Publié Il y a 2 jours • 49 vues - 7+
C’est un échange-type que l’on entend souvent, très souvent, en début de semaine. Question : “comment ça va ?” Réponse : “comme un lundi”. Comme un lundi, ça veut dire, bon pas trop. Comme un jour où l’on repart pour une semaine de travail.
Ah le travail. La musique populaire est remplie d’airs sur le travail. “Le travail, c’est la santé”, oui “mais rien faire c’est la conserver”, selon Henri Salvador. Au “je ne veux pas travailler” de Guillaume Appolinaire, mis en chanson par Pink Martini, répond le “Faut que je travaille” de Princess Erika. Pas plus convaincu que ça.
“Vous ne détestez pas le lundi, vous détestez la domination au travail” : c’est le titre du dernier essai de Nicolas Framont, sociologue, rédacteur en chef de Frustration Magazine et auteur de “Parasites”, édité, comme ce dernier ouvrages, par Les liens qui libèrent. Pourquoi le mal-être au travail s’amplifie-t-il ? Jusqu’où le gouvernement et le patronat iront-ils pour décourager les arrêts maladie, les ruptures conventionnelles et les démissions, qui symbolisent une sorte de défiance vis-à-vis du salariat, très perceptible chez les plus jeunes. La valeur travail est-elle vraiment ancrée au sein des classes populaires ? Et le “droit à la paresse” n’est-il pas une revendication de bobos déconnectés ? Entretien avec Théophile Kouamouo.
Visibilité Publique
Publié originellement 26/10/2024 - Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu - Langue Français
Étiquettes Durée 30min 40sec - 1 Comment
*Tr.: ... souffrance au travail ... typologie du chef ... chef bureaucratique ... obéir ... chef tyranique ... la droite est anti-humaniste ... valeur travail, terme bourgeois ...
20 décembre 2023 en salle / 1h 31min / Drame
De Benoit Cohen
Par Benoit Cohen, Eléonore Pourriat
Avec Fanny Ardant, Nawid Elham, Elisabeth Margoni
Synopsis
France, la soixantaine, vit seule dans son appartement bourgeois de l’est parisien. Lorsqu’elle entend parler à la radio d’une association qui met en contact des personnes réfugiées sans logement et celles ayant la possibilité de les accueillir, elle décroche son téléphone pour se porter volontaire. Quelques jours plus tard, Reza, jeune afghan d’à peine vingt ans, débarque dans sa vie. Ces deux êtres, qui n’ont rien en commun, vont devoir apprendre à vivre ensemble…
Julia Cagé et Thomas Piketty : "Le vote Macron est le plus bourgeois de l'Histoire !" / France inter
Julia Cagé et Thomas Piketty co-signent "Une histoire du conflit politique" au Seuil. Ils insistent sur l'importance des facteurs socio-économiques
...
Connu / TG le 7/09/23 à 11:12
Le texte en brochure A4 ou A5
C’est en lisant le texte du comité caennais des Soulèvements de la Terre "Reprendre, Démanteler, Communiser" que nous, membres du Réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais et du comité rennais des SDT, avons eu envie de poursuivre les propositions sur la subsistance qui semblent traverser les comités des SDT nouvellement créés.
... l’idéologie bourgeoise repose sur une dépossession ... Plus cette dépendance au marché est grande et les moyens d’autonomie des populations sont faibles, plus les conditions de l’accumulation capitaliste et le désir de contrôle des classes dirigeantes et possédantes sont satisfaits.
Or, notre attachement aux biens matériels produits par l’économie capitaliste rend difficile la construction d’une opposition sérieuse à cette perte d’autonomie. Cette situation complexe est résumée par Aurélien Berlan, dans son livre Terre et Liberté :
"l’impasse socio-écologique dans laquelle nous nous enfonçons tient au fait que nous sommes devenus vitalement dépendants d’un système qui sape à terme les conditions de vie de la plupart des êtres vivants [...] nous en sommes prisonniers, matériellement et mentalement, individuellement et collectivement."
