "En faire un élément obligatoire, je ne suis pas sûr que ce soit le bon moment. On a des priorités plus brûlantes sur la question des retraites", a déclaré Eric Lombard lors d'un entretien sur France Inter/France Info/Le Monde. "Le problème de la capitalisation, c'est que dans l'organisation actuelle, c'est inégalitaire : ce sont ceux qui ont de l'argent donc ceux qui ont des revenus plus élevés qui peuvent le placer", a-t-il souligné.
"Et si on devait faire une capitalisation obligatoire, qui le financerait ? Les entreprises, on voit bien que les marges sont serrées et il y a pas de quoi prélever. Donc cela demanderait une réflexion plus large sur l'organisation", a-t-il ajouté, privilégiant aujourd'hui une "incitation à investir".
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Candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, Edouard Philippe a évoqué mercredi 15% de part de capitalisation à introduire dans le système des retraites car "notre société vieillit" tout en faisant face à "la dénatalité". Par ailleurs, Eric Lombard a réitéré la volonté du gouvernement de maîtriser la dépense publique dans le cadre du prochain budget pour 2026, qui nécessitera environ 40 milliards d'euros d'efforts par rapport à l'évolution des dépenses si aucune mesure n'était prise.
Pas d'augmentation d'impôts
"Nous n'augmenterons pas les impôts dans leur ensemble", a-t-il affirmé. "On est dans la stabilisation d'ensemble (de la dépense, NDLR), donc cela veut dire qu'on va pas faire de l'austérité de façon générale", a-t-il expliqué. Concernant la piste d'une "année blanche", soit un gel budgétaire, son éventuel périmètre d'application nécessiterait "des décisions politiques au cas par cas", a estimé le ministre.
"On est obligé de tout distinguer suivant les secteurs", a-t-il développé. "Si on doit avoir des fonds pour la défense, il faut que d'autres ministères contribuent. De la même façon, dans le domaine social, il y a des prestations probablement (qu')on peut stabiliser" alors que d'autres bénéficient aux "personnes les plus modestes, même si l'inflation est très basse cette année".
"Il faut qu'on engage la baisse du nombre de fonctionnaires", a-t-il aussi indiqué, mais "les nombres ne sont pas encore fixés". Dans un entretien au Journal du dimanche publié samedi soir, la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a aussi affirmé que le gouvernement voulait "revoir cette tendance" de hausse du nombre de fonctionnaires ces dernières années,
Clés : Politique Économie Fiscalité Impôts Dépenses publiques – Budget de l'État Croissance économique Crise financière Crise économique
L'équipe Carine Bécard, Production Amaury Bocher, Chargé(e) de programme Fabienne Le Moal, Coordination
L'historien Pierre Rosanvallon et la présidente du comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie, Claire Thoury sont sur Inter ce dimanche. ©AFP - Joël Saget / Claire Thoury
vidéo
8h20 - Baddou - L'hour
Provenant du podcast L'invité de 8h20
Le forum "Reprendre le pouvoir sur nos vies" aura lieu les 13 et 14 juin à Nantes, avec l'historien et sociologue Pierre Rosanvallon, et Claire Thoury. Elle a présidé le comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie.
Claire Thoury est présidente du Mouvement associatif, elle a présidé le comité de gouvernance de la convention citoyenne sur la fin de vie et elle est membre du Pacte du Pouvoir de Vivre.
Pierre Rosanvallon est historien et sociologue, et directeur d’études de l’EHESS en histoire et philosophie du politique.
Tr.: ... faire vivre une démocratie civile, ce que vivent les gens ... faire vivre l'oeil du peuple ... rassembler des citoyens tirés au sort ... on a du mal avec les désaccords ... peur du conflit ... se mettre à la place de l'autre ... créer des espace de désaccord ... le pb, ne pas tenir ses engagements ... /référendum trancher sur question claire ... on avance quand on s'interroge en commun ... vote préférendaire ou préférendum, manifester la diversité des opinions, de la vie réelle ... cahiers de doléance ... les fr ont pris la parole, écoute, dignité ... donner de l'importance aux gens ... reprendre le pouvoir sur nos vies ...
