Manon Loisel : « Il faut en finir avec la démocratie participative, qui accentue la crise qu’elle prétend résoudre » - Le 13 Avril 2024 | Alternatives Economiques
13 min
Manon Loisel Consultante en stratégies territoriales et enseignante à l’Ecole Urbaine de SciencesPo
Convention citoyenne pour le climat, grand débat post-gilets jaunes, budgets participatifs, conseils de quartier, enquête publique, réunions publiques, panels citoyens… les dispositifs de démocratie participative se sont multipliés ces dernières années. Leur objectif : répondre à la crise de la démocratie représentative matérialisée par la progression de l’abstention. La participation des citoyens à la fabrique des politiques publiques est ainsi présentée comme un remède à leur désintérêt croissant pour le vote.
Ces dispositifs sont cependant largement critiqués par les chercheurs, à la fois en raison de leur fonctionnement et de leur instrumentalisation fréquente par les élus. Dans un ouvrage récent, Pour en finir avec la démocratie participative (Ed. Textuel), Manon Loisel et Nicolas Rio en appellent donc à mettre fin à la « fuite en avant participative ». A la fois chercheurs (ils sont politistes à Sciences Po) et acteurs de terrain (ils ont cofondé Partie prenante, une agence de conseil aux collectivités locales), ils déplorent les limites de la démocratie participative et plaident pour une démocratisation de l’action publique qui déborde largement le champ des élections.
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anti-redistributif ... sont surtout investis par ceux que qui sont parfois surnommés les « TLM » (Toujours les mêmes). Anciens élus, citoyens engagés, leaders associatifs… ces profils très marqués socialement s’emparent seuls de ces dispositifs. Je défie n’importe qui de trouver un abstentionniste dans une réunion publique ... renforcer la « présentocratie », le pouvoir de ceux qui peuvent se rendre disponibles pour débattre de questions politiques, et ne parvient donc pas à faire entendre les sans-voix. Pire, elle essentialise la parole « des citoyens » à partir de la participation de seulement quelques-uns d’entre eux, très minoritaires en nombre et très peu représentatifs ... générer de l’espoir chez les participants… et donc des désillusions lorsqu’ils n’ont pas de traduction politique ... L’impératif de participation a pris la forme d’une injonction bureaucratique. ... sont intrinsèquement dysfonctionnels, notamment parce qu’ils sont incapables de faire émerger la parole des sans-voix. Où entend-on ceux qui ne votent pas et qui ne prennent jamais la parole dans le débat public ? Souvent dans les mouvements sociaux spontanés comme les gilets jaunes. Parfois dans les manifestations ou dans des collectifs qui échappent largement aux autorités. Parfois aussi dans la presse. Mais jamais dans des dispositifs de démocratie participative. Il est difficile pour les élus d’écouter ces sans-voix dans la mesure où ils n’ont aucun crédit électoral à en tirer. ... La vraie démocratie, c’est l’existence de toute une série de contre-pouvoirs qui agissent comme des filtres successifs. La loi Immigration l’a montré récemment : le Parlement a joué un rôle, le Conseil constitutionnel aussi. D’autres filtres (syndicats, acteurs de l’éducation populaire, manifestants…) sont, ces dernières années, régulièrement évincés, voire réprimés, ce qui affaiblit dangereusement la démocratie en excluant du débat des publics qui n’existent que grâce à eux. Aujourd’hui, qui peut porter la voix des plus marginalisés si ATD Quart Monde n’est pas associée à la politique de lutte contre la pauvreté ? Cette association a une pratique très aboutie du recueil de l’expérience des sans-voix. Mais elle n’est pas sérieusement considérée au niveau national.
Comment faire émerger la parole de ces sans-voix ?
M. L. : Je disais précédemment qu’il est fondamental que les élus accordent plus de crédit et d’attention aux expériences de vie des citoyens, en rééquilibrant leur poids par rapport aux experts. Le cas des zones à faible émission (ZFE) est un bon exemple2. Face à cette mesure, les citoyens les plus pauvres expriment un sentiment d’injustice. Il est très présent dans les médias locaux ou sur les pages Facebook locales qui ne sont pas gérées par des institutions. Mais au niveau politique, c’est l’expertise qui l’emporte. Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut pas faire les ZFE. Mais que les difficultés qu’elles rencontrent aujourd’hui [leur mise en place a été repoussée dans de nombreuses villes, y compris dans des métropoles à majorité écolo, NDLR] auraient pu être évitées en tenant davantage compte des ressentis des ménages modestes. ... écouter des acteurs au profil social différent. Par exemple, un actif périurbain modeste qui vient tous les jours travailler en voiture en ville. Ou encore une personne qui souffre d’asthme et vit proche du périphérique. Plutôt qu’avoir deux élus qui viennent à une réunion publique écouter d’une oreille les conclusions de 100 personnes déjà très investies dans la vie locale, mieux vaut 100 élus qui écoutent avec leurs deux oreilles les récits de vie de deux personnes qui n’ont jamais voix au chapitre. ... Prétendre écouter tout le monde sans distinction, c’est faire fi de tous les mécanismes de domination qui parcourent la société. Le combat pour la parité homme-femme en est l’illustration. C’est en objectivant et en contestant la surreprésentation des hommes que les féministes sont parvenues à la réduire. La parité montre que pour entendre l’ensemble des citoyens, il ne suffit pas de redoubler d’efforts pour aller vers les inaudibles. Il faut aussi restreindre la place accordée à ceux qui s’expriment déjà. ... Le problème de la transition écologique, c’est notre crise démocratique. Comme notre système met les classes populaires hors jeu, la transition devient technocratique et fait l’objet d’un retour de bâton important. Si notre démocratie était plus fonctionnelle, on peut penser que la redistribution des richesses serait plus importante. La mise en place d’une taxe carbone ou de ZFE serait alors beaucoup mieux acceptée puisque les plus riches seraient davantage mis à contribution.
