Éolien - solaire : une révolution l Le Dessous des Cartes - ARTE - 31 août 2024 / Le Dessous des Cartes - ARTE
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Dans un monde où le dérèglement climatique s’accélère, l’éolien et le solaire semblent plus que jamais être des énergies d’avenir. Cette semaine, "Le dessous des cartes" vous fait découvrir comment ces ressources utilisées depuis des millénaires sont remises au goût du jour par le XXIe siècle.
De l’Inde au Danemark, en passant par la Chine et les États-Unis, les projets d’envergure concernant les énergies renouvelables se multiplient. Résultat, la part de l’éolien et du solaire dans le mix électrique mondial a explosé ces dernières années. D’autant plus que les coûts des éoliennes et autres panneaux solaires se sont considérablement réduits, notamment parce que la Chine a investi massivement dans cette industrie, parvenant à casser les prix et à vendre au monde entier ses composants. De quoi faire des énergies renouvelables un enjeu écologique d’abord, géopolitique ensuite, pour le meilleur et pour le pire.
Magazine (2024, 12mn)
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LIVRE : L'INDUSTRIE DU COMPLOTISME
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Matthieu Amiech poursuit l’exploration des ravages de la numérisation sur les sociétés humaines. Internet et les réseaux sociaux sont ainsi le terreau du phénomène complotiste. Mais celui-ci a également pour carburant le nihilisme des oligarchies, qui assument de plus en plus l’appauvrissement des populations et la destruction de la vie sur terre, pour maintenir le système économique en place.
Dans une ambiance de fin du monde, le complotisme ne peut que proliférer. Ce livre choisit d’affronter les questions qu’il soulève (tantôt absurdes, tantôt légitimes), en les réinscrivant dans une perspective politique.
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Ndlr : sorti il y a un an, mais j'étais passé à côté.
https://reporterre.net/Presentation-publique-de-L-Industrie-du-complotisme-Reseaux-sociaux-mensonges-d-Etat-et
Tr: ... qui maîtrise la mer maîtrise le monde ...
94 min - Disponible jusqu'au 26/12/2024 Info et société Enquêtes et reportages Documentaires et reportages
Russie, Chine, Iran : trois régimes autoritaires qui s’unissent pour prendre leur revanche contre l’Occident et restaurer leur puissance impériale. Ce documentaire aussi dense que glaçant déroule l’anatomie de cette alliance.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, clarification inédite de leur coopération, jamais la Chine, la Russie et l’Iran n’avaient été aussi alignés sur la scène internationale contre un ennemi commun : l’Occident. Après des années de rapprochement silencieux, ils signent des partenariats historiques et cherchent à peser sur l’échiquier mondial. Ces trois régimes autocratiques ont une feuille de route commune : mettre fin à l’hégémonie occidentale et restaurer leur zone d'influence respective, particulièrement au Moyen-Orient, en Eurasie et en Asie du Sud. Ils souhaitent aussi imposer une vision du monde remettant en cause le système de droit international d’après-guerre – à commencer par les droits de l’homme, dont ils récusent l’universalisme. Contournement des sanctions internationales, guerres en Ukraine et en Israël, sommets internationaux comme celui des Brics (que l’Iran a intégré en 2024), obstruction au sein des instances mondiales, ingérence dans les démocraties occidentales pour en déstabiliser l’opinion… En menant un affrontement hybride, à la fois militaire, technologique, commercial, géostratégique, informationnel et civilisationnel, cette alliance menace de faire entrer le monde dans une ère d’instabilité.
Monde parallèle
Ce documentaire expose une stratégie commune tentaculaire, qui agit sur tous les fronts – depuis les interventions russes et iraniennes pour soutenir le régime d’Assad en Syrie jusqu’aux campagnes de désinformation lancées pendant le Covid ou la fourniture par la Chine à ses alliés de technologies de pointe destinées à réprimer leur propre population. À la genèse de cette idéologie de la revanche, il y a un événement fondateur que chaque pays cultive dans son récit national : en Chine, le souvenir cuisant des guerres de l’opium, symbole de la domination occidentale ; en Iran, le soutien des États-Unis au coup d’État de 1953 puis au chah d’Iran ; et en Russie, l’humiliation que constitue pour Vladimir Poutine la chute de l’URSS. À partir de ces jalons mythifiés, Sophie Lepault (Le monde de Xi Jinping, La nouvelle puissance indienne – Le monde selon Modi) et Julian Blum déroulent dans cette enquête géopolitique ambitieuse et glaçante la chronologie du rapprochement presque irrésistible de trois "néo-empires" décidés à organiser un monde parallèle, alternatif au monde occidental symbolisé par l’Otan ou les institutions onusiennes. Ils mobilisent de nombreux analystes et interlocuteurs de renom, dont les propos sont mis en regard avec ceux, offensifs, d’officiels chinois, iraniens et russes, aux intentions désormais clairement affichées.
