2 408 ont signé
Collectif Stop au transfert du CHU DE NANTES a lancé cette pétition adressée à Olivier Véran (Ministre des Solidarités et de la Santé) et à 4 autres
Déménagement de l’hôpital avec moins de lits et moins de soignants en pleine crise sanitaire à Nantes : appuyons sur pause !
Alors que la France se confine à nouveau pour affronter une seconde vague de covid-19, Nantes accélère son projet de futur CHU suivant les mêmes principes qui nous ont plongés dans une crise sanitaire sans précédent: suppressions de postes de soignants, suppressions de lits et centralisation hospitalière.
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Comme partout, le personnel soignant nantais souffre de la situation actuelle et du manque de moyens. Mais le coût colossal de ce projet de transfert, d’au moins un milliard d’euros, a imposé une discipline budgétaire encore plus stricte à Nantes et ce depuis 2008.
Les conséquences sont alarmantes : 244 251 jours d’arrêts de travail en 2019, soit plus d’un mois par agent, et un taux d’absentéisme plus élevé qu’ailleurs depuis 2008 ; des suppressions de postes en continu (267 emplois permanents supprimés depuis 2015) ; la réduction du nombre de lits (163 lits depuis 2015, dont 90 en gériatrie non compensés ailleurs), même pendant la crise sanitaire avec la fermeture de plus de 100 lits ; des délais d’accès aux soins de plus en plus longs, des sorties prématurées de patients par manque de lits, une saturation continue des urgences et un personnel qui se sent méprisé.
Nous, patient·e·s, subissons depuis 12 ans une dégradation des soins, et les soignant·e·s, eux, une détérioration de leurs conditions de travail. Nous le savons déjà, le futur CHU ne fera qu’empirer la situation pour tout le monde, pour les raisons suivantes :
- Un hôpital inadapté et sous dimensionné : réduction du personnel soignant (-400 postes ETP) et des lits (-231) pour un territoire en croissance démographique (+ 16 000 habitants par an en Loire-Atlantique)
- Un site unique en zone inondable, quatre fois plus petit que les surfaces actuellement utilisées par le CHU, sans possibilité d’extension et difficilement accessible, et impliquant la destruction d’Hôtel Dieu et de l’hôpital Laënnec
- Un chantier pharaonique d’au moins un milliard d’euros, dont la faisabilité et soutenabilité financières sont mises en cause par la Chambre régionale des comptes, à cause du poids de l’endettement du CHU qui continuera d’imposer des restrictions budgétaires nocives
- Un projet sans débat ou presque, où la Commission nationale du débat public n’a pas été saisie et les Nantais·es très peu informé·e·s.
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Connue / https://twitter.com/nantesinsoumise/status/1366804496723169280
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Nantes Insoumise φ @nantesinsoumise La députée @MathildePanot du groupe @FranceInsoumise, a interpelé le Ministre de la #Santé @olivierveran via une Question écrite au #Gouvernement sur la suppression de lits au CHU de #Nantes.
Merci à elle pour son soutien et pour cette question ! #DébatChuNantes 161 - 18 - 292
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AGFA GEVAERT - 1 655 vues - 323 - 6 - 15,5 k abonnés - 66 commentaires
Lundi 31 août, Ugo Bernalicis s'exprimait en soutien des salarié.e.s d'Agfa-Gevaert à Pont-à-Marcq, en grève pour contester l'annonce de la fermeture du site et la suppression des 175 emplois.
Transcription :
... La DIRECTE accompagne l'entreprise ... => approfondir ACT
LA PLANÈTE EN RUPTURE DE STOCK
La fabrication et le transport des vêtements et des produits électroniques représente un quart de nos émissions de gaz à effet de serre. Plus de 40 vêtements et 13 produits électroniques par habitant sont vendus chaque année en France. Nous devons réduire rapidement ces volumes si l'on veut éviter la catastrophe climatique. Mais Amazon s'en moque et vend plus de 10 milliards de produits chaque année, en cassant les prix et en proposant des livraisons ultrarapides par avion. Les actionnaires ont même refusé de prendre des engagements climatiques sérieux en mai dernier. Ca ne peut plus durer!
AMAZON : LE CASSE DU SIÈCLE
Amazon c'est aussi un modèle économique perfusé à l'évasion fiscale, qui détruit des emplois. La multinationale négocie des réductions de plusieurs millions d'euros d'impôts locaux partout où elle implante ses entrepôts. En France, elle n'est imposée qu'à hauteur de 0,46% de son chiffre d'affaire. Pourtant, la vente en ligne détruit au moins deux fois plus d'emplois qu'elle n'en créée. 6000 emplois de réparateurs ont disparu en 10 ans, c'est plus que ce qu'Amazon a créé en sur la même période!
Usine General Eletric à Belfort
28 mai 2019 dans Actualités, Communiqués de presse, Le groupe
Communiqué de presse du groupe parlementaire LFI.
La direction de General Electric a annoncé la suppression d’un quart des effectifs d’Alstom. 1050 emplois vont être supprimés. Cette décision est une catastrophe économique et sociale. Qu’elle soit rendue publique après l’élection européenne montre toute la duplicité de ceux qui l’ont prise.
Emmanuel Macron porte l’entière responsabilité de ce désastre, lui qui, encore ministre de l’Économie, avait autorisé la vente de ce fleuron à General Electric. Les nombreuses voix qui s’y opposaient avaient prévu cette issue. Les récents succès d’Alstom Transport, alors même que la fusion avec Siemens, voulue par le gouvernement, a été empêchée, montrent combien tous les arguments en faveur de cette vente à la découpe étaient mensongers.
Le groupe étasunien, lui, n’aura respecté aucun des engagements qu’il avait pris comme acheteur.
Dans ce dossier, l’intérêt national a été marchandé. L’oligarchie a bradé un fleuron et s’est grassement servie au passage.
Il est temps que l’État reprenne la main sur cette entreprise pour protéger les emplois ainsi que les technologies indispensables à notre souveraineté et à la planification écologique. Des sanctions doivent être prises contre General Electric. Elles devront être suffisamment lourdes pour dissuader toute autre entreprise étrangère de braver ainsi la puissance publique.