Ce 2e jour de mobilisation était le couronnement de 5 jours de rencontres internationales (Le communiqué de la délégation internationale) sur un village de l'eau qui a accueilli plus de 10 000 personnes tout au long de la semaine. Après une manifestation en plein champs vendredi devant la coopérative Terrena et le désarmement naturaliste d'une bassine appartenant à un industriel de ferme-usine de volailles, le groupe Pampr'oeuf, hier (https://lessoulevementsdelaterre.org/en-eu/blog/communique---10-000-personnes-dejouent-le-blocage-), il s'agissait aujourd'hui de remonter la filière bassines jusqu'aux sources de l'accaparement.
Écologie : comment sortir du blocage ? - 9 mai 2024 à 18h44 / À l’air libre - Médiapart | Mediapart
Quand l’État recule et reporte les réformes structurantes nécessaires pour arrêter l’écocide, que faut-il faire ? Démanteler soi-même les infrastructures toxiques, planifier la transition écologique ou inventer de nouvelles formes de démocratie ?
Samedi 11 mai, plusieurs collectifs et associations, parmi lesquels Bassines non merci, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion, et les Soulèvements de la terre, appellent à manifester dans le Puy-de-Dôme contre ce qu’ils considèrent comme « le plus grand projet de (giga)bassines jamais conçu en France : 2,3 millions de mètres cubes d’eau sur 330 000 mètres carrés de bâche plastique », lié au groupe agroalimentaire Limagrain.
Or, fin avril, le gouvernement a réaffirmé son soutien aux projets de retenues hydrauliques au nom de la souveraineté agricole et alimentaire. D’un côté, le monde de l’agro-industrie est pro-bassine ; de l’autre, le monde de l’agriculture paysanne et de l’écologie s’y oppose, au nom de la protection des écosystèmes et du partage de la ressource en eau.
Sur les megabassines, comme sur les pesticides, la construction de l’autoroute A69 ou le projet d’une mine de lithium dans l’Allier, les oppositions sont frontales. Alors, sur l’écologie, comment sortir du blocage ?
Pour en parler :
- Benoît Feuillu et Léna Lazare : membres des Soulèvements de la terre ;
- Loïc Blondiaux, professeur de science politique à l’université Paris I-Panthéon-Sorbonne ;
- Claire Morgane Lejeune : doctorante à Sciences Po et coresponsable du département planification écologique de l’Institut La Boétie.
La chambre régionale d’agriculture des Pays de la Loire, présidée par la FNSEA, a écrit au préfet de Région pour lui demander ...
Connu / TG le 4/02/24 à 9:33
A Ruffec, le siège de la Scachap par la Conf’ va se poursuivre toute la nuit
Une poignée d’agriculteurs et des tracteurs. La Confédération paysanne bloque la Scachap depuis ce jeudi matin. Pour réclamer des prix justes et la reconnaissance du travail. Bon, ben on va ...
Connu / TG le 1/02/24 à 21:19
Agriculteurs En Colère : Cette fois c'est TROP ! 😠 (FNSEA, Blocage, Manif, Révolution) - 23 janv. 2024 / Canard Réfractaire
290 k abonnés - 13k+ - 95 446 vues - 2 341 commentaires - #agriculteursencolère
00:00 Introduction
00:27 Les actions
03:12 Critique FNSEA
13:16 Consigne
Cause commune avec le mouvement des agriculteurs - 25.01.2024 / Melenchon.fr
La mobilisation actuelle des agriculteurs me vaut des questions posées en mode privé par de nombreux amis dans l’expectative.
Il est frappant de voir de quel soutien bénéficie le mouvement dans l’opinion. Mais la récupération de la parole publique sur les chaines d’info, pour réclamer « moins de normes » en agriculture crée du doute chez mes interlocuteurs. Car souvent, ils expriment à leur manière la demande inverse, par exemple contre la diffusion de l’empoisonnement par le glyphosate et les autres pesticides. Sans oublier la dernière décision de l’Union européenne « libérant » de toute contrainte la propagation des OGM. Bref l’opinion générale a bien intégré les exigences écologiques qui s’imposent de façon vitale à notre époque. Mais à mon avis c’est justement sur ce point que se trouve actuellement l’opportunité politique la plus grande avec le mouvement paysan contrairement à la crainte qui peut s’exprimer.