Réalisation Sophie Lepault
Auteur.e Sophie Lepault Julian Blum
pays France - Année 2024
Tr.: ... Trump en se retirant de l'accord nucléaire avec l'Iran l'a rapproché avec la CHine et la Russie ... gradation entre paix et guerre par des guerres de l'ombre (cyber, désinformation, etc) ... guerre hybride totale ... Suède ciblée par la Russie ... alimente la désinformation ex coran brûlé à Stockholm ... Chine pourvoyeuse de technologie ... censure, répression ... Tiandy, entreprise la plus dangereuse au monde ... ONU : la Chine bloque la commission d'enquête aux Ouigours ... prise de parole de fausses ONG ... la fin de l'universalisme du droit ... isoler l'occident ... sommet des BRICS ... Intégration de 5 nouveaux pays (IRAN, E.A.U./UAE, Arabie Saoudite, Égypte, Éthiopie) ... moitié de la population mondiale et 1/3 de sa richesse ... nouvelles candidatures ... dédolarisation du monde ... envahir Taïwan en 2030 ... Gaza le 7/10/23 ... l'Europe confrontée à son indépendance stratégique ... destin de puissance militaire de l'Union Européenne ... réengager la démocratie ... désir de liberté des populations.
Les orateurs :
Tian Feilong, professeur de droit international, université de Pékin ;
Sergueï karaganov, conseiller en politique étrangère et défense, proche de V. Poutine, Moscou
Alina Polyakova, spécialiste de la Russie et de la défense, CEPA, Washington ;
Daniel Stenling, chef du contre-espionnage suédois, Stockholm ;
François Hollande, président de la république (2012 - 2017) ;
Bruno Tertrais, Fondation pour la Recherche Stratégique, Paris ;
David Colon, historien spécialiste de la désinformation, Sciences PO, Paris ;
Annalena Baerbock, ministre allemande des affaires étrangères, Berlin ;
Paul Charon, directeur Renseignement / Anticipation, et Menaces hybrides, IRSEM, Paris ;
Héloïse Fayet, spécialiste Moyen-Orient, Institut Français des relations internationale IFRI, Paris ;
Dina Esfandiary, politologue, ONG INTERNATIONAL CRISIS GROUP, Londres ;
Sir John Sawers, ancien chef des renseignements britanniques (M16), Londres ;
Zhao Lijian, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, Pékin ;
Li Zhanshu, n°3 du Parti Communiste Chinois, Pékin ;
Lu Shaye, ambassadeur de CHine en France, Paris ;
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Opinion - Le 27 Septembre 2024 - 5 min / Bénédicte Manier Journaliste
Depuis le début de l’année, l’Asie subit un déluge de désastres climatiques. En avril et mai, l’Inde et le Pakistan ont connu plusieurs semaines de températures supérieures à 40°C, qui ont culminé à 49,9°C dans la capitale indienne New Delhi et 50°C dans la province du Sindh au Pakistan.
Combinées à l’humidité, ces chaleurs potentiellement fatales pour l’humain ont fait 270 morts à New Delhi et 568 au Pakistan, un bilan que l’on sait très sous-estimé. Des records de températures ont aussi été battus en Asie centrale, en Chine, au Japon et au Kazakhstan.
Puis la mousson d’été a amené des pluies torrentielles en Inde, au Bangladesh et au Pakistan. Elles ont provoqué des inondations qui ont provoqué plusieurs centaines de morts et de blessés. En septembre, le typhon Yagi a tué plus de 500 personnes au Vietnam, au Laos, en Thaïlande et en Birmanie.
...
Cette inertie politique face aux avertissements scientifiques – dans une Asie frappée par les désastres ou ailleurs dans le monde – est devenue inacceptable. Tout comme la réticence des dirigeants à agir sur les grands émetteurs de gaz à effet de serre : l’industrie, l’agriculture, les transports, ainsi que les compagnies pétrolières qui, elles, savaient dès les années 1970 que les énergies fossiles provoqueraient le dérèglement climatique.