...
questionner la désirabilité du travail de la subsistance ... classe dans le même ensemble le travail servile, le travail paysan et le travail domestique des femmes au foyer modernes et repose sur le mépris envers les processus naturels liés à la vie
...
deuxième constat ... : "un isolement des différentes initiatives de résistance, leur morcellement, qui les vouent à l’impuissance : les luttes syndicales paysannes empêtrées dans une forme de corporatisme sectoriel ; les marches pour le climat confrontées à l’impuissance sans horizon des manifestations, même massives, réduites à interpeller les gouvernant.e.s pour qu’ils agissent contre leurs intérêts ; l’inconséquence libérale-libertaire des modes d’action « autonomes » égarés par leur propre dispersion et leur absence de stratégie coordonnée ; les collectifs d’habitant·e·s de territoires en lutte qui mènent des batailles locales contre des projets industriels écocidaires, sans avoir — trop souvent — les moyens de vaincre."
...
Face à ce morcellement de nos résistances ... inactifs, ils nous laisseraient la possibilité de nous organiser, de déployer des alternatives. Mais ils attaquent sans répit et de tous les côtés, celui des retraites comme celui des méga-bassines ... renforcer les structures qui assurent leur domination, avec d’autant plus d’entrain qu’elles espèrent ainsi échapper aux conséquences les plus dramatiques de la crise écologique
...
Face à ce niveau de conflictualité, les alternatives seules sont inoffensives. Mais s’opposer seulement n’est pas non plus suffisant. Il est essentiel que chaque geste d’opposition soit organiquement mêlé à une proposition positive, à l’ébauche du monde que l’on aspire à voir émerger à la place du leur. Il est essentiel stratégiquement mais aussi pour nous, pour que la lutte soit désirable, habitée par des affects joyeux.
La tentative de construction mutualiste rennaise
Au sortir de la lutte contre la loi travail en 2016, une partie du milieu autonome rennais a engagé un travail de réflexion autour des questions d’autonomie, que ce soit le logement, la formation ou l’alimentation. Cette dernière dimension a amené à la création du Cartel des cantines, qui deviendra par la suite le Réseau de ravitaillement des Luttes (R2R). L’objectif du réseau était alors de répondre pratiquement à la question : "Comment nourrir efficacement les luttes sociales ?"
... outil de la base arrière du mouvement social, qui essaye de construire des bases matérielles solides pour soutenir les fronts de conflictualité du mouvement social. ... ne pas recréer "la contradiction primaire de l’autonomie" (Julien Allavena) ... Les vendredis étaient l’occasion de nous retrouver et de reprendre du pouvoir sur nos vies ... Au fil des années, à force de ravitailler piquets de grèves et manifestations, nous avons noué des relations de confiance avec certain·es syndicalistes. L’idée, derrière ce travail de composition, était de mettre en lien différents espaces en lutte, qui ne discutent pas "naturellement" entre eux. Ces rencontres nous paraissaient et nous paraissent toujours nécessaires pour renforcer notre camp social et augmenter le rapport de force, en pensant des actions communes.
Entre autres réussites, en 2018, nous avons ravitaillé pendant 3 mois des facteur·ices en grève. L’été suivant, iles sont venu.es au champ récolter des oignons sur notre parcelle. Iles ont aussi construit un bureau de poste mobile sur la ZAD de NDDL pendant les expulsions en mai 2018, lieu où quasiment aucun·e d’entre elleux n’étaient venu·es auparavant.
En 2023, nous avons ravitaillé les cheminot.es en grève contre la réforme des retraites. Le lien créé au cours de cette mobilisation les a amené à soutenir publiquement les Soulèvements de la terre lors d’un meeting organisé par le comité rennais, affirmant leur filiation avec Emile Pouget et le sabotage et Fernand Pelloutier et les bourses du travail. ... gagnerait en efficacité si elle s’inscrivait dans une dynamique plus large telle que celle des Soulèvements de la terre. Le R2R rennais, à la fois "outil" et "collectif", se retrouve souvent prestataire de service des luttes, sans boussole politique affirmée. Mis au service d’un mouvement de masse, il gagnerait selon nous en cohérence et donc en efficacité.
Nous pensons, en retour, que le mouvement des Soulèvements de la terre, pour se donner les moyens de la révolution, doit se doter d’outils de production, notamment alimentaires, qui autonomisent la lutte, facilitent le travail de composition et offrent une alternative désirable au désastre vers lequel nous entraînent les gouvernements successifs.
