Sureté nucléaire en danger ! - 7 nov. 2024 / Maxime LAISNEY
939 abonnés - 16+ - 366 vues - 3 commentaires #nucléaire #Macron
#Macron a décidé de dissoudre l'IRSN dans l'ASN sur la base d'un rapport tenu secret. J'y ai eu accès, il confirme nos craintes:
- faire du chef de l'Etat le seul décideur en matière #nucléaire
- rendre l'autorité de sûreté plus conciliante avec les exploitants
Inadmissible !
Notre système dual fonctionnait bien : d'un côté l'expertise (IRSN), de l'autre le contrôle (ASN).
Impossible à effectuer d'ici la fin de l'année, la fusion va se traduire par une grande désorganisation de plusieurs mois au moins, comme l'avait anticipée l'intersyndicale.
Une désorganisation des relations avec les exploitants qui arrive au moment où l'IRSN croûle sous les dossiers : EPR de Flamanville, EPR2, SMR/AMR, Cigéo et autres sites de stockages, piscines de La Hague qui débordent... Irresponsable !
Connu / TG le 16/05/24 à 14:20
Clés : Nucléaire ; coûts du nucléaire ; réacteur nucléaire ; Sûreté nucléaire ; Rapports
à 7:49 : saynète de GPP sur le marché des Couronneries de Poitiers
Jacques Terracher, membre de la CLI de Civaux, le 18/01/24
EDF veut licencier Arnaud Bégin, ancien inspecteur de la sûreté nucléaire. Celui-ci assure qu’il a été harcelé pour avoir été trop rigoureux : il pointait de graves problèmes de sécurité dans les centrales.
Connu / TG le 16/10/23 à 14:39
L’exécutif maintient son projet de refonte forcée des instances de contrôle de la sûreté nucléaire, malgré son rejet par les parlementaires et l’opposition massive des salariés de l’IRSN, principal ...
Connu / TG le 20/07/23 à 20:28
Rapport d'information déposé en application de l'article 146 du règlement, par la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire sur l’évaluation du système dual en matière de sûreté nucléaire, garanti par l’indépendance entre la fonction de régulateur assurée par l’Autorité de sûreté nucléaire et celle d’expertise assurée par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (Mme Alma Dufour et M. Sébastien Rome)
Presentation de l'Assemblee nationale, du palais Bourbon, de ses membres (deputes), de son fonctionnement ...
Connu / TG le 27/06/23 à 08:41
L'Autorité de sûreté nucléaire critique la centrale de Gravelines face à l'absence d'évolution concernant la sûreté nucléaire et la radioprotection.
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Connu / TG le 20/06/23 à 21:36
L'IRSN de nouveau dans le viseur de la réforme de la sûreté nucléaire
Réforme de la sûreté nucléaire, épisode 2 : l'IRSN, l'expert technique de la sûreté en ...
Connu / TG le 19/06/23 à 12:27
Les députés ont rejeté mercredi 15 mars la réforme controversée de la sûreté nucléaire. Quelques voix de la majorité ...
Connu / TG le 15/03/23 à 20:59
Accueil → Enquêtes → Sûreté nucléaire - 11 minutes de lecture
Dans une opacité complète, le gouvernement a présenté début février un projet de démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Chargé de veiller à la transparence d’un secteur hautement sensible, cet établissement public est depuis longtemps dans le collimateur d’EDF et des industriels de l’énergie. Récemment, il avait alerté sur des défaillances des EPR, les super-réacteurs qu'Emmanuel Macron veut relancer. Mais le démantèlement annoncé de l'IRSN soulève l’indignation des salariés et d’experts indépendants.
Ficelé dans le plus grand secret, le projet du gouvernement pour l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) est simple : il s’agit de démanteler cette structure chargée d’expertiser la filière nucléaire française. L’idée initiale du gouvernement était d’éclater les chercheurs et les salariés de l’IRSN entre plusieurs entités : le ministère de la Défense, le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Ce projet Élyséen concocté dans la plus totale opacité a été imposée en quelques jours à l’institut : le directeur général de l’IRSN l’a appris trois jours après le conseil de politique nucléaire tenu à huis-clos à l’Élysée le 3 février 2033. « L’IRSN menacé de disparition », alertait un tract intersyndical à la mi-février. Depuis, les salariés se mobilisent pour tenter d’infléchir, voire d’annuler ce projet gouvernemental. « Cette remise en cause brutale de l’IRSN est vécue comme une trahison et ressentie comme une critique de notre travail quotidien, mais également du modèle de gouvernance des risques nucléaires et radiologiques, modèle dont nous sommes fiers », soulignent les syndicats.