Alors que l’évolution du climat affecte déjà la vie quotidienne de millions de personnes, et qu’elle est devenue un enjeu existentiel pour l’humanité, cet aveuglement et cette irresponsabilité ne sont plus admissibles.
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L'Allemagne peut-elle être sauvée ? avec Jeffrey Sachs (En direct)
#TheDuran #TheDuranLive
Suivez Jeffrey Sachs : Le Centre pour le Développement Durable (CSD), https://csd.columbia.edu/
https://www.jeffsachs.org/
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Original Video: • Can Germany be saved? w/ Jeffrey Sach... https://www.youtube.com/watch?v=Ls1j16bN8S0
Produced by: The Duran
Originally Published on: 2024-09-05
Translations by: www.video-translations.org
Disclaimer: Read by A.I. Voices. Auto-translated.
Connue / LMN
Tr.: ... Alex Christoforou, Alexander Mercouris ... guerre ... gouvernements impopulaires en europe ... Les Verts sont les plus à côté de la plaque ... l'Union Européenne s'est alignée sur l'OTAN ... l'europe détournée de sa propre voie ... rivaliser sur le numérique ... l'Europe, contrepoids aux USA ... il y avait des connexions entre les romains et les chinois ... nous concentrer sur le concept d'eurasie ... pas de promouvoir l'économie américaine ... la guerre a commencé en 2012? 2014? ... la Chine à la pointe de toutes les technologies vertes ... les médias traditionnels ne sont plus crédibles ... l'empire anglo-américain ... russophobie ... jeu qui remonte à presque 2 siècles ... guerre de crimée 1840 se reproduit actuellement ... hégémonie occidentale ... besoin d'accords mondiaux pour dénucléariser ... idée de subsidiarité vient des catholiques ... descendre au niveau le plus bas possible mais certains pb sont mondiaux ... l'inde ... les BRICS ... tout ce qui sort de Zelenski est négatif? ... doctrine Monreo (Monroe?) ... guerre contre l'espagne en 1890? ... fermer les bases militaires USA ... le but est l'hégémonie ... 51:46 Communauté DURAN ... visite de Modi inde en russie très courte ... 59:29 TERMINER ACT
Ndlr : pro-russe, anti-ukraine, anti-américain, etc. Crédible ? Pas un mot de l'urgence climatique et écologique ?! Questionner ACT
Le siège des Nations Unies à New York, où s’ouvre aujourd’hui l’Assemblée Générale ©AFP - Jakub Porzycki / NurPhoto / NurPhoto via AFP
Le Conseil de Sécurité de l’ONU est paralysé par les grandes puissances, et l’Assemblée Générale, qui s’ouvre aujourd’hui, n’a aucun pouvoir impératif. Alors que les conflits se multiplient dans le monde, comment sauver la gouvernance mondiale ?
L’Assemblée Générale annuelle des Nations Unies s’ouvre aujourd’hui à New York, et ça me laisse perplexe… Le monde connait actuellement deux guerres majeures, en Ukraine et au Proche-Orient ; plusieurs autres conflits dramatiques comme le Soudan, d’autres encore qui menacent, comme en Mer de Chine. Et les Nations Unies, dont c’est la mission première, sont inaudibles, impuissantes.
On en connait la raison, bien sûr : c’est la paralysie du Conseil de Sécurité, l’organe suprême de l’organisation, dans lequel cinq pays, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie, disposent d’un droit de véto qu’ils se sont octroyés comme une assurance-vie en 1945. Si les Européens n’en abusent pas, les trois grandes puissances l’utilisent pour protéger leurs « amis », ou, dans le cas de la Russie, pour couvrir ses propres crimes en Ukraine. Oubliez donc le Conseil de sécurité tant que dureront les deux guerres qui les concernent directement ou indirectement.
Diplomatie de couloirs
L’Assemblée générale, c’est une autre histoire. C’est l’instance de la démocratie universelle, un pays, une voix, les gros comme les petits, les puissances nucléaires comme les îles Fidji. C’est là que tout devrait se passer, sauf qu’il y a hic ! Le problème est que tout le monde se moque de ce qui se passe à l’Assemblée générale : ses résolutions n’ont aucun caractère impératif. L’Assemblée Générale parle, mais personne n’écoute. Il fut un temps où les chefs d’État se pressaient quand même à l’Assemblée Générale annuelle, en septembre, pas tant pour savoir ce qu’elle allait voter, mais pour écouter les principales déclarations, pour se rencontrer dans les coulisses. Même cette dimension de diplomatie de couloirs a perdu de son intérêt dans une période d’affrontements.
