3 926 Signatures au 12/2/25
Lancée le 11 février 2025 / BRISER LA LOI DU SILENCE - https://chng.it/BayrouDemission
Démission immédiate de François Bayrou : Brisons le silence !
Nous, citoyens et citoyennes, exigeons la démission immédiate de François Bayrou. Les enquêtes menées par Mediapart, corroborées par de nombreux témoignages, révèlent qu’à la fin des années 1990, M. Bayrou était informé des agressions sexuelles sur mineurs perpétrées au sein de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram.
Son silence, complice et délibéré, a protégé ces actes odieux et permis à la pédocriminalité de perdurer dans notre société. Il est inacceptable que, dans un État de droit, un responsable politique se voile de silence face à des abus aussi graves. Nous ne pouvons plus tolérer cette complaisance qui fait obstacle à la justice pour les victimes
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-> Enquêtes Médiapart à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?OUPS9Q
-> vidéo à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?tktyQw
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tout concourt à faire du criminel une personne d’exception difficile à comprendre dont il faudrait percer le secret.
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Le pendant de ce postulat, c’est l’essentialisation du criminel et sa réduction à son crime : loin d’être un individu complexe, avec une histoire, une personnalité, des qualités, le criminel n’est plus qu’une atrocité dont toute la vie se concentre à un moment de sa vie. C’est d’ailleurs pourquoi il peut subsister un sentiment d’injustice chez les personnes incarcérées, qui ne se reconnaissent pas dans l’image que le public et le système leur renvoient d’elles-mêmes.
Cette essentialisation du criminel entraîne une essentialisation de la victime
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Publié le 24/11/2023 à 11h16 Écrit par Alexis Delacour
L'opération "Mettons Amazon hors service" vise à dénoncer les pratiques fiscales et sociales du géant de l'e-commerce. • © Attac 33
Clés : Bordeaux Gironde Nouvelle-Aquitaine
Depuis jeudi soir en Gironde, l'association altermondialiste Attac appose des autocollants et banderoles sur les bornes de retrait de colis d'Amazon. Une action symbolique destinée à dénoncer les pratiques fiscales et environnementales du géant de l'e-commerce, au moment où le Black Friday bat son plein.
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Connu / TG le 24/11/23 à 13:25
Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) publie aujourd’hui un rapport intitulé Pornocriminalité : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique. Ce document n’a de rapport que le nom. Nous alertons sur son manque d’objectivité ainsi que sur le caractère autoritaire de ses méthodes et préconisations.
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publie aujourd’hui un rapport intitulé Pornocriminalité : mettons fin à l’impunité de l’industrie pornographique. Ce document n’a de rapport que le nom. C’est en réalité un réquisitoire contre « la pornographie », envisagée comme un « système » à la racine de toutes les violences et les inégalités (trafic d’êtres humains, pédocriminalité, exploitation économique, culture du viol, harcèlement sexuel, stéréotypes sexistes et racistes, etc).
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La commission violences du HCE à l’origine de ce document, dont la direction a été confiée à Céline Piques, représentante de l’association Osez Le Féminisme, proche du Mouvement du Nid, n’a lu et auditionné que des personnes dont le présupposé de départ est que la pornographie est en soi un problème à éradiquer. Florian Vörös, chercheur spécialiste des questions de pornographie et d’éducation à la sexualité, explique dans sa lettre de démission du HCE comment il a été exclu des travaux de cette commission pour des raisons idéologiques (1). Nous constatons que des travaux essentiels pour la compréhension de ces enjeux ont été sciemment ignorés par ce rapport, notamment les recherches sur la réception des images sexuellement explicites (2), sur les conditions de travail dans la pornographie (3), sur son encadrement juridique (4) et sur les biais sexistes et LGBT-phobes des politique de censure de « la pornographie » mises en place par les plateformes numériques (5). Nous observons aussi qu’aucune actrice ou réalisatrice de vidéos sexuellement explicites n’a été auditionnée, alors qu’elles sont nombreuses à s’être mobilisées contre les violences sexistes et sexuelles, tout en alertant sur les dangers de la stigmatisation et de la criminalisation de leur activité par les politiques prohibitionnistes (6).
