L’armée dans nos collèges : cet enseignant alerte, Darmanin veut le faire taire - 26 avril 2024 - 16H30 / Par Nadiya Lazzouni
Olivier Cuzon, enseignant et syndicaliste à Sud Education 29, est l'invité de Nadiya Lazzouni dans ce nouvel Entretien d'Actu. Le 19 avril dernier, il a été convoqué au commissariat de Brest, à la suite d’une plainte de Gérald Darmanin pour diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie nationales. Gérald Darmanin est coutumier des menaces de plainte en diffamation,sauf que dans le cas d'Olivier Cuzon, le ministre de l’intérieur est allé au bout.
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Afin de ne pas laisser impunis les mensonges tenus par Gérald Darmanin sur le déroulement de la manifestation de Sainte-Solines ...
Connu / TG le 25/03/24 à 8:55
Durée de lecture : 8 minutes - Agriculture Luttes Politique
Alors que les agriculteurs multiplient les actions destructrices, l’impunité totale dont jouit la FNSEA tranche avec la brutalité de la répression contre les écologistes, les quartiers populaires ou les Gilets jaunes.
On connaissait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, martial et autoritaire, gonflant les muscles à chaque mouvement social. On l’a découvert jeudi 25 janvier sur TF1 empathique et laxiste devant la mobilisation des agriculteurs. « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », a-t-il affirmé dans un élan de lucidité. Refusant de condamner les violences, le ministre a assumé de laisser faire « à la demande du président et du Premier ministre ». « Les agriculteurs travaillent (...), ce sont des patriotes », a-t-il ajouté. « S’ils respectent les règles de la République, il n’y a aucune raison de faire intervenir les policiers et les gendarmes. »
Cette stratégie du maintien de l’ordre et l’impunité dont jouissent la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et la Coordination rurale interroge. La tolérance soudaine du pouvoir tranche avec la brutalité avec laquelle le gouvernement a réprimé ces dernières années les Gilets jaunes, les syndicalistes opposés à la réforme des retraites ainsi que les quartiers populaires. Elle contraste aussi avec ses diatribes contre les « écoterroristes ».
Routes bloquées, arbres abattus
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Destruction de bâtiments publics
Certains vont encore plus loin en *détruisant des bâtiments publics. À Carcassonne, le bâtiment de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a été soufflé par une explosion, revendiquée par le Comité d’action viticole. À Narbonne, un bâtiment de la Mutualité sociale agricole a été incendié.
Les responsables de ces actes vont-ils être poursuivis en justice comme d’autres paysans en colère, à l’instar de Daniel, membre de la Confédération paysanne du Tarn ? En mai 2023, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir alimenté un simple feu de bois devant le portail de la préfecture d’Albi en mars 2023 à l’occasion d’une manifestation contre la loi sur les retraites. « J’ai été interpellé à 6 heures du matin à mon domicile, menotté devant les enfants et mis en garde à vue trente-neuf heures. C’est déjà une sanction alors que je n’avais pas encore été jugé. Pourquoi être ainsi humilié ? »
Daniel est loin d’être le seul paysan à subir les foudres de la justice à cause de son militantisme. Le 17 janvier dernier, de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre d’activistes antibassines, incluant des syndicalistes de la Confédération paysanne. « Quand nous allons défendre un bien commun en marchant dans des champs avec des familles, on se retrouve réprimés dans la violence et on finit au tribunal », déplore Amandine Pacault, porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres.
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Même quand l’action reste symbolique, la sanction est sévère. Le 6 novembre dernier, sept activistes de Greenpeace ont été interpellés, placés en garde à vue durant quarante-huit heures. Leur tort : avoir accroché une banderole sur la façade du ministère de l’Écologie pour dénoncer la « trahison écologique » du gouvernement.
« C’est quand même étonnant de voir que, dans notre pays, quand on défend l’intérêt général, on est immédiatement sanctionné et quand on défend des intérêts corporatistes – qui sont légitimes aujourd’hui – on n’a pas les mêmes réponses que la FNSEA », a déclaré Yannick Jadot, sénateur écologiste. « On aimerait bénéficier de la même indulgence et pouvoir exprimer notre colère sans se prendre des coups de matraque, sans être gazés et sans finir en procès », dit Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac.
