Marie-Cécilia Duvernoy note en effet dans Le Figaro que « comme pour les fongicides déjà existants, de nouveaux pesticides ont le potentiel de rendre les traitements médicaux inefficaces, annonce une étude publiée dans Nature ».
La journaliste explique que « le problème est connu depuis plus de 20 ans pour les antifongiques azolés, la famille de molécules la plus utilisée pour combattre les champignons indésirables. Particulièrement efficaces, ils sont employés comme pesticides dans l’agriculture et le traitement du bois, mais aussi en médecine, où ils sont privilégiés en premier traitement des infections fongiques car ils sont bien supportés par l’organisme et protègent contre la plupart des champignons pathogènes ».
Marie-Cécilia Duvernoy souligne cependant que « cette utilisation massive crée des résistances ». Steffi Rocchi, chercheuse associée au laboratoire Chrono Environnement de Besançon, indique ainsi : « On s’est rendu compte que certains patients avaient des infections pulmonaires à champignon, notamment Aspergillus fumigatus, avec des souches qui étaient résistantes aux traitements médicaux ».
La chercheuse précise : « On connaissait le cas de patients traités avec un antifongique et chez qui le champignon va devenir résistant, comme pour les bactéries avec les antibiotiques. Mais là c’était chez des patients qui n’avaient jamais eu de traitement antifongique auparavant ! C’est comme ça que les recherches se sont tournées vers l’environnement ».
Steffi Rocchi relève en effet : « Il a été montré que les fongicides azolés utilisés en médecine ont des “cousins”, avec les mêmes structures chimiques, qui sont utilisés en agriculture. Les Aspergillus, qui sont naturellement présents dans les sols, sont exposés à ces molécules agricoles et développent des mécanismes de résistance ».
Marie-Cécilia Duvernoy remarque que « le problème de santé publique est réel car ces antifongiques azolés sont le traitement de première intention contre le champignon Aspergillus fumigatus, un pathogène responsable de plus de 600.000 morts chaque année à travers le monde ».
« Dans certaines régions, comme les Pays-Bas, plus de 20% des souches d’Aspergillus sont résistantes aux fongicides azolés. Le phénomène est également documenté en France, mais la statistique est incertaine », poursuit la journaliste.
Marie-Cécilia Duvernoy rappelle qu’« un patient atteint d’une infection résistante a seulement 10% de chance d’y survivre si aucune alternative thérapeutique n’est proposée. Dans un tel contexte, trouver de nouveaux composés est impératif car «il y a très peu de molécules antifongiques», alerte Steffi Rocchi, et toutes ne sont pas aussi efficaces ou bien tolérées que les azolés ».
La journaliste note enfin que « les auteurs de l’étude tirent la sonnette d’alarme ». Ils écrivent dans Nature que « si l’utilisation de produits agrochimiques mène à nouveau à des résistances aux antifongiques cliniques de nouvelle génération, nous limiterons notre capacité future à traiter Aspergillus fumigatus et potentiellement d’autres infections fongiques filamenteuses ».
Steffi Rocchi ajoute : « Il faut qu’on arrive à sortir de cette agriculture avec un usage important des pesticides, mais ça ne va pas se faire du jour au lendemain. Il faut accompagner les agriculteurs et que les choses soient réfléchies ».
Connu / TG le 28/02/24 à 10:09
Au cours des dernières années, les pénuries de médicaments ont dramatiquement augmenté. ©Getty - Olena Ruban
Comment l’industrie pharmaceutique abandonne les médicaments essentiels - Samedi 23 septembre 2023 / Secrets d'info
Au cours des dernières années, les pénuries de médicaments ont dramatiquement augmenté. Enquête sur les causes de cette aggravation : augmentation de la demande mondiale, délocalisation d’usines de production et financiarisation du secteur.
Depuis plus de 10 ans, les pénuries de médicaments n’ont cessé de s’aggraver. Moins de 200 médicaments étaient concernés en 2012, contre 3 700 en 2022. Les raisons sont multiples. D’abord, les conséquences de la guerre en Ukraine, d’où proviennent l’aluminium et le verre, ont un impact sur une partie du conditionnement des médicaments. Ensuite, la demande mondiale en médicaments s’est décuplée, avec la présence sur ce marché de pays très peuplés comme l’Inde ou la Chine. Il y a encore la délocalisation et la sous-traitance d’une grande partie de la production (notamment la matière première du médicament) qui a permis de rogner sur les coûts, mais qui a eu pour conséquence de rendre la France vulnérable en cas de problème sur la chaîne de fabrication.