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L’objectivité d’un rapport se mesure à sa capacité à prendre en compte l’ensemble des points de vue. Ce n’est manifestement pas la démarche de ce réquisitoire, qui ne cherche pas à ouvrir un débat public équitable et rigoureux, fondé sur un état des lieux complet des savoirs, mais à régler ses comptes avec ses adversaires idéologiques et à imposer de force sa morale sexuelle et sa politique répressive. Par ce manque d’objectivité, le HCE contrevient à sa « mission d’assurer la concertation avec la société civile et d’animer le débat public sur les grandes orientations de la politique des droits des femmes et de l’égalité ».
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Nous nous élevons contre le dénigrement et la désinformation à laquelle s’adonne le HCE en occultant la mobilisation actuelle des actrices et des acteurs de pornographie pour la reconnaissance de leur statut d’artiste-interprète et pour des contrats de travail plus protecteurs de leurs droits et de leur santé.
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Le rapport préconise d’abord d’attribuer à la police du web (Pharos) le pouvoir d’identifier et de faire supprimer les contenus « pornocriminels » en ligne. La catégorie de « pornocriminalité » est tout aussi floue que celles de « pornographie » et d’« obscénité » inventées au XIXe siècle (7). Une telle politique conduirait de fait à l’instauration d’un délit de racolage numérique, dans un contexte où l’expression en ligne des travailleurs·euses du sexe, des femmes et des personnes LGBT fait déjà l’objet d’une censure arbitraire par les plateformes numériques (8). Le rapport préconise également d’interdire toute forme de discours positif sur le travail du sexe dans l’espace public et de transformer les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle en espaces de propagande anti-prostitution et anti-pornographie. Le projet politique porté par le HCE est ainsi d’imposer à l’ensemble du corps social, par la restructuration des appareils répressifs et idéologiques d’État, l’idée selon laquelle la « bonne » sexualité se pratique en couple, sans argent et sans vidéo.
Le féminisme anti-pornographie n’est qu’un courant féministe parmi d’autres (9). Par son appel à la répression policière, il se rapproche des mobilisations en faveur de la pénalisation du harcèlement de rue (10). Par son refus d’écouter les premières concernées et d’imposer par la force une conception étriquée de l’émancipation des femmes, il se rapproche des mobilisations contre le hijab et l’abaya. C’est pourquoi nous préférons nous revendiquer du féminisme queer, qui lutte à la fois contre les violences patriarcales et contre les politiques autoritaires de gouvernement des corps et de restriction de l’expression publique de la sexualité.
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Béatrice Damian-Gaillard, professeure en sciences de l’information et de la communication, Université de Rennes.
Florian Vörös, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, Université de Lille, membre démissionnaire du HCE.
(1)Florian Vörös, « Lettre de démission du Haut conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes », remise le 25 août 2022, publiée le 14 octobre 2022. URL : https://blogs.mediapart.fr/fvoros/blog/141022/lettre-de-demission-du-haut-conseil-legalite-entre-les-femmes-et-les-hommes
(2)Clarissa Smith, Martin Barker, Feona Attwood, « Les motifs de la consommation de pornographie », Cultures pornographiques. Anthologie des Porn Studies, Paris, Editions Amsterdam, 2015, p.249-276 ; Yaëlle Amsellem-Mainguy, Arthur Vuattoux, Les jeunes, la sexualité et internet, Paris, Les Pérégrines, 2020 ; Florian Vörös, Désirer comme un homme. Enquête sur les fantasmes et les masculinités, Paris, Éditions La Découverte, 2020 ; ainsi que la thèse de doctorat en cours de Ludivine Demol sur les usages de la pornographie par les jeunes femmes.