Commençons par le plus simple. Les agriculteurs demandent à être payés suffisamment pour vivre dignement de leur travail. Comment le monde salarial pourrait-il contester une telle revendication ? Ne formule-t-il pas exactement la même pour lui ? Plus de 8 français sur 10 partagent ce ras-le-bol d’un monde où tout augmente, de l’essence à l’électricité, sauf les salaires. Le mouvement actuel contribue donc directement à la diffusion de l’exigence du juste partage qui est à la racine de la pensée insoumise en économie.
Il faut bien comprendre qu’une telle aspiration ne se résume pas à une question de survie. Elle touche plus profond. C’est l’exigence de reprendre le contrôle sur son existence. La misère, l’impasse économique sont vécues à juste titre comme des confiscation de soi, des soumissions à des contraintes injustes imposées de force. Ici est en jeu un fondamental des processus de révolutions citoyennes partout dans le monde. Le mouvement des gilets jaunes avait la même racine : reprendre le contrôle de son existence. Revendication moderne s’il en est.
Mais cela n’est pas la seule conjonction à observer. Il y a des raisons très profondes de soutenir et même de prendre appui sur le mouvement paysan pour porter et faire avancer très loin des objectifs généraux de grande portée en matière d’idéal de société. Nous sommes dans l’ère des mouvements opposés aux aspects fondamentaux du libéralisme. Au-delà des apparences il faut savoir le discerner pour construire du futur collectiviste. Le libre-échange, la « concurrence libre et non faussée », le marché en tout et pour tout sont ici mis en cause de plein fouet avec les mots simples de la vie quotidienne d’un double point de vue autant écologique que social. Les deux dimensions fusionnent en un processus unique dans cette mobilisation au-delà des mots, des postures, des modes d’action.
Les campagnes se vident à force de maltraitances sociales contre la partie la plus menacée du monde agricole soumis délibérément à la concurrence sauvage du marché mondial pour ses productions. La population totale des agriculteurs a été réduite à quatre cent mille personnes, 1,5 % de la population active…. Ce nombre s’interprète mieux par comparaison du nombre des autres catégories de population, quand on est dans un pays qui compte par exemple trois millions d’étudiants. Le retour à une agriculture vivrière, produisant les fruits et légumes dont nous avons besoin (pour ne citer que cela), est une urgence. La relocalisation de ces productions de fruits et légumes est le moyen essentiel d’une politique d’exigence sanitaire. Mais aussi une question de souveraineté et de sécurité des approvisionnements. Car en période de risque de guerre généralisée et de coupure des chaînes d’approvisionnement mondialisées (on l’a vu pendant l’épidémie de Covid-19) notre sécurité collective passe aussi par notre souveraineté alimentaire. Cela nécessite une classe agricole assez expérimentée et nombreuse pour être capable de porter cette bifurcation de la production. Liquider le monde paysan actuel comme le font les politiques européennes néolibérales est un contre sens.
Pourtant la politique néolibérale en cours y conduit directement. Le lobby agro-industriel n’y voit que des avantages. La libre disposition d’espaces arables immenses dédiés aux productions vers le marché mondial et complètement intégrée au commerce et la finance mondiale est la « révolution verte » dont le lobby agroalimentaire a besoin. L’Union européenne y travaille sans trêve. Ce n’est donc pas un hasard si le mouvement paysan est en cours sur tout le territoire de l’Union. Les gouvernements français ont laissé faire comme ils l’ont déjà fait pour l’industrie. Parce que cela coïncide avec les intérêts de la finance qui domine tous les secteurs d’activité aujourd’hui.