Ce phénomène est accentué par une autre raison : le changement de modèle économique et la financiarisation du secteur. Certaines molécules considérées comme moins rentables ont été abandonnées par les firmes qui préfèrent privilégier les médicaments dits innovants (pour des maladies rares) vendus à des prix exorbitants. On peut citer l’exemple du Sovaldi-Sofosbuvir, un médicament pour soigner l’hépatite C, vendu 41 000 euros la cure, ou encore le Zolgensma destiné à traiter l’amyotrophie spinale (il s’agit du médicament le plus cher de France) vendu 2 millions d’euros. Ce dernier a pourtant été initialement développé grâce à la recherche publique.
Lire l'enquête intégrale :
Enquête aux origines de la pénurie de médicaments, une enquête de Benoît Collombat, cellule investigation de Radio France. https://www.radiofrance.fr/franceinter/enquete-aux-origines-de-la-penurie-de-medicaments-2177839
Clés : Info ANSM Industrie pharmaceutique Enquêtes et investigation Délocalisation Cancer (maladie)
L'équipe Jacques Monin, Production Cellule investigation de Radio France Christophe Imbert, Réalisation Jean-Baptiste Audibert, Programmation musicale Mélissa Foust, Attaché(e) de production Benoît Collombat, Journaliste Nicolas Dewit, Collaboration
- Traitement de l'endométriose | ameli.fr | Assuré
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/endometriose/traitement
"
6 oct. 2022 D'autres approches pour soulager la douleur de l'endométriose. Des thérapies non médicamenteuses sont souvent utiles pour améliorer la qualité de vie et lutter contre la douleur, en complément de la prise en charge médicale : l'acupuncture ; l'ostéopathie (thérapie manuelle non manipulative, telle que la fasciathérapie) ; le yoga ;
" - Traitement de la douleur de l'endométriose (CETD) | APHP
https://www.aphp.fr/patient-public/endometriose/recommandations-endometriose/traitement-de-la-douleur-de-lendometriose
"
26 avr. 2021 La prise en charge des patientes suivies pour endométriose comprend une stratégie analgésique à adapter individuellement. L'association de douleurs chroniques pelviennes, ou d'autre localisation, est variée selon les auteurs (1). Plusieurs situations peuvent nécessiter l'intervention de centre spécialisés de prise en charge de la douleur (centre d'évaluation et de traitement de la douleur ; CETD), quelle que soit la stratégie de prise en charge globale de la maladie.
"
...
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Dans ce 162e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient tout d’abord sur la Coupe du Monde de football qui se déroule au Qatar. Il explique pourquoi cet événement, en plus d’être un événement sportif, est aussi un rendez-vous politique contrairement à ce que dit Emmanuel Macron. Que ce soit sur le terrain avec les actions de protestations des joueurs de différentes nationalités ou en dehors du terrain, tout démontre que le sport est politique. De même, plusieurs événements sportifs dans l’histoire ont prouvé à quel point le sport a toujours été dans un contexte politique. À ce sujet, il évoque la Coupe du Monde de 1978 en Argentine qui s’est déroulée durant la dictature, et où déjà un appel à Boycott avait été fait ainsi que plusieurs autres actions politiques. Jean-Luc Mélenchon souligne enfin l'aberration écologique que représente cette Coupe du Monde avec de la climatisation utilisée à grande échelle dans des stades ouverts. Il appelle les Français à partager et à relayer toutes les revendications sur place et sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’organisation de cette Coupe du Monde au Qatar.
Jean-Luc Mélenchon évoque dans un second temps la future crise financière majeure qui se profile à cause de l’augmentation des taux d’intérêt par les banques centrales. Il explique que pour faire face à cette inflation, les banques centrales disent qu’il faut arrêter d’augmenter les salaires. Or, ces augmentations très minimes ne compensent pas du tout l’augmentation des prix. Les banques centrales proposent alors deux autres méthodes pour lutter contre l’inflation : augmenter le chômage et instaurer des taux variables plutôt que des taux fixes pour les crédits. Jean-Luc Mélenchon explique en quoi ces deux méthodes sont particulièrement dangereuses.