Ehud Olmert ©AFP - BERND VON JUTRCZENKA / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Ehud Olmert, ancien Premier ministre d'Israël de 2006 à 2009, était l'invité de Sonia Devillers ce mardi. Il dénonce la politique de Benyamin Nétanyahou, qui mène selon lui une "guerre à des fins personnelles" à Gaza, "et ça c'est un crime".
La guerre menée par Israël dans la bande de Gaza n'est "pas légitime et c'est un crime", dénonce ce mardi sur France Inter l'ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert. "Quand la guerre a commencé, c'était la guerre la plus juste et la plus compréhensible, il n'y avait pas d'autre façon de réagir aux meurtres menés par le Hamas", explique-t-il. "Mais depuis mars 2025, cette guerre n'est pas acceptable, pas légitime", poursuit-il, car "l'État d'Israël n'a pas respecté l'accord qui aurait pu permettre la libération d'autres otages". "En Israël, il y a presque un consensus pour dire que Nétanyahou mène cette guerre à des fins personnelles et ça c'est un crime", insiste-t-il. "Quand on mène une guerre de cette sorte, c'est une guerre pas légitime et c'est un crime."
À écouter
Elie Barnavi : "Si on n'arrête pas Benyamin Nétanhayou", "on se sera rendu coupable d'un crime contre l'humanité massif"
L'invité de 7h50
10 min
Ces derniers jours, il a déclaré dans la presse qu'Israël commettait "des crimes de guerre". "Ça ne m'a pas rendu très populaire. Des gens ont été très fâchés mais il y en a autant qui m'ont remercié et encouragé", dit-il. Ehud Olmert utilise également le terme de "crimes de guerre" pour qualifier les agressions commises par certains colons israéliens en Cisjordanie. "Il y a une partie des colons qui font des choses vraiment inacceptables aux Palestiniens en Cisjordanie, ils brûlent leurs maisons, leurs champs, ce sont des crimes de guerre, qui sont faits sous le nez de la police et de l'armée israéliennes", dénonce-t-il.
Il réfute en revanche le terme de génocide, qu'il considère comme "pas justifié, pas valable, pas juste", "Il n'y a pas de politique de génocide", insiste-t-il.
L'ancien Premier ministre israélien milite depuis toujours pour la reconnaissance d'un État palestinien, "deux pays, l'État d'Israël et un État palestinien, sur la base des frontières de 1967", confirme-t-il. Il attend que l'administration Trump se mobilise pleinement pour mettre fin à cette guerre. "Je vais me réjouir si Trump invite Nétanyahou à la Maison-Blanche et qu'il dise dans le bureau ovale, devant les caméras, et qu'il va dire comme ça : 'Bibi, ça suffit, c'est fini, c'est fini, c'est la fin.'"
Blue Economy and Finance Forum - BEFF
Un forum international qui s’est tenu samedi et dimanche derniers à Monaco, réunissant des entrepreneurs engagés dans des activités durables liées à l’océan, et des acteurs financiers avec pour objectif de donner une impulsion nouvelle à l'économie bleue, Pascal Lamy co-président du forum...
"L'idée était d'intéresser bien davantage le secteur bancaire, le secteur des assurances. Donc il y a aujourd'hui de la finance privée qui a intérêt à investir dans l'économie bleue, évidemment, ceci étant fait de manière soutenable. Et la conclusion de tirer des acteurs, que ce soit des acteurs privés ou des acteurs des banques publiques ou des organisations internationales de financement de l'océan, c'est que ça marche. Et donc il suffit de faire davantage et de convaincre davantage le secteur privé dans le monde. C'est une manière intelligente d'associer une rentabilité économique à une production de biens et de services dans l'énergie, dans les biotechnologies, dans la décarbonation aussi, contribuant à la régénération dont nous savons que si on ne fait pas ça, on détruit un peu davantage tous le jours le milieu océanique et maritime." Pascal Lamy
site : beff2025monaco.org
Malgré la gravité des enjeux écologiques, peu d’articles des grands médias sont consacrés à l'écologie ou au climat, et quand ils le sont, les sujets contiennent souvent des informations biaisées ou erronées….
Avec
- Eva Morel, secrétaire générale de l'association Quota Climat
- Thomas Huchon, journaliste, auteur, réalisateur, spécialiste du web, des infox et des théories complotistes
Invisibilisation des enjeux, allégations fausses ou trompeuses, polarisation du débat… Sur les sujets écologiques et climatiques, la désinformation a plusieurs facettes.
