Auteur Centristes Insoumis - Publié le 4 mars 2025
Catégories Extrême droite - Fascisme - Autoritarisme
Mots-clés Autoritarisme, Croix-de-Feu, Extrême droite, France, histoire, National-socialisme, Parti social français, politique française
Connue / https://diaspora-fr.org/posts/10850689
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Emmanuel Florac - il y a environ une heure
#politique #société #Grenoble
Apparemment la municipalité a bien merdé en faisant de l’autoritarisme…
https://yewtu.be/watch?v=1FuOjR-eHoo
1 repartage
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Ndlr.: ... un élu PS était animateur de La Passerelle, elle a fermé à cause du déplacement de la bibliothèque. Vengeance ?
©AFP - Philippe LOPEZ
Aujourd’hui, une question brûlante suite aux révélations de Betharram : comment une institution qui se veut éducative peut-elle devenir un véritable broyeur d’enfants ? Début de réponse avec Anne-Cécile Mailfert.
Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas. Des coups qui s’entendaient à travers les murs. Des enfants contraints à des douches glacées, à dormir dehors par zéro degré, à subir les viols de la part des surveillants et des punitions des plus grands. Alexandre, Olivier, Adrien, Marc, Pascal, Patrice, Julien, Francis... Des décennies de témoignages étouffés, mais qui disent tous la même chose : à Bétharram, la violence n'était pas un dérapage, elle était la règle. Elle était sue, elle était voulue. Dans la région, des parents disaient “si tu ne progresse pas en maths, je t’envoie à Betharram”.
Et ce n’est pas un hasard. Car ce n'était pas seulement une institution stricte, c'était une machine à briser les enfants, à en faire des hommes. Des hommes qui auraient appris par la peur, l'obéissance. cette violence devient un modèle. Car la domination, c’est aussi ça : apprendre à être soumis pour mieux soumettre ensuite.
Et dans cette machine, les violences sexuelles jouent un rôle central
Les violences sexuelles sont l’ultime outil d’asservissement. Les coups marquent la chair, mais les violences sexuelles anéantissent l'intégrité d’un enfant, son rapport à lui-même, sa dignité. Elles ne sont pas des dérives. Elles sont la leçon d’humiliation absolue. Ceux qui passent par là en sortent brisés. On peut y survivre mais on reste marqué. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
Ce que vous décrivez, ce n’est donc pas seulement l’histoire de Bétharram, c’est celle de toute une société ?
Exactement. Ouvrir les yeux sur Bétharram, c’est ouvrir les yeux sur la société entière. Ce n’est pas une exception, c’est un miroir grossissant. Nous vivons dans une société qui maintient encore cette confusion entre autorité et domination. Entre discipline et brutalité. Entre violence et fermeté, entre éducation et destruction. C’est le cas partout où l'on prétend "faire des hommes" ou des champions ou des championnes, en les matant d'abord. Créer des petits soldats dociles, insensibles et accoutumés à l’ordre, un rêve pour tous ceux qui souhaitent un "réarmement".
Contre les violences qui n’ont jamais rien d’éducatives en 2019 il y a eu une loi
Mais contre les violences sexuelles ? Les plaintes explosent les condamnations stagnent. On tente des ajustements par ci par là. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
D’autant plus qu’on sait : en novembre 2023, la CIIVISE suite aux dizaines de milliers de témoignages récoltés, a remis un rapport de 800 pages, avec 82 recommandations. Elles sont restées lettres mortes. Déni. Silence. Impunité. Pourtant, nul besoin d’avoir peur d’agir : 82 % des Français considèrent que la lutte contre les violences sexuelles doit être une priorité nationale. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
DOCUMENTAIRE duration 46 minutes
Disponible du 29 janvier 2025 au 14 mars 2025
Et si les Etats-Unis vivaient leur dernière année de démocratie ? La question est moins folle qu'il n'y paraît. Donald Trump se prépare à reprendre la Maison Blanche avec un programme plus extrême encore que son premier mandat. Il veut démanteler l'Etat ; il veut une justice, une presse et une armée à son seul service, comme dans les régimes autoritaires qu'il admire tant. Alors qui sont ceux qui le soutiennent ? Temps Présent les a rencontrés en Floride. Cet Etat, laboratoire de l'autoritarisme à l'américaine, nous donne comme un avant-goût d'un régime Trump 2.0.
Connu / TG le 6/02/25 à 10:43
Le débat du 7/10
Thème du jour : "Rentrée politique : la France traverse-t-elle une crise d'autorité ?" Débatteuses :
- Ayyam Sureau Philosophe, fondatrice et directrice de l'Association Pierre Claver
- Marie Dosé Avocate au barreau de Paris
clés : Politique Vie citoyenne
L'équipe Production Nicolas Demorand, Léa Salamé
tr.: ... sobriété... boutade de Surcouf "chacun se bat pour ce qu'il lui manque" ... "qu'est-ce que l'autorité" de Hanna Arendt ... notre répMablique ancrée dans la rupture ... l'autorité est inégalitaire ...
