11 Signatures
Lancée le 17 janvier 2025 / Rodrigo SCHWENCKE
Les Institutions Officielles Nationales (Françaises, Espagnoles, Allemandes, etc..) et de l'UE - Union Européenne sont actuellement présentes sur divers réseaux sociaux propriétaires, dont par exemple le réseau social X d'Elon Musk, et le réseau social Facebook de Mark Zuckerberg.
Or ces réseaux sociaux ont, depuis peu, pris fait et cause, publiquement et ostensiblement, pour des valeurs contraires à nos démocraties occidentales européennes
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"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms
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Enseigner : mais comment ? ©Maxppp - Emma Buoncristiani
"L'école n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun", rappelle Frédéric Worms - Mercredi 18 octobre 2023 / L'invité de 8h20 : le grand entretien
8h20 - Demorand - Salamé
Dans le cadre de la journée spéciale "Enseigner : mais comment ?" sur France Inter, Léa Salamé et Nicolas Demorand reçoivent Frédéric Worms, directeur de l'École normale supérieure, le philosophe Pierre-Henri Tavoillot ainsi que Marie Cuirot, professeure d'histoire-géographie.
Avec
- Frédéric Worms Professeur de philosophie contemporaine, directeur de l’Ecole Normale Supérieure, philosophe spécialiste de philosophie contemporaine, producteur à France Culture
- Pierre-Henri Tavoillot Maître de conférences à Sorbonne Université, président du Collège de philosophie
- Marie Cuirot Professeure d'histoire-géographie
"Hélas, l'Histoire bégaie", assène Marie Cuirot, professeure depuis 25 ans, lorsqu'on évoque la mort de Dominique Bernard. "Il y a eu beaucoup de peine, de larmes, puis la volonté d'en découdre, de se relever très vite et de continuer le combat. Je n'ai pas peur, parce qu'avoir peur c'est donner raison aux terroristes."
Pierre-Henri Tavoillot dit, lui, "sa colère". "C'était un coup, mais on a aussi vu qu'il y avait des gens formidables sur le terrain, dans l'Éducation nationale mais aussi dans d'autres domaines. Il y avait collectivement ce sentiment qu'il y avait des forces, de la clarté, de la détermination pour mener ce combat." Pour Frédéric Worms, "le mot sidération est très juste. Finalement, tous les Français sont touchés : c'est un crime très précis, le deuxième qui vise quelque chose de très précis. C'est un hommage du crime à ce qui peut lui résister."
"C'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie"
L'islamisme "est une idéologie qui a explicitement pour but la destruction de l'école", assure Pierre-Henri Tavoillot. "Pour eux, l'éducation occidentale est un péché. C'est une idéologie cohérente qui considère que toute l'éducation, toute l'émancipation, les Lumières, la rationalité, sont les ennemis à abattre. C'est pas un accident, c'est pas un loup solitaire, c'est une stratégie de conquête."
"Un petit élève de 6e m'a demandé pourquoi on s'en prenait à l'école", raconte Marie Cuirot. "Ce qu'on vise, c'est à la fois ce que l'école représente et ce qu'on y fait. C'est un pilier de la République, en s'attaquant à l'école on s'attaque à la République. Et ce qu'on y fait, c’est la transmission de connaissances, et non pas de croyances. Des choses démontrées, vérifiées. Et on les transmet avec une méthode, un apprentissage de l'esprit critique."
"En général, c'est nous les commentateurs qui disons : on s'en prend à l'école de la République. Et là, [chez le terroriste d'Arras] c’est revendiqué", analyse Frédéric Worms. "Il y a quelque chose de terrible, et une idéologie effectivement très cohérente. Il faut résister d'abord par le savoir, le savoir historique, qui est l'ennemi de l'idéologie par définition."
"Il y a un petit danger, c'est de laisser se répandre l'idée que l'école serait partiale, serait l'adversaire de X ou Y", ajoute-t-il. "Elle n'est évidemment l'adversaire de personne, elle est un cadre commun."
Clés : Société Éducation Collèges – Lycées École maternelle et élémentaire Terrorisme
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Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, était l'invité du Grand Entretien, ce jeudi. Il a notamment précisé que les élèves portant l'abaya ou le qamis ne seront pas acceptés en cours dès lundi. Il assure aussi qu'il y aura bien un enseignant devant chaque élève.