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Les convois de tracteurs ont pu se frayer un chemin jusqu’aux préfectures et aux bâtiments de l’administration au cœur des centres-villes sans rencontrer de difficulté, et sous le regard amorphe des forces de l’ordre. Parfois, elles escortaient même le cortège et les conduisaient droit sur leur cible, comme à Agen.
Dans ses consignes aux préfets, Gérald Darmanin appelait à « une grande modération des forces de l’ordre ». « C’est en dernier recours que les effectifs de maintien de l’ordre déployés aux abords de bâtiments publics seront autorisés à intervenir, et dans le seul cas où l’intégrité des personnes serait menacée ou les bâtiments exposés à de graves dégradations. »
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Pour le sociologue Bertrand Hervieu, spécialiste des mondes agricoles, cette indulgence s’explique par « les grands rapports de proximité entre les responsables agricoles et les autorités, les maires et les préfets », dit-il à France info. « C’est l’inverse des Gilets jaunes, qui n’avaient pas de leaders. Il y a peu de professions qui ont une relation quasi quotidienne avec le gouvernement, d’abord avec le ministre de l’Agriculture, mais aussi avec le Premier ministre. Il y a donc une proximité avec l’État ». Une collusion dénoncée par Julien Le Guet, le porte-parole de Bassines non merci : « Il y a des représentants de la FNSEA qui vont à la préfecture pour organiser les actions
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ils arrivent à être escortés sur certains lieux. Si ce n’était pas validé, il y aurait des interventions des forces de l’ordre ».
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Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est à la tête d’une grosse exploitation de céréales et président du groupe agroalimentaire international Avril. © AFP / Arnaud Finistre
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Cela fait près de soixante ans que la FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militants écologistes et des élus comme l’ont rappelé les journalistes de Basta. Cela lui a permis d’imposer une agriculture qui supprime des paysans, détruit les sols et la biodiversité.
Portrait — Agriculture : Arnaud Rousseau, « pompier pyromane » à la tête de la FNSEA
Connu / TG le 28/01/24 à 10:30
François Ruffin face à cinquante nuances de droite extrême - Publié le 10 novembre 2023
Retrouvez François Ruffin sur le plateau de L'Evénement sur France 2, jeudi 9 novembre, face à Gérald Darmanin, Jordan Bardella, Marion Maréchal Le Pen, Sabrina Agresti et Aurélien Pradié.
Zineb Redouane est morte à Marseille, le 2 décembre 2018, après avoir été blessée la veille à son domicile situé au quatrième étage par une grenade lacrymogène tirée par les forces de l’ordre lors de l’« acte III » du mouvement des Gilets jaunes [1]
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Darmanin démission et son Veaux avec lui !
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Première Ministre ou Président, qui connaissent et couvrent de tels agissements, détruisent les règles élémentaires de l’État démocratique. « La raison d’État » ne peut justifier les services ainsi rendus aux dérives fascistes.
Pierre Cours-Salies, le 25 juillet 2023
[1] Résumé de l’affaire : Affaire Zineb Redouane (Wikipédia). Affaire Zineb Redouane : que fait la justice française ? (5 déc. 2022). Zineb Redouane : une femme tuée à sa fenêtre (14 juillet 2023). Affaire Zineb Redouane : la justice relance la piste médicale (26 Juil 2023).
[2] Mort de Zineb Redouane : trois ans après, on vous résume la procédure judiciaire en six actes
Entre violences policières, répression administrative, gardes à vue, interdictions de territoire, surveillance, la vie de militants anti-bassines peut totalement basculer face au mur du pouvoir et des lobbies agro-industrielles.
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Michaël Fœssel, philosophe et auteur de Récidive. 1938, se penche sur notre démocratie qui semble ...