(3)Mathieu Trachman, Le travail pornographique. Enquête sur la production de fantasmes, Paris, La Découverte, 2013 ; Béatrice Damian-Gaillard, « L’économie politique du désir dans la presse pornographique hétérosexuelle masculine française », Questions de communication, n° 26, 2014, p. 39-54 ; Heather Berg, « Une scène n’est qu’un outil marketing. Le travail indépendant des actrices dans l’économie de la pornographie en ligne aux Etats-Unis », Réseaux, n° 237, p. 151-186.
(4)Ruwen Ogien, Penser la pornographie, Paris, PUF, 2008 ; Julie Leonhard, « Etude sur la pornographie pénalement prohibée », thèse de doctorat en droit privé et sciences criminelles, Université de Nancy, 2011.
(5)Susanna Paasonen et al., « Puritanisme sexuel et capitalisme numérique », Revue française de socio-économie, n° 25, 2020, p. 167-174.
(6)Collectif, « Pornographie et violences sexuelles et sexistes : un autre programme féministe est possible », Les Club de Mediapart, 14 octobre 2022. URL : https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/141022/pornographie-et-violences-sexuelles-et-sexistes-un-autre-programme-feministe-est-possi
(7)Le rapport occulte également les recherches historiques, notamment celles de : Annie Stora-Lamarre, L’enfer de la IIIe République. Censeurs et pornographes (1881-1914), Paris, Imago, 1990 ; Lynn Hunt, The Invention of Pornography: Obscenity and the Origins of Modernity, 1500-1800, New York, Zone Books, 1993 ; Lisa Sigel, « L’obscénité entre de mauvaises mains. Cartes postales et expansion de la pornographie en Grande-Bretagne et dans le monde atlantique, 1880-1914 », Cultures pornographiques. Anthologie des porn studies, Paris, Éditions Amsterdam, 2015, p. 197-223.
(8)Thibault Grison et al., « La modération abusive sur Twitter. Étude de cas sur l’invisibilisation des contenus LGBT et TDS en ligne », Réseaux, n° 237, 2023, p. 119-149.
(9)Cornelia Möser, Libérations sexuelles. Une histoire des pensées féministes et queer sur la sexualité, Paris, La Découverte, 2022.
(10)Collectif, « Contre la pénalisation du harcèlement de rue », Libération, 26 septembre 2017. URL : https://www.liberation.fr/debats/2017/09/26/contre-la-penalisation-du-harcelement-de-rue_1599121/
(11)Gayle Rubin, Surveiller et jouir. Anthropologie politique du sexe, Paris, Epel, 2011.
76 097 signatures
En Ouganda, les autorités répriment les personnes qui critiquent les projets pétroliers. Neuf étudiants ont été arrêtés fin 2022 lors d’une manifestation contre l’oléoduc EACOP. Aujourd’hui libérés sous caution, ils attendent leur procès, accusés de trouble à l’ordre public. Montrons-leur notre solidarité.
Appel
À Mme Jane Frances Abodo, Directrice des poursuites publiques (ODPP). Copie au Parlement européen et à la représentation de l'UE en Ouganda.
“Stop aux intimidations contre les contestataires d’EACOP et d’autres projets pétroliers ! Abandonnez les poursuites à l’encontre des neuf étudiants.”
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34 357 signatures
Photo Manifestation étudiante contre l’oléoduc EACOP en Ouganda (© privat)
Carte du tracé de l’oléoduc EACOP entre l’Ouganda et la Tanzanie L’oléoduc EACOP doit relier la ville de Hoima en Ouganda au port de Tanga en Tanzanie (© Sauvons la forêt)
En Ouganda, les autorités répriment les personnes qui critiquent les projets pétroliers. Neuf étudiants ont été arrêtés fin 2022 lors d’une manifestation contre l’oléoduc EACOP. Aujourd’hui libérés sous caution, ils attendent leur procès, accusés de trouble à l’ordre public. Montrons-leur notre solidarité.
Appel
À Mme Jane Frances Abodo, Directrice des poursuites publiques (ODPP). Copie au Parlement européen et à la représentation de l'UE en Ouganda.
“Stop aux intimidations contre les contestataires d’EACOP et d’autres projets pétroliers ! Abandonnez les poursuites à l’encontre des neuf étudiants.”