Nous pensons qu’il est temps qu’un maximum de comités locaux se dotent de réseaux de ravitaillement pour constituer les greniers des soulèvements.
Ambitions et perspectives
Axe 1 : Composition & alliances - Le mouvement social doit opérer sa métamorphose terrestre
"Le destin des luttes sociales est arrimé à celui des terres, comme « pont politique » entre la question de la « fin du monde » et celle de la « fin du mois »" (Reprendre, démanteler, communiser)
Territorialiser les luttes écologistes & sociales
... Coupé·es de la terre, de l’eau, des animaux, des saisons, nous n’avons pas toujours su comprendre que "nous sommes la nature qui se défend" ... par une immersion, un rapport tactile
...
Se coltiner les questions très pratiques de notre alimentation (sa production, sa distribution), nous met d’emblée en prise avec les enjeux environnementaux et sociaux et nous permet d’en reconstruire une compréhension "par le bas", tout en nous donnant dans le même temps des prises pour agir dessus.
Partager ces enjeux autour de l’alimentation avec d’autres groupes, associations ou collectifs permet, par ailleurs, de créer du lien avec eux. Ramener des cagettes de denrées alimentaires ou une grande quantité de soupe à une manifestation ou un piquet de grève visibilise et concrétise le soutien que l’on apporte à cet événement et au groupe qui l’organise. Désherber, planter et ramasser des légumes offrent des cadres de rencontres hors des espaces militants. Ces gestes nous inscrivent très concrètement dans une démarche de composition.
Pour lancer une telle dynamique à l’échelle des comités, il est possible de :
- faire le tour des paysan·nes autour de chez vous voir s’iels veulent s’inscrire dans une dynamique de soutien aux luttes ;
- créer une asso d’intêrét général pour aller faire de la récup auprès de magasins bio.
- se faire prêter des parcelles de terrain pour faire pousser et stocker vos productions ;
- organiser des distributions alimentaires dans les villes en invitant les bénéficiaires à rejoindre vos actions.
- ravitailler en panier de légumes ou en cantines les événements militants de votre coin pour faire du lien avec les groupes locaux et renforcer les liens avec les orga politiques.
... Des liens se créent avec des salarié-es de l’agro-industrie, liens indispensable pour imaginer renverser le système agro-industriel.
On pourrait imaginer aller encore plus loin grâce à ces rapprochements.
Avec l’aide de l’action des comités locaux des soulèvements, on pourrait imaginer que les syndicalistes encore englués dans le vieux schéma productiviste prennent position contre des grands projets inutiles et imposés. La CGT soutient encore par exemple la LGV Lyon-Turin.
On pourrait aussi pousser pour que la Confédération paysanne se pose la question de la propriété privée des terres agricoles :
"L’enjeu n’est pas seulement de favoriser l’augmentation du nombre de candidat·e·s aux métiers paysans et artisanaux, mais de proposer une révolution foncière d’ampleur qui libère un accès de tous·tes à des parcelles substantielles de terres pour une pluralité d’usages." (Reprendre, démanteler, communiser)
Axe 2 : Se réapproprier la fabrique collective de notre subsistance commune
... prochaines rencontres inter-comités cet été 2023.
Autonomiser les luttes des Soulèvements de la Terre
...
Créer des réseaux de ravitaillement
... les façons de se raconter le sens de ce qu’on fait : la même activité de petit maraîchage n’aura pas la même nature selon qu’elle se pense dans le cadre de tiers-lieux de la "transition écologique" promus comme vitrine verte par les pouvoirs publics, ou dans le cadre d’une reprise de terre avec les Soulèvements...
Reprendre les terres : Arracher des terres aux métropoles et à l’agro-industrie.
...
organiser la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu ?"
Leur approche n’oublie pas d’intégrer à la question foncière la perspective naturaliste : "Nous reprendrons aussi les terres pour les déprendre, pour les laisser en libre évolution, pour que des dynamiques écologiques sauvages spontanées puissent s’y déployer."
Sortir de l’agriculture industrielle, ne pas se contenter de la bio
... En s’appuyant sur les réflexion de "L’Atelier paysan", il faudra élaborer des pistes pour sortir de la stratégie commerciale de niche : ... proposer un projet politique pour que toute la population ait accès à une alimentation produite dans des conditions paysannes.