Marie Dosé /... droits / devoirs ... il n'y a pas de devoirs naturels et imprescriptibles ... obsession de l'ancien régime ... le pdt de la république garant de la constitution ... c'est une demande de répression ... donc autoritarisme ... démonstration puissante d'une carence de l'autorité ... le préfet du val d'oise se vante ... mensonge ... scénarisation nourrit ce que l'opinion publique charrie de pire ... prééminence du droit sur les devoirs ... là c'est de la vengeance ... responsabiliser les parents est de l'ordre de l'autorité privée ... tyrannie de la majorité ... tout irait mieux si pas de médiations ...
familles dans l'impuissance, pas dans l'indifférence ...
/ abayas ... l'école doit être tenue à l'écart de la politique ... c'est du folklore pas du religieux ... le culturel frôle le cultuel ... attend de voir comment va se décliner en droit ...
205 k abonnés - 4,8k+ - 49 755 vues - 1 736 commentaires #révolte #nahel #coupdetat #politiquefrancaise #macron
LIEN TUTO : • Comment faire une... https://www.youtube.com/watch?v=VVw1wdMFzyE
SNAPCHAT : https://www.snapchat.com/add/canarefractaire%3Fshare_id%3D4Kwk1KSyJ7w%26locale%3Dfr-FR&v=L5IPSaKsqF0
00:00 : Intro
00:38 : Réaction de la Macronie
04:17 : Autoritarisme
17:04 : Les violences en manifs
23:01 : Convergeance ?
25:48 : Outro
Connu / https://mastodon.top/@Neoresistant@mamot.fr/110649860444530425
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5 h Jean Gautier @Neoresistant@mamot.fr
#inégalités #ViolencesPolicières #UnAutreMondeEstPossible #Insoumis #GiletsJaunes
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france-5 Interviews 1 h 8 min Français tous publics - diffusé le 02/05/23 à 22h46 Disponible jusqu'au 01/06/23
C’est un refrain qu’on entend de plus en plus dans les cortèges de manifestants, dans la bouche des politiques et qu’on lit même désormais sous la plume de certains intellectuels : la France serait en train de se transformer en une “démocratie illibérale”, concept difficile à définir mais qui désigne en gros le glissement autoritaire d’un pouvoir qui a pourtant été élu démocratiquement. Un glissement illustré selon eux par une répression policière disproportionnée, des restrictions de liberté ou encore les récentes attaques contre la Ligue des Droits de l’Homme. Une accusation grave dont nous voulions donc débattre ce soir avec nos invités : alors la France d’Emmanuel MACRON peut-elle être qualifiée d’illibérale ou d’autoritaire ? Peut-on vraiment comparer notre pays à la Hongrie de Orban comme le font certains opposants au président ? Est-ce une comparaison dangereuse ? Et que dit-elle de l’état de notre débat public ?
On en débat avec :
- Sébastian ROCHÉ, Politologue et directeur de recherche au CNRS
- Marc LAZAR, Historien, auteur de la tribune “La France d’Emmanuel Macron n’a rien d’une dictature” publiée dans Libération
- Nathalie LOISEAU, Eurodéputée Renew
- Ariane ANEMOYANNIS, étudiante, militante du collectif Le Poing Levé
- Jon HENLEY, Grand reporter et correspondant à Paris pour The Guardian
- Sylvain BOURMEAU, journaliste, directeur du journal AOC
Le choix de Camille :
“Silencio”, fiction audio de Thomas Le Petit-Corps et Nathalie Bernas, disponible sur toutes les plateformes de podcasts.
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Étude coordonnée par les Professeurs Laurent Pech et Sébastien Platon ...
La France pourrait-elle connaître le même déclin démocratique que la Hongrie et la Pologne ? Au regard de la régression rapide de ces deux pays membres de l'UE et de la montée inquiétante de l’extrême-droite en France, la question est légitime.
Gwendoline Delbos-Corfield et Philippe Lamberts, du groupe Verts/ ALE au Parlement Européen, ont demandé à 8 chercheurs d'évaluer la résistance du système juridique français face à un potentiel choc autoritaire. En s’inspirant de la méthode de la Banque Centrale Européenne, ce test de résistance évalue un grand nombre de thématiques juridiques et constitutionnelles, notamment la séparation des pouvoirs, l’indépendance des juges et les contre-pouvoirs non-institutionnels.
...
L'étude est coordonnée par les Professeurs Laurent Pech (Middlesex University, London) et Sébastien Platon (Université de Bordeaux). Elle inclut des contributions d'Hubert Delzangles (Institut d'Etudes Politiques de Bordeaux), Joëlle Grogan (Middlesex University, London), Sébastien Martin (Université de Bordeaux), Sylvain Niquège (Université de Bordeaux), Marie Padilla (Université de Bordeaux) and Thomas Perroud (Université de Paris II, Assas).
TAGS Resilience French Legal System Authoritarian Shock
Télécharger le rapport complet en français https://www.dropbox.com/s/zdvntk8dwvgyse6/3.%20ALE-0722-%20Etude-def-pap.pdf?dl=0
RÉSUMÉ
DÉMANTÈLEMENT DE LA DÉMOCRATIE ET DE L'ÉTAT DE DROIT
Les étapes-clés
- Le point de départ : les citoyen·nes perdent confiance dans leur système de gouvernement
Les raisons : augmentation des inégalités, chômage persistant, corruption...