Connu / TG le 5/05/23 à 19:22
Luttes - Mis à jour le 14 avril 2023 à 18h42 - Durée de lecture : 5 minutes
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aller plus loin que les cellules existantes dédiées au renseignement sur les mouvements écologistes. « On passe un cran au-dessus », alerte Joël, militant mobilisé contre le projet Cigéo d’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, dans la Meuse, qui y perçoit « une forme de police politique » : « Il ne s’agit pas seulement d’une cellule d’investigation puisqu’elle vise à créer des cadres légaux. »
Pour l’avocat Vincent Brengharth, spécialiste de la désobéissance civile, le dispositif s’apparente à « une forme de justice dérogatoire » à l’encontre de la contestation citoyenne « à mi-chemin entre le préventif et le répressif ». « Toutes les libertés fondamentales peuvent être bafouées, prévient de son côté Stéphane Vallée, qui a défendu des activistes de la zad de Notre-Dame-des-Landes. Il s’agit d’une mesure politique visant à criminaliser des personnes rassemblées dans un but commun en empêchant la création de pôles de contestation. »
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« Le ministre de l’Intérieur montre un visage extrêmement répressif, analyse Sylvaine Bulle, sociologue spécialiste des mouvements écologiques et autrice de l’enquête Irréductibles sur les milieux de vie à Bure et à Notre-Dame-des-Landes. Ici, c’est l’écologie en tant que projet politique qui est pris pour cible : l’écologie de résistance est dépeinte comme forcément criminelle et donc ennemie de la nation. »
Selon le Journal du dimanche, 42 projets, recouvrant des modes de contestation très divers, seraient scrutés de près par l’Intérieur. Parmi eux, quatre sites sont classés rouge : les mégabassines de Sainte-Soline, l’écoquartier des maraîchers à Dijon, le centre industriel de stockage géologique des déchets radioactifs de Bure, ainsi que la zone du contournement routier A69 entre Castres et Toulouse.
« À travers cette carte, il s’agit de faire la différence entre la bonne et la mauvaise écologie. Il faut y voir une volonté de détruire l’ensemble des actions de défense de l’environnement quels qu’ils soient », dit Sylvaine Bulle, qui y perçoit une distinction éminemment politique.
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L’échec du recours à la force
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paradoxe : à Notre-Dame-des-Landes d’anciens opposants ont été régularisés sur la zone. Depuis 2018, quarante-trois baux ruraux ont été signés avec des agriculteurs. L’ancien QG des opposants, dit « La vache rit », a été transformé en marché. « L’État a reconnu qu’il pouvait y avoir des choses positives dans l’abandon du projet d’aéroport, souligne-t-il. Cela revient à dire : vous, les personnes qui ont lutté et fait en sorte que cette terre ne soit pas mise en péril, on vous maintient sur le lieu. »
Photos
- À Notre-Dame-des-Landes, une zad s'est formée dès 2010 pour empêcher un projet d'aéroport. - © Yves Monteil / Reporterre
- Mouvement contre le débat public à Bure, en 2013. © Collectif BureStop 55
- L’écoquartier des maraîchers à Dijon fait partie des quatre sites surveillés de près par l’Intérieur. © Roxanne Gauthier / Reporterre
- L214 organise des actions spectaculaires pour dénoncer la maltraitance animale. Ici, devant Burger King en 2021. © NnoMan / Reporterre
Connu / TG le 24/04/23 à 23:58
748 k abonnés - 11k+ 225 465 vues - 1 232 commentaires #Démocratie #Violence #Police
« Dans le long entretien qu’il a accordé au Journal du dimanche, le ministre de l’Intérieur tient en effet des propos extrêmement inquiétants.
Lorsqu’il est interrogé sur les violences policières dont les images ont fait le tour du monde, il répond par exemple, après avoir déjà menti en soutenant que les gendarmes n’avaient pas utilisé d’armes de guerre à Sainte-Soline, qu’il - je cite - « refuse de céder au terrorisme intellectuel de l’extrême gauche qui consiste à renverser les valeurs » en faisant passer « les casseurs » pour des « agressés », et « les policiers » pour des « agresseurs ».
Plus loin, il dénonce – je cite encore – des « fake news » et des « manipulations de l’information ».