L’Union européenne aggrave volontairement la situation. Elle prépare une catastrophe supplémentaire avec l’adhésion prévue de l’Ukraine à l’Union européenne. Nous y sommes déjà opposés pour protéger les salariés de nos pays. En effet ils seraient soumis à une compétition salariale insupportable quand on sait que le SMIC ukrainien est de moins de 150 euros mensuels. Il en irait de même aussi brutalement dans l’agriculture. Les coûts de production sont déjà trois à cinq fois moindre qu’ici. On a déjà une assez ample expérience des résultats de ce contraste. Le miel de là-bas sort à 3,50 euros, contre 6 euros en France. On consomme donc davantage de miel importé que de miel des terroirs locaux. L’apiculture en déroute vide la population active des zones qu’elle anime. Depuis l’ouverture du marché à leur volaille, la consommation de celle-ci a été multipliée par cinq en France, au détriment des productions locales. Avec le système actuel de la politique agricole commune l’Ukraine absorberait une énorme part des subventions agricoles européennes pourtant financées d’abord par la France.
Le fléau de la politique libérale européenne rapproche donc de fait dans un combat commun possible, salariés des villes et des champs. Une convergence tout à fait décisive est possible entre les deux non seulement dans la situation présente mais dans des revendications communes sur le fond du projet de société. Le libéralisme n’a aucune réponse positive possible face à la demande des agriculteurs. Au contraire. La logique du libre-échange promet de nouvelles concurrences, et donc de nouvelles baisses des rémunérations.
À l’inverse, seule la politique de désobéissance européenne prônée par les Insoumis ouvre une issue. Dommage que les partis de centre gauche de la NUPES y aient renoncé et brisé l’union pour cela. Ils l’avaient pourtant adoptée dans le programme partagé de l’Union populaire. Il faut comprendre l’ampleur de cette idée. Elle crée un contexte. Cela commence déjà par le changement des objectifs de production agricole. Pour nous la production vivrière doit avoir la priorité. Je viens de le rappeler. Mais cet objectif ne peut pas être dissocié des mesures qui l’accompagnent nécessairement. Je parle ici de la « clause de sauvegarde sanitaire » mise en avant dans nos rangs par Aurélie Trouvé députée insoumise ingénieure agronome. La relocalisation de l’agriculture vivrière est le premier moyen dont nous disposons pour pratiquer une politique intense de prévention sanitaire contre la marée de pesticides, et des autres raisons de dégradation de la santé des populations. Aucune marchandise agricole ne pourrait être vendue en France si elle n’est pas conforme aux normes sanitaires que fixerait notre pays.
Ainsi, on voit que la lutte « contre les normes » portée par l’agrobusiness libéral serait le contraire de ce qu’il faut faire. Sans norme sanitaire, pas de protectionnisme sanitaire possible. Et surtout ce protectionnisme sanitaire ne pourrait plus s’adosser sur les normes et règles internationales qui le rendent possible et légal. Les agriculteurs se tireraient une balle dans le pied s’ils suivaient les revendications des libéraux en agriculture. Cela les conduirait au contraire de leurs objectifs. Et ils se couperaient de surcroit du monde des familles qui ne veulent plus subir la loi des consommations actuellement imposées par l’agroalimentaire. Le principal dirigeant du syndicalisme agricole dominant étant lui-même un dirigeant de l’agroalimentaire, il illustre certes l’évolution constante depuis des années des élites dirigeantes du monde agricole. Sur ce point, dans une autre profession, on parlerait de conflit d’intérêts. Car l’agro-alimentaire a une responsabilité non négligeable dans la détresse actuelle des agriculteurs. Cette industrie a augmenté de plus de 50 % ses marges de profit. Elle porte la responsabilité quasi-totale de l’inflation sans cause du prix de l’alimentation. Et cela se paie sans discussion possible à un bout de la chaîne sur le dos des producteurs, et à l’autre bout sur celui des consommateurs.
Ce lien qui unit la politique agricole des Insoumis et les revendications du monde paysan, a été magnifiquement établi par la proposition de loi défendue par Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône et coordinateur de notre Mouvement. Il avait fait adopter avec le groupe parlementaire insoumis à la majorité de l’Assemblée nationale deux mesures directement impliquées dans le dénouement possible de la crise actuelle. C’est le blocage des marges de profit de l’agroalimentaire, d’une part, et la fixation de prix planchers pour les produits agricoles, d’autre part. La majorité obtenue sur ce plan en novembre au cours de notre niche parlementaire était un événement dont nous avons beaucoup parlé à l’époque. Comme on le sait pour finir, il a manqué six voix pour le vote final de cette loi. Les macronistes et LR avaient remobilisé leurs députés pour voter contre nous. Mais l’absence des leaders de la « gauche d’avant », comme Fabien Roussel du PCF, par exemple, avait permis à cette manœuvre d’aboutir.