Les conséquences : une crise des partis, des positionnements de plus en plus populistes. - Les citoyen·nes votent pour rompre avec le système précédent
Les conséquences : le nouveau parti en place va multiplier les "réformes" rapides et passer outre toute critique en les présentant comme réalisant la "volonté du peuple". - Les nouveaux/elles autocrates s'emparent des pouvoirs et contre-pouvoirs
En particulier : justice, police, autorités de régulation... - La sphère publique est peu à peu dominée par le parti au pouvoir
En pratique : élimination des discours alternatifs via répression formelle ou informelle de la société civile, des journalistes, chercheurs et activistes. - Les règles électorales sont changées en faveur du pouvoir en place
Par exemple : modification des règles d'acquisition du droit de vote, redécoupage des circonscriptions électorales, prise de contrôle de l'autorité (ou autorités) en charge des élections. - Le système est alors capturé de manière globale, avec peu d'options restantes pour l'opposition.
- Le pouvoir en place organise si besoin des référendums biaisés pour se légitimer
En cas de résistance interne ou critique externe, le parti au pouvoir évoquera la "volonté du peuple" pour contourner les derniers obstacles institutionnels/ - Les fonds publics sont "redistribués", et des ennemis imaginaires et boucs émissaires sont dénoncés avant les prochaines élections.
LE POINT D'ARRIVÉE : la possibilité d'une alternance pacifique du pouvoir est devenue quasiment impossible.
LE STRESS-TEST AUTOCRATIQUE
Le cas français
Quelles sont les vulnérabilités du système juridique français qu'une nouvelle majorité autoritaire pourrait exploiter ?
Cette étude s'inspire des exemples polonais et hongrois. Ces deux États membres de l'UE sont de parfaites illustrations de ces processus de capture constitutionnelle, utilisés par des partis autocrates pour assoir leur pouvoir en utilisant les faiblesses de leur système juridique.
- Renforcer le pouvoir exécutif face au législatif Via :
- Le recours aux ordonnances (Article 38)
- L'utilisation des pouvoirs exceptionnels (Article 16)
- S'attaquer à l'indépendance de la justice
- Pour l'ordre judiciaire ; Le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Ministère Public
- Pour l'ordre administratif : Le Conseil d'État
- Pour le Conseil Constitutionnel, le statut de ses membres
- Instrumentaliser la fonction publique Via :
- Le recrutement des agents publics
- Leur statut : délimitation du devoir d'obéissance, organisation de carrière...
- Affaiblir les Autorités Administratives indépendantes (AAI) & Autorités Publiques indépendantes (API) Via :
- Leur garantie d'indépendance
- La nomination de leurs membres
- Leur autonomie budgétaire
- Annihiler les contre-pouvoirs non-institutionnels Via la prise de contrôle :
- Des médias publics et privés
- De la société civile et la liberté d'association
- Des corps intermédiaires
- De l'université
Ndlr : n'est-ce pas ce que Macron a déjà commencé à faire ? (Liberté d'association notamment). Approfondir ACT
PARIS - 12 504 vues - 448 - 430 abonnés - 47 commentaires
Entretien avec Usul, chroniqueur à Médiapart et Blast, vidéaste.
Réalisé le 25 mars 2022.
Questions : Pierre Girier-Timsit et Vincent Plagniol
Interviewer : Pierre Girier-Timsit - Technique : Vincent Plagniol
Connu / https://twitter.com/WXelka/status/1509580960144269312
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Abou Léon a retweeté Wissam Xelka @WXelka · 4h
Encore très bon Usul !
Citer le Tweet Dragon @wisleydu22 · 30 mars
Cette vidéo montre pourquoi TOUTE LA GAUCHE devrait voter Mélenchon.
La période est cruciale et ce sont les conditions de possibilité même de nos luttes qui sont menacées par Macron et Le Pen.
2 - 18 - 87
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Tr.: ... la dissolution du ccif aurait dû inquiéter beaucoup de monde ... accueillir, accompaner, former ... on ne manque pas d'intellectuels mais de moyens, de médias ... on a la majorité de la population et le réel ... être dans les luttes ... les libéraux préfèrent le fascisme à jlm ... les institutions tiennent bien ... 58:00 mater la police ... ne croit pas au coup d'état, on est républicains ... la violence de l'extrême droite ... la viande ...
Sommes-nous encore en démocratie ? Ou pour être plus précis, nos modestes acquis en matière de libertés publiques sont-ils en train de fondre comme beurre au soleil ?
Ces questions, nous nous les posons au Média. Et au sein de l’intelligentsia française, certains les mettent sur la place publique avec brio. C’est le cas de Paul Cassia, professeur de droit public à l’université Panthéon-Sorbonne. Il avait été très actif, et nous l’avions interviewé ici, au moment des combats contre la loi Sécurité globale. Et il continue d’alerter.
Sur son blog hébergé par Mediapart, il alerte sur « l’état d’urgence sanitaire permanent » qu’illustre pour lui la prorogation jusqu’au 31 juillet 2022 de ce qu’il appelle l’ensemble du millefeuille législatif né de la crise du COVID-19. Il alerte aussi sur l’état de nos institutions, dont le caractère présidentialiste a été plus que jamais accentué par la présidence Macron. Et sur l’amoncellement inédit, ces dernières années, de lois sécuritaires votées ou en cours de préparation.