Et plus loin encore, il déclare très sérieusement que la NUPES - au sein de laquelle se sont réunis les écologistes, La France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste – est, je cite toujours, « un mouvement qui prend la pente de l’ultragauche des années 1970 », c’est-à-dire d’une ultragauche qui pratiquait éventuellement la lutte armée.
Tranquillement, Darmanin passe donc de la gauche à l’extrême gauche, puis de l’extrême gauche à l’ultragauche, puis de l’ultragauche à l’ultragauche pratiquant la lutte armée – pour nous suggérer que tout ça ne forme finalement qu’un seul et même ensemble de quasi-terroristes.
Et il faut s’attarder sur ces hallucinantes déclarations, car bien sûr : on pourrait se contenter d’en rire, en imaginant Olivier Faure en train de s’acheter un pistolet automatique pour attaquer la Banque de France.
Mais en réalité, les propos du ministre de l’Intérieur ne sont pas du tout rigolos : ils sont au contraire lourds de très graves menaces pour la démocratie »
Nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique de Sebastien Fontenelle, à retrouver tous les jeudis sur Blast !
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Entre son débat avec Marine Le Pen, son rapprochement avec les syndicats de police ou ses remarques jugées antisémites, qui est le ministre de l'Intérieur ? Portrait signé Salomé Saqué.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Camille Chastrusse Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Réseaux Sociaux : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven
Connue / https://mastodon.top/@jbouchez@mstdn.social/110216524826030187
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Bertrand P a partagé 1 h *
jbouchez@mstdn.social InsoumisCbv@mamot.fr JBouchez @jbouchez@mstdn.social
Gérald #Darmanin, ministre de l'Intérieur français, accusé de viol, catho intégriste-nationaliste et d'extrême-droite. Et après on se demande pourquoi la flicaille est de plus en plus violente en France...
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Ce mardi 4 avril, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait pour un point politique. Il y commente l’élection de Sophie Binet à la tête de la CGT et fait entendre les nouvelles relations possibles entre partis politiques et syndicats. Il revient également sur l’élection partielle en Ariège, dont le résultat manifeste l’émergence d’une nouvelle forme de la droite, avec les dangers que cela implique.
Ainsi, Madame Sophie Binet était élue ce vendredi 31 mars secrétaire générale de la CGT. Jean-Luc Mélenchon explique que cette élection est l’occasion d’établir des relations plus décontractées entre le syndicat et les partis politiques. Le point central est d’être chacun dans son rôle tout en examinant les points de convergences possibles selon le moment. Il remercie Sophie Binet de s’être également exprimée en ce sens. Il adresse ses pensées au courage des grévistes, en rappelant qu’il n’appelle pas, lui, à la grève générale, mais qu'il converge avec la CGT, qui propose à l’ensemble des salariés de faire grève, ce jeudi 6 avril.
L’élection partielle en Ariège, dont le résultat a été donné ce dimanche 2 avril, atteste du grave danger qui pèse sur les libertés publiques. Il s’agit de l’union de l’ensemble des organisations politiques de la droite autour de thèmes habituellement réservés à l’extrême droite. Jean-Luc Mélenchon explique que le mécanisme mis à l’œuvre pour faire élire la dissidente du Parti socialiste Martine Froger, contre la députée insoumise de la NUPES Bénédicte Taurine, exprime pour la première fois une conjonction des droites. Il fustige la diabolisation permanente des insoumis, en Ariège et sur toute la scène politique, comme une action méthodique pour faire émerger en France une nouvelle voie politique, comme ce fut le cas avec Orbán en Hongrie, Bolsonaro au Brésil ou Trump aux États-Unis. Enfin il lie cette situation aux traquenards violents, comme ce fut le cas à Sainte Soline, qui font partie de l’irresponsabilité gouvernementale pour servir le Darmanisme.
Pour finir, Jean-Luc Mélenchon rappelle que la clé sera la victoire dans la lutte contre la réforme des retraites. Il partage la nouvelle position de la CGT : il n'est plus question ni de médiation ni de pause. Ainsi, il formule une proposition, de convergence entre partis politiques et syndicats, comme ce fut déjà le cas par le passé. Il appelle à se rassembler dans un comité de défense des libertés, pour regrouper tous les défenseurs du droit constitutionnel à manifester, du droit de s'opposer sans être insulté, du droit d'être traités d'une manière correcte et correspondant aux normes de l'Etat de droit et de la démocratie. La défense de la Liberté peut être le point qui nous rassemble et nous permette de penser avec audace aux droits nouveaux qu'il faut introduire.
