🔴 #AMFIS2024 | Megabassines : la guerre de l’eau aura bien lieu ! - Diffusée en direct le 22 août 2024 / La France insoumise - NFP à l'Assemblée nationale
71,1 k abonnés - 307+ - 2 977 vues - 17 commentaires
Rendez-vous ce jeudi 22 août à 17h30 pour suivre la conférence Mégabassines, accaparement : la guerre de l’eau aura bien lieu en direct des #AMFIS2024 !
Avec :
- René pilato, député circo-16-01
- Élise de OXFAM présente un rapport
dimanche 28 juillet 2024, par Christophe Noisette
Ces photos racontent une histoire, une semaine de rencontres, d’organisation, au Village de l’eau (Melle, 79) et deux grandes marches populaires, à Migné-Auxance et La Rochelle... Une histoire incroyable. Fascinante. Où l’on a pris soin réellement les un.es et des autres. Un village le plus déterminé qui soit mais sans vouloir prendre des coups inutilement (à quelques exceptions près....). No basaran.
J’ai essayé de raconter ce que j’ai vécu. Ce que j’ai vu. Et des actions m’ont déplu... Mais globalement j’ai apprécié cette envie de ne pas revivre Ste Soline. D’éviter. De contourner... Et laisser la police se prendre à son propre jeu (comme lors de l’incendie du champs de blé à Migné-Auxances).
La multinationale française Imerys souhaite ouvrir une nouvelle fosse d’extraction dans sa mine à ciel ouvert, située
Par Eloise LEBOURG
Le 11 mai, différentes associations organisent une rando festive, dès 9 heures, à Billom, dans le Puy-de-Dôme afin de dénoncer la construction d'une méga-bassine en plein coeur de la Limagne.
...
...
Le risque de multiplier à-vau-l’eau les bassines et autres retenues d’eau est à terme de maintenir un système agricole qui fait fi des nouvelles contraintes climatiques. C’est ce que les experts du GIEC appellent la mal-adaptation
...
processus de concertation locale dans un cadre clairement défini par le national car il est à l’intersection d’intérêts contradictoires
...
Notre avenir agricole, l’avenir de l’alimentation ne peut être privatisé par telle ou telle catégorie d’agriculteurs. L’eau est un bien commun qui ne peut échapper au contrôle de la puissance publique. L’accès à la ressource peut même devenir un des puissants leviers pour réaliser la transition agro-écologique moins gourmande en eau et que j’appelle de mes vœux pour la préservation de l’environnement, de la biodiversité, la santé des agriculteurs, des riverains et de tous les usagers.
Agriculture et alimentation Analyse - 35 commentaires
La lutte contre les réservoirs d’eau artificiels, qui a surgi et s’est imposée dans le monde agricole en 2022, devrait se poursuivre en 2023. Le mouvement, qui rassemble syndicats, politiques, associations environnementales, zadistes… a mis en lumière l’accaparement d’une ressource au profit de quelques-uns.
...
Des bassines de plus en plus nombreuses, sans que les données soient rendues publiques
...
Bassines, mégabassines, retenues collinaires… suivant les départements, la transparence des préfectures et des acteurs à l’origine des projets, ces infrastructures sont plus ou moins connues. Et les volumes en jeu ne sont pas systématiquement rendus publics.
« Nous manquons d’informations objectives, nous expliquait il y a peu l’hydrogéologue Florence Habets. Quel est, par exemple, le volume des prélèvements envisagés pour les nouvelles mégabassines ? Sachant que ces projets, élaborés il y a trente ans, sont déjà obsolètes. Certains ont d’ailleurs été retoqués parce qu’il a été jugé qu’il y avait tromperie sur les volumes d’irrigation. Pendant ces trente années, est-ce que des contrôles sur les volumes prélevés pour l’irrigation ont été mis en place ? Nous n’y avons pas accès en tout cas. »
...
Des infrastructures pour partie illégales
...
Un financement reposant sur de l’argent public
...