Aujourd’hui, nombre de mesures écologiques apparaissent injustes, car elles ne frappent pas vraiment les riches qui peuvent facilement les contourner (en achetant une grosse voiture électrique pour s’adapter aux ZFE par exemple) ou les assumer (en pouvant se permettre de payer le carburant plus cher dans le cas d’une hausse de la taxe carbone).
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les lobbies ... l’administration. Cette dernière est souvent vue comme un espace « apolitique », où des techniciens appliquent les politiques décidées par les élus. En réalité, les deux millions d’agents publics qui travaillent dans les collectivités locales ont un poids politique important. C’est particulièrement vrai dans les plus petites d’entre elles, où les élus sont souvent des retraités bénévoles aux connaissances techniques limitées. Dans ces cas-là, il n’est pas rare de voir les techniciens choisir les orientations politiques, car ils considèrent que leurs élus ne font pas le travail. ... la technicité de certains dossiers est telle que les agents jouent forcément un rôle central. Sans parler des cabinets de conseil privés qui ont une influence de plus en plus importante mais ne rendent de comptes à personne ... Démocratiser l’action publique, c’est faire entrer dans l’arène politique tous ces acteurs. ... désacraliser la fonction de l’élu qui décide de tout. Le travail d’un élu, ce n’est pas que de décider, c’est d’écouter et de représenter tous les citoyens, et notamment les absents. Plutôt que de valoriser la figure de l’élu, il faudrait préférer la figure du représentant.
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utiliser le tirage au sort comme une réponse à la hausse de l’abstention électorale et à la baisse de la représentativité des élus. Si l’on se base sur les élections législatives de 2022, qui déterminent la composition de l’Assemblée nationale, on pourrait procéder de la façon suivante : 46 % des sièges seraient attribués à des élus, sur le modèle actuel. Cette proportion correspond au taux de participation lors de ce scrutin. Les 54 % des sièges restants seraient accordés à des citoyens tirés au sort, de quoi représenter mathématiquement les abstentionnistes. Ce tirage au sort serait corrigé des biais sociaux que l’on constate chez les élus.
Bien sûr, un tel changement nécessiterait un accompagnement et des moyens importants. Mais si l’on met un moratoire sur les démarches de démocratie participative et qu’on réalloue les moyens et les personnels qui y sont dédiés, cela peut se faire à moyens constants. On nous rétorquera que ces nouveaux représentants ne seraient pas compétents, mais la compétence technique est moins importante que l’existence de contre-pouvoirs. Pour qu’une discussion sur la relance sur le nucléaire soit démocratique, l’enjeu n’est pas que tous les députés soient des physiciens chevronnés, mais que leur délibération puisse s’appuyer sur des expertises contradictoires produites par plusieurs institutions et corps intermédiaires compétents sur le sujet. ... guérir la démocratie représentative, car elle est à notre avis le moins mauvais des systèmes ... La démocratie participative a de nombreux défauts, comme on vient de le voir. La démocratie directe, de son côté, n’évite pas non plus l’écueil du présentéisme, à l’image de l’expérience de « Nuit debout » il y a quelques années. La transformation de nos institutions ne viendra pas d’une autre démocratie mais d’une exigence renouvelée sur la mise en pratique de ses principes théoriques.
Qui nous sommes
L’association Passerelles.info existe depuis 2007 et a pour objet de développer des programmes d’éducation, d’information et de formation dans les champs de l’environnement, de la santé et de la citoyenneté. Désignée membre des associations et clubs pour l’UNESCO en 2017, elle ambitionne de favoriser la mise en relations d’experts et de médiateurs ainsi que de renforcer le lien social.
