Connu / TG le 31/03/23 à 22:30
Autorité de sûreté nucléaire (ASN) EDF Réservé aux abonnés - 1 min. de lecture
Une importante fissure par corrosion sous contrainte a été détectée sur le circuit de secours du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Penly. Dans une note publiée mardi 7 mars, l’Autorité de sûreté nucléaire ordonne à EDF de «réviser sa stratégie» en matière de contrôle et de réparation.
La fissure s’étend sur 155 mm et sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm, explique l'ASN.
Nouveau coup dur pour EDF. L’énergéticien a décelé une fissure par corrosion sous contrainte sur un circuit de secours du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Penly, située en Seine-Maritime, a-t-on appris dans une note d’information publiée sur le site web de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) mardi 7 mars.
«La fissure s’étend sur 155 mm, soit environ le quart de la circonférence de la tuyauterie, et sa profondeur maximale est de 23 mm, pour une épaisseur de tuyauterie de 27 mm», détaille l’ASN qui ordonne à EDF de «réviser sa stratégie» de contrôle et de réparation. L’autorité classe au niveau 2 sur l’échelle de l’INES (qui comporte 8 niveaux de gravité, de 0 à 7) cet incident qui «affecte la fonction de sûreté liée au refroidissement du réacteur» et augmente «la probabilité d’une rupture».
Une double réparation jugée responsable
Le gendarme du nucléaire explique que la ligne située en branche chaude du système d’injection de sécurité près de laquelle se trouve la fissure était considérée par EDF comme non sensible à la fissuration par corrosion sous contrainte. Toutefois, l’ASN note que la double réparation de la soudure subie lors de la construction du réacteur est de nature à «modifier ses propriétés mécaniques et les contraintes internes du métal au niveau de cette zone».
EDF explique, dans une note publiée sur son site internet le 24 février, que le défaut a été détecté lors d’une expertise qui visait à contrôler cette soudure. La fissure aurait été générée, selon le fournisseur d’électricité, lors des «opérations ciblées de «double réparation» lors du premier montage des tuyauteries».
Ce nouveau défaut représente une très mauvaise nouvelle pour le parc nucléaire français et son gestionnaire qui a accusé une perte financière record en 2022. L'année a été marquée par les mises à l’arrêt de nombreux réacteurs (dont Penly 1) en raison du phénomène de corrosion sous contrainte qui a forcé EDF à réaliser des opérations de contrôle et de réparations de grande ampleur, menaçant l'approvisionnement électrique français.
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1 308 825 vues •16 nov. 2012 - 12 k - 189
Yuki Dell' Isola del Vento - 3,35 k abonnés - 427 commentaires
RESUME
Les 32 réacteurs nucléaires de 900 MW de puissance électrique qui équipent 8 des 18 centrales en fonctionnement d'EDF vont atteindre 40 ans de durée de fonctionnement sur la période 2019-2027 et auraient dû, selon les prévisions du début des années 2000, connaître alors leur arrêt définitif. Mais EDF a annoncé en 2008 son intention de prolonger cette durée de 10 ans, voire 20 ans.
... La quatrième visite décennale revêt une importance particulière car l'autorisation de la poursuite au-delà de 40 ans ne sera possible que si chaque réacteur respecte les exigences de l'ASN : assurer la conformité du réacteur au référentiel de sûreté, assurer la mise en œuvre complète des mesures « post-Fukushima » définies après la troisième visite décennale et apporter des améliorations au dispositif de sûreté afin de le rapprocher de celui de l'EPR.
Par rapport à ces enjeux, la présente note étudie le cas de la centrale du Tricastin dont le réacteur n°1 a été le premier à effectuer sa quatrième visite décennale (VD4) de juillet à décembre 2019.
Afin de permettre un jugement sur « l'état de santé » des réacteurs du Tricastin avant le « saut dans l'inconnu » que représenterait la poursuite du fonctionnement au-delà de 40 ans, la note dresse un inventaire des incidents de niveau 1 et 2 sur l'échelle INES advenus sur la période 2010-2020 et procède à leur analyse : 84 incidents ont été recensés, dont 2 de niveau 2, avec une pointe de 15 incidents en 2019. Un incident de niveau 2 est grave car il peut aboutir à une fusion du cœur et par conséquent à un accident grave ou majeur. La prise en compte du fait que certains incidents sont communs à plusieurs réacteurs porte le décompte total à 147 couples « incident-réacteur », dont l'incident de niveau 2 de 2011 pour les réacteurs 3 et 4 et celui de 2017 pour les 4 réacteurs. Le réacteur le plus touché est Tricastin 1, avec 43 incidents.