Visibilité Publique - 1 j'aime - Durée 35min 1sec Publié originellement 26 octobre 2021
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : autoritarisme ; police ; politique sécuritaire ; sécurité ; violences policières
Tr.: ... conflits de souveraineté entre la france et l'union européenne ... la pologne vient détruire l'état de droit, le fr avait fait pareil en autorisant la captation de nos méta-données en contradiction avec la loi européenne ... macron seul a suspendu le droit européen pour le contrôle technique des motos ... lqdn loi drones 2 ... tropisme sécuritaire excessif nous avons été assommés par toutes ces lois sécuritaires ... s'engager, aller voter, ne pas laisser les autres décider pour nous.
43 106 vues - 3,1 k - 118 - 559 k abonnés
Le dimanche 12 septembre 2021 à 12h30, Jean-Luc Mélenchon était à Ostende (Belgique) à la #ManiFiesta pour un débat avec Raoul Hedebouw, président du Parti des travailleurs belge (PTB) sur le thème : «La gauche en Europe face à la montée de l'autoritarisme».
Raoul Hedebouw est revenu dans un premier temps sur l’évolution inquiétante de l’autoritarisme en Belgique : de plus en plus de droits démocratiques sont bafoués comme avec la “loi pandémie” qui peut enlever les pouvoirs du Parlement lorsque l'état de pandémie est déclaré. Il critique ensuite la concentration du pouvoir entre les mains des multinationales pour appeler à reconquérir ce pouvoir.
Jean-Luc Mélenchon rebondit sur les propos de Raoul Hedebouw en revenant sur l'extrême concentration du capital dans les mains de quelques personnes. Il rappelle que le capitalisme a construit une société de la compétition de chacun contre tous et qu’aucune société humaine ne peut vivre sur un régime de compétition généralisée. Il souligne que le changement climatique nous oblige, au contraire, à une vie en société faite de solidarité.
Le candidat à l'élection présidentielle de 2022 aborde ensuite la question de la gestion de la crise sanitaire en France. Il critique vivement la manière dont les décisions ont été prises : au sein d’un Conseil de défense tenu au secret-défense qui ne rend de compte à personne et n’informe d’aucune décision prise. Il rappelle ensuite que le pass sanitaire met en place des contrôles de plus en plus autoritaires, du fichage généralisé et des décisions absurdes dans le monde du travail. La France insoumise a voté contre.
Jean-Luc Mélenchon revient sur le danger de la montée de l’extrême droite en Europe et rappelle que l'extrême droite est là pour utiliser et susciter la peur. Elle vise à diviser les gens sur la base d'une couleur de peau ou d'une religion pour empêcher l'unité du peuple autour de combats communs. Il appelle à mener la lutte contre l'extrême droite et à ne pas laisser un millimètre d'espace aux fascistes.
Le président du Parti des travailleurs belge revient sur sa vision de la montée de l’extrême droite en Belgique. Il explique qu’en Belgique l'extrême droite souhaite une confrontation entre Wallons et Flammands, entre Belges nés en Belgique et les autres, entre la Belgique et le reste du monde. À l’inverse, il appelle à construire un “nous” unifiant : celui des travailleurs qui construisent la richesse.
Jean-Luc Mélenchon est revenu sur la stratégie de l’Union Populaire. Il a expliqué que l'#UnionPopulaire consiste à rassembler le peuple autour de ses revendications communes, rappelant que les sondages le démontraient sur des questions aussi diverses que l'interdiction du glyphosate, le 100% d'énergies renouvelables, l'augmentation des retraites et du SMIC… Il souligne : “Notre stratégie, c'est de se demander : qu'est-ce qui est bon pour le peuple, pour l'intérêt général, pour la patrie républicaine ?”.
Retrouvez l'ensemble du programme sur : https://melenchon2022.fr/programme/
Raoul Hedebouw a abondé dans le sens de Jean-Luc Mélenchon en insistant sur le fait que l'État doit intervenir pour faire prévaloir l'intérêt général et l'intérêt des travailleurs avant les intérêts particuliers. Il a alerté ensuite sur la situation catastrophique des agriculteurs et paysans à travers le monde et sur la nécessité de les soutenir partout où ils sont en lutte.
Jean-Luc Mélenchon rappelle qu’en France un paysan se suicide tous les 2 jours. Il insiste sur l’urgence de traiter de manière concrète la question paysanne et sur la nécessité d’arrêter le saccage des sols par les pesticides et le glyphosate et appelle à mieux rémunérer les paysans. Il souligne qu’on ne peut pas séparer la question écologique de la question sociale : c’est en augmentant le SMIC qu’on peut permettre aux gens d’acheter des produits bios qui permettent de mieux rémunérer les paysans.
Pour finir, Raoul Hedebouw et Jean-Luc Mélenchon sont revenus sur la question de la concentration des médias. Le candidat à l'élection présidentielle insiste : le problème est la pluralité des médias. Il prône au contraire un pluralisme, de la contradiction et note l’importance de construire ses propres propres réseaux de communication.
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Intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'Assemblée nationale le dimanche 25 juillet 2021 pour la motion de rejet contre le pass sanitaire. Voici la retranscription de son intervention :
« L’empereur Caligula, dit-on, avait imposé son cheval comme Consul de Rome. Il testait la résistance du Sénat. Emmanuel Macron applique le pass sanitaire. Il teste l’attachement des français à leurs libertés.
