Connu / mel BNM du 19/4/23 à 15:19
Mots-clés : Écologie et Société, Climat, Énergie, Lobbies
Campagne : Justice sociale et climatique
... la loi Climat doit être présentée en Conseil des ministres début février, le Gouvernement français pourrait octroyer un permis d’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels ... à l’entreprise gazière La Française de l’Énergie.
36 associations et collectifs de citoyens, en soutien à l’APEL57 qui s’oppose à l’extraction du gaz de couche depuis des années, se mobilisent contre ce projet d’énergie fossile dangereux pour l’environnement et le climat, et demandent le rejet de ce permis par le gouvernement.
->
pollution de l’air, de l’eau, des sols, fortes émissions de gaz à effet de serre.
...
Ce 19 janvier, 36 associations et collectifs de citoyens publient une lettre ouverte [2] adressée à Emmanuel Macron et Barbara Pompili, appelant le gouvernement à refuser ce permis d’exploitation. La décision de l’octroyer serait en contradiction totale avec la lutte contre le changement climatique et les nouvelles ambitions que l’exécutif doit enfin donner aux politiques nationales en la matière. Accorder ce permis serait un renoncement face à des intérêts privés, au mépris de la responsabilité de l’État vis-à-vis des générations actuelles et futures.
S’appuyant sur ce cas d’école, la lettre ouverte exige que les politiques publiques de lutte contre le changement climatique soient protégées de l’influence des lobbies de l’industrie fossile, s’associant à la campagne européenne Fossil Free Politics http://www.fossilfreepolitics.org/FFP-Demands_onepager_french_v2.pdf. Leurs revendications incluent l’arrêt des financements publics pour des projets fossiles, la fin des réunions de lobbying ou encore la régulation stricte des conflits d’intérêts et du pantouflage.
Notes
[1] Le « gaz de couche » est un gaz principalement constitué de méthane qui est piégé au cœur de la matrice solide du charbon dans les bassins houillers, dans les micropores du charbon non exploité ou incomplètement exploité. Son extraction requiert l’utilisation de techniques non-conventionnelles.
[2] Cette lettre ouverte est publiée conjointement par Mediapart, Politis, Bastamag et Reporterre le 19 janvier 2021.
Connu / https://twitter.com/MaximCombes/status/1351457024010285056
Par Djordje Kuzmanovic @Vukuzman Analyste géopolitique et président de République Souveraine et Geoffroy Géraud Legros Journaliste créole réunionnais, auteur de plusieurs travaux consacrés à la géopolitique réunionnaise. Ancien co-coordinateur du programme Outremer de la France insoumise, proche aujourd'hui de République Souveraine.
L’exécutif se prépare-t-il à un abandon de souveraineté massif dans l’Océan indien ? C’est ce qu’affirme le président Malgache Andry Rajoelina, sur sa page Facebook, par laquelle nous avons pris connaissance d’un accord imminent entre la France et Madagascar portant sur la « rétrocession » - les guillemets s’imposent- des Îles Eparses.
République souveraine s’en est inquiétée hier dans une lettre ouverte au Président de la République (« Monsieur le Président de la République, allez-vous céder les Îles Éparses ? https://www.republique-souveraine.fr/monsieur-le-president-de-la-republique-allez-vous-ceder-les-iles-eparses/), lequel, en vertu de l’article 5 de la Constitution, est le « le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités ». Elle est restée sans réponse et depuis aucun officiel n’est intervenu d’une quelconque manière sur ce sujet.
...
