En Haute-Savoie, moratoire sur un projet polémique de retenue d’eau destiné à une station de ski
Le maire de La Clusaz a annoncé mardi 6 septembre dans un entretien au Dauphiné Libéré un « moratoire » sur la construction controversée ...
Connu / TG le 07/09/23 à 12:09
Une mobilisation importante s'annonce ce week-end dans les Deux-Sèvres pour obtenir un moratoire sur ...
Connu / TG le 24/03/23 à 18:49
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La guerre des bassines fait rage dans certains territoires. Confrontés à la sécheresse, les agriculteurs veulent sécuriser leurs récoltes. Les opposants ne veulent pas qu’ils s’accaparent la ressource.
Décryptage de ces conflits avec les invités de Florence Roussel : Delphine Batho, députée des Deux-Sèvres, et André Bernard, président de la chambre d’agriculture du Vaucluse (FNSEA).
Ndlr: D.Batho n'est pas contre les réserves de substitution sous réserve que les agriculteurs changent de pratiques : agroécologie, etc
Frappé par une mégasécheresse, le Chili multiplie les retenues d’eau depuis 1985. Le but : exporter toujours plus d’avocats, de noix... Bilan : un cycle naturel de l’eau altéré et un accaparement ...
A La Clusaz, le projet de retenue d’eau pour assurer l’enneigement de la station suspendu par la justice
Evalués à 10 millions d’euros, les travaux menaçaient la biodiversité du site, selon des militants environnementaux.
Sur les antennes de France Bleu et France 3 Limousin, le président de la chambre d'agriculture de la Haute-Vienne Bertrand Venteau (Coordination Rurale) a qualifié, ce mercredi, les écologistes de "terroristes", quelques heures avant une visite organisée à Fromental avec la préfète du département. Les agriculteurs réclament des mesures d'urgence.
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"Non aux pyromanes de l'agriculture" réagit EELV
Dans un communiqué intitulé "Rentrée des clashs : non aux pyromanes de l'agriculture", le conseiller régional EELV de Haute-Vienne Jean-Louis Pagès affirme qu'"en faisant un tel parallèle, Monsieur Venteau insulte les victimes du récent procès des terroristes du Bataclan et de celui de l'attentat de Nice ", croyant "justifier par l'invective son combat passéiste en faveur d'une agriculture qui pollue la planète, confisque les ressources en eau et dont les pesticides empoisonnent les populations, en premier lieu les agriculteurs".
Jean-Louis Pagès dénonce une prétendue « vision » cauchemardesque de M. Venteau qui serait "encouragée par les lobbies de la pétrochimie et du business de la grosse industrie agroalimentaire qui favorise l'agriculture intensive et veut confisquer au bénéfice de quelques-uns cette eau si précieuse, construire des usines à viande au mépris du bien-être animal, et enfin détruire la biodiversité".
Ce sont bien plutôt les écologistes qui alertent avec lucidité depuis plus de 30 ans sur les catastrophes que nous allons vivre et proposent des solutions : retour à une agriculture paysanne, respect des agriculteurs et du vivant, circuits courts, etc. Et chacun s'accorde depuis les catastrophes de cet été à reconnaître que nous avions raison. Jean-Louis Pagès, conseiller régional EELV de Haute-Vienne
L'élu régional cite ensuite la récente étude de l'AREC (Agence Régionale d'Evaluation Environnement et Climat) selon laquelle "notre agriculture est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre émis en Nouvelle-Aquitaine, soit plus que les émissions cumulées de l'industrie du logement résidentiel". prévoir l'avenir pour le monde agricole ne consiste donc pas à allumer des incendies médiatiques, à insulter violemment les défenseurs de la vie, mais à envisager l'urgente et nécessaire transformation écologique de façon constructive et apaisée. Les écologistes vont continuer à y participer sereinement par leurs propositions.
La préfète de Haute-Vienne prône le consensus
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La retenue d’eau que les agriculteurs lui ont montrée sert notamment à irriguer le maïs, elle a coûté 130 000 euros, financés à 60% par l’Etat, les collectivités mais aussi l’Europe. Il existe 80 projets d'irrigation de ce type en Haute-Vienne ... Pour ce qui me concerne, a poursuivi Fabienne Balussou, je travaille dans une approche consensuelle qui vise à mettre l'ensemble des acteurs autour de la table. Sur des sujets aussi importants que ceux-là, on ne peut pas traiter les choses de façon linéaire et en ayant une approche qui n'est que partielle. Ce sont des enjeux qui sont importants, stratégiques, qui touchent à la fois à l'alimentation en eau potable, à la capacité à subvenir aux besoins alimentaires de la population. Il faut qu'on voit ce qui est possible et ce qui ne l'est pas dans le respect de la réglementation. C'est ma mission de veiller au bon respect de la loi et des textes qui régissent l'ensemble des points d'urbanisme".
Clés : sécheresse météo agriculture économie polémique société
Retenues d'eau : quelles impacts sur le milieu aquatique ? article de l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA), avril 2016
Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse était tué par un gendarme. Il s’opposait à la construction du barrage de Sivens, déclaré par la suite illégal. Cinq ans plus tard, la famille du jeune homme réclame toujours justice et la possibilité d’un nouveau barrage émerge.
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Apifera, l’association des naturalistes locaux, qui a quitté le collectif Testet en début d’année 2019 afin de retrouver sa liberté de parole : après avoir à nouveau alerté sur le risque d’un nouveau projet de barrage au début de l’été https://www.liberation.fr/france/2019/07/19/a-sivens-le-barrage-refait-surface_1741048, l’association s’est retirée des négociations à la suite de la réunion du 9 septembre dernier.
... De leur côté, les collectifs d’habitants comme Tant qu’il y aura des Bouilles ou les ex-zadistes ont maintenu leur refus de participer à ces discussions, jugeant que le résultat était connu d’avance https://reporterre.net/La-concertation-a-Sivens-un-jeu-de-dupes-pour-faire-avaler-une-nouvelle-pilule.
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La situation des zones humides dans la vallée de Sivens reste précaire https://reporterre.net/A-Sivens-la-bataille-pour-restaurer-la-zone-humide-commence
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Une vérité qui reste toujours empreinte de nombreuses zones d’ombres sur la nature réelle des ordres donnés ce week-end là https://reporterre.net/Remi-Fraisse-les-gendarmes-ont-tente-de-saboter-l-enquete-Voici-comment.
La mémoire de la mort de Rémi Fraisse reste, elle, encore vive dans l’esprit des militants locaux. En écho aux violences policières subies par d’autres dans les manifestations, ils organisent avec les Gilets jaunes du Tarn un Acte 50 « contre la répression d’État des mouvements sociaux », à Gaillac, près de Sivens, ce samedi 26 octobre.
Les réponses sur le potentiel futur barrage comme sur l’avenir judiciaire de l’affaire Fraisse seront, elles, connues dans l’hiver.