... Tout est parti de la contestation de l'oléoduc EACOP (East African Crude Oil Pipeline). Suite au vote d’une résolution du Parlement européen critique envers EACOP, les étudiants ont voulu remettre une pétition au bureau local de l’UE. La police les en a empêché, accusant leur manifestation de provoquer un trouble à l’ordre public.
L’un des inculpés, Lubega Nsamba, dit craindre d’aller en prison pour avoir exprimé son opinion sur le projet EACOP.
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Faisons savoir aux étudiants qu’ils ne sont pas seuls et que la communauté internationale les soutient.
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Pour la première fois deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre des manifestants, sur foi de produit ...
Temps de lecture : 6 minutes - #Justice #Police #Surveillance
Deux personnes ont été placées en garde à vue après un contrôle à la lampe UV et la découverte sur elles de « traces criminalistiques » à base d’ADN de synthèse, projeté par les gendarmes sur les manifestants. Une nouvelle technologie qui déclenche, pour la première fois, des poursuites judiciaires. Et pose la question du cadre légal.
Connu / TG le 08/04/23 à 09:11 revu à https://mastodon.top/@gbdc@mamot.fr/110216355756035394
• 17 vues - 6+
Toutes ne partageaient pas les mêmes combats, les mêmes rues, les mêmes tribunes. Toutes ont pourtant toutes été victimes d’un même crime : le féminicide politique. Crime invisible, l’assassinat politique genré consiste à tuer une femme pour la cause qu’elle défend mais aussi parce qu’elle est une femme. Le collectif «Femmes à abattre» est sorti du bois il y a quelques jours pour briser le silence: semaine après semaine, «Femmes à abattre» produit la première enquête internationale sur les féminicides politiques. Il a déjà repertorié près de 300 crimes dans le monde. Pour en parler, Au Poste reçoit trois des instigatrices de «Femmes à abattre»: Leïla Miñano, Hélène Molinari et Anne laure Pineau
Journaliste : David Dufresne
Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Production : Sophie Romillat Directeur du développement : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa Directeur de la rédaction : Denis Robert
#Féminicides #Politique #Enquête
Visibilité Publique
Publié originellement 01 avril 2023
Catégorie Divertissement LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes assassinat politique genré ; blast ; crimes ; Féminicides ; Leïla Miñano
Durée 1h 44min 26s
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Signez la pétition
Mmes et MM. les chefs d'État et de gouvernement européens et mondiaux, États parties à la Cour pénale internationale: Nous, citoyens et citoyennes venus de toute la planète, ne pouvons pas rester silencieux tandis que les ressources naturelles et la biodiversité de notre planète sont menacés par les écocides. Nous vous demandons de prendre toutes les mesures nécessaires pour criminaliser l'écocide en droit national et international. Nous demandons des protections juridiques urgentes partout sur la planète afin de préserver les ressources naturelles de notre planète pendant plusieurs générations.Nous demandons également des enquêtes et des poursuites sur les crimes de guerre commis contre l'environnement par les troupes russes en Ukraine.
325 529 personnes ont signé
L’armée russe a déjà tué des milliers de personnes et déplacé au moins 4 millions d’Ukrainiens. La destruction de l’Ukraine ne s’arrête pas là: la Russie intoxique les sols et brûle champs et forêts. 600 espèces animales et 880 espèces végétales sont menacées.
En tout, les dégâts se montent déjà à plus de 45 milliards d’euros. Mais l’écocide, l’acte qui consiste à détruire massivement l’environnement, n’est pas encore légalement considéré comme un crime international.
Pourtant, nous avons une chance: l'Union européenne pourrait décider que la destruction de son environnement si précieux est un crime. Si elle donne l’exemple, elle pourrait être suivie par le monde entier. Et si nous sommes un million à soutenir cette campagne, nous montrerons que partout, les humains refusent que l’on détruise la planète.