Les membres du bureau
- Marc Douay – Président
- Stanislas Regniault – Secrétaire Général
- Kritian Deutrich – Trésorier
Les membres du Conseil d’administration Jean-Louis Alayrac Cécile Bazilier-Bruneau Dominique Bense Estelle Blanquet Marylène Brare Maryvonne Lequitte Philippe Mespoulhé Francis Mourgues Stéphane Respaud François Ribola
L’équipe Pierre Cesarini – Directeur délégué pierre.cesarini@passerelles.info Francine Boutelliez – Responsable administrative francine.boutelliez@passerelles.info Pascal Barbedor – Webmaster pbarbedor@blset.com – blset.com Thierry Sin – Chargé de mission thierrysin@noos.fr
Les auteurs
- Vivre avec le Soleil Dominique Bense Estelle Blanquet Pierre Cesarini David Wilgenbus
- Manger bouger pour ma santé Dominique Bense Béatrice Descamps-Latscha Difier Pol
- Réduire mes déchets, nourrir la Terre Dominique Bense Pierre Cesarini Karine Pucelle-Gastal
Les illustrateurs Eric Dunan (Couvertures des guides, habillage du site) Réduire mes déchets, nourrir la Terre, Bananako Vivre avec le Soleil Isabelle Python
Les Experts
Ces experts ont contribué à l’élaboration et à l’évaluation des programmes Passerelles :
Cécile Bazillier psycho-sociologue, Université Paris X (Nanterre La Défense) Paris
Antonio Bispo ingénieur « Sol et Environnement », ADEME Angers
Estelle Blanquet professeure d’IUFM Nice
Laurent Boceno sociologue, chercheur au laboratoire d’analyse socio-anthropologique du risque (LASAR) Caen
Pierre Bonnefond Maître ressource sciences (Education nationale) Toulouse
Mathieu Boniol épidémilogiste, International Prevention Research Institute Lyon
Jean-Pierre Cesarini photobiologiste, Chargé de recherche INSERM Paris
Michel Chauliac médecin, responsable du PNNS, Ministère de la Santé et des Sports Paris
Alain Chomat didacticien, La main à la pâte Paris
Daniel Cluzeau Chercheur biologiste – Laboratoire Ecobio (CNRS-Université de Rennes 1) Rennes
Béatrice Descamps-Latscha Directrice de recherche I.N.S.E.R.M. Paris
Jean-François Dore Directeur de recherche I.N.S.E.R.M. Lyon
Denis Fontaine Médecin de santé publique, Observatoire Régional de la Santé de Rhône Alpes Lyon
Drusilla Hufford US Environmental protection agency Washington
Martine Lefeuvre-Déotte sociologue, maître de conférences à l’université de Caen Caen
Denis Mazeaud responsable déchets et sols, ADEME Angers
Philippe Mespoulhé Inspecteur de l’Education nationale Ile de la Réunion
Nadine Neulat bureau de l’action sanitaire et sociale et de la prévention, Ministère de l’Education nationale Paris
Bruno Pereira Biostatisticien, Centre de Lutte contre le Cancer du Languedoc-Roussillon Montpellier
Guénola Pérès Biologiste – chercheur – Laboratoire Ecobio (CNRS-Université de Rennes 1) Rennes
Didier Pol professeur agrégé de biologie, La main à la pâte Paris
Eva Rehfuss Organisation Mondiale de la Santé Genève
Stephane Respaud Inspecteur de l’Education nationale Toulouse
Hélène Sancho-Garnier Professeur de santé publique Montpellier
Edith Saltiel didacticienne, La main à la pâte Paris
David Wilgenbus astrophysicien, La main à la pâte Paris
Contact
Adresse Passerelle.info 3, rue Jean Varenne 75018 Paris
Téléphone 01 42 58 01 58
E-mail contact@passerelles.info
Connu / https://twitter.com/florencehabets/status/1755260940830802134
dans le cadre de du fil
https://twitter.com/florencehabets/status/1755260944957993430
"
florence habets @florencehabets · 18h
Les commentaires partent dans tous les sens, alors, voici des éléments:
Cette tribune est signée par les scientifiques ayant contribués aux dernières expertises scientifiques liées aux pesticides (dont je ne fais pas partie)
Voici les sources: 1/6
- 7 févr. "Nos expertises scientifiques collectives ont démontré l’ampleur des impacts des pesticides sur la santé humaine et l’envt.