Les incidents sont de natures diverses et sont classés en cinq catégories : exploitation, maintenance, incident de radioactivité pour des travailleurs, équipements défaillants sans agression extérieure et équipements défaillants en cas de séisme. Les incidents d'exploitation sont les plus nombreux, chacun relatif à un seul réacteur et d'une régularité inquiétante, 3,5 en moyenne chaque année, la cause étant très généralement le non respect des règles d'exploitation. Viennent ensuite les incidents sans agression extérieure, les incidents de maintenance, de radioactivité et de défaillance d'équipements.
La note met en évidence l'importance particulière pour la centrale du Tricastin du risque d'accident en cas de séisme, révélé par des incidents répétés touchant un large éventail de dispositifs vitaux pour la sûreté des réacteurs : défaillance des diesels de secours (incident de niveau 2 en 2011 sur les réacteurs 3 et 4), de vannes, pompes, tuyauteries, ancrages, alimentation en eau et en électricité et même des matériels de contrôle-commande. En septembre 2017, un incident particulièrement grave de niveau 2, le risque de rupture de la digue du canal de Donzère-Mondragon, a conduit l'ASN à imposer l'arrêt des 4 réacteurs, le temps de réaliser les travaux nécessaires. L'ASN a imposé à EDF en septembre 2019 de nouveaux travaux de renforcement de la digue.
Les risques liés au séisme constituent une vulnérabilité inacceptable de la centrale du Tricastin d'autant plus que depuis le séisme du Teil en novembre 2019, de fortes incertitudes pèsent sur le niveau du séisme de référence sur lequel élaborer les exigences de sûreté.
La conjonction d'un mauvais état des réacteurs confirmé par l'analyse des incidents sur les dix dernières années, de la complexité technique et organisationnelle des quatrièmes visites décennales et d'un risque sismique majeur conduit à la conclusion que la centrale du Tricastin devrait être arrêtée après 40 ans de fonctionnement.
Connu / https://www.stop-tricastin.fr/actions-actus/ et https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju/?1KsOug
Ndlr : lire et valo ACT
Durée de lecture : 5 minutes
Derrière l’accusation d’"islamo-gauchisme", les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétromonarchies et leur radicalisation néolibérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.
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l’abominable meurtre de Samuel Paty perpétré, sus au prétendu responsable de l’attentat, l’« islamo-gauchisme ». Pendant que les trolls droitistes se déchaînaient sur les réseaux sociaux, le ministre Blanquer accusait nommément le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tout comme un ex-Premier ministre PS, Manuel Valls, tandis que d’anonymes imbéciles taguaient « collabo » sur le siège du Parti communiste et que d’autres mettaient en cause des élus d’EELV.
Il ne devrait y avoir au sein du mouvement émancipateur et écologiste aucune crainte devant un tel déferlement de haine, sinon de l’effroi devant tant de capacité à mentir. Car ce que veulent cacher ces lanceurs de fatwa, c’est leur propre responsabilité, eux dont le camp est au pouvoir depuis 2002 : leur incapacité en tant que responsables de la police à cibler les islamistes, malgré la régression constante des libertés publiques qu’ils ont promu au nom de « la lutte contre le terrorisme », leur amitié constante et financièrement intéressée avec les régimes d’Arabie saoudite et du Qatar, régimes qui ont soutenu politiquement et économiquement l’islamisme radical, leur vindicte constante et anxiogène contre les musulmans, qui ne peut que pousser les esprits les plus faibles de cette religion à tomber dans la haine en retour, leurs complicités douteuses — des proches de Marine Le Pen manifestant en 2009 avec Abdelhakim Sefrioui, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, ou le directeur du Point — dont un fonds de commerce est la dénonciation de l’islam —, Franz-Olivier Giesbert, présentant en 2014 Tariq Ramadan comme « un grand philosophe international ».
Mais il faut, pour comprendre ce qui se passe et surmonter ces tombereaux de fiel, prendre du champ. Comme je l’ai expliqué dans Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017) https://hervekempf.net/Tout-est-pret-pour-que-tout-empire-12-lecons-pour-eviter-la-catastrophe, l’islamisme radical est intimement entremêlé avec l’évolution du capitalisme des quarante dernières années : pour faire pièce à l’invasion soviétique dans les années 1980, les États-Unis ont, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, armé les factions musulmanes les plus radicales, les aidant à prendre de l’envergure. De surcroît, nonobstant le tournant rigoriste pris par l’Arabie saoudite après l’occupation de La Mecque par des extrémistes musulmans en 1980, les pays occidentaux ont maintenu les meilleurs liens avec ce pays et les autres pétro-monarchies, en raison de leurs fournitures de pétrole, alors qu’ils savaient que ces pays soutenaient le développement d’un islamisme radical. L’invasion criminelle de l’Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés a encore contribué à jeter de l’huile sur le feu du terrorisme international. Autrement dit, le refus de s’affranchir de la dépendance pétrolière et de mener une vraie politique climatique a conduit les dirigeants occidentaux à fermer les yeux sur ce qui allait devenir, à partir du 11 septembre 2001, un cauchemar.