Parmi les thématiques les plus exposées: l'énergie, la mobilité, et tout ce qui touche de façon indirecte à un changement des modes de vie…
Dans un monde où l’information circule plus rapidement que jamais, la diffusion intentionnelle de fausses informations relatives au changement climatique et à l'écologie retarde l’action et menace nos démocraties.
Comment en est-on arrivés là ? D’où nait la désinformation et comment se propage-t-elle ?
On décrypte la mécanique de la désinformation écologique et climatique avec nos invités, Eva Morel co-fondatrice et secrétaire générale de QuotaClimat et Thomas Huchon journaliste, auteur, réalisateur, spécialiste du web, des infox et des théories complotistes, auteur de Résister aux fake news. Comment faire face aux théories du complot les plus courantes ? éditions First
Invités :
- Estérelle Payany, journaliste culinaire (Télérama sortir, Régal) et autrice de nombreux livres dont l’Encyclopédie de la cuisine végétarienne (Flammarion, 2015) ou, plus récemment, La cuisine végétarienne (Flammarion, 2025).
- Dr. Jérôme Bernard-Pellet, médecin nutritionniste, il est le co-fondateur de l’APSARes (Association de Professionnels de Santé pour une Alimentation Responsable) dont l’un des buts est de promouvoir la santé de ses concitoyens par une meilleure nutrition.
- Angèle Ferreux-Maeght, naturopathe, cheffe. Elle est l’autrice de Ma cuisine végétarienne (Marabout, 2024).
Le réalisateur Thomas Lafarge a suivi pendant de longues semaines Arnaud Svrcek, maire de Courmelles, petite commune des Hauts-de-France. Un maire qui s'oppose à l'implantation d'une multinationale. Un documentaire très réussi à voir sur France 3
Il est grand, a des épaules carrées, des mains robustes, et la voix qui porte fort. Arnaud Svrcek cultive des pommes de terre depuis des années dans sa campagne natale.
Quand il n’est pas dans son champ, il est à la mairie de Courmelles, un village de 1830 habitants.
Arnaud Svrcek est monsieur le maire. Et monsieur le maire est très en colère depuis qu’il a appris la prochaine installation à Courmelles de l’usine Rockwool, une multinationale spécialisée dans la laine de roche.
Il faut l'entendre lors d'une première manifestation auprès d’un millier de personnes : "On a commencé, on était un petit groupe, une petite section, une petite compagnie. Aujourd'hui, on est un bataillon. Demain, on sera une armée. Rien n'est fini. Aussi bien au niveau juridique qu'au niveau de la rue. C'est la conjugaison des deux qui va faire qu'on va gagner. Il y a une chose qu'il ne faut pas perdre de vue. Moi, en tant qu'élu, je ne suis pas là pour décider pour les habitants de mon village, je suis là pour porter haut et fort leurs attentes et leurs souhaits".
Menace de pollution
Si Arnaud Svreck s'oppose à l'implantation de cette usine, c'est pour une raison principale. Il redoute les effets des particules et des produits rejetés dans l’air, des substances toxiques et cancérogènes.
Il n’est pas le seul à s’inquiéter et à protester contre cette implantation. Les résultats de la consultation citoyenne qu’il a organisée sont clairs : 96,6% des habitants ne veulent pas de Rockwool.
Une bataille juridique s’engage alors pour tenter de faire annuler le permis de construire accordée par la préfecture.
Un combat long, épuisant, complexe, qui fait monter en pression le maire : "C'est un combat à mort. Faut qu'il y en ait un qui a la peau de l'autre. Ils sont partis pour avoir la nôtre, mais on va la vendre chère. Ca va résonner. On va faire du bruit. Ils arrivent ici, ils dictent leur loi... Mais ils ont rien compris au truc. Moi, je vais aller au bout. On va leur montrer que dans l'Aine, c'est une terre de résistance, une terre de bataille, et que le chemin des Dames, on va le déplacer de 30km et puis on va le mettre là. On va en prendre plein la gueule mais on va en donner. Parce qu'on va pas se laisser faire comme ça"...
Derrière la voix d'Arnaud Svrcek, c'est une musique de western qui se fait entendre. Parce que cette histoire tourne au western.
Après une première défaite juridique - cinq procédures sont en cours au moment du tournage du documentaire - le maire envisage sérieusement des actions plus violentes.