Il traite ensuite de la pénurie qui touche certains médicaments dans les pharmacies et l'incompétence du gouvernement sur le sujet. Il en profite pour rappeler pourquoi la création d’un pôle public du médicament était dans le programme l’Avenir en commun, justement pour répondre à ce genre de problématiques.
Jean-Luc Mélenchon revient après cela sur le vote à l’Assemblée de la loi d’orientation et programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) présentée par M. Darmanin. Il explique que dans cette loi sont prévues des amendes inacceptables et visant à empêcher le droit de manifester. Macron prévoit de punir d’amendes de 500 à 1 000€ les lycéens et étudiants qui occuperaient leur lieu d’études. Il veut aussi mettre des amendes de 800 à 1 600€ à ceux qui bloqueraient la circulation, comme le faisaient les gilets jaunes. Une pétition a été créée par le député insoumis Antoine Léaument contre cette loi (lien ci-dessous). Il interpelle le ministre de l’Intérieur pour lui expliquer que la multiplication de mesures répressives de ce genre n’entravera jamais les luttes populaires.
Il conclut cette Revue de la Semaine en évoquant le décès d’Hebe de Bonafini, cofondatrice et présidente des Mères de la place de Mai, une association de femmes qui se battait pour la vérité et la justice concernant les enfants enlevés pendant la dictature en Argentine (1976-1983).
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
01:16 : Coupe du monde au Qatar
08:21 : Krach financier
15:25 : Pénurie de médicaments
18:21 : Amendes Macron
24:38 : Mort de Hebe de Bonafini
27:36 : Conclusion
LES LIENS
- Édito de So Foot : https://www.sofoot.com/oui-emmanuel-macron-le-foot-est-politique-521674.html
- En 1978, déjà, la Coupe du monde de football en Argentine suscitait des appels au boycott
https://www.courrierinternational.com/article/histoire-en-1978-deja-la-coupe-du-monde-de-football-en-argentine-suscitait-des-appels-au-boycott - Les joueurs iraniens boycottent l’hymne avant leur entrée dans la Coupe du monde :
https://www.courrierinternational.com/article/football-les-joueurs-iraniens-boycottent-l-hymne-avant-leur-entree-dans-la-coupe-du-monde-2022 - Coupe du monde 2022 : “On était tous morts de froid”, des supporters se plaignent de la clim
https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde/coupe-du-monde-2022-on-etait-tous-morts-de-froid-des-supporters-se-plaignent-de-la-clim_AV-202211210128.html - Crédit immobilier : le spectre des taux variables plane au-dessus de la France : https://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/credit-immobilier-le-spectre-des-taux-variables-plane-au-dessus-de-la-france-22-11-2022-65XWYNUMPVGRFJSKBLCLY46DMI.php
- La pénurie de médicaments en France ne cesse de s’aggraver : https://www.ouest-france.fr/sante/medicaments/sante-la-penurie-de-medicaments-en-france-ne-cesse-de-s-aggraver-df99deb2-6a4b-11ed-9372-84fe68898a5a
- [Pétition] Macron veut punir d’amendes ceux qui s’opposent à lui. Pour nous, c’est NON ! : https://www.change.org/p/macron-veut-punir-d-amendes-ceux-qui-s-opposent-%25C3%25A0-lui-pour-nous-c-est-non-a0ac2e41-5019-448f-9afc-35d2fb2d2046
Dr. Gonzo @DocteurGonzo4
#Thread En mars, Véran a distribué dans les hôpitaux cet anticorps de synthèse inefficace et non-autorisé par l’EMA.
La semaine dernière, la firme Eli Lilly a finalement retiré sa demande d’autorisation à l’EMA...
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 1 471 Retweets 135 Tweets cités 1 576 J'aime
Rappel : les anticorps monoclonaux sont des anticorps de synthèse fabriqués à partir d’animaux transgéniques (souris, lapins chèvres... génétiquement modifiés) qu’on tue pour récupérer leur sang
Ces produits sont évidemment brevetés et vendus à prix d’or. https://google.fr/amp/s/sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2700369-anticorps-monoclonaux-c-est-quoi-covid-19-effets-secondaires-france-indication-has-ronapreve-ema-1636730595.amphtml/
Janvier 2021. Le bamlanivimab est en essai clinique de phase 2. Le laboratoire Eli Lilly publie une étude dans le JAMA montrant que ce produit n’a pas montré d’efficacité contre le Covid. Les auteurs insistent sur le caractère "exploratoire" de leurs données.