Comment Darmanin a changé de version en une heure sur les quads à Sainte-Soline
Des manifestants ainsi que la Ligue des droits de l’homme disent avoir vu des gendarmes tirer au LBD depuis ...
Connu / TG le 28/03/23 à 22:53
Ndlr : les images qui le prouvent ont été montrées notamment au journal télévisé de F2
Durée de lecture : 6 minutes - Politique
La préfète d’Indre-et-Loire Marie Lajus a été limogée car elle voulait... faire respecter la loi. Elle s’opposait à un projet immobilier destructeur de terres. Ses soutiens, dont moult élus, dénoncent une « injustice ».
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projet de construction d’un incubateur de start-up « deeptech » de 4 000 m2 dans l’ancien domaine d’une maîtresse de Louis XIV, Madame de la Vallière, dans la commune de Reugny, en Indre-et-Loire. Le domaine appartient à l’homme d’affaires Xavier Aubry, qui a fait fortune en Suisse et qui souhaite désormais y implanter le DaVinci Lab, un centre de recherche sur les nouvelles technologies. Le problème, c’est que l’entrepreneur souhaite construire cet incubateur sur un terrain non constructible et boisé, adossé à un château qu’il a déjà transformé en hôtel de luxe il y a quelques années
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Christophe Monteiro, directeur de centres sociaux à Angoulême et créateur de la pétition en ligne en soutien à Marie Lajus souligne le professionnalisme de l’ex-préfète et sa proximité avec la population
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« Si les faits sont avérés et si certains élus locaux ont pu faire démettre la préfète de ses fonctions en envoyant des messages au ministre Darmanin, c’est un sujet d’État », assure au téléphone Emmanuel Denis, le maire écologiste de Tours.
🔴⚡️« Attention monsieur Darmanin : à force d'imiter l'extrême-droite, on finit par lui ressembler ! »
❌ RN, LR et minorité présidentielle ont tous voté la dangereuse #LOPMI, qui créé de nouvelles amendes pour réprimer la mobilisation sociale.
Retrouvez le discours de notre député Antoine Léaument qui défendait la motion de rejet déposée par notre groupe contre ce texte de loi.
#DirectAN
Clément Sénéchal a aimé Pauline Boyer @PaulineBoyer · 6h
"Mettre des coups de pioche dans un bassin en construction n'est pas du terrorisme".
@clemovitch revient sur les notions de violence et de terrorisme, concepts juridiques détournés de leur sens par des ministres pour discréditer une mobilisation militante." #Saintesoline
Citer le Tweet
Clément Viktorovitch @clemovitch · 7h
Éco-terrorisme : « Que des ministres de la République manipulent à ce point le langage en toute impunité… cela devrait peut-être nous inquiéter. »
Ma chronique, pour @Qofficiel.
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Le ministre de l'Intérieur a accusé certains des manifestants réunis sur ce site des Deux-Sèvres, samedi et dimanche, d'actes d'"écoterrorisme". ...
Connu / TG le 30/10/22 à 19:08
Par Maïa Courtois
21 septembre 2022 à 17h23 Mis à jour le 22 septembre 2022 à 11h03
Durée de lecture : 5 minutes
Libertés Luttes Alternatiba
Libertés
Un préfet macroniste s’attaque à Alternatiba
Un atelier de formation à la désobéissance civile d’Alternatiba Poitiers a déplu au préfet macroniste de la Vienne. Il exige, au nom de la loi Séparatisme, que lui soient retirées certaines subventions. M. Darmanin le soutient.