Alors que faire ? Faut-il se résigner à voir mourir les Nations Unies comme, dans les années 1930, on a assisté au lent déclin de son ancêtre, la Société des Nations, avec le risque de la guerre généralisée ? Si on reprend l’histoire du siècle écoulé, la SDN a été fondée après 14-18, pour empêcher la guerre. Elle a échoué, on le sait. Il y a eu la Seconde Guerre mondiale, et donc, les Nations Unies, dotées de pouvoirs accrus, celui des sanctions ou de l’envoi casques bleus.
Nouvel ordre mondial
Force est de constater que ça ne marche pas, que le système imaginé en 1945, sans les pays colonisés, sans les vaincus de la guerre, et en protégeant les plus puissants avec le droit de véto, n’a abouti qu’à une nouvelle impasse dangereuse. Les deux premières tentatives de gouvernance mondiale, la SDN et l’ONU, ont été le produit de guerres mondiales. L’enjeu des conflits actuels est de nouveau l’établissement d’un rapport de force mondial, entre un Occident sur la défensive, des puissances autoritaires en action, et un monde émergent au sud ,qui réclame sa place autour de la table.
De cet affrontement, direct et indirect, sortira un nouvel ordre mondial. La question est de savoir dans quel état sera le monde d’après, celui qui succèdera à l’ONU d’aujourd’hui, et aux guerres que personne, et surtout pas l’ONU, n’est en mesure d’empêcher. C’est une question qui devrait nous hanter, mais qui, hélas, est bien loin de nos débats politiques.
À écouter : Assemblée générale : l’ONU en état de mort cérébrale ?
Le 18/20 · Un jour dans le monde
36 min
Clés : Monde Géopolitique Guerre en Ukraine Vladimir Poutine Conflit israélo-palestinien ONU Seconde Guerre mondiale
Le sourire de la victoire : le leader travailliste Sir Keir Starmer et son épouse en route pour aller voter hier à Londres. ©AFP - Paul ELLIS / AFP
Pourquoi la victoire travailliste au Royaume-Uni est « morale » - Vendredi 5 juillet 2024
Géopolitique, Pierre Haski et Gallagher Fenwick
La victoire écrasante des travaillistes au Royaum-Uni est d’abord la défaite cuisante des Conservateurs, qui payent leurs mensonges du Brexit depuis huit ans. 65 % des Britanniques estiment que le Brexit fut une erreur. Des leçons pour les autres peuples européens ?
Il y a quelque chose de fascinant, et même de moral, oui moral…, dans le résultat des élections anticipées britanniques. Moral car les électeurs du Royaume Uni ont brutalement sanctionné hier le mensonge en politique.
Le parti conservateur au pouvoir a subi sa plus grande déroute en deux siècles d'histoire ! Il paye au prix fort le prix du Brexit, responsable du déclin du niveau de vie des Britanniques après leur avoir fait miroitier le retour de temps glorieux. Le Royaume-Uni a la plus faible croissance du G7, et 65 % des Britanniques estiment désormais que le Brexit fut une erreur.
Il était étrange de voir le premier ministre britannique, Rishi Sunak, faire appel à l’un de ses prédécesseurs, Boris Johnson, pour aider dans la campagne, quand celui-ci a été l’un des promoteurs du Brexit. Le facétieux Johnson a fait voter oui en 2016, puis a intrigué pour devenir premier ministre, avant d’être chassé du 10 Downing Street, incapable de sortir le pays de l’ornière dans laquelle il l’avait précipité.
On l’a oublié, mais la campagne du « oui » au Brexit avait été marquée par des promesses mensongères ; en particulier celle qui avait été placardée sur les bus londoniens : donner au NHS, le système de santé publique britannique, les 350 millions de Livres que le Royaume était censé verser à l’Europe chaque semaine. Huit ans plus tard, le NHS est en lambeaux et n’a pas reçu un penny de plus.
Le référendum du Brexit a également été marqué par le premier scandale grandeur nature de manipulation des opinions par des opérations sur les réseaux sociaux. Ce fut l’affaire Cambridge Analytica, une société financée par l’extrême droite pro-russe, un scandale qui provoqua des remous jusqu’à Washington.