Le Pass sanitaire n’aura aucun effet sur la santé des Français. Au contraire, on doit craindre qu’il puisse la menacer. Car la vaccination par la contrainte qu’il vise est déconseillée avec force par l’Organisation mondiale de la santé. De plus, vous voulez ignorer que les personnes vaccinées, comme moi, peuvent encore non seulement être contaminées mais diffuser le virus. Enfin, vous rendez les tests rares et payants contrairement, une fois de plus, aux conseils de l’OMS.
Au total, avec la gestion de la crise sanitaire dans le secret du conseil de défense, en pleine crise collective, notre pays est gouverné par une personne seule, le président, dont il faut ensuite changer la moitié des décisions parce qu’elles sont ingérables.
À présent, vous prenez une pente, plus hasardeuse encore, quand vous entrez dans l’intime du corps sain ou malade, souffrant ou mourant, pour y établir le règne de vos lois et règlements absurdes. Allez lire chez Hannah Arendt où mènent inéluctablement les effractions du politique dans l’intime. Le pass sanitaire change la nature de la société dans laquelle nous voulons vivre.
Ainsi, d’une crise sanitaire vous faites une crise politique. Car avec le pass sanitaire, pour la France, commence l’ère de la liberté conditionnelle. Oh ! Tout reste libre, à condition que le régime macroniste, ses états d’urgence et pass de toutes sortes, en donnent la permission. Liberté conditionnelle, comme pour tous les condamnés qui se sont bien tenus, c’est la société du contrôle permanent. Le pass-sanitaire sera contrôlé cent fois par jour, à tout propos, vous allez scanner et rescanner toute la population, par toutes sortes de gens sans mandat, et même ceux qui ne le veulent pas. C’est le cas des 200 000 restaurateurs et cafetiers chargés de contrôler leurs clients. Vous les menacez : 9000 euros d’amende et la fermeture administrative de l’établissement.
Un travailleur vient travailler sans pass ? Son salaire est suspendu. S’il est en CDD ou contrat de mission, licenciement immédiat possible ! Je note qu’avec une ostentation de classe assumée, vous n’imposez pas de Pass sanitaire à l’entrée des conseils d’administration ni avant les assemblées d’actionnaires. Et si une personne testée positive ? Isolement forcé avec visite de police possible à la fin des contrôles. La BAC à domicile ? Pourquoi pas les Brav ? Un soignant non vacciné ? Suspendu ! Il doit apprendre à vivre sans salaire. Consternant régime où la menace sociale remplace tout dialogue.
Évidemment le règne de la bureaucratie du contrôle ce sera l’absurdie. Pour vous on se contamine dans les TGV mais pas dans les RER. Le virus est présent dans les restaurants mais pas dans les écoles. Les soignants, les pompiers, les serveurs, les cinéphiles, les théâtreux sont des vecteurs de contagion mais pas les policiers. Vous forcez à l’isolement les personnes contaminées mais même dans leurs logements même surpeuplés sans réquisitionner les milliers de chambres d’hôtel disponibles.
Et puis, voici les vaccinations contrôlées par des non vaccinés, vérifiées d’un arrêt du train à l’autre et combien d’autres trouvailles. Elles ne semblent être là que pour permettre une sorte de dressage généralisé des « gaulois réfractaires » et les obliger à obéir, obéir et obéir encore contre la raison et le bon sens. Le pass sanitaire c’est le pass autoritaire. Le pass sanitaire c’est la discrimination sociale assumée comme le montre la carte des vaccinations. Pourtant, la liberté est notre droit initial et vous n’avez aucun droit contre elle. Bien sûr, toute liberté a des limites. Mais on ne peut les fixer qu’avec scrupules et les mains tremblantes.
Pour les amis de la liberté, mieux vaut se tromper en oubliant d’interdire qu’en interdisant trop. Non ! Nous ne sommes pas un peuple de patients, ni de délinquants potentiels, mais un peuple de citoyens. Et pendant que vous imposez ces absurdités vous ne prévoyez rien pour organiser les roulements d’horaires de travail, rien pour les purificateurs d’air à installer partout, rien pour renforcer les moyens de l'hôpital public et faire revenir les 180 000 personnes qui ont quitté son service ! Rien pour la rentrée de douze millions d’élèves et de leurs enseignants. Que vont devenir les millions d’enfants non vaccinés à l’heure de la piscine, de la musique et de tous les temps extra-scolaires ? »
La suite sur : https://melenchon.fr/2021/07/25/pass-sanitaire-pass-autoritaire/
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1419400082240286730
"Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon · 2h Cercle rouge EN DIRECT - Motion de rejet du pass sanitaire à l’Assemblée nationale - #StopPassSanitaire"
#covid #reconfinement - 151 624 vues - 14 k - 387 - 204 k abonnés
L'équipe du Fil d'Actu : Présentation : Tatiana Ventôse ; Écriture : Tommy Lasserre ; Réalisation : Yohann Delozier
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Épinglé par Le Fil d'Actu - Officiel il y a 3 jours
[NOS AUTRES VIDÉOS SUR LE SUJET]
UNE FIN D'ANNÉE EN ABSURDISTAN – 17/12/2020
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LE RECONFINEMENT DE LA HONTE – 05/11/2020
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COUVRE-FEU : INUTILE, IRRESPONSABLE, CRIMINEL – 15/10/2020