Dans la lutte actuelle la Confédération paysanne joue un rôle positif ou elle cherche à faire le lien entre les revendications écologiques et sociales. On voit alors comment une bataille de cause commune est possible unifiant la population. A l’inverse du corporatisme affiché par le syndicat dominant qui ne tient aucun compte des demandes de la société dans son ensemble en réclamant l’abolition des normes anti-pesticides ou des restrictions des gaspillages de l’eau, ou l’extension des zones d’épandage de produits contestés par exemple. Mais si l’on met de côté ces demandes qui ne font nullement l’unanimité, on peut dire que du point de vue des objectifs comme du point de vue des moyens gouvernementaux pour régler les problèmes, il peut n’y avoir aucune contradiction entre les revendications du mouvement social agricole actuel et notre programme écologique et social. La question d’actualité posée au gouvernement par Mathilde Hignet député insoumise en a fait la démonstration. Dans ces conditions, le moment est donc bien celui où faire cause commune avec le mouvement des agriculteurs et construire une convergence citoyenne.
Ensuite, le mouvement agricole a permis de faire une démonstration politique de masse. On se souvient des accusations « d’écoterrorisme » contre les militants et la tentative de dissolution des « Soulèvements de la terre » à propos des bassines ! Ici, rien de semblable. Le gouvernement, les médias, les chroniqueurs ne pipent mot. Donc le mouvement des agriculteurs a fait reculer les appels à la violence policière et judiciaire habituels du pouvoir macroniste comme on les avait constatés face aux Gilets jaunes et aux révoltes urbaines. Tout le monde voit des autoroutes bloquées, un bâtiment public explosé, des voies de chemin de fer comme l’accès à une centrale nucléaire bloqués, des arbres coupés. Ni les médias ni les responsables politiques « n’appellent au calme ». Ainsi la raison et le droit à la dignité des gens commencent à être prioritaires dans la parole publique pour régler une crise. Ou bien faudrait croire que les donneurs de leçons de morale d’hier, leurs leçons, la classe médiatique qui les a relayés sans limite et qui se tait à présent, est faite de manipulateurs sans vergogne. Faisons le pari de croire à leur bonne foi et à leur compréhension désormais de la vigoureuse stratégie de la conflictualité portée par les agriculteurs. D’ailleurs le pouvoir macroniste recommande publiquement « la plus extrême modération » à la police. Comment ne pas approuver cette consigne. Personne ne doit être abattu pour « refus d’obtempérer ». Pas d’œil crevé non plus, pas de comparution immédiate, pas de recommandations pour condamner à de la prison ferme. Comme je l’avais fait avec mes camarades à l’époque des révoltes urbaines, il faut faire triompher d’abord la justice sociale si l’on veut retrouver la concorde civile.
Nous allons voir à présent comment le Waouuuu super Premier ministre va faire face au problème grâce à son jeune âge et ses talents de communicants déjà mille fois célébrés par les médias enamourés. Macron ferait bien de se préparer à trouver une idée de « grand débat » supplémentaire ou des « chèques survie agricole » selon son inépuisable habitude des pratiques cosmétiques. Mais ce temps-là est passé, je crois bien. Et je m’en réjouis. Le pays regarde et réfléchit. Il finira par comprendre ce que veut dire le libéralisme, la concurrence « libre et non faussée », le libre échange sans règles sanitaires, l’élargissement sans fin de l’Union européenne et la financiarisation de l’agriculture : le chaos. Un ordre nouveau est à construire et il peut faire un avenir en commun pour notre pays.
Connue / https://twitter.com/JLMelenchon/status/1750483102814629917
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Jean-Luc Mélenchon @JLMelenchon
La CGT voit juste. La convergence est possible et nécessaire avec la lutte des agriculteurs. Un front écologique et social peut s'exprimer. Voir ma note de blog.