Des tables rondes, des expos, une disco-soupe, des jeux et des spectacles... Pour sa deuxième édition, à Poitiers, le Village des alternatives organisé par le mouvement pour le climat et la justice sociale Alternatiba s’est installé dans le parc du Triangle d’Or le week-end du 17 et 18 septembre. A priori, rien de menaçant dans cet événement que les organisateurs voulaient « festif et familial ». Las, celui-ci est, depuis le 15 septembre, dans le viseur du préfet de la Vienne, Jean-Marie Girier.
Dans des courriers adressés à la mairie de Poitiers et à la communauté urbaine du Grand Poitiers, le représentant de l’État a demandé l’arrêt des subventions à cet événement — 15 000 euros selon France 3. En cause : des ateliers de désobéissance civile, jugés incompatibles avec le contrat d’engagement républicain signé entre l’association et les collectivités. Ces ateliers « inciteraient à un refus assumé et public de respecter les lois et règlements », écrit le préfet. La mairie et la communauté urbaine refusent de se plier à cette injonction.
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Ces contrats d’engagement républicain ont été introduits par la loi « confortant le respect des principes de la République », dite loi Séparatisme, adoptée le 24 août 2021. Le décret d’application définissant le cadre de ces contrats est entré en vigueur au 1er janvier 2022. Il impose aux associations sollicitant des subventions de n’« inciter à aucune action manifestement contraire à la loi, violente ou susceptible d’entraîner des troubles graves à l’ordre public ». La désobéissance civile « ne date ni de cette loi ni de ce gouvernement, elle a au moins 200 ans », soupire Christiane Queyreix, l’une des coordinatrices du Village des alternatives au sein d’Alternatiba Poitiers, jointe par Reporterre. « La Cour européenne des droits de l’Homme a affirmé plusieurs fois que la désobéissance civile était l’un des aspects les plus importants de la liberté d’expression. »
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L’affaire de Poitiers est remontée jusqu’au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a exprimé son soutien au préfet
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La responsable associative parle elle d’« une dérive assez extrême » permise par la loi Séparatisme. Et souligne « l’imprécision » du décret ... De quoi laisser « l’arbitraire des préfets » s’engouffrer dans cette brèche. « Monsieur le préfet devrait plutôt louer l’action des citoyens pour agir. L’État a été condamné pour inaction climatique, il ne respecte pas les Accords de Paris », souligne-t-elle. « On aimerait bien que l’État donne l’exemple sur ce que doivent être les “valeurs de la République” ! »
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Avant la loi Séparatisme, il existait une charte des engagements réciproques entre les associations et les collectivités. Ces dernières, maîtresses de leurs attributions budgétaires, disposaient de cette charte pour poser de grands principes et des leviers judiciaires afin de sanctionner les associations en cas d’injures publiques, de diffamation... La création des contrats d’engagement républicain « ajoute en fait une couche de contrôle de l’État sur les collectivités », explique Nathalie Tehio, avocate, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’Homme. « C’est une mainmise de l’État sur la distribution des subventions, donc sur la politique de la ville défendue à travers les choix de soutien à certaines associations. »
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Vingt-cinq associations écologistes avaient saisi, en mars, le Conseil d’État https://reporterre.net/Les-associations-se-sentent-menacees-par-le-Contrat-d-engagement-republicain
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« ça a fait une publicité d’enfer pour notre formation à la désobéissance civile », sourit Christiane Queyreix. « Au moins vingt-cinq personnes sont venues ! Dont trois RG [agents des renseignements généraux], qui sont toujours faciles à repérer… »
France Analyse
Après le nouveau non-lieu prononcé par la justice en faveur du ministre de l’intérieur, le gouvernement espère définitivement tourner la page de l’affaire Darmanin. Mais le dossier revêt des enjeux éthiques et politiques dont le pouvoir ne peut se départir.
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en juillet 2020 Julie Klein, professeure de droit à Sciences Po ... « Dès lors que le curseur n’est pas la culpabilité mais l’exemplarité, Gérald Darmanin ne peut s’abriter derrière une argutie purement juridique pour échapper à la discussion. »
Dans ce contexte, relevait Julie Klein, « indépendamment du point de savoir si la relation [sexuelle] a bien été consentie », « la matérialité des faits, non contestée par le ministre lui-même, marque déjà l’exploitation d’une position de pouvoir dans le champ des relations intimes ». ...