Objectif : retarder la publication des rapports de l’IRSN
Fondé en 2001, l’IRSN est en effet une structure essentielle à la transparence dans le secteur nucléaire en France. Or, rappelons-le, dans cette industrie à (grand) risque, seule la transparence peut permettre une sûreté maximale. Et depuis vingt ans, les experts de l’IRSN sont régulièrement accusés par le lobby nucléaire, tant du côté des opérateurs que des industriels, de ralentir tous les projets du secteur du fait de leurs multiples rapports publics. De fait, tous les avis de l’IRSN sont publiés dans le mois qui suit leur rédaction. Forcément, cette habitude a le don d’énerver les hiérarques d’EDF.
L’idée de la réorganisation voulue par le gouvernement serait de retarder de plusieurs mois la publication de ces avis afin de conserver le secret sur les décisions prises par l’ASN… Ni vu, ni connu… Cette perspective réjouit d’ailleurs PNC France, une association de défense du nucléaire, qui déclare : « Depuis de trop nombreuses années, l’IRSN a pris la liberté de rendre publiques certaines de ses analyses répondant à des saisines de l’ASN. C’est un dévoiement de son rôle qui pose des graves problèmes ».
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Connu / TG le 12/03/23 à 12:51
Mercredi 15 juin 2022, par Bernard Laponche, Jean-Claude Zerbib, Jean-Luc Thierry
Clés: Nucléaire centrale nucléaire Sûreté nucléaire Rapports
L’information d’EDF à l’ASN, le 21 octobre 2021, de la détection de fissures sur un circuit de refroidissement de secours du réacteur n°1 de la centrale de Civaux, puis de l’arrêt des trois autres réacteurs de 1500 MW de puissance électrique nette (palier N4 [1]) et du réacteur de Penly n°1 (1300 MW) pour le même motif, réduisant la capacité théorique du parc de 10% environ, suivis de la découverte des mêmes défauts sur un nombre important de réacteurs à l’occasion de leurs arrêts programmés, a plongé le monde des « observateurs » dans la sidération, la perte de production entraînée par cette décision étant la preuve même de la gravité de cette découverte.
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En tout état de cause, si la vulnérabilité des 900 MW était confirmée, la question de l’allongement de la durée de fonctionnement de ces réacteurs au-delà de 40 ans devrait être réexaminée. Il faudrait également examiner la possibilité que les réacteurs EPR de Flamanville, Olkiluoto et Taïshan, ainsi que ceux en construction à Hinkley Point, soient eux-mêmes concernés, dans la mesure où ils ont été conçus sur la base du palier N4 de 1500 MW.
Lire le rapport complet : https://www.global-chance.org/IMG/pdf/gc_fissures_analyse_historique_20220619.pdf
[1] Les documents émanant de l’IRSN et de l’ASN font systématiquement référence aux « réacteurs de 1450 MW » pour les réacteurs du palier N4, deux à Civaux et 2 à Chooz B. En réalité, la puissance électrique nette de ces réacteurs est de 1495 MW pour Civaux et 1500 MW pour Chooz B (source : CEA - Elecnuc). Nous avons donc indiqué une puissance nette de 1500 MW pour ces 4 réacteurs dans l’ensemble de ce rapport.
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Connu / TG le 11/03/23 à 11:49
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3 sortes de fissures... celles de 2022 : corrosion sous contrainte, et en 2023 fissures sur soudage de réalignement, et enfin fatigue thermique...
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Connu / TG le 08/03/23 à 18:19
1988 l’IPSN du CEA étudiait la situation d’un réacteur 900MW en cas d’indisponibilité du circuit d’injection de sécurité. Il y a évidemment des études plus récentes.
Après une première journée de grève le 7 février dernier devant le siège d’Altrad, à Montpellier, les grévistes d’Altrad Endel, ont rejoint ce mardi 7 mars les manifestations contre la réforme des ...
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Connu / TG le 20/02/23 à 09:56
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