Il y a des alternatives agroécologiques capables de répondre aux enjeux environmtaux tout en préservant la production agricole"
https://lemonde.fr/idees/article/2024/02/07/pesticides-nous-chercheurs-et-chercheuses-denoncons-une-mise-au-placard-des-connaissances-scientifiques_6215195_3232.html - Juin 2021: "Pesticides et effets sur la santé : Nouvelles données »
https://presse.inserm.fr/publication-de-lexpertise-collective-inserm-pesticides-et-effets-sur-la-sante-nouvelles-donnees/43303/
2/6 - Mai 2022: Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques : résultats de l’expertise scientifique collective INRAE-Ifremer
https://inrae.fr/actualites/impacts-produits-phytopharmaceutiques-biodiversite-services-ecosystemiques-resultats-lexpertise-scientifique-collective-inrae-ifremer
3/6
De inrae.fr 5:03 PM · 7 févr. 2024 · 850 vues - Octobre 2022: Augmenter la diversité végétale des espaces agricoles pour protéger les cultures
https://inrae.fr/actualites/augmenter-diversite-vegetale-espaces-agricoles-proteger-cultures
4/6 - L'@AssembleeNat a publié en Janvier 2024 2 rapports très riches: " les causes de l’incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale"
https://assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cepestici/l16b2000-t1_rapport-enquete#
5/6 - sur les dynamiques de la biodiversité dans les paysages agricoles et l’évaluation des politiques publiques associées"
https://assemblee-nationale.fr/dyn/16/rapports/cion-dvp/l16b2113_rapport-information#
6/6
"
en complément de https://twitter.com/cassouman40/status/1755212262854238611
"
Christophe Cassou @cassouman40
Des spécialistes des effets des pesticides @CNRS @INRAE_France @Inserm ne peuvent plus se taire: "Nous chercheur-es manifestons notre inquiétude face à cette décision [Ecophyto], symptomatique du traitement disjoint des enjeux agricoles & environnementaux"
De lemonde.fr
1:49 PM · 7 févr. 2024 · 28,7 k vues
"
Modifié le : 19/11/2021 Publié le : 25/06/2021 Temps de lecture : 7 min Expertises collectives
Ce document présente la synthèse issue des travaux du groupe d’experts réunis par l’Inserm dans le cadre de la procédure d’expertise collective pour répondre à la demande de cinq directions de l’État, la Direction générale de la prévention des risques, la Direction générale de la santé, la Direction générale du travail, la Direction générale de la recherche et de l’innovation, ainsi que le secrétariat général du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Ce travail s’inscrit dans le cadre de l’actualisation du rapport d’expertise collective Inserm intitulé Pesticides : Effets sur la santé, publié en 2013.
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Télécharger les documents
- Résumé de l’expertise collective Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
- Synthèse de l’expertise collective Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
- Rapport intégral de l’expertise collective Pesticides et santé – Nouvelles données (2021)
- Version anglaise ...
- En vidéo : Journée d’échanges autour de l’expertise collective « Pesticides et effets sur la santé – Nouvelles données » (30 juin 2021)
Les pesticides regroupent l’ensemble des produits utilisés pour lutter contre les espèces végétales indésirables et les organismes jugés nuisibles. Qu’il s’agisse de pesticides autorisés aujourd’hui ou utilisés par le passé (dont certains sont rémanents), ils suscitent des inquiétudes concernant leurs effets possibles sur la santé humaine et plus largement sur l’environnement. Afin de mieux apprécier leurs effets sanitaires, l’Inserm a été saisi en 2018 par cinq directions générales ministérielles en vue d’actualiser l’expertise collective intitulée « Pesticides : Effets sur la santé » publiée en 2013.
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Exposition en milieu professionnel
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Exposition pendant la grossesse ou l’enfance
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Exposition des riverains des zones agricoles
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Focus sur le chlordécone, le glyphosate et les inhibiteurs de la succinate déshydrogénase
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En conclusion
L’expertise souligne l’importance de réévaluer périodiquement les connaissances dans ce domaine. La confirmation et la mise en évidence de présomptions fortes de liens entre certaines pathologies et l’exposition aux pesticides doivent orienter les actions publiques vers une meilleure protection des populations.
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les effets indirects de certains pesticides sur la santé humaine par le biais des effets sur les écosystèmes. L’interdépendance en jeu mériterait d’être davantage étudiée et intégrée, au même titre que les aspects sociaux et économiques afin d’éclairer les prises de décisions lors de l’élaboration des politiques publiques.
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Km-96g
Valérie Brunel - 06/04 - Les transformations systémiques multi-échelles à l’aune de la « transition socio-écologique »
41 participants et 6 intéressés - 430 vues Visites
jeudi 06 avril 2023 18:30 - 20:30
Hotel de Poulpry, Maison des X, salon Louis Armand
12, Rue de Poitiers 75007 PARIS
Quelles sont les étapes clés et points de vigilance pour penser et accompagner les transformations systémiques multi-échelles ?
Les considérations d’une praticienne-chercheuse engagée.
Résumé
Valérie Brunel vous proposera un chemin réflexif au fil des étapes clés des transformations systémiques, en posant des principes et en les ancrant dans le cas de la transformation socio-écologique :
· Voir le monde en systèmes
· Prendre du recul sur nos paradigmes de pensée
· Décoder le contexte, reposer les finalités, clarifier les objectifs
· Trouver les points de levier
· Ajuster sa posture d’intervention
· Construire sa stratégie de changement
· Articuler expertise et accompagnement du changement
Elle prendra appui sur son expérience d’intervenante, chercheuse et formatrice en transformation systémique socio-écologique, et d’ancienne responsable du programme de la Convention des Entreprises pour le Climat.