Avec Gabriel Attal Homme politique
À quatre jours de la rentrée scolaire, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal était l'invité de France Inter, ce jeudi matin. Son annonce, dimanche dernier, d'interdire le port de l'abaya et du qamis à l'école, ces tenues traditionnelles portées par certains élèves musulmans, fait beaucoup réagir.
Accusé, notamment par la secrétaire générale de la CGT, d'avoir instrumentalisé le sujet "pour évacuer les questions centrales de la rentrée", le ministre répond que "l'école de la République s'est construite autour de principes forts, notamment la laïcité, c'est notre responsabilité de garantir qu'elle sera toujours respectée". "Je me suis posé la question de savoir s'il fallait avancer sur ce sujet et faire cette annonce au moment de la rentrée scolaire", assure-t-il. "Et ce qui m'a convaincu, c'est mon échange avec les chefs d'établissement. C'est un sujet difficile dans beaucoup d'établissements et dans certains, l'abaya s'est installée depuis plusieurs années (...) J'ai retenu que prendre cette décision au moment de la rentrée, qui est une forme de nouveau départ annuel, serait moins difficile à faire appliquer que de le faire en cours d'année", estime le ministre.
Concrètement, lundi, les jeunes qui porteront ces tenues et leur famille seront accueillis "pour leur expliquer le sens de la règle, pourquoi on prend cette décision, pourquoi on ne peut pas porter l'abaya ou le qamis dans l'école". Mais "non", ils ne pourront pas assister aux cours, affirme le ministre de l'Éducation.
Pour accompagner les personnels dans les discussions avec les élèves, Gabriel Attal a promis une note de service, avec le mode d'emploi de cette interdicton. "Elle sera envoyée aujourd'hui aux chefs d'établissement, elle clarifie la règle, elle explique qu'on ne peut pas porter l'abaya et le qamis dans l'école de la République, elle donne des pistes pour faire ce travail d'échanges." Le ministre donnera aussi aux personnels de direction "un courrier signé de ma main à destination des familles pour lesquelles ils jugent qu'il est nécessaire de leur transmettre ce courrier". "Mais surtout, pour les établissements pour lesquels on anticipe que ce sera un sujet plus important que pour d'autres, il y aura un accompagnement humain."
Dans ce contexte, la droite et l'extrême réclament, de nouveau, le port de l'uniforme à l'école. Gabriel Attal s'est dit favorable à des expérimentations. "Je ne crois pas que ce soit une solution miracle qui permette de régler tous les problèmes de l'école, en revanche, c'est un débat qui existe et la meilleure manière de faire progresser le débat, c'est d'expérimenter les choses", précise le ministre, qui indique qu'il n'y a, pour le moment, pas d'expérimentations lancées sous son impulsion. En revanche, certains maires, comme le maire Rassemblement national Louis Aliot à Perpignan, ont annoncé vouloir le faire dans leur ville.
3000 postes à pourvoir à l'issue du concours d'enseignants
Mais la question qui préoccupe beaucoup de parents et de professeurs est de savoir s'il y aura bien un enseignant devant chaque élève à la rentrée. "Oui", répond Gabriel Attal. "On a un peu moins de postes à pourvoir à l'issue du concours, que l'année précédente, autour de 3000. C'était environ 1500 de plus l'année précédente." Ces postes qui étaient vacants "sont déjà très largement pourvus avec des contractuels, qui seront formés avant leur prise de fonction et qui, pour 90% d'entre eux, enseignaient déjà l'année dernière", assure-t-il. Au total, ces enseignants contractuels représentent "autour de 4-5% des enseignants dans notre pays".
"En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022"
L'une des grandes nouveautés de la rentrée scolaire est le "Pacte enseignant", des missions supplémentaires proposées aux enseignants en échange d'augmentation de leurs salaires. Le pourcentage d'enseignants nécessaire pour que cela fonctionne avait été évalué à 30%. Quel est-il dans la réalité ? Le ministre botte en touche : "Ça n'a pas démarré puisque la rentrée n'a pas encore eu lieu", répond Gabriel Attal. "Il faut donner sa chance à ce dispositif, c'est nouveau, il va monter en puissance progressivement."
