COMMENT L'EXTRÊME CENTRE A PORTÉ LES NAZIS AU POUVOIR | JOHANN CHAPOUTOT, JULIEN THÉRY
Publié Il y a 21 heures • 31 vues / Le Média
Le parallèle entre la situation politique actuelle et celle qui porta au pouvoir les régimes fascistes pendant l'Entre-deux-guerres est couramment fait dans l'opinion depuis de années et sa pertinence paraît se confirmer jour après jour, tout particulièrement depuis la dissolution de l'Assemblée législative, par laquelle Emmanuel Macron prévoyait manifestement, en 2022, de s'engager dans un partenariat de gouvernement avec le RN. Dans son nouveau livre, intitulé Les Irresponsables. Qui a porté Hitler au pouvoir ?, #JohannChapoutot développe cependant une démarche originale : c'est en faisant l'histoire des circonstances précises dans lesquelles Hitler et les nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne en 1933 qu'il éclaire indirectement, tacitement, mais de façon très crue, notre présent politique.
Dans cette discussion avec #JulienThéry, Johann Chapoutot revient sur la façon dont le patronat et la droite allemande ont fini par miser sur l'extrême-droite, c'est-à-dire le parti nazi, pour espérer perpétuer leur politique et même revenir sur les mesures sociales qu'ils avaient été contraints de concéder au mouvement ouvrier (de façon à éviter une révolution bolchévique) au lendemain de la défaite à l'issue de la Première Guerre Mondiale. Le processus fut celui de la constitution d'un extrême-centre supposé s'opposer fermement, au nom de la raison politique et économique, aux radicalités de gauche comme de droite, mais en réalité tout disposé à coopérer avec l'extrême-droite et farouchement hostile à la gauche. Cet extrême-centre, dont le credo est l'ordolibéralisme (version allemande du néolibéralisme), s'efforce de traiter la crise par des mesures d'austérité qui ne peuvent que l'aggraver mais favorisent les profits du capital. Il s'obstine à mener une politique de l'offre pour complaire aux grands intérêts privés, avec des effets désastreux pour les salariés et tout particulièrement pous les plus démunis. Il opte non seulement pour la répression des contestations, mais aussi pour le contournement de la démocratie en recourant à des procédures d'exception, en particulier l'article 48 de la Constitution de Weimar, non pour faire face à des situations d'urgence mais pour imposer des décrets budgétaires sans majorité parlementaire. Et il finit par faire entrer les nazis au gouvernement, en laissant à ces derniers le ministère de l'intérieur, c'est-à-dire la mainmise sur l'appareil répressif et sur l'éducation. Alors que von Papen, le policitien de la droite libérale artisan de l'arrivée d'Hitler à la chancellerie, pensait neutraliser ce dernier rapidement, toutes les institutions démocratiques s'écroulent dès lors en quelque mois pour laisser la place à la dictature d'extrême-droite.
Montage Bérénice Sevestre. Une émission de Julien Théry.
#Nazisme
Visibilité Publique
Publié originellement 20/02/2025
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueFrançais Étiquettes Durée43min 2 Commentaires
Tr.: ...
les nazis arrivés au pouvoir dans 3 landers dès 1930 ...
24:00 terminer ACT
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Want to restore the planet’s ecosystems and see your impact in monthly videos? The first 200 people to join Planet Wild with my code SABINE2 will get the first month for free at https://planetwild.com/r/sabinehossen...
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With the Trump administration fully in control of the U.S., it appears that the tides are changing in the climate change discussion. The White House has already withdrawn from the Paris climate agreement, Trump wants to end what he’s calling “the green new scam,” and corporations around the world are abandoning their carbon neutrality pledges. How will this affect the climate change situation? Let’s take a look.
#science #sciencenews #climate #politics
Daily Science News with Sabine
de Sabine Hossenfelder
7:52
The Wave-function of the Universe Might Finally Be Calculable
de Sabine Hossenfelder
12:47
Our insane journey to save the pangolin
de Planet Wild
Tr.:
Transcription
Nous sommes en 2025 et le vent tourne autour du changement climatique. Il me semble que ce sera l’année où nous arrêterons d’essayer d’empêcher que cela se produise et où nous nous concentrerons plutôt sur notre adaptation.