Il ne le fera pas, mais au fil des mois, on mesure son abattement.
Démocratie locale
Il ne lui a pas échappé que cette usine est la promesse de 120 emplois Une broutille dans une région qui souffre de la désindustrialisation depuis des années. Arnaud Srcek affirme : "je doute sur le fait de gagner cette bataille, mais pas sur la légitimité de mon combat. J'ai compris. C'est pas parce qu'on est contre l'implantation d'une usine polluante qu'on est contre le travail. Ou qu'on est contre la réindustrialisation. On veut des emplois respirables. C'est quand même pas sorcier".
Le documentaire réalisé par Thomas Lafarge est très réussi. Il parvient à filmer Arnaud Svrcek dans toute sa complexité, capte ses contrariétés, ses espoirs, son attachement à sa terre, ses relations avec ses proches…
Thomas Lafarge raconte aussi la démocratie à l’échelle locale, les batailles entre puissants et citoyens qui s’inquiètent pour l’avenir de leur famille.
Quel camp sort vainqueur de ce combat ? Début de réponse à la fin du documentaire auquel la direction de Rockwool a refusé de participer.
Le documentaire « Le maire contre la multinationale » est diffusé ce soir à 22.45 sur France 3 et sera disponible sur la plateforme France.tv
La conférence des Nations Unies sur les Océans s’ouvre ce matin, et Raphaël s'intéresse à l’énergie que peuvent produire les vagues…
Les technologies sont encore au stade de développement mais l’énergie houlomotrice a un potentiel très important :
Rien qu’en France Métropolitaine, on pourrait produire grâce aux vagues plus de 40 TWh d’électricité par an, c’est près de 10% de notre consommation annuelle d’électricité…
Comment ça marche ?
Les premiers sont dits «oscillant» car ils ondulent avec le mouvement des vagues, un peu comme un serpent de mer :
Il faut imaginer une chaine de flotteurs, qui contiennent chacun un fluide hydraulique et une turbine. Sous l’effet des vagues, le fluide va activer la turbine et générer de l’électricité…
Le 2eme principe est celui d’une colonne que l’on place sur le littoral ou que l’on fait flotter :
Sa base est ouverte afin que l’eau puisse rentrer, quand l’eau des vagues y pénètre, elle agit comme un piston : elle pousse l’air présent dans la colonne, qui fait alors tourner une turbine et produit du courant ;
Il y a enfin les procédés dits « à déferlement » car on laisse la vague se casse et l’eau monter sur un plan incliné :
Quand l’eau arrive en haut, elle chute alors dans des turbines situées en contrebas, et génère de l’électricité.
Des projets encore en développement...
Il y a des dizaines en Europe, mais ils sont encore en phase de développement car il reste encore des verrous à lever :
Les principaux freins sont techniques, notamment la capacité des systèmes à résister aux tempêtes de plus en plus fréquentes et intenses,
Et ils sont également économiques, car ces technologies coutent chères et ne sont pas encore compétitives aujourd’hui…
... mais prometteurs
Mais certains projets sont prometteurs, comme celui de l’entreprise française SEATURNS qui a testé un prototype de flotteur d’environ 4 mètres dans la rade de Brest pendant plus d’un an.
Ces essais ont été concluants, notamment sur la robustesse du flotteur qui s’est très bien comporté pendant la tempête Ciaran en novembre 2023, la pire que la Bretagne ait connu ces 35 dernières années…
La prochaine étape est de tester cet été un flotteur à taille réelle (4 fois plus gros), et de mettre en service des fermes pilotes d’ici 2030 : ces fermes seront composées de lignes de 10 flotteurs arrimés en pleine mer, chacune pourra fournir l’électricité nécessaire à une centaine de logements.
Clés : Environnement Économie Écologie Entreprises – Marchés Énergies – Ressources Énergies renouvelables Mers et océans
Tr.: ... INTERGRAPH ... peine pas dissuasive ...
Connu / https://bsky.app/profile/teamfortheplanet.bsky.social/post/3loiz3ptyls2q
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Team for the Planet @teamfortheplanet.bsky.social · 1 mois
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Écologie –Bétonisation
Suspendus un temps par la justice, les travaux de l’A69 devraient reprendre mi-juin. Face à ce revers politique et judiciaire, les opposants au projet ne baissent pas les bras et continuent la lutte. Rapports de force fait le point.
par Maïa Courtois 5 juin 2025 à 09h30 Temps de lecture : 5 min.