Dans la même étude, les auteurs ont testé le bamlanivimab en association avec un autre anticorps monoclonal, l’etesevimab, et ont noté cette fois une baisse de la charge virale, sans pour autant confirmer l’efficacité clinique
jamanetwork.com
Effect of Bamlanivimab Alone vs With Etesevimab on Viral Load in Patients With Mild to Moderate...
This randomized clinical trial compares the effects of 3 doses of bamlanivimab monotherapy (700 vs 2800 vs 7000 mg) vs combination bamlanivimab and etesevimab vs placebo on change in day 11 severe...
En outre, selon l’étude, le bamlanivimab est susceptible de favoriser l'apparition de mutations sur le virus en résistance au traitement : des variants. Sa prescription constitue donc un risque collectif non négligeable surtout si on base la stratégie sanitaire sur la vaccination
Contre toute attente, le 12 février, sous la pression du pouvoir, le bamlanivimab (seul) reçoit de la part de l’@ansm une autorisation spéciale (ATUc)
C’est le 1er traitement contre le Covid autorisé en France
L'ANSM justifie son choix de la façon suivante : elle espère un bénéfice "sur la base (...) des données préliminaires" de l'étude de phase 2 (alors qu’aucune donnée ne permet d’espérer quoi que ce soit) et invoque « l'urgence sanitaire ».
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Dr. Gonzo @DocteurGonzo4 · 19 août
Que vaut l’expertise de l’ANSM ? Dépakine | L’ANSM est poursuivie depuis 2016 dans le cadre de l’affaire de la Dépakine (près de 3000 enfants malformés) pour « tromperie aggravée » et « blessures involontaires »
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Le 22 février, un protocole d'utilisation du bamlanivimab (seul) ouvre le traitement aux personnes de 80 ans et +
Quelques jours + tard, le protocole est remanié en catastrophe. Les patients doivent être hospitalisés 10 jours plutôt qu’un, afin de vérifier l’absence de variant.
Le 27 février, après avoir enjoint les médecins hospitaliers à prescrire le bamlanivimab aux 80 ans et +, le ministère de la santé, via la DGS, prend ses précautions :
Citer le Tweet
Florian Zores @FZores · 27 févr.
Debut de rétropédalage (aka un "erratum") sur le bamlanivimab dans le DGS-urgent du jour.
En gros, "prenez vos responsabilités, on s'en lave les mains"
Je rappelle qu'en l'état de données publiées, ce traitement n'a montré aucune efficacité
Le 16 mars, l’@ansm publie une nouvelle ATUc permettant l’administration de la combinaison bamlanivimab/etesivimab, produit par Eli Lily (2000€ la dose), et la combinaison casirivimab/imdevimab (Ronapreve) du laboratoire Roche (1700€ la dose).
Véran vantait alors le fait que 83 centres hospitaliers avaient déjà reçu des milliers de doses de bamlanivimab (et que des « dizaines de milliers » ont été commandé)
Il rappelait simplement que ce produit devait être « administré avec prudence » Tête qui explose On croit rêver.
Fin Mars 2021, on pouvait même observer cette scène hallucinante : Véran vendre ces produits présumés inefficaces et non-autorisés par l’EMA comme un VRP de l’industrie pharmaceutique, sans aucune données scientifiques à l’appui.
Vidéo intégrée
Chez @franceinfo, @MathieuMolimard, du CHU de Bordeaux, déclare : « Le bamlanivimab est l'hydroxychloroquine du riche. Nous n'avons pas d'élément de preuve que ce produit ait un effet qui justifie sa prescription. On a l’impression d’assister à la mort de l’évaluation clinique »
Il ajoute : « Les médecins ont constaté l'absence "de décroissance de la charge virale" lors des essais. Le bamlanivimab ne permet donc pas de réduire la quantité de virus chez les patients. » https://google.fr/amp/s/www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-bamlanivimab-un-traitement-qui-enthousiasme-veran-mais-divise-les-experts-20210302_WYKN5UMHEBBERBTLFGIBBKDRX4/%3foutputType=amp
Et selon le @hcsp_fr (23 mars) : https://hcsp.fr/Explore.cgi/Telecharger?NomFichier=hcspa20210323_corethtoetanmoacdu.pdf
Macron & Véran ont donc distribué pendant des mois dans nos hôpitaux un médicament que toute la communauté scientifique déclarait inefficace
Ils auraient commandé au moins 85000 doses. La dose étant vendue 2000€ le coût total pour le seul bamlanivimab est de 170 millions€ min.