Donald Trump est de retour à la Maison Blanche et il est sérieux. Il a déjà retiré les États-Unis de l’Accord de Paris et annoncé qu’il mettrait fin à ce qu’il appelle la « nouvelle arnaque verte » et qu’il investirait plutôt dans les routes, les ponts et autres infrastructures. "Et nous allons percer, bébé, forer."
Pendant ce temps, les Européens ont peur de prendre du retard dans la concurrence internationale, et les entreprises mondiales ont fini de prétendre qu’elles se soucient de la neutralité carbone. L’année dernière déjà, en mars, Shell avait abandonné son objectif de réduire les émissions de carbone de 45 % en invoquant « l’incertitude quant au rythme du changement dans la transition énergétique ». En octobre, Reuters a rapporté que « BP avait abandonné son objectif de réduire la production pétrolière » et, de manière très révélatrice, que « les actions de BP étaient en hausse de 0,8 % ».
La raison probable pour laquelle les entreprises de combustibles fossiles abandonnent leurs objectifs climatiques est qu’elles s’attendent à une augmentation de la demande. De nombreuses sociétés multinationales, dont Gucci, Nestlé et Easyjet, ont revu à la baisse leurs ambitions de réduction des émissions de carbone. Il n’est pas difficile de deviner pourquoi :
la neutralité carbone n’aide pas leur entreprise.
Les énergies fossiles reviennent donc à la mode et le secteur financier en subit également les conséquences. Le signe le plus clair est que l’Alliance bancaire Net Zéro est en train de s’effondrer. Il s’agit d’un groupe de banques qui « se sont engagées à aligner leurs activités de prêt, d’investissement et de marchés de capitaux sur des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d’ici 2050 ». En décembre, Goldman Sachs a quitté l’Alliance, suivi de Bank of America, Morgan Stanley, Wells Fargo, Citigroup et JP Morgan.
Un récent rapport de ShareAction, une organisation caritative qui soutient les investissements responsables, a révélé que les efforts de décarbonisation déployés par 18 grandes banques européennes, dont HSBC et Barclays, sont en deçà de leurs objectifs et je soupçonne que ces banques cesseront bientôt de prétendre qu'elles s'en soucient. Le 13 janvier, l'initiative Net Zero Asset Managers, l'un des plus grands groupes d'investisseurs climatiques au monde, a annoncé qu'elle suspendait ses activités en raison des « développements récents aux États-Unis et des différentes attentes des réglementations et des clients ».
La tendance à s’éloigner de la neutralité carbone est évidente, mais elle n’est pas uniquement motivée par des incitations financières.
De plus en plus, elle est motivée par la course à la superintelligence artificielle. Nous avons
beaucoup entendu parler du coût énergétique élevé de la formation en IA, à tel point que certains gars de la Silicon Valley ont prédit qu'ils construiraient une usine à gaz de 100 gigawatts pour alimenter leur intelligence surhumaine.
Cela prendra un certain temps avant de devenir réalité, mais ce qui s'est déjà produit l'année dernière, c'est que la société mère de Google, Alphabet, qui déclarait depuis 2007 vouloir être neutre en carbone, a mis fin à son programme de neutralité carbone. La raison pour laquelle ils citent est que la croissance de leurs centres de données d’IA a rapidement augmenté leurs émissions de carbone. Et je suppose qu’ils ont compris maintenant pourquoi s’embêter à essayer. Meta n'a pas encore abandonné ses objectifs, mais les rapports indiquent, sans surprise, qu'ils ont du mal à atteindre leurs objectifs, et je pense qu'il ne faudra pas longtemps avant qu'ils abandonnent officiellement.
Que Trump ne croit pas au changement climatique est logique, car au moment où les choses commenceront à tourner en enfer, il sera mort. Mais il reflète le point de vue de ceux qui ont voté pour lui. Selon Pew Research, seuls 12 % des Républicains pensent que la lutte contre le changement climatique devrait être une priorité absolue, tandis que 84 % pensent qu'il est important de renforcer l'économie.
On pourrait penser que le nouveau copain de Trump, Elon Musk, pourrait l'aider à voir la lumière. Hélas, Musk a déclaré que « le risque lié au changement climatique est réel, mais beaucoup plus lent que ne le prétendent les alarmistes ». Et cela est vrai dans le sens où si vous êtes milliardaire, il vous faudra beaucoup plus de temps avant d’en ressentir les conséquences.
Musk a également exprimé son soutien à l'Alternative allemande pour l'Allemagne (AfD),
un parti qui occupe actuellement la deuxième place dans les sondages pour les élections fédérales qui auront lieu fin février. L’AfD veut sortir de tous les accords climatiques et creuser, bébé, chercher du charbon.