- Socialiser l’alimentation & communaliser les processus de décision : ... perspective révolutionnaire communaliste ... de la Terre à la distribution, la propriété collective et d’usage remplacera la propriété privée lucrative. Et, lutter contre la propriété privée, c’est aussi lutter contre le patriarcat, Sybille Gollac et Céline Bessière l’argumentent dans le livre "Le Genre du Capital". Elles y analysent les mécanismes de contrôles et de distribution du capital selon les classes sociales, et y démontrent qu’ils aboutissent toujours à la dépossession des femmes.
Cela a le double mérite de ne pas simplement renvoyer à des lendemains plus qu’hypothétiques et d’éviter l’écueil gestionnaire qui en ferait une simple politique redistributrice d’ajustement d’une pauvreté "tolérable". Il ne tient qu’à nous de commencer à construire ces structures dès aujourd’hui.
... en discuter lors des rencontres inter-comités en juillet sur la zad ...
Signature : Ce texte est le produit d’un travail de réflexion entre membres du réseau de ravitaillement des luttes du pays rennais, des membres du comité rennais des SDT ainsi que de proches camarades.
Sources :
- Méga-bassines : un affrontement entre mondes, Alessandro Pignocchi (https://blogs.mediapart.fr/alessandro-pignocchi/blog/010323/mega-bassines-un-affrontement-entre-mondes)
- Reprendre, Démanteler, Communiser, Texte du comité caennais des SDT (https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/reprendre-demanteler-communiser)
- Reprendre la terre aux machines, L’Atelier paysan
- Texte de l’Atelier Paysan : https://comptoir.org/2023/03/27/atelier-paysan-cest-en-sortant-de-la-bio-quon-pourra-se-debarrasser-de-lagriculture-industrielle/
- Régime général, Laura Petersell & Kévin Certenais
- Faire durer les grèves : les leçons de l’histoire, Gaspard d’Allens (https://reporterre.net/Faire-durer-les-greves-les-lecons-de-l-histoire)
- L’hypothèse autonome, Julien Allavena
- La subsistance - Une perspective écoféministe , Maria Mies & Veronika Bennholdt-Thomsen
- Terre & Liberté - La quête d’autonomie contre le fantasme de délivrance, Aurélien Berlan
- Prise de terre(s), Notre Dame des Landes, été 2019 (https://lundi.am/IMG/pdf/ete_livret_nb.pdf)
Home 2023 juin 17
...
Je m’appelle Serge et j’ai été gravement blessé, comme beaucoup d’autres, à la manifestation contre la mégabassine de Sainte Soline du 25 mars 2023. J’ai été atteint à la tête par une grenade, probablement tiré en tendu par un gendarme équipé d’un lanceur de grenade cougar. J’ai subi un grave traumatisme crânien qui m’a mis en situation d’urgence absolue, situation aggravée par le blocage de ma prise en charge par les secours durant la manifestation. Après un mois de coma artificiel et six semaines en réanimation, j’ai été transféré dans un service de neurochirurgie, puis en centre de rééducation. A l’heure actuelle, je ressens d’énormes progrès dans ma faculté à bouger, manger et tout simplement échanger et réfléchir. Le chemin va être extrêmement long mais je suis déterminé à tout donner, à me battre pour récupérer ce qui me constituait, tant physiquement que mentalement. Je le fais évidemment pour moi, mais aussi parce que je pense que refuser d’abdiquer, refuser d’être écrasé par la machine répressive est une nécessité politique, à l’heure où les Etats font le pari de la terreur et de notre passivité.
...
il est primordial qu’aucun tabassage, qu’aucune mise en geôle, qu’aucune mutilation, qu’aucun meurtre ne soit passé sous silence par les forces de l’ordre social capitaliste. Ils mutilent et assassinent tellement souvent que cela n’a rien d’accidentel, c’est dans leur fonction. Beaucoup trop d’histoires dans le monde nous rappellent qu’il n’y a pas plus vrai que la formule « ACAB ». Tous les flics sont bien des bâtards. Ils sont et resteront les larbins de la bourgeoisie dont ils protègent les intérêts et assurent, jusqu’à maintenant, la pérennité.