Biographie
Valérie Brunel est praticienne-chercheuse des transformations systémiques et socio-écologiques
Sociologue clinicienne, elle est chercheuse associée au Laboratoire de Changement Sociologique et Politique de l’Université Paris 7 Denis Diderot.
Intervenante systémicienne, coach et formatrice, elle a fondé en 2004 le cabinet Kairos Accompagnement & Recherches, centré sur les questions de transformation psycho-socio-organisationnelles et écologiques.
Sa pratique l’amène à construire des dispositifs qui permettent de dépasser des crises, de faciliter le passage vers des systèmes sociaux plus écologiques, plus démocratiques, plus efficients, et porteurs de plus de sens, en articulant différents niveaux de changement, du collectif à l’intrapsychique.
Elle a notamment été co-fondatrice, responsable du parcours et du programme de la Convention des Entreprises pour le Climat.
Elle a formé de nombreux acteurs à son approche du changement systémique et sociologique, notamment au sein de la Ville de Paris, de l’Executive Education à HEC, des cabinets Mc Kinsey, Orphoz, Cap Gemini...
Elle réalise des travaux de R&D sur des questions de transformation complexe, par exemple : comment soutenir un changement de comportement écologique et énergétique à grande échelle ? que serait une économie régénérative, comment s’y acheminer, et quelles en seraient les conditions ?
Enfin, elle soutient les transformations intérieures, autrement dit les réaménagements du système intrapsychique, avec l’approche IFS, Internal Family System.
Ndlr : autre formulation de la TdM ?
Risques nucléaires : à quand la fin du monopole des experts internationaux ?
La gestion internationale des accidents nucléaires, prétendument dépolitisée, ne va pas sans poser un certain nombre ...
Connu / TG le 20/03/23 à 12:24
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sur l'UNSCEAR et la monopole des "experts internationaux"
Anne-Morwenn Pastier est une géomorphologue côtière spécialisée dans les terrasses marines et les récifs coralliens. Actuellement en post-doctorat, elle utilise la modélisation numérique de la croissance des récifs coralliens et de l'érosion par le niveau marin pour retracer les variations passées du niveau marin et la déformation de la surface terrestre le plus souvent liée à l ...
Niort Deux-Sèvres Nouvelle-Aquitaine
Dans les Deux-Sèvres, les réserves de substitution, dites « mégabassines » sont au cœur de nombreux débats. Leurs opposants dégainent un rapport scientifique qui vise à montrer leur impact négatif sur les nappes phréatiques et les cours d’eau environnants.
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le collectif Bassines Non Merci poursuit son combat, rejoint par Anne-Morwenn Pastier. Docteure en sciences de la Terre et autrice d’une thèse sur l’hydrologie et la géologie
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Bassines Non Merci, la Confédération paysanne et Anne-Morwenn Pastier affirment qu’ils aimeraient organiser un débat public avec le BRGM, la Coopérative de l’eau des Deux-Sèvres et la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne.
En attendant, une présentation au grand public de cette contre-expertise est prévue ce vendredi 3 février à 20h30, dans la salle des fêtes de Saint-Léger de la Martinière, dans les Deux-Sèvres.
Clés: bassines environnement agriculture économie
Connu / TG le 02/02/23 à 15:13
Parler avec assurance de choses qu'on ne connaît pas, c'est l'ultracrépidarianisme. Explications avec le philosophe et physicien Étienne Klein.
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Transcription :
Journaliste : Laurène Gris - Montage Morgane Pottier brut.media
On est tous pour ou contre le nucléaire, les nanosciences les OGM. Mais qui d'entre nous est capable de dire ce qu'on met vraiment dans un réacteur nucléaire ? Ce qu'est une réaction de fission ? Comment ça fonctionne ? Qu'implique E=mc2 ? Qu'est-ce que c'est qu'une cellule souche, un OGM ? Personne.
L'ultracrépidarianisme, c'est un mot savant pour dire que, souvent, on parle avec assurance de choses que nous ne connaissons pas et c'est dérivé d'une locution latine qui est : "Sutor, ne supra crepidam" qui veut dire en gros que le cordonnier ne doit pas parler au-delà de la chaussure.
Moi j'ai noté cette tendance-là au tout début de l'épidémie. Je rentrais du Chili et en arrivant en France, alors que le confinement avait commencé depuis quelques jours, je voyais des tweets écrits par des personnalités politiques, parfois de très haut rang, qui commençaient par : "Je ne suis pas médecin, mais je pense..." etc. Et, après cette déclaration honnête d'incompétence, s'ensuivaient des injonctions sur ce qu'il fallait faire ou penser à propos de tel ou tel traitement. Au tout début de l'épidémie. Ça m'avait étonné qu'on puisse avoir autant d'assurance alors même qu'on vient de déclarer qu'on est incompétent.