Dans son programme officiel du parti pour 2025, l’AfD écrit que « le changement climatique a toujours eu lieu […] La question de l’ampleur de la contribution humaine n’a pas été scientifiquement réglée ». Oui, nous sommes en 2025 et nous avons encore des négationnistes du changement climatique au sein du gouvernement.
Mais cela ne fera pas une grande différence de toute façon. Comme nous l’avons évoqué dans un épisode précédent, les « plans » zéro émission nette de la plupart des pays ne sont de toute façon que des mots vides de sens. Ils sont économiquement irréalisables. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils soient abandonnés et aucune poursuite intentée par les militants du climat ne fera quoi que ce soit à ce sujet. Parce qu’il n’existe aucune institution sur cette planète qui puisse faire appliquer une loi contre des milliards de personnes qui ne peuvent ou ne veulent tout simplement pas changer leur mode de vie. A moins que les IA superintelligentes ne prennent le relais. Ce ne serait peut-être pas si mal.
Oui, donc pour être honnête, je n’ai pas vraiment confiance dans nos gouvernements pour faire les choses correctement.
Mais je suis convaincu que nous pouvons améliorer les choses si nous le faisons ensemble. Cela demande juste un peu d’organisation et de planification, comme ils le font chez Planet Wild. Planet Wild est un groupe de protection de la nature financé par la communauté. Je les ai rejoints l'année dernière et c'était merveilleux de voir le groupe communautaire grandir. Planet Wild se lance chaque mois dans une nouvelle mission pour restaurer les écosystèmes et changer le monde pour le meilleur. Qu'il s'agisse de planter des arbres, de réintroduire des animaux dans les forêts où ils prospéraient autrefois ou d'utiliser des drones pour étudier les baleines bleues, Planet Wild fait une réelle différence pour la préservation de la nature. Et votre argent ne disparaît pas simplement dans un trou noir, ils documentent toutes leurs missions avec des vidéos sur YouTube et sur leur application. Vous pouvez facilement vous inscrire à Planet Wild sur leur application et contribuer n’importe quel montant mensuel, grand ou petit. Tout ce qui vous semble bon. Lors de l'une de leurs nouvelles missions, ils se rendent au Vietnam pour aider les pangolins, l'un des mammifères les plus trafiqués au monde et qui risque de disparaître à jamais. L’équipe de Planet Wild a sauvé, réhabilité puis
relâché des pangolins dans leur habitat naturel. Et si vous faites partie des 200 premières personnes à s'inscrire avec mon code QR ou mon lien, je paierai votre premier mois et ne craignez pas que vous soyez coincé avec eux. Vous pouvez annuler votre adhésion à tout moment. Merci d'avoir regardé, à demain.
Allemagne : scrutin décisif dans un pays en crises Reportage
À Schwedt, la ville de la grande raffinerie PCK à la frontière polonaise, la nostalgie du pétrole russe nourrit l’Alliance Sahra Wagenknecht, du nom de l’ancienne figure de la gauche allemande. Mais pour entrer au Parlement, le « parti pour la paix » devra aussi convaincre à l’ouest.
Thomas Schnee - 29 janvier 2025 à 12h21
... présidente fondatrice de l’Alliance qui porte son nom (BSW) ... être le parti de la paix des élections législatives anticipées du 23 février ... Quatre mois seulement après sa création, le 8 janvier 2024, le parti a réalisé un score national de 6,2 % aux élections européennes. À Schwedt, il est même arrivé en troisième position avec 16,2 % des voix. Rebelote le 23 septembre 2024, quand le land de Brandebourg a renouvelé son Parlement. Là aussi, la BSW a marqué des points avec 13,5 % des voix, treize sièges de député·es et trois ministères régionaux. Le Parti social-démocrate (SPD), en manque de partenaires, a en effet choisi de s’allier avec lui pour diriger la région.
...
Au Bundestag, cette ancienne figure de Die Linke a même été jusqu’à citer des statistiques policières selon lesquelles les étrangers sont responsables de 41,1 % de tous les délits commis en Allemagne en 2023. Mais sans préciser que celles-ci intègrent entre autres les délits commis par les touristes et étrangers de passage ou encore les très nombreuses entorses au droit des étrangers, en progression.