12:37 PM · 25 janv. 2024 · 97,4 k vues
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103 k abonnés - 346+ - 3 811 vues - 41 commentaires
(Re)Découvrez la conférence "Grève générale, blocage des flux : quelle stratégie pour le mouvement social ?" , tournée aux Amfis 2023, avec :
- Olivier Mateu, secrétaire général CGT 13 (olivier Mathieu?)
- Carlotta Benvegnù, sociologue du travail
- David Gaborieau, sociologue du travail
- Animé par Marion Beauvalet, doctorante, spécialiste des questions de travail
Tr.: ... la logistique performante a permis l'externalisation... militantisme de terrain ... ya un côté pédagogique a plus près des travailleurs ... logistique arrivée en compensation des pertes de l'industrie ... il faut un statut ... on a affaire à des capitalistes triomphants ... système complexe a de grandes fragilités ... bloquer un entrepôt ... goulots d'étranglement ... bloquer les flux car on n'arrive pas à faire grève! ... complémentarité des deux ... blocage en appui des grèves ... les ouvriers de la logistique ont la connaissance pour les préparer sur les fonctionnements techniques du flux ... sabotage ... besoin d'une stratégie interprofessionnelle ... intelligence ouvrière ... capital puissant, mais sans nous ne sont rien ... articuler syndicalistes et politiques ... articulations avec l'écologie ... relocaliser par la réglementation ... schémas logistiques par plus de routes ! ... planification de schémas logistiques ... avoir une pensée globale ... bien connaître les zones logistiques avec les ronds-points ... ya une forme de résistance dans les entrepôts ... faire preuve de finesse ... QUESTIONS : mouvement social, blocage sauvage avec chômeurs, travailleurs, précaires, gilets jaunes ... 57mn TERMINER ACT
Reportage — Justice - Lorient (Morbihan) - Mis à jour le 29 juin 2023 à 16h53 - Durée de lecture : 4 minutes
Quatre militants ont été mis en examen le 27 juin pour avoir bloqué et partiellement vidé en 2022 un train de céréales destiné à l’élevage hors-sol en Bretagne. Tous veulent faire le procès de l’agro-industrie.
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action spectaculaire de « désarmement » ... Me Jérôme Bouquet-Elkaïm, leur avocat ... « fiasco » du plan Écophyto ... l’échec du plan contre les algues vertes, ou encore celui du plan Protéines végétales, destiné à réduire la dépendance des éleveurs aux importations ... Annick Le Mentec, au nom de Bretagne contre les fermes-usines
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la FNSEA, syndicat dominant, s’est constituée partie civile. Tout comme la puissante Association générale des producteurs de blé (AGPB), lobby des grands céréaliers. « On voit qu’il y a une volonté de tous les acteurs majeurs de l’agro-industrie de se greffer à ce procès. Il y a une volonté d’en découdre, d’éliminer toute forme d’opposition », analyse l’avocat. De nouvelles mises en examen doivent encore avoir lieu prochainement. Le procès, qui promet d’être tendu, devrait s’ouvrir en 2024.
Vers la catastrophe totale. Ce vendredi 26 mai 2023, plusieurs centaines de militants écologistes ont décidé ...
Connu / TG le 26/05/23 à 08:53
Prendre des parts dans des multinationales comme BNP Paribas ou TotalÉnergies permet à des activistes d’avoir une voix lors des assemblées générales. Objectif : bloquer les projets climaticides.
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Connu / TG le 20/05/23 à 11:07
Reportage — Luttes - Durée de lecture : 3 minutes
Clés : Luttes Climat
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
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Photo « C’est important de sortir de nos labos, de parler aux gens. Leur montrer que l’urgence est là et qu’on ne peut plus se contenter de parler », explique Raphia, membre de l’organisation Scientist Rebellion. © Émilie Sfez / Reporterre
puis
Les « anges gardiens » jouent les médiateurs avec les automobilistes et les membres de la sécurité portuaire. © Émilie Sfez / Reporterre
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terminal méthanier flottant ... L’État ne fait rien, il ne nous reste plus que la désobéissance civile ...
Tr.: ... blocage de l'action politique en plus de la crise politique ...