La classe capitaliste a comme seule perspective la dégradation de nos conditions de vie à une large échelle et tous les prolétaires d’ici et d’ailleurs en font actuellement l’amer expérience. Face aux luttes que nous menons pour contrecarrer ce funeste destin, ils ont clairement fait le choix d’augmenter drastiquement la répression, autant par des nouvelles lois répressives que par le fait de donner carte blanche aux forces de l’ordre, comme à Sainte Soline. Nous devons en prendre acte, et porter collectivement l’idée qu’il est hors de question de participer à une lutte sans des protections efficaces et des capacités de résistance. Nous ne sommes pas des martyrs.
Néanmoins, notre force n’a pas grand-chose à voir avec une histoire de champ de bataille. Notre force, c’est notre nombre, notre place dans la société et le monde meilleur auquel nous aspirons. Contre les quelques organisations de dirigeants et de bureaucrates qui souhaiteraient nous ramener à la maison une fois leur place au soleil acquise sur notre dos, il nous faut mille façons de nous organiser à la base par et pour des solidarités concrètes, à destination des camarades du mouvement mais aussi, et peut-être surtout, à toutes celles et ceux qui rejoindront les élans révolutionnaires futurs.
Force aux camarades actuellement dans le viseur des Etats !
Vive la Révolution !
A vite dans les luttes.
Le S
Connu / https://contre-attaque.net/2023/06/18/communique-de-serge-blesse-a-sainte-soline/
Connu / https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1670372531520282628
"
Contre Attaque @ContreAttaque_
💬 COMMUNIQUÉ DE SERGE, BLESSÉ À SAINTE-SOLINE
Des nouvelles qui donnent de la force en ces temps troublés :
Des nouvelles qui donnent de la force en ces temps troublés «Salut tout le monde, Je m’appelle Serge et j’ai été gravement blessé, comme beaucoup d’autres, à la manifestation contre la mégabassine de...
12:07 PM · 18 juin 2023 · 22,9 k vues 315 Retweets 4 citations 552 J'aime 5 Signets
"
Syndicalisme révolutionnaire, communautés anarchistes, esclaves en fuite… L’imaginaire de la désertion puise dans une histoire riche de l’insoumission au capitalisme. Une histoire populaire et subversive.
...
Simon Assoun @AssounSimon
Thread #NUPES
Ce soir, le conseil national du Parti socialiste devrait valider l'accord avec LFI et rejoindre la #NUPES. Pourquoi c'est une bonne nouvelle ? Poser la question, c'est se demander d'abords ce à quoi peut servir la NUPES. (1/11)
Image
10:47 AM · 5 mai 2022·threadcreator.com 16 Retweets 4 Tweets cités 36 J'aime
- La NUPES peut et doit être l'outil qui nous permettra 1) de limiter l'hégémonie de la droite et de l'extrême-droite ; 2) remettre de la dynamique positive à gauche et sortir de la défaite permanente ; 3) approfondir toutes les contradictions et failles de la bourgeoisie (2/11)
- La situation politique dessine 3 blocs de taille électorale + ou - égale: bloc libéral, bloc d'extr. droite et bloc populaire (gauche). Il faut voir les cinq ans à venir comme une guerre de tranchées, dans laquelle pour gagner, il convient de renforcer notre position/bloc. (3/11)
- Dans le meilleur des cas, la NUPES obtient une majorité à l'AN. S'ouvre alors une période de crise pour la classe sociale dominante. La défense d'un gouvernement réformiste (NUPES) et de son programme face à la bourgeoisie serait alors un levier révolutionnaire important. (4/11)
- Plus probable, à l'issue des #législatives2022, les trois blocs se partagent l'AN. L'enjeu est alors de disposer à l'AN d'une force de blocage et de soutien au mouvement social. Dans tous les cas, les mobilisations sociales seront au centre de la dynamique de rupture. (5/11)
- Dans cette perspective, il convient d'avoir une alliance la plus large possible, sur la base d'un programme minimal d'urgence sociale et écologique, et renforcer dans le cadre des législatives la dynamique exprimée aux présidentielles dans le vote UP. (6/11)
- Plus le score sera gros, plus le bloc populaire en sortira renforcé, et plus l'espace que l'on aura pour militer et intervenir sera respirable. Plus le score de la NUPES sera gros, meilleures seront les conditions pour le mouvement social. (7/11)