Connu / https://mastodon.top/@bougon@mediapart.social/113915946203890498
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#OlafScholz #AFD #Allemagne
Le 9 octobre dernier sur la chaîne Welt TV, en Allemagne, se tenait un débat entre deux femmes politiques. Le BSW de Sahra Wagenknecht est un parti issu d'une scission de la gauche radicale Die Linke, qui se présente comme anti-woke et qui insiste sur la lutte contre l'immigration. L'AFD d’Alice Weidel est un parti d'extrême droite parmi les plus radicaux d'Europe occidentale et qui monte en puissance outre-Rhin depuis plusieurs années. Comme relevé dans RFI, les deux partis ont beaucoup de points communs. Les deux femmes se retrouvent sur leur rejet des aides de l'Allemagne à l'Ukraine et leur plaidoyer pour des négociations entre Moscou et Kiev. Elles dénoncent toutes deux l'immigration incontrôlée et plaident pour l'expulsion des migrants en situation irrégulière ou bien criminels. Bienvenue dans ce nouvel épisode de CDDM. Aujourd'hui, vous l'avez compris, on va parler de l'Allemagne et de la radicalisation de son monde politique.
Sources :
L'Ifri sur les élections allemandes : https://www.ifri.org/sites/default/files/2024-09/j._suess_briefing_elections_regionales_allemagne_09.2024_0.pdf
28 minutes sur le vote en Allemagne : • L’extrême droite allemande aux portes... https://www.youtube.com/watch?v=OaCAEJq4k2I&t=0s
Débat Wagenknecht/Weidel (Allemand Sous titré anglais) • Alice Weidel vs. Sahra Wagenknecht im... https://www.youtube.com/watch?v=PaOwcdnM5eo&t=0s
Personnes mentionnées
1 personne Alice Weidel
90 emplois sont repris sur 132. 42 salariés ne reviendront pas lundi matin.
Archives CL
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Par Amandine Cognard, publié le 11 octobre 2024 à 12h38, modifié à15h12.
Le tribunal de commerce a validé la reprise de SNRI ce jeudi. 90 emplois sont repris sur 132. Les 42 salariés licenciés ont appris leur sort ce vendredi matin : « pas la peine de revenir lundi ».
« C’est un point final heureux », estime Christophe Raudot, le président de Valco group. Après quelques reports et quelques jours de délibéré, le tribunal de commerce de la Charente a prononcé ce jeudi la cession de SNRI et Valco Group France à la société allemande...
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&
https://www.charentelibre.fr/economie/ruffec-l-allemand-schuf-veut-reprendre-snri-avec-90-des-134-salaries-21444095.php
"
SNRI a trouvé un repreneur. L’audience au tribunal de commerce est reportée au 3 octobre.
Archives CL
7
Par Amandine Cognard, publié le 19 septembre 2024 à 18h48, modifié à19h26.
La robinetterie ruffecoise SNRI, 134 salariés, était dans l’attente d’un repreneur depuis son placement en redressement judiciaire le 4 juillet. Le groupe allemand SchuF a déposé une offre ce lundi.
"
49,5 k abonnés - 1,2k+ - 19 766 vues - 129 commentaires
L'Allemagne peut-elle être sauvée ? avec Jeffrey Sachs (En direct)
#TheDuran #TheDuranLive
Suivez Jeffrey Sachs : Le Centre pour le Développement Durable (CSD), https://csd.columbia.edu/
https://www.jeffsachs.org/
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Original Video: • Can Germany be saved? w/ Jeffrey Sach... https://www.youtube.com/watch?v=Ls1j16bN8S0
Produced by: The Duran
Originally Published on: 2024-09-05
Translations by: www.video-translations.org
Disclaimer: Read by A.I. Voices. Auto-translated.