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https://www.lci.fr/politique/covid-19-coronavirus-pandemie-allocutions-et-interviews-surprises-le-gouvernement-s-engage-dans-une-nouvelle-strategie-de-communication-castex-macron-2177357.html
https://www.publicsenat.fr/article/politique/intervention-d-emmanuel-macron-une-reprise-en-main-de-la-communication-pour-les
https://www.sudouest.fr/politique/covid-19-conseil-de-defense-ce-mercredi-matin-1185440.php
https://www.la-croix.com/France/Comment-Emmanuel-Macron-sest-invite-20-heures-TF1-2021-02-03-1201138696
https://www.huffingtonpost.fr/entry/confinement-les-hesitations-jugees-anxiogenes-pour-85-des-francais_fr_60197fd6c5b63b0fb284b37e
https://www.midilibre.fr/2021/02/02/dans-la-tete-demmanuel-macron-quelle-est-la-strategie-anti-confinement-du-chef-de-letat-9349530.php
https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20210202.OBS39673/les-variants-connaissent-une-croissance-exponentielle-en-ile-de-france.html
https://www.lejsl.com/sante/2021/02/04/les-francais-s-attendent-un-nouveau-confinement
https://www.mediapart.fr/journal/france/290121/retards-de-vaccins-comment-les-etats-europeens-se-sont-fait-avoir-par-les-laboratoires
https://www.huffingtonpost.fr/entry/covid-du-confinement-serre-au-confinement-hybride-pourquoi-il-est-si-difficile-de-trancher_fr_601420a0c5b6aa4bad3367bd
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/02/04/pour-contrer-la-baisse-du-recours-au-teletravail-elisabeth-borne-demande-la-reunion-sans-delai-des-instances-de-dialogue-social_6068784_3234.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-covid-19-comment-le-couvre-feu-a-18-heures-a-modifie-les-deplacements-des-francais_4280971.html
https://www.francebleu.fr/infos/transports/gros-bouchons-en-ile-de-france-les-controles-de-police-pointes-du-doigt-1612126313
112+ 258 réponses
Tr.: ... Catherine Hill ... Jérôme Marty, médecin généraliste dans l'Oise ... Les français choqués par le contrôle routier à 18 h face à un bouchon en île-de-france ...
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En septembre, je réfléchissais à comment saboter Macron… mais force est de constater que c’est plutôt Macron qui nous sabote ! Et ce en 3 mouvements que j'analyse dans cette vidéo : Autoritarisme, Diabolisation de ses adversaires, et la Stratégie du Chiffon Rouge. Qu'en pensez-vous ?
SOURCES :
Dérive autoritaire et cris de la gauche :
-
La France Insoumise, "MACRON À LA DÉRIVE AUTORITAIRE", novembre 2020
https://lafranceinsoumise.fr/2020/11/02/macron-a-la-derive-autoritaire-un-rapport-de-la-france-insoumise/ -
Marianne, " La dérive autoritaire, maladie infantile du macronisme", 21/11/2020
https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/la-derive-autoritaire-maladie-infantile-du-macronisme -
Médiapart, " La presse étrangère s’inquiète du virage autoritaire d’Emmanuel Macron", 21/11/2020
https://www.mediapart.fr/journal/international/211120/la-presse-etrangere-s-inquiete-du-virage-autoritaire-d-emmanuel-macron%3Fonglet%3Dfull -
L'Huma, "Des Gilets jaunes à la loi Sécurité globale : depuis 2017, Macron tout schuss sur la pente autoritaire", 24/11/2020
https://www.humanite.fr/des-gilets-jaunes-la-loi-securite-globale-depuis-2017-macron-tout-schuss-sur-la-pente-autoritaire -
Révolution Permanente, "En finir avec l’offensive autoritaire de Macron et la Vè République qui lui donne les pleins pouvoirs !" 23/11/2020
https://www.revolutionpermanente.fr/En-finir-avec-l-offensive-autoritaire-de-Macron-et-la-Ve-Republique-qui-lui-donne-les-pleins -
Acrimed, "« Islamo-gauchistes » : une chasse aux sorcières médiatique", 30/10/2020
https://www.acrimed.org/Islamo-gauchistes-une-chasse-aux-sorcieres%23nb2 -
"La société ingouvernable", Grégoire Chamayou, éditions La Fabrique, octobre 2018
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Le Figaro, "Eugénie Bastié : « On a semé les graines du relativisme et on a ramassé le complotisme »", 25/11/2020
https://video.lefigaro.fr/figaro/video/eugenie-bastie-on-a-seme-les-graines-du-relativisme-et-on-a-ramasse-le-complotisme/ -
Médiapart, " «Hold-Up»: les QAnon et l’extrême droite en embuscade ", 17/11/2020
https://www.mediapart.fr/journal/france/171120/hold-les-qanon-et-l-extreme-droite-en-embuscade%3Fonglet%3Dfull -
Libération, " L'«ultra-gauche», concept ultra-flou", 25/11/2020
https://www.liberation.fr/debats/2020/11/25/l-ultra-gauche-concept-ultra-flou_1806596 -
Médiapart, "Face à une crise économique majeure, le gouvernement sans solution, 09/10/2020
https://www.mediapart.fr/journal/france/091020/face-une-crise-economique-majeure-le-gouvernement-sans-solutions -
Capital, "La crise du Covid-19 aura-t-elle la peau de notre économie ?", 08/11/2020
https://www.capital.fr/economie-politique/la-crise-du-covid-19-aura-t-elle-la-peau-de-notre-economie-1385291
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Dans ce 126e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon parle d'un sujet passé sous les radars médiatiques : le plus grand accord de libre-échange du monde signé entre la Chine et 14 autres pays de la zone Asie-Pacifique. Il explique comment cet accord vient contrebalancer la puissance américaine et sa monnaie, le dollar. Et comment cette situation nouvelle peut provoquer une augmentation des tensions, particulièrement au moment où les démocrates reviennent au pouvoir après les 4 ans de présidence de Donald Trump.