Le président avait aussi promis une revalorisation sans condition. "En septembre 2023, chaque enseignant gagnera 125 euros net de plus par mois qu'à la rentrée 2022, et ça ira jusqu'à 250 euros net de plus par mois selon votre degré d'ancienneté, c'est pour tout le monde, pas besoin de missions supplémentaires", détaille le ministre de l'Éducation.
Au total, la promesse était qu'aucun enseignant gagne moins de 2000 euros net par mois : "Pour les néo-titulaires, on sera à 2100 euros net par mois en cette rentrée, avec la revalorisation du point d'indice." "En moyenne, on est autour de 10%" de hausse des salaires, affirme le ministre.
Clés: Politique Société Gouvernement français Éducation Gabriel Attal
Tr.: ... abaya, qamis (ou kamis) ... travail de médiation et d'échange ...
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Robespierre est une des figures les plus connues de la révolution française. C’est aussi la figure centrale sur laquelle se focalise beaucoup de critiques de la période révolutionnaire, notamment à partir de 1792.
Mais sa légende noire créée par une certaine tradition historiographique et dans le débat public ne correspond souvent pas à la réalité des faits. Derrière ces caricatures, on trouve de réelles divergences profondes avec l’ensemble du processus révolutionnaire, en non la seule figure de Robespierre. C’est bien ces oppositions qui sont intéressantes à décrypter en lien avec les faits historiques.
Les historien·nes Isabelle d’Artagnan, Marc Belissa, Suzanne Levin et Hugo Rousselle explore ces questions durant cette table-ronde animée par Jean-Marc Schiappa en faisant des allers-retours entre discours historiques et actuels sur Robespierre et la Révolution.
Pour voir les vidéos :
- vidéo 1 : • Vidéo 1 : Pourquo... https://www.youtube.com/watch?v=a3AIC5mr_2c&t=0s
- vidéo 2 : • Vidéo 2 : Pourquo... https://www.youtube.com/watch?v=_Oa1Iw68L5s&t=0s
Tr.: ... représentants indépendants ou non ? ...
Ndlr : TRÈS intéressant. VALORISER ACT
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Lopez φ a partagé 4 j oli_34160@mamot.fr Lopezthe@mamot.fr
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Les années Macron se sont ouvertes sur une annonce : le clivage gauche/droite était derrière nous. Son premier quinquennat allait être celui qui verrait les progressistes, ouverts et modernes, triompher des populistes, passéistes et dangereux. Le président nous promettait même que nous n’aurions bientôt plus aucune raison de voter pour ces derniers.
Cinq ans plus tard, le bilan est mitigé : l’extrême droite est dédiabolisée comme jamais et la gauche, quant à elle, est à ça de se faire exclure du prétendu « arc républicain ». Que s’est-il passé ? Pour clore les cinq premières saisons d’« Ouvrez les guillemets », cet épisode repasse tout le film en accéléré.
Tr.: ... la NUPES, seule bonne nouvelle de cette période ...
Magali Reghezza @MagaliReghezza · 21 oct.
Si vous n’aviez qu’une chose à écouter aujourd’hui, entendez ce
« Madame vous n’avez pas le droit ».
Tout est dit.
Merci Madame la professeur de français. La République et ses enfants ont tant de chance de vous avoir. #vousnaurezpasnotrehaine De Carine Azzopardi
Tr.: France2, émission Le Grand Oral. Delphine, 39 ans, Paris ...
Adrien Quatennens @AQuatennens
L'école est le premier pilier de l'édifice républicain. Et elle va mal.
Tous les signaux d’alerte sont là depuis un bon moment : crise de recrutement, augmentation des démissions, développement du privé lucratif qui prospère sur l’affaiblissement du service public. (1/5)
7:39 PM · 1 sept. 2022 - 370 Retweets 6 Tweets cités 1 027 J'aime
- En cette #rentréescolaire, le bouquet est bien garni : précarité, recours massif aux contractuels, absurdité d'un recrutement fait à l'arrache pour combler des trous. Malgré toutes ces rustines, des élèves se retrouvent parfois sans enseignant au premier jour de la rentrée. (2/5)
- Les députés #LFI et #NUPES ont déposé 2 propositions de loi pour répondre à la pénurie d’enseignants et aux difficultés liées au coût de la rentrée, en proposant la gratuité de la cantine et des sorties scolaires.