Cet article est publié dans le cadre de notre partenariat avec Rapports de force.
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Rendez-vous est donné pour une mobilisation sur trois jours, du 4 au 6 juillet
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La lutte continue devant les tribunaux
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aux côtés d’autres organisations écologistes (France nature environnement, Groupe national de surveillance des arbres…), les Amis de la Terre France n’abandonnent pas le terrain judiciaire. Trois plaintes au pénal sont actuellement examinées par un juge d’instruction. La première plainte vise la « destruction de biodiversité en bande organisée ». La deuxième, le risque d’inondation sur plus de 500 mètres d’autoroute, « au sujet duquel nous avons pu démontrer que les études et plans d’inondations avaient été falsifiés pour dissimuler ce risque », explique Jean Olivier (une enquête de Mediapart en montre les nombreuses irrégularités).
Enfin, la troisième vise une « prise illégale d’intérêt et trafic d’influence » : alors que le tracé de l’A69 passait initialement sur les terres d’un élu local, le maire de Maurens-Scopont, celui-ci aurait fait modifier le tracé, grâce à des intermédiaires. Parmi ces intermédiaires : Jean Terlier, le fameux député du Tarn à l’origine du texte de loi discuté hier à l’Assemblée nationale. Avocat de profession, celui-ci serait en charge des intérêts de la famille du maire de Maurens depuis 2012, selon France 3.
Pour rappel, outre les considérations écologiques – artificialisation des sols, destruction de la biodiversité, atteinte aux nappes phréatiques… -, l’utilité même de l’A69 questionne. Ses opposant·es font valoir que le gain de temps sur le trajet Toulouse-Castres serait minime (12 minutes selon eux, 25 selon les constructeurs) puisque le trajet de l’autoroute est quasiment parallèle à celui de l’actuelle RN 126.
Mots-clés : Bétonisation ; Rapports de force ; Luttes sociales
Connu / https://diaspora-fr.org/posts/8840241
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Guillaume F - il y a 2 ans
BD
Le monde sans fin de Jean-Marc Jancovici et Christophe Blain
La rencontre entre un auteur majeur de la bande dessinée et un éminent spécialiste des questions énergétiques et de l’impact sur le climat a abouti à ce projet, comme une évidence, une nécessité de témoigner sur des sujets qui nous concernent tous. Intelligent, limpide, non dénué d’humour, cet ouvrage explique sous forme de chapitres les changements profonds que notre planète vit actuellement et quelles conséquences, déjà observées, ces changements parfois radicaux signifient. Jean-Marc Jancovici étaye sa vision remarquablement argumentée en plaçant la question de l’énergie et du changement climatique au coeur de sa réflexion tout en évoquant les enjeux économiques (la course à la croissance à tout prix est-elle un leurre ?), écologiques et sociétaux. Ce témoignage éclairé s’avère précieux, passionnant et invite à la réflexion sur des sujets parfois clivants, notamment celui de la transition énergétique. Christophe Blain se place dans le rôle du candide, à la façon de son livre “En cuisine avec Alain Passard” et de “Quai d’Orsay” signé avec l’expertise d’un coauteur : un pavé de 120 pages indispensable pour mieux comprendre notre monde, tout simplement !
Et ses critiques :
- par François-Xavier Martin
- par Stephane His
- par Antoine de Ravignan
En gros, Jean-Marc Jancovici est critiqué :
- pour enjoliver un peu trop le nucléaire (problème des déchets minorés, confiance dans la possibilité de réalisation rapide d’un nouveau parc de réacteurs types EPR)
- pour présenter certaines choses de façon simpliste toujours au détriment des EnR : les courbes de production/consommation d’énergies sont exprimées en énergie brute. Or, pour les combustibles fossiles, on perd environ 60% dans le process de transformation en énergie mécanique (moteur thermique). L’électricité qui sort d’une éolienne ou d’un panneau PV est utilisable avec très peu perte de transformation vers une énergie mécanique.
En deuxième partie de BD, je trouve le chapitre “climat” très bien fait.