Il faut cibler les causes du phénomène, à savoir ces alliances coupables et notre dépendance au pétrole qui en est le ressort
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l’islamisme radical, malgré les crimes abominables qu’il peut susciter, est un péril secondaire par rapport à la catastrophe écologique planétaire en cours, et dont les chiens hurlants du moment négligent si opportunément l’existence.
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tout en stimulant le désastre écologique, poursuivent le projet néolibéral de privatisation généralisée et veulent un déploiement illimité des techniques numériques. Comme ce projet est de plus en plus inacceptable, les classes dirigeantes ont choisi d’aller vers des formes de gouvernement toujours plus autoritaires. Elles reprennent aussi sans barguigner les thèmes d’islamisme, de sécurité, d’immigration, pour détourner vers ces boucs émissaires la colère populaire. Le but de la manœuvre est de refouler toute idée de se tourner vers une gauche revigorée qui voudrait s’attaquer à la réforme de la fiscalité des riches, à l’évasion fiscale des multinationales, et entreprendre une politique écologique.
Ce qui se fait ainsi jour est un capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. Plutôt que de se défendre d’un « islamogauchisme » sans substance réelle https://www.liberation.fr/debats/2020/10/23/en-finir-avec-l-islamo-gauchisme_1803361, le mouvement émancipateur et écologiste doit faire front dans l’unité, et attaquer sans broncher les politiques désastreuses menées par les capitalistes et par leurs laquais.
Bernard Salengro a retweeté
CFE-CGC hôpitaux APHP
@AphpCfeCgc · 30 août
Dans les endroits où la majorité des gens avaient respecté le port du #masque, les personnes infectées par la #COVID19 sont moins susceptibles de développer une forme sévère, car la dose de virus lors de l’infection détermine la gravité de la maladie
Masques et protection : inhaler moins de coronavirus signifie tomber moins gravement malade
Dans les lieux où le port du masque est respecté, les formes sévères de Covid-19 semblent moins fréquentes. Les masques protégeraient donc non seulement les autres, mais aussi leurs porteurs.
theconversation.com - 3 - 42 - 40
L’essai clinique britannique Recovery a montré qu’un stéroïde bon marché et largement disponible réduit d’un tiers le nombre de décès chez les patients atteints d’une forme grave du Covid-19.
La dexaméthasone, un stéroïde peu coûteux et courant, pourrait sauver la vie des patients gravement malades du Covid-19, selon les conclusions de Recovery, un vaste essai clinique mené en Grande-Bretagne. Ce médicament est le premier à montrer un effet clair sur la mortalité liée au virus SARS-CoV-2, qui a tué plus de 430 000 personnes dans le monde. Ce stéroïde a réduit d’environ un tiers les décès chez les patients de l’essai placés sous respirateur artificiel à cause d’une forme grave du Covid-19.
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Près de 2 100 participants recrutés pour l’étude ont reçu de la dexaméthasone à une dose modérée de 6 milligrammes par jour pendant 10 jours, et leur évolution a été comparée à celle d’environ 4 300 patients ayant reçu des soins standard pour le Covid-19.
L’effet de la dexaméthasone a été le plus prononcé chez les patients gravement malades placés sous respirateur artificiel. Une amélioration, moindre, a aussi été constatée chez les patients qui recevaient juste de l’oxygène : leur risque de mourir a été réduit de 20 %. Le stéroïde n’a en revanche montré aucun effet sur les cas légers de Covid-19, c’est-à-dire les malades qui ne recevaient ni oxygène ni ventilation.
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L’utilisation de stéroïdes pour traiter les infections respiratoires virales telles que le Covid-19 a été controversée. Les essais de stéroïdes lors des épidémies de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et de MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), causées par des coronavirus apparentés, n’avaient pas été très concluants, rappelle Peter Horby. Néanmoins, selon lui, étant donné la grande disponibilité de la dexaméthasone et certains résultats prometteurs des études sur les stéroïdes lors de précédentes épidémies, les chercheurs de Recovery ont estimé qu’il était important de tester ce traitement dans un essai clinique rigoureux. ... L’essai Recovery suggère qu’aux doses testées, les avantages de la dexaméthasone l’emportent sur les inconvénients potentiels. L’étude n’a révélé aucun effet indésirable du traitement. « Ce stéroïde peut être administré à pratiquement n’importe qui », déclare Peter Horby.