En avril, sur 10 des 18 CHU contactés par le média Industrie et Technologies, seuls 4 ont confirmé utiliser ces traitements.
On constate donc une pression du pouvoir d’Etat pour prescrire ces produits douteux pendant qu’une majorité de médecins refuse de les prescrire.
Pourquoi Macron & Véran ont organisé une fraude d’une telle ampleur (plusieurs centaines de millions d’argent public tout de même) ?
En tout cas, même @franceinfo à relevé une situation de conflit d’intérêt.
Au sein du comité de direction de Lilly France, en charge des nouveaux produits, on trouve... Béatrice Cazeneuve... qui est aussi l’épouse du député LREM Jean-René Cazeneuve, et la mère de deux conseillers de l’Elysée et de Matignon : Marguerite et Jean Cazeneuve.
Citer le Tweet
Céline @Celine_at_Paris · 28 févr.
Donc le médicament miracle identifié par Macron qui ne marche pas (1) est commercialisé par Eli Lilly, dont la directrice des nouveaux produits France (2) est l'épouse d'un député LREM (3), la mère de l'adjoint au chef de cabinet de l'Élysée (4) et de sa conseillère santé (5).
Marguerite Cazeneuve est aussi une ex cadre de Mc Kinsey. Elle est aussi l’épouse d’Aurélien Rousseau, patron de l’ARS Ile-de-france. Le monde est petit chez les macronards.
liberation.fr
Traitement contre le Covid-19 : y a-t-il un conflit d’intérêt entre le labo Lilly et certains...
L'ANSM a autorisé l'utilisation d'un traitement contre le Covid, développé par le laboratoire Lilly. Dans celui-ci travaille Béatrice Cazeneuve, femme d'un député LREM et mère de deux conseillers...
3/11/21. Eli Lilly retire sa demande d’autorisation pour le bamlanivimab et l’etesevimab après que l’EMA lui a demandé des données relatives à la fabrication.
Le labo a fait des stocks et a arrêté sa production avant tout contrôle. Or, l’EMA suspecte des problèmes de qualité...
EU Medicines Agency @EMA_News · 3 nov.
Double point d'exclamation EMA ends the #RollingReview of Lilly’s #COVID19treatment bamlanivimab and etesevimab, after the company informed us that it was withdrawing from the process.
Read the press release: https://ema.europa.eu/en/news/ema-ends-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19-following-withdrawal-lilly
Read a Q&A document: https://ema.europa.eu/en/documents/medicine-qa/questions-answers-end-rolling-review-antibodies-bamlanivimab-etesevimab-covid-19_.pdf
8:23 AM · 13 nov. 2021·- 128 Retweets 2 Tweets cités 214 J'aime
Tatiana Ventôse @TatianaVentose
Mégaphone COVID LONG : DES CHERCHEURS ONT TROUVÉ LA CAUSE (ET LE TRAITEMENT)Feu
C’est pas une blague.
La meilleure nouvelle que j’ai lue ce mois-ci.
Du coup je profite de la rechute qui m’affecte en ce moment pour vous partager ça.
Revers de main avec index pointant vers le basFIL A DEROULER Revers de main avec index pointant vers le bas
#apresj20 #covidlong #longcovid
6:55 PM · 20 juil. 2021·921 Retweets 198 Tweets cités 1 697 J'aime
...
La publication dans Frontiers in Immunology
Immune-Based Prediction of COVID-19 Severity and Chronicity Decoded Using Machine Learning
Expression of CCR5 and its cognate ligands have been implicated in COVID-19 pathogenesis, consequently therapeutics directed against CCR5 are being investigated. Here, we explored the role of CCR5...
frontiersin.org
7:36 PM · 20 juil. 2021·49 Retweets 5 Tweets cités 122 J'aime
Le site du Dr Patterson sur le covid long :
https://covidlonghaulers.com
By the way, thank you so much @brucep13
for the amazing work you've done for us longhaulers, we owe you and IcellDx big time! Much gratitude and many thanks from across the Atlantic!