- L'aspect stratégique le plus intéressant de la NUPES reste sa capacité à capter des secteurs de la petite et moyenne bourgeoisie. C'est cela qui fait peur aux libéraux et aux fascistes, car cela affaiblit leur prétention à incarner un projet de gouvernance national. (8/11)
- Cela préfigure (sans l'être) ce que doit être une politique révolutionnaire, capable d'arrimer au prolétariat et aux classes populaires d'autres classes et groupes sociaux reconnaissant dans le prolétariat la force politique la plus crédible pour diriger le pays. (9/11)
- L'éclatement du PS est à ce titre signifiant. Voila un pilier du régime de la V° République contraint à s'aligner sur LFI et de se délester de ses cadres les plus libéraux après avoir gouverner le pays pendant 5 ans dans une perspective libérale et autoritaire. (10/11)
- Le NPA devrait en être. Certes, en tant qu'appareil, il n'a pas grand chose à y gagner, mais il n'a rien a perdre. C toute notre classe, tout notre camp social qui a à y gagner ! Les révolutionnaire doivent être la où la classe est. Il y a urgence à sortir de la défaite. (11/11)
Le 10 avril 2022 marque une nouvelle date charnière dans l’histoire politique française. L’Union Populaire de Jean-Luc Mélenchon réalise 22% des voix, bien au-delà du score qui lui était promis. Le cycle de recomposition politique s’achève (temporairement) par la reconstitution d’un pôle populaire puissant capable de faire concurrence au bloc bourgeois d’Emmanuel Macron et au bloc réactionnaire représenté par les extrêmes-droite. Dans une adversité totale, Jean-Luc Mélenchon a réussi à éviter l’extinction de la gauche, un scénario réalisé dans plusieurs pays européens, et à imposer un programme de transformation radicale comme son nouveau centre de gravité. Bref, l’évènement du 10 avril, même s’il s’inscrit dans une longue période de batailles successives et demande à être confirmé par le futur, est considérable. Il demande donc une observation minutieuse et une grande réflexion pour en comprendre les tenants et aboutissants. Ici, je jette simplement quelques premières leçons, tirées avec seulement une semaine de recul.
...
mots-clés Melenchon premier tour presidentielles UNION POPULAIRE
Connu / https://twitter.com/ALeaument/status/1515726281110966281
"
amishcienfuegos #teaminsoumis mastodon @franfan a retweeté
Antoine Léaument 🧹🐢🇫🇷 @ALeaument · 17 avr.
À lire et partager, cette excellente note de blog de mon ami @AntoineSallesP
sur le résultat de @JLMelenchon au premier tour de l’élection présidentielle.
31 - 298 - 529
Parce qu’il n’est plus possible que seuls “les milieux autorisés” soient autorisés à penser notre monde, ses réalités et ses combats. Cette émission se veut le carrefour des intellectuels, penseurs et acteurs des luttes sociales dissidents et/ou invisibilisés.
11 janvier 2021 - 18H30 / Par Théophile Kouamouo On s'autorise à penser
Comment la classe bourgeoise nous manipule
Nous vivons une période terrible. Après la Deuxième Guerre Mondiale, les pays dits occidentaux ont connu une période de prospérité, mais également de progrès social inédite dans l’histoire de l’Humanité. Mais depuis plusieurs décennies, un mouvement inverse s’est engagé. Les inégalités progressent, férocement. Les peuples se sentent oppressés. Mais qui est l’oppresseur ? Nicolas Framont et Selim Derkaoui, ont écrit l’essai La guerre des mots, édité par Le Passager Clandestin. Ils sont les animateurs du magazine en ligne Frustration. Leur thèse c’est que l’arme principale de cet oppresseur, c’est le langage. Ce sont les mots. Des mots distillés dans les médias, au sein des institutions. Et la première ruse de ceux qui nous dominent serait de nous empêcher de les nommer.
Dans cette interview avec Théophile Kouamouo, ils évoquent les mots-catégories qui disparaissent (“prolétaires”, “ouvriers”, “patronat”) et ceux qui se substituent à eux pour, selon eux, brouiller les pistes. Des mots comme “classes moyennes”, “société civile”, “France périphérique”, “égalité des chances”...