De grands projets au profit de quelques-uns
...
Le cas de Thierry Bouret, agriculteur installé à la limite de la Charente-Maritime et des Deux-Sèvres, est emblématique de ce modèle de consommation d’eau, un modèle qui rime avec agrandissement des exploitations et juteuses aides publiques. Gérant ou associé d’une vingtaine de sociétés (exploitations, entreprises de travaux agricoles, société immobilière, production d’énergie…), cet homme a accès à quatre mégabassines, dont une de l’ASA d’irrigation des Roches, jugée illégale.
Le maïs constitue la culture principale de Thierry Bouret, avec le colza et le blé. La division de ses activités en différentes sociétés chapeautées par une holding lui permet de faire de l’optimisation fiscale et de toucher davantage d’aides européennes de la politique agricole commune (PAC) que s’il était à la tête d’une seule entité. Au total, selon nos calculs, en 2020, cet agriculteur a touché 293 000 euros d’argent public européen. Et, selon la répartition des droits à l’eau du bassin, l’ensemble de ses exploitations – plus de 1 300 hectares au total – a pu bénéficier en 2021 de 1,25 million de mètres cubes d’eau, soit l’équivalent de 410 piscines olympiques.
Joint par Mediapart, Thierry Bouret indique ne pas vouloir changer de modèle de production et met en avant les mérites du maïs, « la céréale n° 1 au monde, qui a la capacité de produire le plus de matière avec une quantité d’eau équivalente ».
Un système périmé qui bloque la transition agricole
...
Frappé par une mégasécheresse, le Chili multiplie les retenues d’eau depuis 1985. Le but : exporter toujours plus d’avocats, de noix... Bilan : un cycle naturel de l’eau altéré et un accaparement ...
Rédaction 5 heures
Avant la dernière (mais pas ultime) manifestation à Sainte-Soline est paru le 27 octobre une tribune de 200 personnalités du monde associatif, syndical, politique, les riverain·es et les habitant·es des Deux-Sèvres qui est passée trop inaperçu. Nous la reproduisons ci-dessous.
Tribune | Avec près de 200 personnalités du monde associatif, syndical, politique, les riverain·es et les habitant·es des Deux-Sèvres, nous dénonçons la construction de la plus grande méga-bassine en projet.
Malgré l’interdiction, nous serons des milliers samedi à Sainte-Soline.
Voilà des années maintenant que les habitant·e·s du Marais poitevin, des Deux-Sèvres, que les riverain·e·s de la Charente et du Clain tirent le signal d’alarme face à un long et systématique processus d’accaparement de la ressource en eau par une poignée d’entrepreneurs de l’agro-industrie. Elles et ils se sont mobilisé·e·s sans relâche pour informer, mobiliser, les élu·e·s, les agricultrices et agriculteurs, les associations, les simples riverains et habitantes contre les protocoles d’accord autorisant la construction de dizaines de réserves d’eau géantes à ciel ouvert, dans des zones déjà partiellement ravagées par les pratiques agricoles industrielles, et fortement impactées par les effets du réchauffement. Personne aujourd’hui ne peut faire mine de ne pas savoir de quoi il retourne. Un certain modèle agricole, hyper-industrialisé, porté sans relâche par cette coalition d’intérêts privés qu’est la FNSEA, appuyé par le lobby agroalimentaire et légitimé par l’État est en train de parachever son entreprise de destruction au nom même de l’adaptation au changement climatique.
...
Par cette tribune nous signifions notre entier soutien aux collectifs et organisations signataires de l’appel à mobilisation et ré-affirmons la primauté de la liberté fondamentale de manifester. La lutte contre l’accaparement de la ressource en eau est une cause plus que jamais légitime. Au vu de la dégradation constante des conditions climatiques et des ressources en eau souterraines après plusieurs années de sécheresse inédites, elle est un mouvement vital auquel toutes et tous devraient pouvoir prendre part sans crainte d’en être empêchées par un État supposé garant de l’intérêt général.