Jean-Luc Mélenchon revient ensuite sur la dérive autoritaire du régime macroniste. Il explique pourquoi la loi « sécurité globale » et la loi « programmation recherche » posent de graves problèmes en matière de libertés publiques en interdisant de filmer les policiers ou en criminalisant l'engagement des étudiants (3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende pour une occupation de fac). Plus largement, il détaille comment les macronistes, par la loi et par les mots, tentent de criminaliser sans cesse l'opposition au régime et comment le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin participe de cette stratégie.
SOMMAIRE
00:00 : Introduction : 475 000 abonnés !
00:28 : La Chine signe le plus grand accord de libre-échange du monde
19:19 : L'autoritarisme du régime macronien : police, université, paroles
36:21 : Abonnez-vous :) !
LES LIENS
- Nous sommes pour ! : https://noussommespour.fr
- La Chine signe le plus vaste accord de libre-échange au monde ! : https://www.capital.fr/economie-polit...
- Les dessous de la «méga bombe» américaine larguée en Afghanistan : https://www.liberation.fr/planete/2017/04/14/les-dessous-de-la-mega-bombe-americaine-larguee-en-afghanistan_1562752
- Macron à la dérive autoritaire : https://lafranceinsoumise.fr/2020/11/02/macron-a-la-derive-autoritaire-un-rapport-de-la-france-insoumise/
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Conférence des #AMFiS 2020 avec :
- Raphaël Kempf (avocat),
- Chloé Berthélémy (European Digital Rights),
- Manon Dervin (auteure de L’Ecologie populaire),
- Xavier Sauvignet (avocat, groupe justice LFI)
Transciption : ... extension quasi infinie du pouvoir de la police ... Michel foucault "la justice est au service de la police" ... Gisèle Halimi ... l'union européenne soutient les pays ...
34:50 terminer ACT
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Camille et ses invités du jour la politologue Virginie Martin, Yvan Le Bolloch, ainsi que le journaliste Alexis Poulin et Bruno Gaccio sont de retour pour un sixième épisode des Masques et la tune ! Pour cette nouvelle émission : "Macronie : une dérive autoritaire qui laisse craindre le pire" nous allons donc discuter des signes qui montrent qu'il y a raison de s'inquiéter, et donc, des initiatives qui se créent pour résister et éviter le pire.
A-t-on encore le droit de manifester dans ce pays ? Il est permis d'en douter. Entre amendes systématiques, ultra violence policière et politiques de restrictions des libertés, plus que jamais, l'expression de revendications dans la rue n'est plus possible comme elle le devrait dans une démocratie.
La Liberté d'expression existe-t-elle encore en France ? Entre les pancartes macronavirus qui vous envoient en garde à vue, et l'interdiction de critiquer la police comme l'a démontré la récente polémique autour de la chanteuse Camélia Jordana, sans parler de la loi Avia...
Comment en France, a-t-on pu laisser en arriver là, et de quoi cela est il le signe ? A partir de quand peut on parler de fascisme ? Nous discuterons de tout cela dans la première partie.
Pour autant, peut on rester inactifs et résignés face à cette réalité effrayante ? Certains ont pensé que non, et tentent de coaguler à grande échelle et de proposer d'abord de résister, mais aussi, un autre horizon vers des jours plus heureux, et un monde meilleur qui ne permet plus jamais que le monde redevienne comme avant le covid-19, puis qu'il est partout question du "monde d'après". Si certaines semblent être assez risibles comme cette tribune de 150 personnalités de "gauche" comme Yannick Jadot ou Olivier Faure, d'autres semblent plus crédibles et bienvenues, comme le CNNR lancé par Gilles Perret et Gérard Mordillat, ainsi que Denis Robert, mais aussi l'initiative #PlusJamaisCa d'ATTAC, CGT et des dizaines d'autres organisations.
Pour télécharger l'ouvrage du CNNR : Résistons ensemble pour que renaissent les jours heureux : https://massot.com/collections/resistons-ensemble-pour-que-renaissent-des-jours-heureux/
.#PlusJamaisCa #Macronie #Autoritarisme
Catégorie Actualités et politique 296 commentaires
Le 30 mars, les groupes parlementaires de La France insoumise ont lancé une commission d’enquête sur le Covid-19. Après plus de 100 auditions d’experts, de scientifiques, de syndicalistes, d’associatifs, de travailleurs, de chercheurs, d’intellectuels et citoyens, voici leurs conclusions.
...
Quand je questionne Olivier Véran, il ment ouvertement en affirmant qu’il n’a jamais été demandé de limiter l’usage de médicaments face à une pénurie de morphine (par exemple). Or, dans ce rapport, on a des témoignages de soignants expliquant qu’ils ont dû diminuer les doses voire substituer à la morphine du Valium.