C’est ce « oui » basé sur le mensonge, et les huit années chaotiques, avec cinq premiers ministres, des négociations interminables avec Bruxelles, et un parti conservateur à genoux, qui a été sanctionné. La victoire travailliste est « morale » dans le sens où elle est d’abord la défaite de ceux qui ont trompé leurs électeurs, c’est assez rare pour être relevé. Même s’il reste une minorité non négligeable pour soutenir Nigel Farage, le « Monsieur Brexit » de 2016, revenu à la tête d’un parti d’extrême droite, Reform, qui fera son entrée au Parlement pour la première fois.
Mais si le Brexit avait pu vacciner les autres peuples contre le fait d’écouter les sirènes populistes, de croire aux promesses trop belles pour être vraies, ça se saurait. On n’apprend pas, hélas, des échecs ou des erreurs des autres.
Mais il y a quand même un effet positif de l’impasse du Brexit : il a dissuadé ceux qui voulaient les imiter, Frexit, Italxit ou Polexit. Plus personne n’en parle. A la place, l’heure est à la prise de contrôle de l’Union européenne de l’intérieur : c’est la méthode Orban, le premier ministre hongrois qui vient de réaffirmer hier son espoir de voir le Rassemblement national gagner en France, puis Donald Trump aux États-Unis.
L’autre leçon du Brexit, c’est que le parti travailliste a remporté l’une des plus grandes victoires de son histoire sans faire de promesse, autre qu’une certaine orthodoxie économique. Il lui a d’abord fallu remplacer son dirigeant radical aux comportements toxiques, Jeremy Corbyn, remplacé par le tout à fait fréquentable Keir Starmer ; et redevenir un parti de gouvernement. Peut-être là aussi, quelques leçons à retenir…
note
« Revisiter l’histoire de la construction européenne : le poids des structures et des conjonctures internationales »
par le département de relations internationales
Revisiter l’histoire de la construction européenne : le poids des structures et des conjonctures internationales, Paris, Sciences Po, 2022.
Marlène Rosano-Grange est docteure en relations internationales de l’Institut d’études politiques de Paris. Elle y mène actuellement ses recherches sur l’évolution de la conflictualité dans la mondialisation de l’économie.
La construction européenne : une histoire mondiale
Partant d’une démarche de sociologie historique des relations internationales, ce travail redéfinit le temps et l’échelle d’analyse de l’intégration européenne. En la situant dans l’histoire mondiale, il montre qu’elle est un processus mettant en mouvement non seulement des forces européennes, mais aussi extra-européennes, et ce, de manière inégale.
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5 épisodes
1 Sécurité de l’eau : question locale à impact international
2 L’eau, une source de tension grandissante
3 Accès à l’eau : les inégalités renforcées par le changement climatique
4 Sécuriser la ressource en eau : une nécessité planétaire
5 Les choix à faire pour fournir un accès universel à l’eau
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Billet de blog
Mélenchon, l’Ukraine et l’impérialisme russe : un euroscepticisme ? - 5 avril 2024 | Le Club
Une étude universitaire récente montre que la rhétorique populiste et le degré d’euroscepticisme sont les facteurs qui façonnent le plus la position des forces politiques vis-à-vis de la guerre en Ukraine. Plus ces deux facteurs impactent, plus les prises de position sont pro-russes. Ces facteurs permettent d'expliquer dans une large mesure le positionnement de Jean-Luc Mélenchon sur la question.
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minimiser le danger que représente le pouvoir poutinien ? Pourquoi persiste-t-il à voir dans d’imaginaires ingérences occidentales (l’OTAN, l’UE, voire « le capitalisme »), les forces responsables de ce conflit ? Pourquoi s’entête-il à réclamer des négociations de paix et une conférence sur les frontières ; deux solutions qui viennent d’être fermement rejetées par Vladimir Poutine ?