Reportage — Climat - Durée de lecture : 8 minutes - clés : Climat Luttes
L’opération « Bloquons la république des pollueurs » s’est révélée d’une ampleur inédite. Vendredi 19 avril, plus de 2.000 activistes écologistes ont bloqué les sièges d’EDF, de la Société Générale et de Total à la Défense, ainsi que le ministère de la Transition écologique. C’est la plus grande mobilisation de désobéissance civile non violente jamais organisée en France. Récit en mots et en images.
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« La République des pollueurs, a déclaré à Reporterre la porte-parole d’Alternatiba Pauline Boyer, c’est l’alliance toxique entre les grands patrons des entreprises les plus polluantes et le gouvernement qui verrouille la lutte écologique et reste sourd à la mobilisation. Il est temps de faire de la désobéissance de masse. Tant que la politique du gouvernement se fera sous la pression des lobbies, Macron sera président de la “République des pollueurs” et on sera là pour lui barrer la route. » L’action a été pensée et organisée par Greenpeace France, Les Amis de la Terre, Alternatiba et ANV-COP21.
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Jon Palais, l’un des porte-parole d’ANV – COP21, a précisé à Reporterre le choix des « cibles » : On bloque le siège de la Société Générale, la banque française numéro Un des énergies les plus sales. On bloque le siège de Total, qui fait partie des vingt entreprises les plus émettrices de CO2 au monde, et qui continue une logique extractiviste des énergies fossiles. On bloque le siège d’EDF, dont le mix énergétique, 10 % de renouvelables pour 70 % de nucléaire, ne permet pas de relever le défi climatique. Et on bloque le ministère de la Transition écologique et solidaire, qui est le complice de ces politiques des multinationales, puisqu’il autorise des projets qui vont totalement à l’encontre de tout ce que recommandent les climatologues : il autorise l’importation d’huile de palme par Total, ce qui va aggraver la déforestation donc le dérèglement climatique. Il autorise le projet de la Montagne d’or en Guyane qui va entraîner de la déforestation. Il autorise de grands projets d’infrastructure comme le Grand contournement ouest de Strasbourg. »
Vous pouvez relire nos articles sur ces différentes entreprises :
- sur Total et la bio-raffinerie de la Mède ;
- sur le projet de mine d’or en Guyane, soutenu par le gouvernement ;
- sur la Société générale, une banque qui investit encore dans les gaz de schiste ;
- et sur EDF, qui poursuit la fuite en avant dans l’énergie nucléaire.
« On est là pour éveiller les consciences, et on recommencera »
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Précisions
- Source :
. Lorène Lavocat, Alexandre-Reza Kokabi et Loup Barre pour Reporterre
. Camille Martin est le nom collectif de l’équipe de Reporterre - Photos : © NnoMan/Reporterre et © Loup Barre/Reporterre
Après cet article Reportage — Climat
La Défense bloquée toute la journée par les activistes du climat https://reporterre.net/La-Defense-bloquee-toute-la-journee-par-les-activistes-du-climat
Une incohérence flagrante alors que le gouvernement demande à la population de faire des efforts en matière
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Connu / TG le 30/03/23 à 10:17
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vous partager cette info car de nombreuses personnes d'entre vous avez participé à cette campagne pour interdire les panneaux pub et éteindre les enseignes lumineuses.
Une super campagne dont 2 très belles JNM en novembre et février dernier (https://www.greenvoice.fr/extinction-des-pub/).
Mardi, une proposition de loi demandant l’interdiction de la publicité lumineuse et numérique a été examinée en Commission durable de l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi a été bloquée par Le RN, Renaissance (ex-En Marche) et les Républicains, c'était prévisible...
Un grand manque de cohérence au vu des efforts de sobriété demandés aux Français-es et la volonté des citoyen-nes de réduire voire interdire ces panneaux.
Pour rappel, selon un sondage réalisé par Greenpeace début 2023, 85 % des français et françaises sont favorables à une réduction du nombre d’écrans, tandis que 54 % soutiennent leur interdiction totale.