Qu'en a fait le gouvernement ? Rien. (3/5) - Je salue ici les personnels, des professeurs aux AESH, qui sont asphyxiés par les conditions dans lesquelles ils doivent exercer leur travail. Ils honorent chaque jour la promesse républicaine. (4/5)
- Courage à vous, les jeunes : que cette année scolaire soit riche et créative, passionnée de savoir et de culture.
Vive l'école de l'égalité et de l'émancipation ! (5/5)
MontréRâleur @sebamontreal - "Tous les signaux d’alerte sont là" mais vous omettez d'en citer volontairement certains, comme toujours.
Sank @Delgres225
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Accueil / Politique - Article réservé aux abonnés
A vouloir décider qui est républicain ou pas chez les partis, et maintenant les associations écolos, le pouvoir abîme la République.
Photo de Jean-Marie Girier, préfet de la Vienne. (Jean-Francois Fort/Hans Lucas. AFP)
Un inquiétant détournement. En s’appuyant sur la loi dite «séparatisme» pour s’attaquer à l’association écolo Alternatiba, au motif que celle-ci avait prévu de délivrer des formations à la désobéissance civile le week-end dernier à Poitiers, le préfet de la Vienne et donc l’Etat instrumentalisent un texte dont ce n’est pas l’objet. Avec clairvoyance, 25 ONG avaient pointé ce risque après l’adoption du texte à l’été 2021, sans obtenir gain de cause devant le Conseil d’Etat.
Quand la loi visant à lutter contre le séparatisme a agité le débat public, l’exécutif n’affichait qu’un objectif : contrer l’influence de l’islamisme politique pour protéger la laïcité. Quel rapport avec une association comme Alternatiba ? Aucun. Pour justifier sa croisade, le préfet Jean-Marie Girier s’appuie sur un supposé «non-respect du contrat d’engagement républicain», notion très subjective qui l’a conduit à sommer, sans succès, la ville de Poitiers, désormais gérée par les écolos, et la communauté urbaine du Grand Poitiers de retirer leurs subventions (5 000 et 10 000 euros) au «Village des alternatives» organisé par Alternatiba Poitiers.
Démontage d’un McDo
Dans le viseur de ce préfet, qui a fait ses classes auprès de Gérard Collomb à Lyon avant de rejoindre Emmanuel Macron dès 2016 et d’être son directeur de campagne l…
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Par Maïa Courtois
21 septembre 2022 à 17h23 Mis à jour le 22 septembre 2022 à 11h03
Durée de lecture : 5 minutes
Libertés Luttes Alternatiba
Libertés
Un préfet macroniste s’attaque à Alternatiba
Un atelier de formation à la désobéissance civile d’Alternatiba Poitiers a déplu au préfet macroniste de la Vienne. Il exige, au nom de la loi Séparatisme, que lui soient retirées certaines subventions. M. Darmanin le soutient.
Des tables rondes, des expos, une disco-soupe, des jeux et des spectacles... Pour sa deuxième édition, à Poitiers, le Village des alternatives organisé par le mouvement pour le climat et la justice sociale Alternatiba s’est installé dans le parc du Triangle d’Or le week-end du 17 et 18 septembre. A priori, rien de menaçant dans cet événement que les organisateurs voulaient « festif et familial ». Las, celui-ci est, depuis le 15 septembre, dans le viseur du préfet de la Vienne, Jean-Marie Girier.
Dans des courriers adressés à la mairie de Poitiers et à la communauté urbaine du Grand Poitiers, le représentant de l’État a demandé l’arrêt des subventions à cet événement — 15 000 euros selon France 3. En cause : des ateliers de désobéissance civile, jugés incompatibles avec le contrat d’engagement républicain signé entre l’association et les collectivités. Ces ateliers « inciteraient à un refus assumé et public de respecter les lois et règlements », écrit le préfet. La mairie et la communauté urbaine refusent de se plier à cette injonction.