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Sous l’impulsion du tropisme antiaméricain, le campisme a de beaux jours devant lui : pour contrer l’hégémonie américaine et sauver la souveraineté nationale, il faut favoriser l’émergence d’un monde multipolaire post-américain
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Ndlr : JLM est-il aussi manichéen ? approfondir ACT
En 2022, les PDG du CAC40 ont gagné en moyenne 130 fois plus que leur salariés. C’est ce qu’on apprend dans le dernier rapport de l’ONG OXFAM : « Cash 40 : trop de millions pour quelques hommes ». Et c’est en progression depuis 2019, cette année les patrons avaient gagné 111 fois plus. Depuis, crise covid, guerre en Ukraine, des épisodes bénéfiques pour les dividendes des actionnaires. OXFAM rapporte qu’en 2022, les entreprises du CAC 40 ont versé en moyenne 76 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires. Une période bénéfique aussi, donc, pour les PDG. L’ONG explique que, « malgré une meilleure prise en compte des critères non-financiers, la rémunération totale des patrons du CAC 40 en 2022 était indexée à 19 % sur la satisfaction des actionnaires, contre seuls 5,8 % sur les objectifs climatiques ». Les entreprises du CAC40 qui s’enrichissent donc, pendant que l’écart avec les salariés se creusent. Thomas Porcher explique que les patrons des grandes entreprises ne prennent aucun risque, au contraire, et gagnent des milliers d’euros à délocaliser ou fermer des entreprises en France. L’économiste explique cette dynamique par la logique de financiarisation des entreprises, où l’intérêt des actionnaires passera avant l’intérêt français ou des salariés.
Depuis la politique plutôt protectionniste des chinois et des états unis vis à vis de leur propre industrie, Emmanuel Macron est soucieux de la politique industrielle française et européenne. Le chef de l’État remet au goût du jour le mot “réindustrialisation”. Le président chinois Xi Jinping est attendu en France ce lundi et mardi pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre notre pays et la Chine, lors d'une visite d'État. À l’occasion, Emmanuel Macron a appelé l'Europe à défendre ses « intérêts stratégiques » face à la Chine, dans une interview pour The Economist. Un des points de tension entre la Chine et le vieux continent, ce sont les voitures électriques, comme le rapporte La Tribune. Emmanuel Macron avance le pragmatisme (et le en même temps) : « Aujourd'hui nous devons avoir sur le plan commercial avec la Chine un comportement respectueux, mais de défense de nos intérêts, de réciprocité et de sécurité nationale ». La guerre en Ukraine sera aussi au programme de la rencontre, au cours de laquelle Emmanuel Macron demandera à son homologue chinois de contribuer à une "résolution" du conflit à nouveau. Le Moyen Orient sera aussi à l’ordre du jour. Une rencontre donc très politique. D’une part, l’interdépendance économique entre les investissements chinois en France notamment sur les batteries électriques d’un côté et la concurrence commerciale de l’autre. D’autre part, la géopolitique internationale, avec une Chine alliée des russes, ou qui entretient des liens de coopération avec l’Iran. Thomas Porcher raconte la “guerre froide” entre les États-Unis et la Chine, où, la France et l’Europe sont les “dindons de la farce de la mondialisation”.
france-5 Politique 1 h 2 min Français tous publics Vidéo sous-titré Disponible jusqu'au 04/06/2024
avec
- Jean-Maurice Ripert, Diplomate, ancien ambassadeur de France en Chine (2017-2019)
- Dominique André, Journaliste à la rédaction internationale de Radio France, ancienne correspondante en Chine, productrice du podcast "Xi Jinping, le prince rouge"
- David Baverez, Investisseur, essayiste, chroniqueur pour l’Opinion, installé depuis 2012 à Hong Kong, auteur de "Bienvenue en économie de guerre !" aux éditions Novice (07.05.24)
- Jean-Philippe Béja, Sinologue, politologue, directeur de recherche émérite au CNRS-CERI / Sciences Po, auteur de la tribune "Xi Jinping ressemble bien plus à Staline qu’à Mao Zedong" dans Le Monde (02.05.24)
- Antoine Izambard, Grand reporter Challenges, co-réalisateur du documentaire “Chine : opérations secrètes”
- Nolwenn Le Fustec, Journaliste, co-réalisatrice du documentaire “Chine : opérations secrètes”.
Présenté par : Thomas Snégaroff
Maison de production : Together Media / France Télévisions
L’IRIS est l’un des principaux think tanks français spécialisés sur les questions géopolitiques et stratégiques. Il est le seul à présenter la singularité de regrouper un centre de recherche et un lieu d’enseignement délivrant des diplômes, via son école IRIS Sup’, ce modèle contribuant à son attractivité nationale et internationale.