Mais vous nous connaissez, on ne lâchera rien ✊
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EN DIRECT - Réforme des retraites : Laurent Berger de la CFDT réclame un «bougé très fort» du gouvernement
A la veille d’une nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, l’exécutif multiplie
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Connu / TG le 28/03/23 à 09:10
Ils étaient encore une trentaine de militants à bloquer l’entrée des camions à la base Intermarché de Roullet ce mercredi à 9 heures. Photo Nicolas Galien
Dans la matinée, un collectif citoyen a bloqué la sortie des camions à la base Intermarché de Roullet-Saint-Estèphe.
Barrage filtrant, banderoles et file de camion qui s’allonge. Ils étaient une soixantaine, dès 5 heures du matin, à installer palettes, pneus et matériel de chantier au rond-point de la base alimentaire de Roullet-Saint-Estèphe. Objectif : « Taper sur un symbole du capital. Les camions peuvent rentrer mais ne sortent pas » a indiqué Alfredo Voisin, de la CGT 16. Une manifestation en lien avec la réforme des retraites. Une mobilisation qui n’émane pas de syndicats mais d’un collectif citoyen à laquelle participent plusieurs représentants syndicaux. Les salariés d’Intermarché peuvent se rendre au travail librement. « Ils ne peuvent pas faire grève, on le fait aussi pour eux. On a beaucoup de soutien pour lutter contre cette réforme », assure une membre du collectif. À 9 heures, ils étaient encore une trentaine présents. Le barrage a été levé dans le calme à 12 h 30.
Clés : Réforme des Retraites Roullet-saint-Estephe Social Économie Grand-Angoulême Charente France
Pour le Média, Cemil Sanli nous emmène une nouvelle fois prendre l’air. Et cette fois-ci, l'air risque bien d’être chargé en odeurs : d’abord celles des ordures qui envahissent Paris, mais surtout l'odeur de la colère des grévistes qui luttent contre la réforme des retraites dont le texte a été adopté manu militari par les sénateurs (majoritairement de droite) ce samedi peu avant minuit.
Ce matin, lundi 13 mars 2023, notre journaliste s'est rendu à l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine au bord du 13e arrondissement de Paris, où se mobilisent les éboueurs et autres travailleurs-euses du secteur qui bloquent le site depuis une semaine sur trois piquets de grèves.
Alors que ces derniers jours, politiques et éditorialistes mainstream se ont défilé sur les plateaux télé pour hurler à l'horreur. Le maire LR du 6e arrondissement de la capitale étant allé jusqu'à remettre en cause le droit de grève, face à un "risque sanitaire". Certains sont même allé jusqu’à exiger de la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, qu’elle fasse appel à un service de nettoyage privé afin de venir évacuer les déchets dans les rues...
Mais ne serait-ce pas là un risque de passer pour une casseuse de grève? Et puis, que pensent ces travailleurs essentiels habituellement silencieux et invisibles? Quelle est la véritable ampleur du phénomène de grève ici? Comment va évoluer cette guerre des ordures? C’est ce qu’on va voir dans ce nouveau reportage.
Par Cemil Şanlı
2 131 personnes ont signé
La mobilisation contre la réforme des retraites est une mobilisation historique. En quelques semaines, des millions de personnes sont déjà descendues dans les rues, les grèves s’amplifient et les chances de faire reculer le gouvernement augmentent.
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Bloquons le chômage et la précarité à vie !
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Bloquons la retraite à 67 ans !
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Bloquons la retraite pour les morts !
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Bloquons une réforme qui sacrifie encore les femmes !
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Bloquons la casse de nos lycées !
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organisons des assemblées générales, des comités locaux de mobilisation, et préparons un maximum de blocage le 7 février !
Connu / TG le 05/02/23 à 12:34
[Action] Dans la Drôme, Greenpeace bloque le site de départ des convois de déchets radioactifs à destination de la Sibérie
Depuis 8h30 ce matin, des militantes et militants de Greenpeace France bloquent l’accès ferroviaire du site d’entreposage d’Orano ...
L'usine Cycle Terre fabrique des blocs de terre crue. Elle est basée à Sevran, en Seine-Saint-Denis - Schnepp Renou
Si la terre crue a été délaissée peu à peu, au fil des ans, au profit du béton dans la construction, ce matériau ancestral est remis au goût du jour. Il est de plus en plus utilisé. Pourquoi ?