Signez maintenant pour exiger que l’écocide devienne un crime; nous remettrons nos voix aux décideurs les plus influents:
12/01/2013, manifestation à Paris après l'assassinat dans la capitale de trois militantes kurdes, quelques jours plus tôt. ©Getty - John van Hasselt/Corbis
Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, plongée dans un crime politique sur lequel plane l'ombre des services secrets turcs : le triple assassinat de la rue la Fayette.
56 min
Avec Laure Marchand Journaliste
Le 9 janvier 2013, trois militantes du PKK sont retrouvées mortes dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan, à Paris. Très vite, la piste d'un crime politique émerge avec à la baguette, le gouvernement d'Ankara d'Erdoğan. Car depuis plus de 30 ans, l'État central turc mène une guerre sans merci aux indépendantistes kurdes. Alors, comment trois militantes ont pu être assassinées en plein Paris ? Qui est l'auteur du crime ? Et surtout : était-il en lien avec les services secrets ?
Un récit documentaire de Guillaume Ballandras
Invitée :
La journaliste Laure Marchand ancienne correspondante de plusieurs hebdomadaires français en Turquie, co-autrice avec Guillaume Perrier de Les Loups aiment la brume. Enquête sur les opérations clandestines de la Turquie en Europe (Grasset, 2022), ouvrage qui fait suite à une première enquête de Laure Marchand parue en 2017 chez Actes Sud : Triple assassinat au 147, rue La Fayette
Clés : Sciences et Savoirs Histoire
Tr.: ... loups gris ... forts soupçons sur les services secrets, mais pas de preuves, l'enquête continue ...
Connu / https://wegreen.fr/post/194150
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Sophie M a partagé un post dans le groupe Climat il y a 15 heures Public - 3 likes
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Les terribles inondations qui ont frappé l'Allemagne et la Belgique montrent combien le changement climatique se conjugue au présent (et au Nord aussi), illustrant la procrastination coupable de nos dirigeants. Alors que l'Assemblée nationale vote ce mardi 20 juillet une Loi climat déjà obsolète et ringarde, interpellons-les : que ne comprenez-vous pas dans le terme « urgence climatique » ?
54 commentaires 45 recommandés
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L'indécente « loi du mort-kilomètre », cette loi journalistique qui relie l'intérêt médiatique à la distance de l'évènement, s'est subitement rabattue sur des territoires proches, faisant la UNE des JT, avec des images spectaculaires qui ont frappé nos imaginaires comme rarement. Chacune et chacun commence en effet à toucher du doigt que « l'évènement climatique exceptionnel et sans précédent », ainsi nommé par des dirigeants politiques pressés de se dégager de leurs propres responsabilités, est en fait en train de devenir la règle. On passe de l'exceptionnel à la banalité. Les scientifiques l'annonçaient, cela devient réalité.
Lytton au Canada, Ahrweiler, Euskirchen ou Schuld en Allemagne, Verviers ou Pepinster en Belgique sont devenues les villes martyrs de notre temps : comme tant d'autres sur la planète, voilà des territoires et lieux de vie meurtris et détruits par les conséquences du changement climatique. Mais pas seulement. Ce sont également des territoires martyrs de la procrastination et de l'inaction coupables des dirigeants politiques et économiques : parler de « catastrophe naturelle » ne saurait éluder leur responsabilité tragique de n'avoir lutté efficacement depuis des années contre le changement climatique et ses conséquences.
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Organisons-nous pour reprendre la main. Sur le terrain, en solidarité avec celles et ceux qui sont affectés par les conséquences du réchauffement climatique et pour déployer toutes les expériences alternatives là où c'est possible. Dans les organisations de la société civile pour rouvrir le champ des possibles. Enfin, en tant que citoyennes et citoyens de ce pays, saisissons nous des prochaines échéances électorales pour faire campagne en faveur d'une véritable révolution écologique et sociale : seul un puissant ouragan citoyen pourra nous sortir de l'ornière.
Ndlr: je suis à 100% sur cette ligne ACT
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🏛 Dans le cadre de notre travail législatif, avec ma collègue Danièle Obono, nous organisons des auditions sur les thématiques sécurité, justice et discrimination.