Association loi 1901 créée en 1991, l’IRIS a progressivement affirmé son rayonnement en matière d’expertise et d’animation des débats sur les relations internationales, lui permettant d’obtenir en 2009 la reconnaissance d’utilité publique. Les questions géopolitiques, qui nécessitent une expertise fondée sur des grilles d’analyse globales et transversales, permettent à l’Institut de s’adresser aux décideurs politiques et économiques, aux institutions, aux organisations de la société civile et aux milieux académiques. L’IRIS est également convaincu qu’il s’agit de sujets citoyens devant être accessibles au grand public.
Think tank reconnu, l’IRIS est notamment classé au 29e rang mondial dans la catégorie « Meilleur think tank sur les questions de politique étrangère et les enjeux internationaux » (sur 11 175), au 17e rang dans la catégorie « Meilleur think tank sur les questions de défense et de sécurité nationales » du Global Go-To Think Tanks 2020 de l’Université de Pennsylvanie, classement de référence sur les think tanks dans le monde.
L’IRIS est organisé autour de quatre pôles d’activité : recherche, publication, organisation d’évènements et formation.
Derrière le concept d'Occident se cache une vision non pas géographique mais politique d’un monde dans lequel un certain nombre de puissances ont réussi pendant des décennies à imposer leurs valeurs et leurs intérêts. Aujourd'hui, cet ordre mondial est remis en cause de toutes parts. Que signifie la désoccidentalisation du monde ? Les puissances occidentales mènent-elles une politique de "double standard" ? Peut-on parler d'un "Sud global" ? Pourquoi les mouvements sociaux sont-ils l'angle mort de la géopolitique ? Autant de questions que Pascal Boniface à Didier Billion à l'occasion de la publication de son livre "Désoccidentalisation, repenser l'ordre du monde", coécrit avec Christophe Ventura et publié aux éditions Agona.
2:05:25 - Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?b9BteQ
Jean-Luc Mélenchon a participé le 30 janvier 2024 à une conférence intitulée « La désoccidentalisation du monde est-elle une bonne nouvelle ? », organisée par le département de relations internationales de l'Institut La Boétie et Le Vent Se Lève avec Christophe Ventura (chercheur en relations internationales), Martine Bulard (journaliste à Orient XXI) et Didier Billion (??).
Tr.: ... q de JLM ... chercher des blocs pour gouverner ...
38:00 MB ... Chine ... des capitaux qui s'investissent ... transferts de technologies ... plus personne ne mort de faim ... multinationales ... capitalisme d'état en crise ... satisfaction de sa population difficile ... interdépendance avec les pays occidentaux ... 2ème acheteur de dollards ... en état de dépendance ... pas de remise en cause de l'ordre économique international, alors que les USA prennent des mesures protectionnistes, financent les relocalisation avec l'IRA? ... les BRICS ... droit de véto au SMI, vrai pouvoir de nuisance, mas de changer le système international, la Chine n'a pas d'alliances militaires sauf avec Djibouti ... s'incrit dans un temps long ... perte d'hégémonie des USA ...
1:05:20 DB ... sémantique ... généralisation du capitalisme, l'esclavage ... 1917 ... internationale, congrès des peuples d'orient ... logique des mouvements de décolonisation, le tiers-monde ... le moment unipolaire se termine ... now monde apolaire, volatile, fluctuant ex arabie saoudite ... les alliances n'existent plus chacun défend ses intérêts, sauf l'OTAN contre-courant de l'histoire, moyen de maintenir la vassalisation des USA ... les BRICS rivalités géopolitiques, ... stratégie des causes communes de JLM pertinente ... Lula réélu, la Fr aurait dû envoyer une personne importante ... cour internationale de justice ... Afrique du Sud, basculement du monde, point d'appui important ... imposer aux israëliens ...
1:22:00 CV ... géopolitisation du monde, parent pauvre de la vie politique, médiatique ... divisent ... pas de consensus à gauche ... éducation populaire ... lecture critique de la désoccidentialisation, vue différentes de l'occident ... clivage démocraties/reste illibéral (autocratie, etc, sud global) ... communauté d'intérêts stratégiques de l'OTAN ... 1991 fin du monde bipolaire ... dynamique d'érosion progressive des valeurs, de la puissance, des brevets ... les autres, leur existence, est importante ... dispute au sein du système international capitaliste, pour l'ordre et la hiérarchie dans ce système ... être dans les BRICS et dans le G20, multidimensionnel, enjeux politiques ET économiques ... ni chine ni inde n'ont de projet alternatif ... dispute pour le leadership ... sud global depuis la guerre au vietnam, évolution ... nord global ... les USA se défendent (dollar, industrie) ... l'UE vassalisée des USA ... différence d'approche contre alliés (Trump, démocrates partager le fardeau) ...