Les co-rédacteurs en chef de Frustration Magazine vont jusqu’à provoquer le débat sur la question de la lutte contre le complotisme, qui serait instrumentalisée par un pan de la bourgeoisie pour neutraliser la critique du capitalisme. Nicolas Framont va jusqu’à oser un plaidoyer en défense de Monique Pinçon-Charlot, mise en cause depuis sa participation au documentaire controversé Hold-up.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1423663255948517380
"
Le Média @LeMediaTV · 8h
SALARIÉS/PATRONAT : QUI PREND VRAIMENT TOUS LES RISQUES ?
Alors que Macron déclarait que "la vie d'un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d'un salarié", @NicolasFramont et @SelimDe réfutent avec vigueur cette fable du "patron qui galère". - 0 - 30 - 39
"
Tr.: ... les mots, les mythes ... les startuppers sont des bourgeois en grande majorité ... mythe de la prise de risque, la protection sociale est bien. ... théorie basée sur des faits, la lutte des classes, pas les théories complotistes ... Manuel de combat pour reprendre confiance en soi.
Radio 1h7
Sommaire
- Les infirmières de la sexualité publique
- illustre illustratrice, Suzanne Ballivet
Les infirmières de la sexualité publique
« Ces vaches de bourgeois les appellent des filles de joie », nous disait Tonton Georges. Mais comment le deviennent-elles ? Comment ça se passe, la première fois, le premier client ? Ces vaches de bourgeois ferment les yeux sur tout ça.
... handicap ...
C’était il y a quinze ans, les choses ont elles changées depuis ? En tout cas tonton Georges avait raison, c’est pas tous les jours qu’elles rigolent.
Cette semaine notre illustre illustratrice, Suzanne Ballivet (1904-1985)
Si des femmes aujourd’hui renouvellent hardiment l’art amoureux comme Hélène Beard dont vous avez aimé les peintures que nous vous avons montrées samedi dernier, on trouve bien peu d’artistes féminines dans l’imagerie érotique, jusqu’à la moitié du vingtième siècle. Suzanne Ballivet fut une superbe pionnière, vers la fin des années 1940. Une solide formation aux beaux-arts de Montpellier, une maîtrise du fusain comme de la palette elle fera une belle carrière d’illustratrice, reflétant les éclats de son époque . Au passage, on note qu’elle fut l’amie de Germaine Richier, grande sculptrice tout aussi oubliée. Mais le plus audacieux de Suzanne fut son art érotique, délicieux, malicieux et heureux à la fois. Elle fut l’épouse du grand Albert Dubout, dont le comique et la joyeuse paillardise enchantent encore aujourd’hui. De bonnes âmes n’ont pas manqué d’affirmer que Suzanne est restée effacée dans l’ombre de Dubout. Pour d’autres, au contraire, c’est Albert qui l’a encouragée et soutenue. En tout cas, mariés en mai 1968, ils vécurent à Mézy-sur-Seine, un nom de lieu prédestiné pour ces deux oiseaux-là. En attendant une grande rétrospective de l’œuvre de Suzanne Ballivet, voici quelques images, histoire de rappeler le mode d’emploi de nos plus simples appareils.
Lexique Attractivité, n.f. : capacité d’un pays, d’une région ou d’une ville à courber l’échine face à des entreprises privées en recherche de main-d’œuvre pas chère, des cadres en costume bleu et baskets blanches en quête de soleil et d’écoles privées, et des actionnaires en manque de paradis fiscal.
« Nous sommes aujourd’hui le pays le plus attractif en termes d’investissements productifs », a affirmé Emmanuel Macron devant un parterre de 200 patrons invités au château de Versailles le 17 janvier 2020.
...