Aujourd'hui, nous auditionnons Romain LEGENDRE, Docteur en histoire contemporaine, Chercheur associé à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (IHTP), spécialiste de la question mafieuse et Fabrice RIZZOLI Docteur en sciences politiques de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne Spécialiste de la grande criminalité (criminalité organisée, mafias, corruption, délinquance économique et financière) et Fondateur et Président de l'association Crim'HALT
28 mn, terminer ACT
Connu / https://framasphere.org/posts/11859539
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Dom - il y a environ 6 jours / Basta ! - il y a environ 6 jours
Un collectif d’associations et de syndicats a saisi le Conseil constitutionnel, ce 29 avril, contre l’article 1°bis A de la #LoiSecuriteGlobale. Cette disposition élargit le périmètre des sanctions contre les occupations, notamment militantes.
... article de la loi « Sécurité globale » passé sous les radars. Il constitue pourtant « une porte étroite, par laquelle la loi “Sécurité globale” ouvre tout un champ de déploiement des pouvoirs de police » introduit Anthony Ikni, délégué général du collectif Romeurope. Alertées, plusieurs associations de solidarité, parmi lesquelles Droit au logement (DAL), la Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde ou encore le Secours Catholique ont saisi collectivement le Conseil constitutionnel, hier, pour tenter de le faire invalider.
Cet article, issu d’un amendement déposé par Les Républicains, n’est apparu dans le projet de loi qu’à l’issue de la commission mixte paritaire, fin mars. Il fait monter d’un cran la législation anti-squat. Le code pénal punissait déjà, via son article 226-4, l’intrusion dans le domicile d’autrui, par un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende. L’article 1°bis A de la loi de sécurité globale triple les sanctions : trois ans d’emprisonnement, 45 000 euros d’amende.
Surtout, l’article 1bis-A élargit la définition de «domicile d’autrui» contenue dans le code pénal. Les sanctions s’appliqueront bien au-delà des seules personnes sans domicile squattant un lieu vacant. Les occupations de locaux professionnels mais aussi les #ZAD sont visées.
... décryptage ...
#stoploisécuritéglobale #libertespubliques #logement #droitsaulogement #Repression #Occupation #Squat #Zad #Greve #Manifestation #sansdomicilefixe #vulnerable #Inegalites #Mobilisation #MouvementSocial
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Sophie Robert, réalisatrice et productrice, estime que la psychanalyse a contribué, par ses théories, à la protection des coupables d'inceste.
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Plusieurs chercheurs, notamment Roos & Greve (1996) ont tenté de vérifier l’hypothèse œdipienne. L’étude n’a montré aucun effet qui fasse allusion à une phase de développement œdipienne. Au contraire, les réponses des enfants tendent même à être qualifiées de « contre-œdipiennes ».
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Hélas lorsqu’un enfant alerte son entourage sur les violences sexuelles dont il/elle est victime, son discours est nié par l’expert psy pour être qualifié de « fantasme œdipien ».
Pire, les psychanalystes revendiquent même une asymétrie fille-garçon.
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Arc-boutés à leurs dogmes, les psychanalystes expriment une ignorance criminelle du stress post-traumatique chez l’enfant. Les conduites sexuelles à risques sont soulevées pour faire peser la responsabilité de l’acte sur les épaules de l’enfant violé
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Les diffusions de mon film Le Phallus et le Néant ont fait émerger de nombreux témoignages d’analysantes ayant passé dix, vingt ans sur le divan avant que leur psychanalyste n’accepte d’entendre l’inceste
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Pour boucler la boucle, les psychanalystes ont produit un arsenal théorique maternophobe qui décrédibilise la parole des mères protectrices des enfants incestués pour la retourner en son contraire : elles manipuleraient leur enfant, projetant leurs propres fantasmes incestueux sur le mari. Les théories de l’envie du pénis, la forclusion du nom du père, la mère crocodile, ou le complexe de Médée, reposent sur l’idée d’une nature féminine intrinsèquement toxique acharnée à détruire l’homme, le mâle, le père, dans ses réalisations sociales, son autorité, et le séparer de ses enfants en l’accusant d’inceste.