Traduire le Tweet
7:41 PM · 20 juil. 2021·
·20 juil.
Et aussi en complément :
- l’asso française des covid longs @apresj20
-
@ecsdmed
qui ouvre aussi sa bouche pour nous sur les réseaux sociaux.
Voilou ! Bonne soirée et prenez soin de vous Biceps en flexionCœur rouge
Ndlr : confirmé ? crédible ? ACT
Enquête et recherches avec Quentin Ravelli, sociologue, chargé de recherche au CNRS.
En 2015, il a publié La Stratégie de la bactérie : Une enquête au cœur de l’industrie pharmaceutique au Seuil. Il y décrit et analyse tout la chaîne de production du médicament - de la constitution des molécules à la fabrication des emballages en passant par le lobbying et le service commercial. À partir de sa connaissance du fonctionnement routinier de l’industrie pharmaceutique, nous avons souhaité discuter avec lui de la situation actuelle, de la production des vaccins, de la médecine en temps de crise épidémique, de l’emprise de l’industrie sur le corps médical et de queues de cerises [1]
[1] Nous nous excusons pour les quelques problèmes techniques et remercions M. Ravelli d’avoir accepté d’essuyer les plâtres de lundisoir. Son entretien a été enregistré avant celui avec Jérôme Baschet.
->
https://youtu.be/9eBdkvXJojc
Connu / https://twitter.com/pretalemploi/status/1412353911856545797
"Jean-Marc Le Hunsec @pretalemploi · 6 juil. - 0 - 0 - 0"
49:23 - 1,7 k vues
... médicament de la famille des benzodiazépines. Il possède des propriétés anxiolytique, sédative, anticonvulsivante et également hypnotique. ... Commercialisé en 1963 sous la marque Valium par les laboratoires Hoffmann-La Roche, c'est la seconde benzodiazépine qui est apparue sur le marché des produits pharmaceutiques, après le chlordiazépoxide (Librium) en 1960. ... utilisé fréquemment dans le sevrage alcoolique car il diminue le risque de crise d'épilepsie et se fixe également sur les récepteurs GABAA, en concurrence directe avec l'éthanol. ... comme toutes les autres benzodiazépines d'ailleurs, est une molécule qui devrait être prescrite pour une durée limitée à douze semaines. Or, nombre de patients sont traités avec cette dernière pendant plusieurs mois voire plusieurs années sans que leur médecin prescripteur ne procède à un nouveau diagnostic médical rigoureux et régulier afin de déterminer l'utilité ou non de prolonger la prise de ce tranquillisant.
...
Pharmacodynamie
Comme la plupart des benzodiazépines, le diazépam est un activateur allostérique des récepteurs aux benzodiazépines (BZD), complexe protéique en relation avec les récepteurs GABAA. Le GABAA (acide γ-aminobutyrique) est un neurotransmetteur inhibiteur, il réduit l'excitabilité du neurone post-synaptique et joue le rôle de "calmant et relaxant " du système nerveux central.
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Propriétés chimiques Formule brute C16H13ClN2O [Isomères] - Demi-vie d’élim. 32 à 47h
Classe thérapeutique anxiolytique
Conférence des AMFiS2020 avec :
- Pauline Londeix (Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament)
- Jean Louis Peyren (CGT Sanofi )
- Manuel Bompard (eurodéputé LFI)
Terminer >15:25 ACT
Connu / https://seenthis.net/messages/870284
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Articles repérés par Hervé Le Crosnier hier
Par :
- Jean-Francois Alesandrini - ancien directeur des affaires publiques à DNDi
- Benjamin Coriat - professeur émérite de sciences économiques
- Stéphanie Leyronas - chargée de recherche à l’Agence française de développement
Le coronavirus oblige à repenser les problématiques de la marchandisation de la santé. Et à permettre ainsi aux plus démunis d’accéder aux traitements et à un futur vaccin, soulignent trois chercheurs.
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Révélatrice des inégalités sociales à travers le monde et des insuffisances des structures publiques de soins, le Covid-19 bouscule l’ordonnancement de la recherche en matière de santé publique. Elle appelle à des outils appropriés, au bénéfice du plus grand nombre, et d’abord des plus fragiles.
Revoir les règles du jeu pour construire une santé en commun devient un impératif moral, éthique, et même démocratique. En sortant du diktat de la propriété intellectuelle exclusive, des initiatives nous montrent la voie.