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Ces contrats d’engagement républicain ont été introduits par la loi « confortant le respect des principes de la République », dite loi Séparatisme, adoptée le 24 août 2021. Le décret d’application définissant le cadre de ces contrats est entré en vigueur au 1er janvier 2022. Il impose aux associations sollicitant des subventions de n’« inciter à aucune action manifestement contraire à la loi, violente ou susceptible d’entraîner des troubles graves à l’ordre public ». La désobéissance civile « ne date ni de cette loi ni de ce gouvernement, elle a au moins 200 ans », soupire Christiane Queyreix, l’une des coordinatrices du Village des alternatives au sein d’Alternatiba Poitiers, jointe par Reporterre. « La Cour européenne des droits de l’Homme a affirmé plusieurs fois que la désobéissance civile était l’un des aspects les plus importants de la liberté d’expression. »
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L’affaire de Poitiers est remontée jusqu’au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a exprimé son soutien au préfet
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La responsable associative parle elle d’« une dérive assez extrême » permise par la loi Séparatisme. Et souligne « l’imprécision » du décret ... De quoi laisser « l’arbitraire des préfets » s’engouffrer dans cette brèche. « Monsieur le préfet devrait plutôt louer l’action des citoyens pour agir. L’État a été condamné pour inaction climatique, il ne respecte pas les Accords de Paris », souligne-t-elle. « On aimerait bien que l’État donne l’exemple sur ce que doivent être les “valeurs de la République” ! »
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Avant la loi Séparatisme, il existait une charte des engagements réciproques entre les associations et les collectivités. Ces dernières, maîtresses de leurs attributions budgétaires, disposaient de cette charte pour poser de grands principes et des leviers judiciaires afin de sanctionner les associations en cas d’injures publiques, de diffamation... La création des contrats d’engagement républicain « ajoute en fait une couche de contrôle de l’État sur les collectivités », explique Nathalie Tehio, avocate, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’Homme. « C’est une mainmise de l’État sur la distribution des subventions, donc sur la politique de la ville défendue à travers les choix de soutien à certaines associations. »
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Vingt-cinq associations écologistes avaient saisi, en mars, le Conseil d’État https://reporterre.net/Les-associations-se-sentent-menacees-par-le-Contrat-d-engagement-republicain
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« ça a fait une publicité d’enfer pour notre formation à la désobéissance civile », sourit Christiane Queyreix. « Au moins vingt-cinq personnes sont venues ! Dont trois RG [agents des renseignements généraux], qui sont toujours faciles à repérer… »
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Rendez-vous le vendredi à 13h30 en direct pour un débat sur le thème « Être républicain aujourd’hui ! ». Alexis Corbière, député LFI-NUPES sera face à Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative. Partagez et réagissez avec #AMFIS2022.
Ndlr : débat respectueux et digne, bel éloge de l'école publique / A.Corbière. Valoriser ACT
JORF n° 157
Texte n° 3
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046026072
Texte n° 4
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046026078
Connus / tg 10/07/22 12:55
Nils Wilcke @paul_denton
Un prof alsacien a été inspecté après que le cabinet de Brigitte Macron a saisi le rectorat, révèle Médiapart. Le prof en question a été dénoncé par une mère d'élève qui conteste ses méthodes d'enseignement et... des tweets critiques sur Blanquer #BrigitteMacron
2:19 PM · 26 avr. 2022·4 047 Retweets 292 Tweets cités 6 898 J'aime
Du 17 décembre 2021 au 22 février 2022, la mère de famille envoie... quinze mails (!) au prof, parfois longs de trois pages, durant les vacances scolaires, ou bien tard le soir, fustigeant ses méthodes d’enseignement et son attitude #BrigitteMacron
Le prof tente, dans un premier temps, d’apporter des indications sur les corrections faites en cours, puis confie ses difficultés face à une classe particulièrement difficile et à "l’absence totale de respect" de certains élèves, rien n'y fait...
A quel titre le cabinet de Brigitte Macron s’immisce-t-il dans des rapports profs-élèves-parents alors que la femme du président n'a aucun rôle constitutionnel? La réponse du cabinet à Médiapart est hypocrite: il "ne demande pas au rectorat d’engager une procédure".