Devant les tribunaux ces postures font des ravages ... dénoncée par 1 200 psychologues, psychiatres et professionnels de santé http://www.justice%20sans%20psychanalyse.com
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FREUD DÉPASSÉ ?
... Dès les années 50 les Anglais ont abandonné la théorie sexuelle quant à la maternophobie viscérale du courant lacanien elle ne les a jamais effleurés. Ils n’ont gardé de la psychanalyse que le nom et le principe de la cure par la parole. La psychanalyse anglaise est une psychothérapie brève basée sur l’échange avec le patient et la réponse à ses besoins. Elle soutient sa parole consciente au lieu de la tordre en son contraire
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A ce jour aucun gouvernement n’a eu le courage d’affronter cette idéologie criminelle et sectaire.
À LIRE AUSSI : "Prescription : pilori médiatique et carcan judiciaire" https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/prescription-pilori-mediatique-et-carcan-judiciaire
Ndlr : charge très sévère... cf si des psy répondent ACT
Une première fois physiquement, la deuxième fois quand le crime raciste est nié, dans la société et dans le droit. C’est ce phénomène qu’analyse la sociologue Rachida Brahim dans son livre intitulé La race tue deux fois, Une histoire des crimes racistes en France (1970-2000). Un travail de recherche de longue haleine issu de sa thèse, qui porte sur le décryptage de 731 crimes racistes.
Pour l’autrice, ce livre est le fruit “d’une post-mémoire aphone, qui tente malgré tout de s’énoncer”. Et à travers l’histoire des crimes racistes en France, elle raconte le racisme systémique, la production sociale de la race et ses conséquences sur la vie des personnes racisées, qui peuvent aller jusqu’à leur mort. Un livre richement documenté et qui éclaire le lecteur sur la réalité des crimes racistes, et plus généralement du racisme en France et des mécanismes qui le perpétuent encore aujourd’hui. Nous avons reçu Rachida Brahim pour ce nouveau numéro d’On s’autorise à penser.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1361389818060689412
Le Média @LeMediaTV 8:00 PM · 15 févr. 2021·- 23 Retweets 2 Tweets cités 54 J'aime
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la grande majorité des manifestants est pacifique. Et pour eux, aujourd’hui, participer à un rassemblement, c’est malheureusement s’exposer aux gaz lacrymogènes, aux grenades ou à des tirs de LBD40.
C'est aussi, risquer d’être arrêté arbitrairement, privé de liberté lors de gardes-à-vue traumatisantes, voire faire face à des poursuites pénales sans avoir commis aucun acte violent. C’est ce qui est arrivé à des milliers de manifestants ces dernières années. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le droit de manifester a été attaqué comme jamais dans l'histoire récente. Il s’était pourtant engagé pendant sa campagne à le protéger ! Au lieu de cela, un arsenal de lois répressives et contraires au droit international a été déployé pour restreindre ce droit essentiel.
Rappelons à Emmanuel Macron ses engagements !
Auteur Alexis Spire, Directeur de recherches au CNRS, rattaché au CERAPS (UMR 8026, CNRS/Université Lille Nord de France)
Résumés
L’œuvre de Sutherland représente encore aujourd’hui une référence incontournable pour étudier la délinquance en col blanc. Mais tandis qu’il associait ce terme aux infractions commises dans la sphère professionnelle par une personne de statut élevé, de nombreux criminologues ont souligné la diversité des délits, des délinquants et des victimes que peut englober cette notion. Après avoir restitué ces controverses, on voudrait proposer une approche sociologique de la délinquance en col blanc, centrée sur les usages sociaux du droit. L’enjeu de cet article est d’analyser les transgressions du droit par ceux qui se situent en haut de l’échelle sociale, en montrant à quel point celles-ci sont structurées par les institutions censées les réguler.
Clés : Amérique du Nord ; Discriminations ; Répression ; Violences policières.