Leur zone économique exclusive (ZEE), représentant près de 10% du domaine maritime français dans la zone indo-pacifique, soit 600000km2, assure à la France des droits souverains prioritaires pour exploiter les ressources maritimes, halieutiques ou énergétiques qu'on y trouve. Les sous-sols s’avèrent riche en hydrocarbures, même s’ils sont difficiles à extraire en raison de leur composition et de la nécessité de la protection de la très riche biodiversité locale (l’exploration avait été autorisée en 2008 avant d’être interdite abruptement en 2017 pour des motifs écologiques). Ces îles représentent un nœud géopolitique central dont l'importance ira en s’accroissant avec les années ; elles assurent à la France une position stratégique de première importance dans le Canal de Mozambique, l’un des « points chauds » de la planète. En effet, plus de la moitié des eaux du canal du Mozambique, qui sépare Madagascar de l'Afrique, appartiennent à la ZEE française. C'est loin d'être anecdotique quand on sait que près de 30% de la production pétrolière mondiale, en particulier issue du Golfe, passe par le canal, dans un contexte où ces routes commerciales montent en puissance.
La France, deuxième territoire maritime mondial, a-t-elle réellement une politique indianocéanique ?
...
La politique de la France dans l’Océan indien suit depuis longtemps un cours erratique. Tout se passe comme si les gouvernements qui se sont succédés depuis vingt ans ne savaient pas quoi faire du formidable atout maritime que donne au pays une présence enracinée dans l’Océan indien. Pourtant, celui-ci sera l’arène majeure du « grand » jeu du 21e siècle, dont les protagonistes sont l’Afrique émergente, l’Inde, la Chine, l’Iran, le monde sunnite baigné pour sa plus grande partie par le « grand océan » ainsi que les USA, le Royaume-Uni et la France. Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent conscience de ces enjeux…et se souviennent qu’une vieille terre français est là-bas en première ligne.
Des environnementalistes fulminent contre l'entrée en vigueur imminente de la loi sur les hydrocarbures ainsi que contre le ministre des Ressources naturelles, Pierre Moreau, qui conserve un pouvoir discrétionnaire l'autorisant à approuver certains projets d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures en milieu hydrique.
Un texte de Marie-Josée Paquette-Comeau en collaboration avec Laurence Gallant
...
Le gouvernement a procédé vendredi à l'édiction des quatre règlements relatifs aux hydrocarbures. Cette nouvelle mouture interdit dorénavant les activités d'exploration, de production et de stockage d'hydrocarbures dans les milieux hydriques et dans un rayon d'un kilomètre autour de ceux-ci.
...
L’annonce fait grincer des dents le cofondateur de Non à une marée noire dans le Saint-Laurent, Martin Poirier, qui considère le 17 août comme "date funeste pour les Québécois"puisqu’elle confirme l’entrée en vigueur imminente de la Loi sur les hydrocarbures, loi décriée par les groupes environnementalistes.
Pour Martin Poirier, cette annonce indique que l’industrie pétrolière pourra bientôt, explorer et exploiter le pétrole près des bâtiments tels que les hôpitaux et les écoles en plus des cours d’eau et des parcs nationaux.
De plus, en conservant le droit d’autoriser des activités à l'intérieur ou à moins d'un kilomètre d'un milieu hydrique, le ministre Moreau garde la porte ouverte à l’industrie pétrolière pour exploiter nos cours d'eau, selon M. Poirier.
...
ndlr :
des propos rapportés de manipulation politique par le gouvernement fédéral du canada ou de la province du québec ?
RÉP. donnée /
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1118734/quebec-ferme-porte-hydrocarbures-milieu-hydrique
"
Selon le gouvernement québécois, ces mesures sont parmi « les plus strictes au monde » et répondent aux préoccupations de la population, des collectivités locales, et des organisations et entreprises.
Cette annonce survient près de deux semaines après que le quotidien Le Devoir eut révélé que le gouvernement avait bel et bien ouvert la porte à l'exploration et à la production en milieu hydrique, puisqu'il avait adopté un règlement spécifique encadrant ces activités.
Le ministre Moreau s'était bien défendu d'avoir induit la population en erreur.
« Il n'y aura pas de forages dans les lacs et les rivières. Les seules activités qui seront possibles, au-dessus des cours d'eau, ce seront des relevés aériens ou des sondes », avait-il dit en entrevue au Devoir.
"
->
Manipulation confirmée, rôle de la presse prépondérant
=>
accompagner les opposants /#zadPARTOUT ?!
ACT