Pollution
Une filiale du groupe Norilsk Nickel est responsable d'une grave fuite de carburant dans une rivière de l'Arctique. Le directeur de l'entreprise aurait tardé à donner l'alerte.
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Cette photographie prise le 3 juin 2020, montre un grand déversement de diesel dans une rivière près de la ville arctique de Norilsk.
Handout / Marine Rescue Service / AFP
Connu / https://wegreen.fr/comment/165049
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Alexis Corbière répondait aux questions de Gilles Bornstein sur France Info TV par rapport à la crise du covid-19.
Catégorie Actualités et politique 109 commentaires
Ce document vidéo synthétisé par le Média, confirme la grande incertitude et les tensions du monde médical quant à l’avenir de la pandémie, l’inquiétude des personnels soignants et les risques pris par les équipes qui doivent faire face à l’afflux de malades.
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Deux des énormes difficultés : le nombre de lits disponibles et le personnel en réanimation, où l'on compte 1,6 infirmier-e-s par malade (dans les autres services, on en dénombre 4 par malade).
Seule « bonne nouvelle » émanant de cette conférence : 80% des malades souffrant de coronavirus devraient s'en tirer sans trop de complications. 15% auront besoin d’oxygène mais s’en sortiront et 5% passeront par la réanimation, sans qu’on ne sache encore très bien pourquoi certains développent la maladie.
Pour les optimistes qui pensent qu’un vaccin pourrait nous sauver, il faut déchanter. Le temps que celui-ci soit inventé - même si Donald Trump, en campagne pour sa réélection, parait excessivement confiant -, nous devrons patienter de longs mois avant que ces vaccins ne soient fabriqués à l’échelle du drame.
Ceci étant, comme le virus persistera après la pandémie, les vaccins nous seront très utiles.
Avant de mourir, cette "directrice épuisée" a écrit pour raconter son quotidien et le manque de soutien de l'institution.
... académie de Créteil ...
Avec le hashtag #PasDeVague, lancé en octobre 2018, des enseignants et des associations ont partagé leur émotion à la lecture de cette lettre. Ce mot-dièse a été créé pour dénoncer les violences et le manque de soutien de la hiérarchie que subissent les enseignants et les personnes travaillant dans les établissements scolaires.
LIRE AUSSI:
"Ce que le suicide d'un enseignant signifie pour ceux comme moi qui font le même métier que lui" https://www.huffingtonpost.fr/anouk-f/ce-que-le-suicide-dun-enseignant-signifie-pour-ceux-comme-moi-qui-font-le-meme-metier-que-lui_a_23699601/
L'auteur de cette BD très partagée sur le suicide d'un enseignant se confie https://www.huffingtonpost.fr/2019/03/25/bd-suicide-enseignant_a_23699721/
Fabien Clairefond pour « Les Echos »
CHRONIQUE. Face à la menace climatique, c'est sur les émissions de CO2 que les entreprises et les Etats doivent agir. Tant qu'elles ne seront pas associées à toute information économique, il y a peu de chances que les bonnes décisions soient prises.
La forêt a brûlé, l'ouragan s'est abattu, la sécheresse a frappé, le thermomètre a gémi, les scientifiques se sont à nouveau alarmés... et rien. « La maison brûle et nous regardons ailleurs. » Hélas, Chirac aurait pu utiliser le futur, et pronostiquer : la maison brûlera, et nous regarderons ailleurs, car c'est exactement ce que nous avons fait . Lire aussi : > Le réchauffement, c'est maintenant ! Depuis 2002, les émissions planétaires...
...
on peut faire un euro de valeur ajoutée en émettant un gramme comme dix kilogrammes de CO2 dans l'atmosphère : la physique n'étant pas - par construction - dans l'économie, il est impossible de déduire les émissions de manière simple des indicateurs monétaires.
Dès lors, nous commencerons à être sérieux sur la question du climat quand chaque information de nature économique comportera, à côté de chaque valeur exprimée en euros, en voitures ou en logements, la quantité - obtenue de manière séparée, par une comptabilité physique qui s'appelle la comptabilité carbone - de gaz à effet de serre associée.
ndlr :
sous l'anthropocène, la physique devient prépondérante sur la finance. Ainsi la comptabilité devient bidimensionnelle (monétaire, g d'équivalent co2 émis) => concevoir les logiciels libres qui le prendront en compte ACT
Mais pour que cela advienne, il faudra lutter : rendre la lutte des classe tri-dimensionnelle (sociale, écologique, démocratique). En effet, l'histoire a prouvé que tout résultat a été conquis de haute lutte.
Conclusion : pour garantir l'avènement d'une compta bidimensionnel, mettre en oeuvre une action qui l'est également : comptabilité carbone ET lutte des classes.
Le meilleur moyen n'est-il pas la grève générale ?!
ACT