Que les recteurs et rectrices, nommés sur décret du président, puissent ignorer un courrier de la femme de Macron, voilà qui est difficile à croire... Le prof, lui, n'a rien contre les critiques sur son travail mais évoque un "grave dysfonctionnement"
mediapart.fr
Le cabinet de Brigitte Macron déclenche l’inspection d’un professeu...
Un enseignant du Bas-Rhin a été inspecté en février dernier, après que le cabinet de la Première dame a saisi de son « cas » le rectorat. Alors que Brigitte Macron rempile à l’Élysée...
L'oreillette de Claire, #ResistSR @claire39055079 · 26 avr.
En réponse à @paul_denton
@didierjodin critique Blanquer ? pour le soutenir, s'abonner à son compte , puis lire le compte rendu de son " aventure" ! et le RT !
Citer le Tweet Didier Jodin @didierjodin · 26 avr.
On ne peut tout dire dans un papier, c'est naturel.
Deux précisions utiles, à propos de ceci.
1/3
https://mediapart.fr/journal/france/260422/le-cabinet-de-brigitte-macron-declenche-l-inspection-d-un-professeur-de-francais
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INDIGNEE25/66 @INDIGNEE25 · 20h Merci Je viens de m’abonner à M.Jodin, de lire les 20 pages... C’est glaçant🥶
Je le soutiens et le soutiendrai jusqu’au bout. #soutienDidierJodin
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DonaSol @Dona_Sol · 2h
Voilà le témoignage du professeur en question
Citer le Tweet
Didier Jodin @didierjodin · 26 févr. "Vous avez trop parlé."
https://docs.google.com/document/d/1_iMl10k6G8CbSFqf_QCiygWtkUmiBTanLiKvSHopi0I/edit#
Gouvernement Enquête
Le chef du gouvernement, qui ne manque jamais une occasion de vanter les mérites des voyages en train, effectue en réalité ses propres déplacements à bord de Falcon, aux frais du contribuable. Même pour les trajets les plus courts, comme le révèle une enquête de Mediapart sur un an de visites ministérielles. Une aberration écologique et économique, contraire à une circulaire signée par le premier ministre lui-même.
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Basées sur une analyse de ses trajets entre février 2021 et février 2022 (lire notre Boîte noire), nos recherches montrent que Jean Castex a préféré utiliser des avions privés pour se déplacer, depuis Paris, dans des villes comme Nantes (Loire-Atlantique), Bordeaux (Gironde), Lyon (Rhône), Angoulême (Charente) ou encore Caen (Calvados).
© Photo illustration Sébastien Calvet / Mediapart avec AFP
Cette utilisation est non seulement contraire aux usages préconisés, puisqu’une circulaire signée par Jean Castex en personne restreint l’utilisation de la flotte gouvernementale, mais aussi aux antipodes du discours de l’exécutif sur la nécessité d’adapter les comportements individuels aux enjeux climatiques.
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Pour un aller-retour à Nantes, le bilan carbone du jet mobilisé par le premier ministre est de 2 300 kg de CO2. S’il avait pris le TGV, ce bilan aurait été de 1,336 kg de CO2 par personne.
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Sur un an, Mediapart a ainsi recensé pas moins de 16 allers-retours particulièrement étonnants.
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Connu / tg 9/2/22 à 14:19
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Le vendredi 4 février 2022, Jean-Luc Mélenchon était au Mans, devant l’obélisque érigée à la mémoire de René Levasseur, pour célébrer l’anniversaire de la première abolition de l’esclavage en France, le 4 février 1794.
Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé que l’abolition de l’esclavage était le résultat du combat pour la liberté de ceux qui étaient sous les fers. Il a aussi souligné les raisons économique qui étaient invoquées à l’époque pour maintenir l’esclavage et il a répété les mots de Maximilien Robespierre sur le sujet : « Périssent les colonies plutôt qu’un principe ».
Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé de l’identité française. Il a expliqué qu’avec la Révolution de 1789 et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, la France parlait « la langue universelle » qui s’adresse à tout être humain. Il a rappelé que l’identité nationale en France ne se basait ni sur une couleur de peau, ni sur une religion, ni sur une langue, mais sur un contrat politique contenu dans notre devise nationale : « Liberté, Égalité, Fraternité ». Il a affirmé qu’il n’y a de France possible qu’en République.