1:44:30 JLM ILB instrument de formation ... s'appuie sur CV ... /DB pas de communauté de valeurs ex mines antipersonnelles accord pas signé /USA ... conv BIT sur le travail des enfants idem ... quelle alternative dans ce monde apolaire ? faire vivre un contre-projet changement climatique inéluctable ... non-alignement ... causes communes ex inde, mexique 300 km de frontière commune avec les USA, on parle avec eux ... afrique idem on a besoin de la jeunesse africaine, de leur intelligence ... leur livre démontre++ ... économie de la drogue, 1ère économie du monde ... inquiêt risque liban fragile, fr a 700 militaires ... partir des réalités ... livre aide à penser dans le détail.
Ndlr : Inflation Reduction Act (IRA), acheter et lire le livre (désoccidentalisation du monde de Christophe Ventura et Didier Billion) ACT
cf aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?1bGjSg
Durée 1:57:47
Comprendre ce qu'il se passe au Proche-Orient - Diffusée en direct le 18 janv. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu lors d’une conférence intitulée « Le moment politique France/Monde » le 18 janvier 2024.
Il est revenu sur les événements historiques comme la chute du mur de Berlin et la fin de la confrontation entre les blocs communiste et capitaliste. Ils ont marqué le début d’un “nouvel ordre mondial” imposé par les États-Unis. En ce sens s’est développée la théorie du "choc des civilisations" de Samuel Huntington. Approuvée par la pensée dominante, elle désigne l'Islam comme l'ennemi commun responsable du terrorisme. Alors cette notion de "faire la guerre au terrorisme" est dénuée de sens, car cela impliquerait une lutte entre le Bien et le Mal. Cela sort alors du droit international et conduit inévitablement au chaos.
Jean-Luc Mélenchon souligne l'influence des guerres sur le commerce mondial et les relations internationales, particulièrement dans des zones névralgiques de la mondialisation capitaliste, comme la mer Rouge ou le canal de Suez. Il met ainsi en lumière les défis internationaux auxquels le Liban est confronté en raison des tensions à sa frontière sud et des déplacements de population en provenance de Syrie. Cette escalade belligérante met en péril l'État libanais.
Il plaide en faveur de la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, soutenant la résolution de l'ONU comme le seul point d'appui actuel. Il insiste aussi sur la nécessité d’un cessez-le-feu pour débloquer toute la situation et prévenir la mort de milliers de personnes. Il appelle à une solution politique pour désamorcer les foyers d'escalade dans la région.
Alors le droit international est le seul point d'appui pour défendre la paix. Israël ne peut justifier son occupation de Gaza par un supposé droit à la légitime défense. À cet égard, l’Afrique du Sud a déposé une requête auprès de la Cour Internationale de justice (CIJ) des Nations Unies. Elle plaide pour la reconnaissance d’un risque de génocide à Gaza. Alors une réaction internationale est nécessaire, en faveur de la paix et du respect du droit international, afin de changer le cours du monde.
Devant l’ONU à Genève, au nom du peuple humain : cessez-le-feu - 3 févr. 2024 / JEAN-LUC MÉLENCHON
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Jean-Luc Mélenchon est intervenu à Genève le 3 février 2024 à l'occasion d'une marche vers le siège de l'ONU avec une délégation insoumise pour exiger un cessez-le-feu-immédiat à Gaza.
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Tr : ... génocide ... occupation ...
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En 2022, le contexte géopolitique (hausse des prix des matières premières, agression russe en Ukraine) comme scientifique (rapport du GIEC) a mis en exergue la sobriété comme outil stratégique. Au-delà de la sobriété énergétique évoquée à l’automne 2022 par le gouvernement français et pourvoyeuse d’indépendance, le champ de réflexion ouvert par ce concept est bien plus vaste. Quels sont les nouveaux modèles sociaux et les nouveaux modes de consommation ? Comment comprendre le rapport à la démocratie et au contrat social, jusqu’à la conception de puissance ?
Avec Gilles Gressani, Emmanuel Hache, Yamina Saheb et Aurore Stéphant. Présentée par Julia Tasse.
Conférence filmée vendredi 29 septembre 2023 dans le cadre du festival Les Géopolitiques de Nantes. En partenariat avec l'IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques) et Nantes Métropole.