J'ai remarqué en étudiant un peu la question que c'était une tendance savassez naturelle, qui a d'ailleurs été étudiée par des psychologues américains à la fin du 20è siècle qui s'appellent Dunning et Kruger, qui avaient remarqué que pour se rendre compte qu'on est incompétent, ben il faut être compétent. Au début, quand on découvre un nouveau champ, on se sent spontanément compétent. Par exemple, j'y connais rien en football, mais si on me demandait d'être sélectionneur de l'équipe de France de football, spontanément je dirais : "Pourquoi pas, ça a l'air simple." On s'assoit sur un banc, on fait des gestes, on crie un peu et ça doit être suffisant pour que l'équipe gagne. Et puis, en regardant les choses d'un peu plus près, on s'aperçoit que c'est beaucoup plus compliqué. Nous sommes tous appelés à être victimes de cet ultracrépidarianisme. Quand vous conversez au café avec vos amis, vous dites des choses qui vont au-delà de vos compétences. C'est tout à fait naturel dans la conversation, simplement il faut en avoir conscience, et quand on a une parole publique qui peut avoir des effets politiques importants, il faut être prudent. L'idée, c'est pas du tout de dire que chacun est contraint dans sa liberté à laisser la parole aux experts. En fait, en démocratie, n'importe qui a le droit de poser une question aux experts, de les interpeller, de les interroger. Mais c'est pas ce qui est fait là. C'est : on donne son avis sans savoir.
Livre "Le goût du vrai" a fait naître de nombreuses polémiques.
Nous avons tendance à écouter ceux qui parlent de tout. Comme s'ils nous rassuraient, comme si les gens qui ont des formes de certitude, une forme d'arrogance aussi, nous rassuraient dans une période d'incertitude. Dans les mêmes canaux de communication circulent aujourd'hui des connaissances, scientifiques ou autres, des informations, des commentaires, des opinions, des fakenews, et le fait que toutes ces choses circulent dans les mêmes canaux fait que leurs statuts respectifs, qui sont pourtant très différents, se contaminent.
Je me rends compte que les gens qui sont modérés, qui sont prudents, qui sont en quelque sorte "centristes" pour ce qui est des questions relatives à la vérité, parlent beaucoup moins que les gens qui sont extrémistes dans ces domaines. C'est un peu comme en politique : les gens qui sont aux extrêmes parlent plus que les gens qui font partie de ce qu'on appelle la majorité silencieuse. Et moi je pense que notre démocratie, pour garder de sa vivacité, a besoin que les gens modérés s'engagent passionnément. L'idée même de démocratie a à voir avec le fait qu'on puisse argumenter et s'en donner le temps, sans simplement s'imposer... s'opposer, pardon, avec des arguments assez primaires qui donnent l'impression que ce sont des arguments d'autorité qui se combattent et non pas des analyses.
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Connue / https://twitter.com/brutofficiel/status/1301407829769633792
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François BOCQUET a retweeté
Brut FR @brutofficiel · 3 sept.
"Je ne suis pas médecin, mais..."
Parler avec assurance de choses qu'on ne connaît pas, c'est l'ultracrépidarianism. Explications avec le philosophe et physicien @EtienneKlein
166 - 3300 - 5300
Ndlr :
- fait allusion à L'effet Dunning-Kruger ou effet de surconfiance, un biais cognitif démontré par David Dunning et Justin Kruger
https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Dunning-Kruger - questionner le point sur le rapport à l'expertise (peut-on dérouler un raisonnement sans en avoir une ? En d'autres termes, peut-on parler de ce que l'on ne connaît pas ? N'est-ce pas ce que fait souvent le médiateur ou le journaliste en rapportant les propos d'un tiers ?) et publier dans centristes insoumis ACT
au journal officiel, décret portant création d'un service à compétence
nationale dénommé « Pôle d'expertise de la régulation numérique »
(PEReN)
Connu / mel april Wed, 02 Sep 2020 11:20:52 +0200
Depuis le début de la crise sanitaire, la science est omniprésente dans l'espace public. Et c'est une nécessité dans la période. Épidémiologie, virologie, immunologie, infectiologie : il faut produire savoirs et éclairages nouveaux.
Mais à quel titre les dirigeants politiques font-ils appel à la science ? Pour éclairer leurs décisions ? Pour déléguer aux scientifiques la prise de décisions ? Pour recrédibiliser une parole publique discréditée ? Ou bien pour déguiser en mesures nécessaires et raisonnables des décisions déjà prises ?
Certains voient dans la situation présente - celle de l’état d’urgence sanitaire - un déséquilibre entre l'exigence démocratique et l'exigence d'expertise. Il est vrai qu'au moment où le président nommait un Conseil scientifique pour lui faire des recommandations sur la gestion de la crise, le Parlement était court-circuité par le gouvernement.
L’hypothèse d’une dérive de la République vers un "gouvernement des scientifiques" semble exagérée. En effet, le Conseil scientifique donne clairement sa position tantôt dans ses avis tantôt par la voix de son président à l'Assemblée nationale : la science conseille, la politique décide. On a d'ailleurs vu le Conseil se démarquer du gouvernement en soulignant le caractère politique de la décision de rouvrir les écoles.