Jean-Francois Alesandrini, ancien directeur des affaires publiques à DNDi (Initiative médicaments pour les maladies négligées). Benjamin Coriat, professeur émérite de sciences économiques à l’université Sorbonne Paris-Nord. Stéphanie Leyronas, chargée de recherche à l’Agence française de développement
.#Communs #Médicament #Santé_publique
PS : Tiens, tiens, Jean-François Alessandrini était un des auteurs du premier livre publié par C&F éditions ( Pouvoir savoir , en 2005) et Benjamin Coriat dans une des dernières publications ( Discours de Stockholm par Elinor Ostrom, 2020, dont il a rédigé la préface).
"
L’essai clinique britannique Recovery a montré qu’un stéroïde bon marché et largement disponible réduit d’un tiers le nombre de décès chez les patients atteints d’une forme grave du Covid-19.
La dexaméthasone, un stéroïde peu coûteux et courant, pourrait sauver la vie des patients gravement malades du Covid-19, selon les conclusions de Recovery, un vaste essai clinique mené en Grande-Bretagne. Ce médicament est le premier à montrer un effet clair sur la mortalité liée au virus SARS-CoV-2, qui a tué plus de 430 000 personnes dans le monde. Ce stéroïde a réduit d’environ un tiers les décès chez les patients de l’essai placés sous respirateur artificiel à cause d’une forme grave du Covid-19.
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Près de 2 100 participants recrutés pour l’étude ont reçu de la dexaméthasone à une dose modérée de 6 milligrammes par jour pendant 10 jours, et leur évolution a été comparée à celle d’environ 4 300 patients ayant reçu des soins standard pour le Covid-19.
L’effet de la dexaméthasone a été le plus prononcé chez les patients gravement malades placés sous respirateur artificiel. Une amélioration, moindre, a aussi été constatée chez les patients qui recevaient juste de l’oxygène : leur risque de mourir a été réduit de 20 %. Le stéroïde n’a en revanche montré aucun effet sur les cas légers de Covid-19, c’est-à-dire les malades qui ne recevaient ni oxygène ni ventilation.
...
L’utilisation de stéroïdes pour traiter les infections respiratoires virales telles que le Covid-19 a été controversée. Les essais de stéroïdes lors des épidémies de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et de MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), causées par des coronavirus apparentés, n’avaient pas été très concluants, rappelle Peter Horby. Néanmoins, selon lui, étant donné la grande disponibilité de la dexaméthasone et certains résultats prometteurs des études sur les stéroïdes lors de précédentes épidémies, les chercheurs de Recovery ont estimé qu’il était important de tester ce traitement dans un essai clinique rigoureux. ... L’essai Recovery suggère qu’aux doses testées, les avantages de la dexaméthasone l’emportent sur les inconvénients potentiels. L’étude n’a révélé aucun effet indésirable du traitement. « Ce stéroïde peut être administré à pratiquement n’importe qui », déclare Peter Horby.
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Transcription : ... licenciements, rémunération des actionnaires, risque de pénurie de médicaments ...
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Dans le cadre de la commission d’enquête de suivi du Covid-19 lancée par les parlementaires de la France insoumise, Manuel Bompard auditionnait Yannig Donius, délégué syndical CGT de FAMAR Lyon.
Toutes les auditions et les informations sur la commission d'enquête de suivi du Covid-19 sont à retrouver sur cette page : https://lafranceinsoumise.fr/commission-enquete-suivi-covid19/
Catégorie Actualités et politique 149 commentaires
Le coronavirus est désormais un sujet mondial ; le professeur Raoult, l’homme dont tout le monde parle alors que l’angoisse monte. Son étude sur la chloroquine déchaîne les passions. Et suscite de vives critiques. Le deuxième épisode de notre enquête.
Lire le premier épisode de notre enquête : L'agent provocateur https://www.lemediatv.fr/articles/2020/chloroquine-la-molecule-qui-ma-rendu-fou-lagent-provocateur-1-9cOL7HrnQOuHQwrNKtaNYQ
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À l’évidence, les talents divinatoires du professeur Raoult - qui lui valent d’être aussi comparé à Claude Allègre, autre « grande gueule » et scientifique reconnu à s’être fourvoyé sur le climat - sont peu fiables. Mais ce manque de pif quand il sort du cadre et cette passion pour la controverse suffisent-il à démonétiser le praticien quand il administre et expérimente une molécule qu’il connaît parfaitement, sur un phénomène (les virus) dont il est un spécialiste ? Et son allure et ce verbe qui détonnent dans un milieu où on pèse ses mots à la virgule près justifient-ils de le brûler en place publique au bûcher des imposteurs ?