Agriculture et alimentation Reportage
Plusieurs milliers de personnes et de nombreux élus ont manifesté, samedi 29 octobre, à Sainte-Soline, contre le plus gros projet en cours de mégabassine, pour dénoncer l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie. À l’appel de 150 organisations, le rassemblement, qui dure depuis plusieurs jours, a été le théâtre de tensions avec les forces de l'ordre.
... la manifestation est une réussite aux yeux de celles et ceux qui l’ont organisée : 7 000 personnes selon leurs estimations ont pris part à la marche et ont réussi à s’approcher des grilles du chantier. Et ce malgré l’interdiction du rassemblement par la préfecture, le blocage des routes alentour depuis le matin et une mobilisation impressionnante des forces de l’ordre : quelque 1 600 gendarmes et policiers étaient mobilisés, tandis que plusieurs hélicoptères survolaient la manifestation.
...
Léna Lazare des Soulèvements de la Terre - l’un des collectifs, avec Bassines non merci et environ 150 autres organisations, à l’origine de l'événement.
...
Quatrième moment de la mobilisation antibassine après celle de Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021, celle de Cramchaban en novembre, puis celle d’Épannes en mars
...
Mélissa Gingreau, l’une des porte-paroles de Bassines non merci ... destinée à l’usage de douze exploitants agricoles. Avec son tee-shirt « L’eau est un commun. Protégeons-là, partageons-là », le porte-parole de la Confédération paysanne, Nicolas Girod, défend l’idée qu’une autre agriculture est possible, qui stocke naturellement l’eau dans les sols. « Les mégabassines, ce sont des outils de l’agro-industrie qui font disparaître paysannes et paysans, tout comme les fermes-usines, les produits de synthèse, les OGM… Pomper une eau qui a réussi à s’infiltrer dans les sols est un non-sens écologique. Ce qu’il faut, c’est sortir des pratiques de monocultures intensives et retrouver des sols qui ne soient plus stériles. »
...
Philippe Beguin, l’agriculteur qui a prêté le terrain pour le campement militant ... Lisa Belluco, députée EELV (Europe Ecologie Les Verts) de la 1re circonscription de la Vienne - circonscription voisine de celle de Sainte-Soline avec laquelle elle partage le même bassin versant ... Manon Meunier, élue LFI (La France insoumise) à l’Assemblée nationale sur la Haute-Vienne, est venue manifester pour, dit-elle, « faire bifurquer l’agriculture ». « Il faut investir dans la transition agroécologique, dans une agriculture intensive en emploi. » ... la climatologue coprésidente du Giec Valérie Masson-Delmotte ne disait pas autre chose ... Aïssate Ba, elle, est venue de plus loin avec un petit groupe militant originaire des Vosges. C’est la première fois que la chanteuse participe à une mobilisation contre les mégabassines. « Nous nous battons contre Vittel et ses déchets plastiques qui polluent les nappes phréatiques vosgiennes, raconte-t-elle à Mediapart. C’est tout aussi injuste que ce qui se passe ici. »
https://www.mediapart.fr/journal/france/201121/les-decharges-illicites-de-nestle-vittel
...
cible de nombreuses bombes lacrymogènes lancées dans les airs par les forces de police, de bombes assourdissantes, de grenades de désencerclement et de tirs de LBD planait la mort de Rémi Fraisse ... 50 personnes ont été blessées dans le cortège
...
le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, présidé par le socialiste Alain Rousset, continue de soutenir le modèle des mégabassines, qui bénéficie d’importants financements publics.
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/nouvelle-aquitaine-alain-rousset-se-positionne-en-faveur-des-bassines
...
le 30 octobre à 21h30 : Une nouvelle action s'est déroulée dimanche après-midi à Sainte-Soline. Des militants ont creusé et démonté une canalisation identifiée comme faisant partie du réseau de pompage de la mégabassine en construction. Une « tour d'observation » a également été montée afin de surveiller l'avancée du chantier.
...