Pour autant, la question de savoir qui décide et en qui il faut avoir confiance ne cesse de se poser.
L'affaire du 1er tour des municipales, par exemple, est plus délicate à interpréter. Emmanuel Macron dit avoir suivi l'avis du Conseil scientifique. De fait, dans son avis du 12 mars, celui-ci considérait que maintenir les élections municipales était envisageable puisqu’aller voter n'était pas plus risqué qu'aller faire ses courses (le Conseil “n’identifiait pas d’argument scientifique indiquant que l’exposition des personnes serait plus importante que celle liée aux activités essentielles (faire ses courses)”).
Devant une telle retenue on pourrait arguer que ces justifications auraient tout aussi bien pu être avancées pour reporter le scrutin : "pas plus risqué" signifie tout de même "risqué", a fortiori si l’on va à la fois voter et faire ses courses.
La décision finale du gouvernement a sans doute été éclairée par l'analyse sanitaire du Conseil scientifique. Mais le gouvernement a surtout utilisé l'avis du Conseil scientifique pour vendre comme sage et scientifiquement fondée une décision déjà prise - décision motivée plutôt par la crainte de voir l'opinion publique soupçonner une manoeuvre en cas d’annulation des élections.
Dans cette affaire, le politique garde donc toujours la main.
Mais du point de vue de l'opinion publique, il est bien difficile de distinguer les moments où la décision politique est sincèrement éclairée par la science, ceux où la science est utilisée pour donner du crédit à un agenda politique, et ceux le politique se déresponsabilise en se défaussant sur le scientifique.
Dans cette perspective il est permis de soutenir que la situation menace peut-être moins la démocratie (par l’avènement d’une "dictature des scientifiques") que les scientifiques eux-mêmes : en les plaçant sur le devant de la scène médiatique et politique, on pourrait encourager le public à les considérer comme étant à la source de décisions mauvaises ou impopulaires. Le centre de gravité de la responsabilité se déplacerait alors, et on finirait par imputer aux scientifiques toutes les erreurs de gestion de l'épidémie.
Le plus grave serait un transfert de responsabilité pénale. Le précédent de L'Aquila est une illustration frappante d’une mise en cause de scientifiques devant la justice. À la suite du séisme meurtrier du 6 avril 2009 dans la région des Abruzzes en Italie, des sismologues avaient été condamnés à de la prison ferme pour homicide involontaire avant d'être finalement, heureusement, acquittés.
Toutefois, en ce qui concerne l’épidémie de Covid-19, le risque qui semble plus plausible est celui d’un transfert de la mauvaise image du gouvernement sur la science et les scientifiques.
Le baromètre de la confiance en politique du Cevipof a mesuré les opinions avant puis pendant la crise sanitaire. Même si le terme "science" n'y est pas défini précisément, cette étude donne les deux résultats suivants :
- pour la science en un sens général et vague, un certain scepticisme se maintient : 47% des sondés estiment qu'elle apporte autant de bonnes choses que de mauvaises choses à l'humanité,
- en revanche l'image des scientifiques en tant que personnes reste bonne : environ 82 % des enquêtés leur font confiance.
On a là une sorte d'énigme : pourquoi sommes-nous sceptiques (et plus que les allemands ou britanniques) à l'égard de la science en général, mais confiants dans les chercheurs eux-mêmes ?
L’effet de la crise sanitaire est à rechercher dans l’analyse plus détaillée de la confiance accordée aux différents relais de la parole scientifique. Luc Rouban du Cevipof note que :
“Le problème de la perception de la science tient à ce que la parole de celle-ci est médiatisée par de nombreux locuteurs. Lorsque l’information provient directement des médecins ou des scientifiques, le niveau de confiance reste haut, ce qui n’est plus du tout le cas lorsque l’expertise est passée par le filtre de la parole gouvernementale. Quel que soit le pays étudié, plus l’information s’éloigne du monde scientifique en tant que tel et plus le niveau de méfiance s’accroît, ce qui se vérifie dès que l’on se rapproche du gouvernement mais aussi des médias et surtout des réseaux sociaux. Mais les changements de comportement sont bien plus contrastés en France.”
La science : victime de la défiance envers le gouvernement ?
Confiance dans les différentes sources d'information
Ce qui confirmerait l'idée qu'une mauvaise image du gouvernement a des effets sur l'image des scientifiques.
De leur côté les médias alimentent sans doute ce climat de méfiance en présentant depuis des années comme “experts” des individus qui ne font en général que relayer la communication des pouvoirs politique ou économique. Le risque pour les scientifiques et les vrais experts est d'être confondus avec ces baratineurs de plateaux.