#energie #climat #changementClimatique #energiesFosssiles #gaz #petrole #charbon #eolien #eoliennes #panneauxPhotovoltaiques #photovoltaique #panneauxPV #EnR #energiesRenouvelables #nucleaire #ecologie #decroissance #bandeDessinnee #avenir #agriculture #alimentation #transports #mobilite #sante #societe #politique #Jancovici #JMJancovici #JeanMarcJancovici #LeMondeSansFin #progrèsTechnique
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Connu / https://diaspora-fr.org/posts/8850990
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Laurent Espitallier - il y a 2 ans
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#jeanmarcjancovici #réaction #environnement #énergie #réchauffementclimatique #effondrement #vidéo #moinsde10minutes
Connue / https://diaspora-fr.org/posts/8921686
"
Laurent Espitallier - il y a 2 ans
"
#effondrement #collapsologie #jeanmarcjancovici #économie
Connue / https://diaspora-fr.org/posts/8948465
"
Laurent Espitallier - il y a 2 ans
"
Bienvenue sur l'instance Peertube de Monsieur Bidouille !
Durée 21:33 • 101 vues
Pour voir l’interview en entier : https://youtu.be/mIedSAQCAGc
✍🏻 Bluesky : https://bsky.app/profile/monsieurbidouille.fr
SOURCES :
Rapport du Resource Panel de l’ONU : https://www.resourcepanel.org/sites/default/files/documents/document/media/gro24_spm_1mar_final_for_web.pdf
François Grosse : https://lapenseeecologique.com/une-strategie-quasi-circulaire-un-modele-deconomie-circulaire-des-matieres-premieres-non-renouvelables/
Recycling of Critical Minerals – IEA : https://www.iea.org/reports/recycling-of-critical-minerals
Le CEREGE : https://www.cerege.fr/fr/
l’IRD : https://www.ird.fr/
#recyclage #science #métaux
Visibilité Publique
Publié originellement 03/06/2025
CatégorieInconnu
LicenceAttribution - Utilisation non commerciale - Pas d’œuvre dérivée
LangueFrançais
Étiquettes
Ndlr : reste pro-nucléaire :-(
dommage car le reste est intéressant. Valoriser ACT
Communiqué de Nous sommes toutes des malfaiteurs ! du 6 juin 2025
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Zéro charge retenue, zéro coupable : relaxe générale pour les 3 derniers prévenus de cette « lamentable épopée judiciaire »
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CE JUGEMENT EST UNE VICTOIRE COLLECTIVE
Jeudi 5 juin 2025, en début d’après-midi, nous avons en effet pris connaissance de notre jugement suite à ce second passage devant la Cour d’Appel de Nancy, le 24 avril dernier (après que la Cour de Cassation a annulé le premier jugement en appel) dans le cadre de l’affaire qui nous préoccupe depuis bien trop longtemps. Une fois n’est pas coutume, ce jugement est très clair : c’est une relaxe générale, pour l’ensemble des prévenus, sur l’ensemble des accusations qui pesaient encore sur elle et eux.
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8 ANNÉES D’UNE PROCÉDURE POLITIQUE
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Dans une étonnante coïncidence, c’est la veille de notre jugement, le 4 juin 2025, que la Cour des comptes a rendu un rapport sur le sujet : "Cette sécurisation représente une charge financière importante pour l’Andra, de l’ordre de 10 M€ / an depuis 2018, liés à la présence permanente sur place des gendarmes et à la location de bungalows ; auxquels pourrait s’ajouter un investissement supplémentaire de 11 M€ sur la période (2023 – 2028) pour améliorer les locaux d’accueil des gendarmes".
Et encore, doit-on ajouter que ceci ne prend pas en compte le million d’euros que l’instruction de notre affaire a coûté ? -> https://reporterre.net/L-Etat-a-depense-un-million-d-euros-contre-les-antinucleaires-de-Bure
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libéré·es de ce poids indu ... nous allons lutter, de toutes nos forces, avec notre joie et notre créativité – avec notre colère aussi – contre ce monde de ruines et de contamination que prépare l’industrie nucléaire ... Rendez-vous est d’ores et déjà pris dès le 20 septembre pour réunir la lutte d’hier, d’aujourd’hui et de demain à Bure dans une large manifestation d’opposition au projet Cigéo >>https://manifbure.fr
Contact : noussommestousdesmalfaiteurs@riseup.net
Manifeste de la Presse Libre
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