Connue / LMN
Tr.: ... Alex Christoforou, Alexander Mercouris ... guerre ... gouvernements impopulaires en europe ... Les Verts sont les plus à côté de la plaque ... l'Union Européenne s'est alignée sur l'OTAN ... l'europe détournée de sa propre voie ... rivaliser sur le numérique ... l'Europe, contrepoids aux USA ... il y avait des connexions entre les romains et les chinois ... nous concentrer sur le concept d'eurasie ... pas de promouvoir l'économie américaine ... la guerre a commencé en 2012? 2014? ... la Chine à la pointe de toutes les technologies vertes ... les médias traditionnels ne sont plus crédibles ... l'empire anglo-américain ... russophobie ... jeu qui remonte à presque 2 siècles ... guerre de crimée 1840 se reproduit actuellement ... hégémonie occidentale ... besoin d'accords mondiaux pour dénucléariser ... idée de subsidiarité vient des catholiques ... descendre au niveau le plus bas possible mais certains pb sont mondiaux ... l'inde ... les BRICS ... tout ce qui sort de Zelenski est négatif? ... doctrine Monreo (Monroe?) ... guerre contre l'espagne en 1890? ... fermer les bases militaires USA ... le but est l'hégémonie ... 51:46 Communauté DURAN ... visite de Modi inde en russie très courte ... 59:29 TERMINER ACT
Ndlr : pro-russe, anti-ukraine, anti-américain, etc. Crédible ? Pas un mot de l'urgence climatique et écologique ?! Questionner ACT
126 000 fûts de déchets nucléaires menacés d’inondation en Allemagne / Reporterre
Des infiltrations d’eau menacent un important site de stockage de déchets nucléaires en Basse-Saxe. Malgré des risques de pollution, les autorités peinent à mettre en place un plan d’évacuation des fûts radioactifs. Berlin (Allemagne), correspondance La mine d’Asse II, site de stockage de déchets nucléaires à scandales en Allemagne, fait à nouveau parler d’elle. Du fait de la structure géologique de la mine, ses parois s’effondrent sur elles-mêmes et l’eau des nappes phréatiques et des fleuves (...)
47 abonnés - 0+ - 16 vues - 0 commentaire
Quel est le point commun entre une hache, une moto et des bombes de la Seconde Guerre Mondiale ? Ce sont des objets qu’on retrouve dans le Lahn, la rivière qui traverse la ville allemande de Marburg. Pour remédier à cette pollution toxique pour la faune et la flore, les plongeur⸱euses de l’association Lahntaucher (plongeurs du LAHN en allemand, prononcer lantorer) organisent des opérations de nettoyage. L’occasion de dénicher des trésors historiques vieux de plusieurs siècles… quand ils et elles ne risquent pas leur vie en dénichant des armes englouties. Dans cet épisode, découvrez les interventions d’ampleur réalisées par les bénévoles, et la façon dont ils ambitionnent d’étendre leur action à l’Europe entière.
Éveille ta Ville, c’est quoi ?
Dans Éveille ta Ville, notre équipe de journalistes indépendant·es a sillonné l’Europe à la rencontre des faiseur·euses de changement. L’objectif : couvrir les solutions concrètes en faveur de la transition écologique et sociale dans un réseau de cinq villes européennes : Pavia (Italie), Iași (Roumanie), Marburg (Allemagne), Salamanca (Espagne) et Coimbra (Portugal).
Dans ce périple de cinq mois réalisé 100% en transports en commun, nous vous emmenons à la découverte des initiatives qui font vraiment la différence. De quoi vous inspirer à changer votre vie et votre ville dans un même mouvement.
Au rythme d’un épisode par semaine, embarquez avec nous pour une aventure sonore haletante, où la prise de conscience personnelle engendre l’action collective. Abonnez-vous sur les plateformes d'écoute (Spotify, Apple Podcasts, etc.) pour ne pas manquer le prochain reportage !
Éveille ta Ville, le podcast des initiatives écologiques et sociales des territoires en transition.
Un podcast réalisé par Hildegard Leloué, Kelly Gourdin et Rémi Augais, membres d’Aether narratio, association de création de contenu et de transmission de savoirs autour de la transition écologique et sociale. L’habillage sonore a été confectionné par Victor Dubin. Mattis Underhill a pris la photo de couverture du podcast. Merci à Thomas Becking, Louise Idmond et Isthun pour le doublage des voix. Cette aventure sonore est soutenue par la Ville et le Crous de Poitiers, la Fondation Université de Poitiers, l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, la Fondation Banque Populaire Val de France et la Région Nouvelle-Aquitaine.
Tr.: ... préserver l'une de nos ressources les plus précieuses, l'eau ... rivière LAHN ...
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Pour réussir sa transition énergétique, l’Allemagne a désormais un plan. Elle comptera sur plusieurs gigawatts de centrales électriques au gaz « hydrogen ready », malgré la controverse.
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Le chancelier Olaf Scholz ... sorte de frénésie hydrogène ...