Exécutif Analyse
Après vingt-six jours d’attente, Emmanuel Macron a nommé les vingt-sept membres du premier gouvernement d’Élisabeth Borne. Un casting gouvernemental marqué par sa continuité et toujours ancré à droite. La nomination de l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale y fait presque figure d’anomalie.
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Par-delà le signal de continuité, certaines de ces reconductions ont de quoi surprendre. Celle d’Éric Dupond-Moretti ... provocation : mis en examen depuis juillet 2021 pour « prise illégale d’intérêts », ... risque un procès devant la Cour de justice de la République. Le parquet général de la Cour de cassation a rendu, pas plus tard que le 9 mai dernier, des réquisitions en ce sens.
À rebours du principe qu’il se fixait en mars 2017, selon lequel « un ministre mis en examen doit démissionner », Emmanuel Macron a choisi de maintenir puis de conforter l’ancien avocat. Nonobstant les multiples mises en garde, venues notamment des syndicats de magistrats, qui ont récemment alerté la Commission européenne face aux risques pesant sur l’indépendance de la justice.
Au ministère de l’intérieur, Gérald Darmanin continuera à diriger – entre autres sujets – la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Tout en étant encore visé par une enquête pour viol. À deux reprises, il a été accusé d’avoir profité de sa position dominante d’élu pour obtenir des faveurs sexuelles. À deux femmes, il aurait promis, d’après leurs récits, d’intervenir en leur faveur – la première pour sa condamnation judiciaire, la seconde pour sa demande de logement.
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Plusieurs secteurs clés du gouvernement sont tenus par la bande d’anciens élus Les Républicains (LR) dont l’influence n’a cessé de croître depuis 2017 : l’économie, l’intérieur et la défense sont respectivement dirigés par Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Ce dernier se voit promu aux armées, malgré un bilan très critiqué dans les territoires d’outre-mer où Emmanuel Macron a obtenu un score minime.
À eux trois, ils contrôleront des services aussi cruciaux que les renseignements intérieurs et extérieurs (DGSI et DGSE), le renseignement militaire et l'organisme de renseignement de Bercy, Tracfin.
Quant à l’enjeu climatique, il sera piloté par trois femmes : Élisabeth Borne à Matignon, Agnès Pannier-Runacher à la transition énergétique et Amélie de Montchalin à la transition écologique et à la cohésion des territoires.
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Emmanuel Macron a propulsé sa conseillère culture, Rima Abdul-Malak, au ministère y afférent et le délégué général de La République en marche (LREM), Stanislas Guerini, à la fonction publique (malgré sa défense critiquée d’un candidat condamné pour violences conjugales mercredi). La députée LREM Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des lois au Palais-Bourbon, sera chargée des outre-mer.
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À trois semaines des élections législatives, et trois semaines après une réélection sans élan, l’absence de relief politique de cet exécutif prive toutefois le président de la République de la moindre dynamique dans l’opinion.
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interview de Pap Ndiaye au Monde en 2019. Le nouveau ministre de l’éducation nationale y jugeait : « Quant à Emmanuel Macron, au centre-droit, s’il lui arrive de s’exprimer avec éloquence […], on peine à discerner une politique, ou même un point de vue consistant. » Le constat s’applique cruellement au premier gouvernement de ce quinquennat.
RÉPRESSION DU 21E SIÈCLE : CE QUE NOUS RÉSERVENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Publié il y a 3 jours • 22 vues
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Robot-patrouilleur, tour de surveillance mirador, reconnaissance faciale… Le futur de la répression s’est donné rendez-vous la semaine dernière au parc des Expositions de Villepinte à l’occasion de la 22e édition du Milipol Paris, le salon mondial de la sécurité intérieure parrainé par le Ministère français de l’intérieur.
Christophe-Cécil Garnier, journaliste à StreetPress, s’est rendu sur place et a accepté de nous livrer son témoignage.
Visibilité Publique
Publié originellement 27 octobre 2021
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : darmanin ; macron ; mouvements sociaux ; répression ; violences policières
Durée 17min 13sec