...
Si l’on avait des dirigeants ayant une réaction saine et rationnelle par rapport à la crise qu’on est en train de vivre, ça serait le moment de repenser tout cela. Mais leur stratégie est assumée, c’est la stratégie du choc de Naomie Klein : on utilise un choc pour refaire un choc néolibéral où à la fin on va continuer comme avant, mais en pire. Et ça, ça n’est pas possible.
Clés : Coronavirus ; Justice
L’histoire retiendra-t-elle que l’épidémie de COVID-19 a été un moment-clé dans un processus de basculement autoritaire de la société française ? De fait, ces dernière semaines, l’attention de l’opinion publique française a surtout été captée sur la crise sanitaire, et sur la sordide comptabilité des morts. Certes, les images de violences policières “radicales” continuaient de se propager sur les réseaux sociaux en plein confinement. Mais ce n’était manifestement que la face émergée de l’iceberg. C’est en tout cas ce que pense Raphaël Kempf.
Raphaël Kempf est avocat au barreau de Paris, spécialisé en droit pénal, auteur du livre “Ennemis d’état” paru aux Editions La Fabrique. Il est aussi auteur d’un article intitulé "Et le gouvernement décida de confiner les libertés", paru dans la dernière édition du Monde Diplomatique. Pour lui, le choix du gouvernement, qui a été celui d’installer un état d’urgence, comme après des attentats terroristes, ne s’imposait pas. Et ce choix a accouché de nombreuses violations de nos droits fondamentaux. Il pointe notamment la prolongation administrative de la détention provisoire pour les prévenus. Pendant le confinement, explique Raphaël Kempf, la police a été mise en situation de fabriquer la loi et d’exercer la justice. Un confinement qui est en train d’être progressivement levé, alors que l’état d’urgence sanitaire demeure. Pour éviter une seconde vague, le gouvernement a mis en place des dispositifs de traçage du virus, comme l’application StopCovid et les bridages sanitaires. Pour Raphaël Kempf, ces dispositifs sont de vraies menaces pour les libertés publiques.
Aussi à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Gh1n-A
prolong(ation)(é)(e)(ment)(s) arbitr(a)(g)(é)(ir)(e)(s)
Nicolas Turquois (LREM)
Il est exceptionnel qu’un cri de colère n’ait pas le sens que lui donne celui qui le pousse. Quand j’ai dit « la République c’est moi » c’était le cas. Personne n’a demandé pourquoi. Voici la réponse : le gendarme qui me regardait dans les yeux venait de me dire : « Monsieur, je suis armé ». Je l’ai interprété comme une menace. Certes, le juge m’a condamné à lui verser une indemnité pour le trouble psychologique qu’il a subi. Mais je ne crois pourtant toujours pas que cet homme ait eu raison de parler de son arme dans un tel contexte de tension. Mais lui et moi, nous disions quelque chose qui avait, à ce moment-là, la force totale de ce que nous pensions incarner : moi le peuple, lui une force armée légitime de l’État. Conflit de légitimité.
Quand le rapporteur Turquois s’emporte et hurle contre nous : « La République c’est nous, et vous n’êtes rien » en grasseyant sur « rien », il dit bien ce qu’il croit de la façon la plus instinctive. Il exprime en cela un préjugé. Préjugé : ce qui est jugé d’avance, avant réflexion. Nicolas Turquois, l’auteur de cette sortie, l’admet en présentant des excuses : « Je suis désolé de ma tournure qui était, sur le coup, celle de l’envolée ». On s’envole du côté de son refuge. La bonne référence dans son cas ce n’est pas ma phrase sur la République c’est plutôt celle de Macron sur les gens que l’on croise dans les gares qui pour certains « ont réussi leur vie et d’autres ne sont rien ».
Le vernis craque. Incapables d'assumer la résistance de ceux qui leur tiennent tête, les dirigeants République en Marche explosent de rage. La tentation autoritaire rend fou. pic.twitter.com/FNDobP4Xgd
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) February 26, 2020
Au moment de son envolée, Nicolas Turquois fuit sa peur et court vers sa certitude. La peur ? Ici la peur des « riens » qui deviennent tout quand ils s’emparent du pouvoir, ici le pouvoir sur la conduite du débat parlementaire que nous avons confisqué de haute lutte. Sa certitude ? Eux, les marcheurs, ils sont le concret, le vrai, le bon, le juste. En plein délire technocratique, tout ce qui leur résiste ne le ferait que par absurdité, folie, comme un souffle du néant et du chaos jaillissant des enfers par effraction pour empuantir l’ordre naturel des choses.
La scène qui montre Nicolas Turquois rompre ses câbles est au plus haut point un moment de vérité politique sur la séquence politique que nous vivons. « Toi, tais-toi ou je t’en colle une » éructe une députée à l’adresse d’Alexis Corbière. « Ils préfèrent blablater plutôt que de laisser les autres travailler. (…) Faisons cesser le blabla ! » assène le député marcheur Frédéric Petit dans une tribune parue sur le Huffington Post. Leur inculture politique leur fait ignorer d’où viennent les formules « faites taire ces bavards ». Mais elle ne les protège donc plus de ce qui suit dans le passage de l’autoritarisme au totalitarisme.