À lire aussi L’hydrogène pour sauver le climat : une fausse bonne idée selon certains scientifiques
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dans de « brefs délais », un appel d’offres sera lancé pour de nouvelles capacités allant jusqu’à 4 fois 2,5 GW de centrales électriques au gaz. Celles-ci pourront, dans un premier temps, fonctionner au gaz fossile. Toutefois, entre 2035 et 2040, elles devront impérativement avoir été converties à un hydrogène « de toutes les couleurs, mais autant que possible vert ». En parallèle, le gouvernement soutient également la recherche et le développement sur les technologies de capture et de stockage du carbone
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Lecture 2 min - Accueil International Europe
Publié le 07/09/2023 à 17h48 Par sudouest.fr
En Allemagne, la quasi-totalité des sangliers abattus ne peuvent être consommés car ils sont porteurs de quantités trop élevées de césium 137. Près de quarante ans après Tchernobyl, une étude a tenté de comprendre pourquoi ils étaient si sensibles à la radioactivité et découvert que l’accident de la centrale n’expliquait pas tout
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L’ACS, société américaine de chimie, une société savante considérée comme la plus riche des États-Unis, à l’origine de nombreuses publications, a basé son étude, menée par trois chercheurs de l’Institut de radioécologie et de radioprotection de Hanovre, sur les sangliers bavarois, de 2019 à 2021. La Bavière, vaste région du sud-est de l’Allemagne, est située à quelque 1 800 km de Tchernobyl, où s’est produit l’accident du 26 avril 1986.
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Nucléaire militaire : un rôle significatif
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Bien que Tchernobyl soit largement considéré comme la principale source de césium 137 chez les sangliers, nous constatons que le « vieux » césium 137 provenant des retombées des armes contribue de manière significative au niveau total (10 à 68 %) dans les spécimens qui dépassaient la limite réglementaire ». Et même que, dans certains cas, le césium 137 des armes – lié aux essais atmosphériques qui ont subsisté jusqu’en 1980 – « à lui seul peut conduire à des dépassements de la limite réglementaire ».
Rappelons que la viande de sanglier analysée par les chercheurs présentait à 88 % un taux de césium 137 supérieur aux normes fixées par la loi allemande, et qu’elle contrevenait à 100 % aux normes japonaises, plus restrictives.
Alimentation : ces mets contaminés
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Les sangliers sont en effet de grands amateurs de champignons et de truffes, qui constituent, nous dit l’étude, « un dépôt essentiel du césium 137 migrant vers le bas. », notamment en raison de la teneur du sol en minéraux argileux. Et voilà élucidé le fameux « paradoxe du sanglier ».
Un héritage plus lourd qu’imaginé
... mettre en garde explicitement contre les « menaces de frappes nucléaires ou de rejets accidentels au cours de la guerre russo-ukrainienne » face auxquelles « il est désormais impératif de pouvoir identifier la source de tout rejet de césium 137 et d’évaluer ses conséquences environnementales ».
Les sujets associés Europe Allemagne Nucléaire International Environnement
... une maison qui héberge 14 personnes, venues de toute l’Europe, avec comme point commun l’envie de vivre à plusieurs, de partager...
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Nucléaire
Nucléaire: Greenpeace se fissure sur l’atome / Gil Mihaely - La rédaction - 18 septembre 2023
5 min (durée de lecture)
De jeunes écologistes européens, menés par la militante suédoise Ia Aanstoot, appellent Greenpeace à renoncer à son positionnement antinucléaire et à s’aligner sur les positions bien plus nuancées, sinon favorables au nucléaire, du GIEC et de la communauté scientifique. Les jeunes militants s’invitent même dans la bataille, désormais judiciaire, sur l’inclusion du nucléaire dans la « taxonomie verte » de l’Union Européenne, que conteste Greenpeace. Cette passe d’armes illustre un fossé grandissant au sein des militants écologistes, avec une nouvelle génération qui semble, au nom du pragmatisme climatique, vouloir mettre au placard les fondations antinucléaires historiques de l’écologie politique.
Six jeunes militants écologistes européens du réseau RePlanet, menés par une activiste suédoise de 18 ans, Ia Aanstoot, ont lancé, le 30 août 2023, une vaste campagne de communication, baptisée « Cher Greenpeace ». Pétition à l’appui, ils demandent à l’ONG de « renoncer à son opposition démodée et non scientifique à l’énergie nucléaire » et de les rejoindre « dans la lutte contre les combustibles fossiles ».