Pour résoudre l’énigme soulevée plus haut, on pourrait formuler l’hypothèse suivante. Il est probable que quand on interroge les français sur la confiance qu’ils accordent aux scientifiques en tant que personnes, la première image qui leur vienne à l'esprit soit celle de l’honnête chercheur ou chercheuse en blouse blanche devant sa paillasse. Tandis que si on fait porter le questionnement sur “la science”, cela évoquera sans doute aux enquêtés un phénomène social plus global, mélange de recherche, mais aussi d'intérêts économiques, militaires, ou politiques. Et c'est bien ce mélange des genres qui provoque la défiance.
Le scepticisme à l'égard de la science ne sort donc pas de nulle part. Ses causes sont sans doute multiples, mais la défiance envers les élites dirigeantes (particulièrement en France), qui serait transférée sur la science en raison de l’instrumentalisation politique dont elle fait l’objet, joue probablement un rôle important.
Cette perte de confiance dans la science (et la politique) entame malheureusement la capacité du corps social à se défendre contre l'épidémie. D’une part si on veut que la population adopte des "comportements responsables", il faut que les autorités qui le réclament inspirent la confiance et obtiennent la croyance en la légitimité des recommandations. D’autre part si on veut éviter qu'un original puisse susciter tant d'espoirs à partir de protocoles douteux (voir l’enquête du Média ci-dessous sur Didier Raoult), ou pire, que des discours faux, égarants, voire sectaires puissent à ce point captiver de grandes audiences.
Chloroquine, la molécule qui m'a rendu fou - L'agent provocateur (1)
La France se prépare à prendre la vague du coronavirus sans le savoir, et sans s’en inquiéter. Dans le monde d’avant, le virus…
On a plus que jamais besoin d’une science indépendante des puissances économiques et politiques.
Société
Jérémie Cornet-Vuckovic, Spécialiste des nouvelles technologies et employé chez IBM, il est co-auteur de Les enfants de la déconstruction : Portrait d'une jeunesse en rupture (Marie B).
Notre société est mue par une volonté de rentabilité dont les deux pans sont l’aversion au risque et la foi immodérée dans l’expert, estime Jérémie Cornet-Vuckovic.
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Qui ne connaît pas BlackRock ? Depuis le mouvement contre la réforme des retraites ce gestionnaire d'actif international présent sur le marché français depuis 2006 apparaît régulièrement dans l'actualité politique et économique française. BlackRock gère plus de 6 960 milliards de dollars d'actifs dans plus de 100 pays. Cette multinationale américaine fait à nouveau les gros titres depuis que la commission européenne leur a confié une étude sur la finance durable.
Pour en parler Le Média a interviewé Maxime Combes, économiste et porte parole de l'ONG Attac.
.#BlackRock #Finance #Europe
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TR ... doutes /greendeal de la commission européenne, encore plus de doutes maintenant. repouser ! ... Pascal canfin et d'autres ont proposé à des pdg de soutenir la relance verte ! dont ils sont par ailleurs engagés dans du fossile ! P1 sauver le capitalisme avant le vert. Traiter les causes de cette crise multidimensionnelle. covid19 est une opportuné, levier formidable. Mais ya pas la volonté busines à usual. Exiger que la bce organise la solidarité financière. Elle s'y refuse. ex coronabonds La bce achète des titres sur les marchés financiers. Qu'elle cesse.Quelle finance l'écologique et le social. Sinon décomposition de l'europe. ... Interroger le contenu des production et leur impact / ressources.
Le monde d'après se construit now, comme parti, yen aura pas ! prologation des politiques néolibérales.
Faire drécroitre les flux, reprendre la main /populations
soignants, paysans, sont plus importants que les traiders donc basculer les valeurs, les rapports de force.
Transformation démocratique => changer les institutions et les pratiques. Que les populations reprennent la main.
La mondialisation révélateur. Etre habiles. Sinon trump-le pen NON on a resp historique.
Published il y a 3 heures - 0 views (le 27/1/20)
La Chronique Éco Video channel avatar Par lemediatv Account avatar
Depuis 2007, le SMIC a déjà perdu 5% par rapport au salaire horaire moyen. Cette année encore, le gouvernement ne donnera pas de coup de pouce au SMIC."
Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux plus riches, il a décidé une nouvelle fois de suivre les recommandations du "groupe d'experts sur le SMIC", qui préconise chaque année de ne pas l'augmenter, conformément aux exigences du patronat...
Par Henri Sterdyniak.
.#Retraites #Macron #Economie
Confidentialité Publique - Publié originellement 11 janvier 2020
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"Depuis 2007, le SMIC a déjà perdu 5% par rapport au salaire horaire moyen. Cette année encore, le gouvernement ne donnera pas de coup de pouce au SMIC."
Alors que le gouvernement multiplie les cadeaux aux plus riches, il a décidé une nouvelle fois de suivre les recommandations du "groupe d'experts sur le SMIC", qui préconise chaque année de ne pas l'augmenter, conformément aux exigences du patronat...
Par Henri Sterdyniak.
.#Retraites #Macron
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