Des deux côtés de l'Atlantique, des mobilisations contre les crimes policiers s'organisent. Aux États-Unis, la mort de George Floyd, assassiné par un policier blanc le 25 Mai 2020 à Minneapolis, déclenche une série de manifestations dans tous le pays. Interpellé par quatre policiers, George Floyd est plaqué au sol sur le ventre et répète "I can't breathe" (je ne peux pas respirer). Filmé par des passants, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux et provoque la colère des riverains de Minneapolis qui dès le lendemain manifestent et réclament "justice". Très vite, le mouvement gagne le reste du pays à l'image de la mobilisation Black lives matter. Un mot d'ordre en particulier surgit : "Defund the police", ce qui signifie littéralement "couper les finances de la police". Il s'agit d'exiger une réduction des budgets de la police pour réorienter les fonds vers des programmes sociaux, culturels et de santé. Certains demandent même l'abolition des forces de l'ordre. En France, la mort de George Floyd rappelle celles de plusieurs victimes tuées aussi par plaquage ventral. George Floyd décède des mêmes techniques d'interpellation policière qui ont tué Lamine Dieng, Adama Traoré ou Cédric Chouviat, dont les proches se sont organisés en collectif pour obtenir l'interdiction de ces méthodes d'intervention. En écho aux événements américains, le comité Adama qui regroupe la famille d'Adama Traoré, appelle à un rassemblement dès le 2 Juin devant le palais de justice porte de Clichy à Paris. Des manifestations se poursuivent depuis et une marche est prévu le 18 juillet à Beaumont-sur-Oise pour les quatre ans de la mort d'Adama Traoré.
Les mobilisations contre les violences policières aux États-Unis et en France sont-elles pour autant semblables? Pour en parler, Le Média a contacté Gwenola Ricordeau, spécialiste en justice criminelle à la California State University at Chico. Cette criminologue s'est également rendu à la CHAZ (Capitol Hill Autonomous Zone) dans le centre-ville de Seattle. Ce quartier est devenu durant quelques semaines une zone sans police, après l'évacuation du commissariat situé en son centre. Transformé par les militants locaux en sanctuaire en hommage aux victimes des violences policières, ce lieu est devenu un symbole du mouvement Defund the Police. Lorsque cet entretien fut tourné, la CHAZ était encore entre les mains du mouvement social américain. Gwenola Ricordeau raconte les dernières heures de la CHAZ, dont la police de Seattle a repris possession après l'enregistrement de l'interview, le 1er Juillet 2020.
Suite de l'épisode 1 : https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Pt5Gcg
Pédocriminalité
Deuxième épisode de notre plongée dans une affaire vertigineuse, l’affaire Jeffrey Epstein. Une affaire qui montre le silence d’une caste, la “jet set”, “le gotha”, qui était consciente des agissements de ce pédocriminel et qui a parfois aussi participé à ses folles fêtes. Têtes couronnées, financiers internationaux, scientifiques, intellectuels, participant à un délire où le pouvoir et le vice font bon ménage.
Et dans ce deuxième épisode, nous quittons les États-Unis pour nous rendre dans un autre pays ou les horreurs d'Epstein se sont déroulées en toute impunité : La France.
Un personnage central dans le réseau français du pédocriminel américain : Jean-Luc Brunel, qui apparait de manière très marquée dans le fameux carnet de Jeffrey Epstein, remis aux médias par son ancien majordome.
Non seulement il aurait trouvé des filles pour Jeffrey, mais il est lui aussi accusé d'avoir violé des jeunes femmes après les avoir droguées. Nous avons pu parler à l'avocate et à l'une des survivantes de l'agression et du viol de Jean-Luc Brunel, qui nous livre un témoignage glaçant.
Puis nous revenons avec Mié Kohiyama, présidente de l'association "moi aussi amnésie" sur la question de l'amnésie traumatique; un mécanisme qui fait que les victimes de viol parfois enfouissent dans leur mémoire cette agression, et qui ressort et leur explose au visage des années plus tard, qui rendent compliqué les procès contre ces prédateurs sexuels.