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Le dernier rapport du GIEC est en effet sans grande ambiguïté sur le nucléaire : pouvant fournir « une énergie à faible émission carbone à grande échelle », l’atome est, malgré des réserves sur son coût et son acceptabilité, un indiscutable atout énergétique dans la lutte contre le changement climatique.
Pour RePlanet, l’opposition de Greenpeace au nucléaire sert, in fine, les intérêts des combustibles fossiles. Le cas de l’Allemagne est parlant : entre 2005 et 2020, Berlin a porté de 5 à 32% la part des renouvelables intermittents (éolien et photovoltaïque) dans son mix électrique. Tout en promouvant et poursuivant, au nom de l’Energiewende, une active stratégie de sortie du nucléaire, fermant ses derniers réacteurs en avril 2023. Entre 2005 et 2020, le charbon a certes reculé, passant de 45 à 24% du mix électrique allemand, mais la part du gaz fossile a augmenté (de 12 à 16%), et, surtout, le pays a préféré l’abandon du nucléaire à la fermeture de davantage de centrales fossiles. Si elle avait conservé toutes ses centrales nucléaires, l’Allemagne serait déjà pratiquement sortie du charbon, et aurait réduit bien plus significativement ses émissions de CO2.
Une volonté d’être de toutes les batailles
La campagne de RePlanet acte d’ailleurs un fossé grandissant entre deux générations de militants écologistes. La première s’est construite sur l’opposition au nucléaire, depuis la fin des années 1960. Greenpeace a en effet été fondée au Canada par des militants qui s’opposaient aux essais nucléaires des États-Unis en Alaska. La lutte antinucléaire est d’ailleurs au ferment de l’écologie politique actuelle. Elle tire son héritage de la protestation de 1971 contre l’implantation de la première centrale nucléaire à eau pressurisée au Bugey. Puis de la fameuse manifestation de 1977 contre le surgénérateur Superphénix de Creys-Malville, qui s’est achevée en confrontation violente avec les forces de l’ordre et le décès d’un manifestant.
On estime que pendant ses années quelque 175.000 personnes ont participé à des actions contre l’énergie nucléaire. Ces mobilisations ont aussi constitué une pépinière politique pour le leadership des partis écologistes. Elles ont notamment permis l’émergence d’Yves Cochet, militant antinucléaire des années 1970, devenu ministre du gouvernement de Lionel Jospin ainsi que de Dominique Voynet, qui débute son engagement écologique avec le combat contre les centrales de Fessenheim et Creys-Malville, également ministre du même gouvernement. Ce gouvernement est, pour les partisans de l’atome, l’un des principaux responsables du déraillement du programme nucléaire civil français. Pour une certaine génération, être antinucléaire est ainsi un impératif quasi-identitaire.
La nouvelle génération, bien éloignée de ces combats et de cette mémoire militante, a fait de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, qu’importent les modes de production, l’alpha et l’oméga de son activisme. Pour Ia Aanstoot, « Greenpeace est coincée dans le passé, les années 70, avec sa lutte contre une énergie nucléaire propre et sans carbone, une position intenable alors que le monde brûle. (…) J’ai l’impression qu’être antinucléaire est une question d’identité pour ces écologistes plus âgés. Il est temps pour eux d’évoluer ».
Ce clivage générationnel se retrouve, en France, au sein d’EELV : les statuts du parti imposent en effet à ses membres de s’opposer au nucléaire (sans évoquer les fossiles), une posture assumée par la direction. Mais des militants plus jeunes commencent à réclamer un virage pronucléaire, et certains élus EELV admettent désormais qu’ils défendent l’atome. Ils rejoignent en cela plusieurs figures de l’écologie politique, dont les deux anciens ministres Brice Lalonde (ouvertement pronucléaire) et Cécile Duflot (désormais « agnostique » sur le sujet).
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Sur cette question hautement polémique, le contexte européen a d’ailleurs changé, davantage de gouvernements défendant désormais l’atome. La France a ainsi mis sur pied au printemps 2023 une Alliance pour le nucléaire, regroupant 16 des 27 États membres de l’Union européenne. Elle a obtenu en juin dernier une première victoire d’importance, avec la reconnaissance d’une équivalence entre les électricités nucléaire et renouvelable pour la production d’hydrogène bas carbone.