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Avec 700 collaborateurs qui exercent dans des laboratoires ultramodernes, son institut est une fourmilière foisonnante. Le patron n’est pas au quotidien le nez sur le microscope de ses chercheurs, au jour le jour, des heures durant. Il supervise ce travail et le cosigne à la sortie. Cette boulimie de publications lui permet donc de figurer en excellente place dans les classements des scientifiques les plus cités.
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quelques-uns, beaucoup plus rares, se concentrent sur l’analyse de son étude. Pour la passer au crible de critères scientifiques, et uniquement scientifiques. Étude contre étude, interprétation contre interprétation, science contre science. Christian Drosten est l’un de ceux-là. La contre-étude qu’il livre est sévère pour les résultats qui fondent la « thèse Raoult » et soudent son camp.
Depuis le début de la crise sanitaire, le chef du département de virologie de la Charité de Berlin s’est imposé outre-Rhin comme une figure scientifique de premier plan. Sa popularité est telle que certains, à 48 ans, lui président un avenir politique radieux au pays des chanceliers, une fois la crise sanitaire passée. Depuis le 26 février dernier, la radio-télévision publique allemande diffuse un entretien quotidien du « virologue du peuple » dans un podcast extrêmement suivi.
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Si « la chloroquine est un médicament bien connu », explique-t-il, « il n’est pas sans effets secondaires ». « On sait depuis longtemps qu’elle est efficace contre beaucoup de virus qui ont des évolutions similaires à ceux des coronavirus », constate le Berlinois. Insuffisant néanmoins pour conclure « qu’il suffit de donner la même substance à un patient pour qu’il soit aussitôt guéri. C’est beaucoup plus compliqué ». Pour le médecin de la Charité, avaler de la chloroquine ne suffit donc pas. « Ce n’est pas aussi simple, répète-t-il ce 19 mars, il faut amener le médicament à l’endroit où se trouve le virus, dans les poumons ». Là « où le virus se reproduit ». ... « Ce qui est mesuré ici, c’est la concentration du virus dans la gorge, où il disparaît de lui-même au bout des 10 premiers jours, pas dans les poumons où se développe la maladie »
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« c’est uniquement la charge virale dans les poumons qui [est] corrélée à l’évolution vers la forme grave de l’atteinte respiratoire »
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Mon ami allemand, qui m’a alerté sur l’intervention de l’homme de la crise à Berlin, a un avis tranché sur le sujet. Pour lui, la messe est dite, l’énorme espoir suscité par l’annonce du protocole pratiqué à Marseille en ressort ébranlé. Le professeur Raoult est-il ce personnage que certains décrivent ? Cet affabulateur que ceux-là veulent voir en lui ? Je connais son histoire et son parcours. Et d’autres réfutent ces arguments, par ailleurs.
Qui croire ?
Illustration de Une : Adrien Colrat - Le Média.
Connu / https://twitter.com/guenotmichel/status/1247820221609578496
guenot michel @guenotmichel - 0 - 3 - 6
Ndlr : cette analyse semble convainquante dans la mise en évidence du manque de crédibilité de l'étude. À suivre ACT
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Vous avez dû entendre parler du risque de pénurie de médicaments. Pour la morphine et le curare, indispensables en réanimation, la demande a 📈 de 2000 %. Les laboratoires font peu de marges avec et n’en produisent donc pas assez. #PlusJamaisCa #Covid19 #Coronavirus
Retrouvez ici mon édito pour l'Insoumission. N'hésitez pas à vous abonner. https://www.youtube.com/channel/UCxc4L2LKEeViVyNA5taSBIA
Catégorie Actualités et politique 85 commentaires
France Enquête
Les médicaments anesthésiques, qui permettent de placer sous respirateur artificiel les malades Covid-19, sont en tension en Île-de-France. Le corps médical tente de rationner leur utilisation. D’autres médicaments essentiels pour faire face à l’épidémie pourraient très vite venir à manquer.