Parce qu’il répond aux enjeux environnementaux. Parce qu’il est 100 % naturel. Écologique, recyclable, durable. En phase avec nouvelle réglementation environnementale, la RE 2020. On voit sortir des sols, de plus en plus de constructions en terre crue. Bâtiments pour des logements, des écoles, des bureaux. C’est vrai que l’utilisation de la terre crue ne date pas d’hier : plutôt depuis des millénaires - muraille de Chine, villes impériales au Maroc, quelques centre villes, des maisons... en France, le béton est passé par là. On a dessiné béton, on a construit béton... Et pourtant, dans la construction, la terre crue a des qualités indéniables. Elodie Wallers, architecte, spécialiste de la terre crue :
« La terre crue apporte un confort d’été. C’est-à-dire qu’elle a la capacité d’avoir un déphasage thermique, donc elle n’est pas isolante. Elle a une inertie thermique, elle vient capturer de la chaleur pour la restituer ensuite. »
Elle régule l’humidité de l’air ambiant, pas de résonance acoustique, une très bonne résistance au feu... et elle est aussi esthétique voire sensuelle, à la vue et au toucher, la terre crue a de nombreux atouts.
La terre crue qui pourrait représenter une solution d’avenir pour la construction. Une initiative récente a été mise en place en région parisienne ?
C’est une première. Une usine fabrique des blocs de terre crue. L’usine s’appelle Cycle terre. Elle est basée à Sevran, en Seine-Saint-Denis. La matière première constituée de gravier, de sable, vient du chantier du futur métro du Grand Paris.
Le développeur urbain Quartus, (qui est impliqué avec de nombreux partenaires dans Cycle Terre) croit fortement au développement – en filière courte - de ce matériau pour bâtir autrement. Géraldine Ajax directrice de la marque Quartus :
« C’est aussi un projet qui répond au désir de trouver des solutions nouvelles aux enjeux climatiques et de bien-être. On est tous conscient qu’il faut construire différemment. Nous, notre rôle c’est d’apporter des solutions et de ne pas être dans le constat des enjeux de réchauffement climatiques. De ce point de vue là, la fabrique Cycle Terre répond à cet enjeu de pouvoir proposer de nouvelles solutions. »
Qu’est-ce qui est produit dans cette usine Cycle Terre ?
Des blocs de terre comprimés de 10 kilos qui ressemblent à de grosses briques. Pour faire des murs dans des logements, des bureaux, des collèges, des équipements publics. On peut mixer avec du bois, du chanvre, de la paille. A l’usine Cycle Terre, l’objectif est de produire 600.000 blocs chaque année. Et recycler jusqu’à 10 000 tonnes de terres par an. Fabriquer du mortier, de l’enduit. Pour bâtir des milliers de logements en Ile-de-France. Il y a aussi des commandes pour la future Arena de Paris (Porte de la Chapelle). Des projets à Rosny-sous-Bois, Montfermeil, Meulan, Tremblay... ce modèle de filière locale pourrait être dupliqué.
Quels sont les freins, les désavantages ?
C’est son coût. Environ 30 % plus cher à produire que le béton. A cause du prix de sa main d’œuvre. Son savoir-faire s’est perdu depuis des dizaines de décennies. Pour relancer la filière, il y a des centres dédiés comme en région lyonnaise qui forme, des artisans, des maçons mais également des architectes à apprendre ces techniques. Il faudrait multiplier ce type de centre. Voir aussi amaco
Il faudrait produire à grande échelle ?
On pourrait déjà transformer en ressources ce qui est considéré comme des déchets. En réemployant des terres de chantiers au lieu de les stocker, on pourrait construire des millions de mètres carrés. Les enjeux sont à la fois politiques, économiques. Reste donc à impulser un dynamique, accélérer le développement de la filière et donc produire ce matériau à grande échelle.
A ce moment, on pourrait envisager, qu’il est possible – aussi - de faire la ville de demain, avec les matériaux d’hier.
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L'équipe Olivier Marin Production et Journaliste