Clés : anti-nucléaire Commission européenne écologie politique écologistes EELV Greenpeace idéologie ONG
Ndlr : sur l'allemagne, comme toujours, ils ne raisonnent pas en dynamque, oubliant la trajectoire de sortie des fossiles de ce pays. Et dans la négation de leur propre idéologie.
LE MIEUX : LES IGNORER car non fondé et leur impact est faible
- sur le rapport du GIEC : jugement non fondé car il recense tous les scénarios possibles, le nucléaire en est un, mais il y en a tout ENR AUSSI. Et le nucléaire est bien trop lent à être déployé pour être une RÉELLE solution. DONC sobriété+efficacité+ENR tout de suite, sinon le mur climatique
Connu / TG le 27/05/23 à 18:33
Souvent citée en modèle pour la qualité de ses infrastructures cyclables, l’Allemagne — où la part modale du vélo a déjà atteint les 12% visés par la France en 2030 — voit émerger un nouveau mouvement social. Avec les outils de la démocratie directe, les citoyens donnent de la place au vélo en ville.
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Connu / TG le 20/05/23 à 11:07
L'augmentation à marche forcée du parc éolien terrestre est cruciale pour couvrir les besoins énergétiques ...
Connu / TG le 03/05/23 à 09:56
« Analyse comparative de l’empreinte carbone en France, Allemagne, Etats-Unis et Chine
avec le schéma
Intensité en émissions de GES de la production, des exportations et importations et de la demande finale plusieurs pays en 2018
En clair, la qualité de notre bilan Carbone est en partie liée à notre dés-industrialisation.
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Connu / TG le 03/05/23 à 09:56
La question La sortie du nucléaire en Allemagne nuit-elle au climat ?
6 min - 32 Commentaire(s)
Le mix électrique allemand reste très carboné mais le déploiement des énergies renouvelables a permis à la fois de sortir du nucléaire et de diminuer le recours aux énergies fossile. La sortie du nucléaire n’a donc pas augmenté les émissions de CO2.Toutefois, si d’autres priorités avaient été privilégiées, les émissions auraient sûrement davantage diminué.
Contre-exemple de la transition énergétique avec ses mines de lignite à ciel ouvert ou égérie des renouvelables avec ses dizaines de milliers d’éoliennes ? L’Allemagne et ses choix énergétiques ne manquent jamais d’alimenter les débats en France.
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ce choix est ancien. Il ne date pas de l’ère Merkel au lendemain de l’accident de Fukushima mais d’une vaste loi de transition énergétique adoptée en 2000 sous Gerhard Schroeder ... le nucléaire ne pesait que 25 % du mix électrique allemand en 2010. Une proportion qui est tombée à 13-15 % à partir de 2015 puis à 6 % en 2022.
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Entre 2010 et 2022, la production d’électricité d’origine renouvelable a été multipliée par près de 2,5, compensant entièrement la réduction de celle issue du nucléaire. Quant aux électrons sortis des centrales à charbon, ils ont diminué d’un tiers. Ce sont les renouvelables qui ont remplacé les réacteurs fermés et permis une réduction du charbon.
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les renouvelables continuent d’être déployés à un rythme soutenu et devraient donc venir remplacer l’atome. ...
Pour sortir du gaz russe, Berlin a misé sur le charbon allemand
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l’Allemagne comptera certes davantage de centrales à gaz, mais celles-ci tourneront très peu, uniquement aux moments où la consommation est à sa pointe pour équilibrer le réseau. Le pays peut espérer ainsi une réduction de la consommation de cette énergie fossile, qui serait d’autant plus forte voire complète si une part plus élevée et croissante de biogaz la remplace.
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« L’Allemagne a pour l’instant tenu ses objectifs, que ce soit pour la sortie du nucléaire, concernant la réduction des émissions de CO2 du système électrique qui a été respectée ou celui de déploiement des énergies renouvelables qui a été atteint avec plusieurs années d’avance », pointe Andreas Rüdinger.
Ce qui compte n’est pas uniquement la photo à l’instant T mais la tendance à l’œuvre. La France a un mix électrique qui émet bien moins de CO2 que l’Allemagne, mais l’Hexagone n’a pas atteint ses objectifs en matière de déploiement des énergies renouvelables.
« La politique énergétique, le nucléaire surtout, reste l’un des désaccords majeurs dans le “couple” franco-allemand »
CHRONIQUE. Dans une Europe qui doit à la fois lutter contre le réchauffement climatique et accéder à de nouvelles ...
Connu / TG le 17/04/23 à 13:33