Faisant un parallèle entre le passé et le présent, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a ensuite salué ceux qui changent le monde par leur action et leur engagement politique. Il a rappelé que le 4 février 1794, c’était René Levasseur qui avait proposé un vote de la Convention pour l’abolition de l’esclavage.
Jean-Luc Mélenchon a expliqué que la liberté est consubstantielle à la citoyenneté, affirmant que la citoyenneté était le moyen de garantir les droits acquis. Il a appelé à porter la mémoire de l’Histoire de la Révolution et de la constitution du peuple français comme nation par l’exercice de la souveraineté.
Face aux discours de haine de Zemmour et Le Pen, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a parlé du processus de créolisation qui est en train d’avoir lieu. Il a défendu l’histoire patriotique, révolutionnaire et républicaine de la France face à la vision étriquée des candidats d’une vision raciste des évènements politiques. Il a rappelé que la France était depuis 2600 ans et la création de la ville de Marseille, née de l’amour d’un Grec et d’une Gauloise, une terre de créolisation.
Voir aussi https://youtu.be/MQmQfvpm63U
Les actes du colloque en intégralité à télécharger ici https://www.fondation-res-publica.org/Les-actes-du-colloque-en-integralite-a-telecharger-ici_a1477.html - 14/01/2022
Le cahier imprimé du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" est disponible à la vente dans la boutique en ligne de la Fondation.
Accueil - 14/01/2022
Accueil par Marie-Françoise Bechtel, présidente de la Fondation Res Publica, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
Introduction - 14/01/2022
Intervention de Lucien Bourgeois, économiste, spécialiste des politiques agricoles et alimentaires, membre de l'Académie d'agriculture, membre du Conseil scientifique de la Fondation Res Publica, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
« Chine, États-Unis, Europe, Afrique : enjeux agricoles et alimentaires entre local et global » - 14/01/2022
Intervention de Matthieu Brun, responsable des études au Club DEMETER et chercheur associé à Sciences Po Bordeaux, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
« Les évolutions de la politique agricole et alimentaire des États-Unis » - 14/01/2022
Intervention de Thierry Pouch, responsable des études de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
« La politique agricole de la Chine » - 14/01/2022
Intervention de Jean-Marc Chaumet, spécialiste de l’agriculture chinoise, membre du comité de rédaction de DEMETER, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
« Politique agricole, géopolitique et souveraineté alimentaire : où va l’Europe ? » - 14/01/2022
Intervention de Gérard Choplin, analyste indépendant des politiques agricoles, expert du rapporteur du Comité européen des Régions sur la réforme de la PAC, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
Débat final - 14/01/2022
Débat final, lors du colloque "La souveraineté alimentaire, un enjeu pour demain" du jeudi 21 octobre 2021.
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Pour une République exemplaire, interdire le pantouflage et lutter contre les conflits d’intérêts
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Retrouvez la conférence des AMFIS 2021 : « Pour une République exemplaire, interdire le pantouflage et durcir les règles contre les conflits d’intérêts », avec :
• Ugo Bernalicis, député LFI
• Laurent Dublet, membre du bureau d’Anticor
Visionnez toutes les conférences sur : https://amfis2021.fr/videos
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Ndlr : >44:38 terminer ACT
Alors que sa formation, CAP 21, vient d’être exclue de la primaire écologiste qui aura lieu en septembre, l’ancienne ministre de l’environnement Corinne Lepage fustige le comportement de la direction d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV).
... Jean-Marc Governatori, trop centriste à leurs yeux ... Les statuts ont été changés à la dernière minute, avec l’ajout de deux nouvelles règles auxquelles je devais me soumettre. Il s’agissait de m’interdire toute expression publique “désagréable” à l’égard de la direction du parti EELV, et de m’engager de soutenir le candidat vainqueur de la primaire, quel qu’il soit. ... En retour, j’ai donc demandé à tous les candidats de signer un engagement à défendre les valeurs républicaines et laïques. La direction d’EELV m’a répondu que ma demande était “insultante et diffamatoire”. ...
Connu / https://twitter.com/corinnelepage/status/1414611445929713665
Ndlr : on ne peut pas donner tort à EELV en lisant la charte des valeurs régissant la plateforme pour la primaire... https://projet.lesecologistes.fr/pages/chartedesvaleurs