« une majorité des dirigeants étrangers interrogés par Business France pense que les deux mouvements [gilets jaunes et contre la réforme des retraites| ont eu un impact négatif sur l’attractivité de la France », fulmine le journal Les Echos. Les gueux ont gâché la fête, l’attractivité en a pris un coup. Rien n’est cependant perdu, apprend-t-on depuis Bordeaux, « parce que nous avons tous besoin d’une dynamique de territoire, la Région a lancé une démarche d’attractivité transversale et partagée avec les acteurs de la Nouvelle-Aquitaine. Car ensemble, nous partageons les mêmes défis, et ensemble nous serons plus forts », nous explique avec enthousiasme la région Nouvelle Aquitaine (ex-Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin – on ne vous demandera pas qui est le plus attractif parmi les ex). Heureux, ces dirigeants ont lancé un « club de l’attractivité » qui est, accrochez-vous, une « démarche partagée et fédérative qui a pour but de co-construire l’attractivité de notre territoire avec l’ensemble des acteurs qui souhaitent s’y associer. » ce n’est plus une phrase, c’est un bingo de tous les mots creux, pardon, clefs, de notre époque.
...
Attirer “les talents et les créatifs”, mode d’emploi
...
« Talent » est un terme du globish d’entreprise multinationale qui désigne les salariés qualifiés qu’il faut à tout prix garder. ... « Créatif » est un terme quant à lui promu par un géographe médiatique nord-américain au nom de jus de fruit industriel : Richard Florida. ... La région Nouvelle Aquitaine se réclame directement de Florida dans son « guide de bonne pratique » pour des politiques locales d’attractivité : « L’enjeu consiste à amorcer et soutenir le cercle vertueux de l’attrait auprès de la classe créative », explique le document. Cette population que Wikipédia définit comme « urbaine, mobile, qualifiée et connectée », ne comprend clairement pas votre oncle artisan dans les Landes. Lui ne figure pas dans le cercle vertueux que la région compte « amorcer et soutenir ».
Cette classe qui monopolise diplômes, branchitude et montres connectées Apple, nous l’appelons, en France, « les CSP+ » et chez Frustration, la sous-bourgeoisie. Elle est la courroie de transmission entre les possédants et le reste de la société et utilise ses savoirs et son réseau pour garantir aux premiers le meilleur taux de remontée de dividendes. Elle sort de grandes écoles : de commerce, d’ingénieur… Bref, la classe créative ne compte ni votre cousin étudiant en socio, ni votre sœur titulaire d’un CAP.
...
la mise en concurrence officielle des régions, des villes et des pays au sein du grand jeu de plateau pour riches appelé mondialisation ... mettez-moi quelques friches industrielles reconverties en salle de concert / bar à Smoothy, un campus avec un tramway, deux-trois « éco-quartiers » avec terrasses plein sud et tenez bien éloignés de ces zones « attractives » les quartiers où vivent les ouvriers et employés qui feront tourner tout ça.*
“Il faut souffrir pour être attractif”
Des tas d’organismes plus ou moins bidons ont été créés pour gagner la bataille de l’Attractivité. En 2001, L’Agence française pour les investissements internationaux ... Devenue depuis Business France ... dirigée par Muriel Pénicaud, ex ministre du Travail, qui a fait le plus grand pas en faveur de l’attractivité de la France une fois nommée au gouvernement : ses ordonnances travail permettent aux grands groupes d’embaucher en France, puis de licencier quand ça leur chante.
Emmanuel Macron, qui était en 2016-2017 le candidat le plus attractif pour les capitalistes étrangers et exilés fiscaux (envers qui il a multiplié les levées de fonds pour financer sa campagne), est un partisan enthousiaste de « l’attractivité ». Il a lancé un grand plan intitulé « Choose France » (mais pas la langue française) ... permettant aux entreprises d’embaucher et d’investir, en développant l’offre scolaire internationale et en mettant en œuvre la loi PACTE (sur la croissance et la transformation des entreprises). »
La loi PACTE, votée en 2018, est venue « alléger » à nouveau le droit du travail et a lancé la privatisation d’Aéroport de Paris, de la Française des Jeux et ouvert encore un peu plus le capital d’Engie (ex-Gaz de France). ... les gouvernements successifs ont donné des millions d’euros – via le CICE par exemple –, continuent de virer des gens. C’est le cas de Sanofi par exemple, ou de Michelin, qui a utilisé l’argent donné pour acheter des machines et… les envoyer dans ses usines d’Europe de l’Est et d’Espagne. Désolé mais le niveau du SMIC Français n’était pas assez attractif pour leurs actionnaires.
...
Grand match Paris-Bordeaux-Marseille : qui attirera le plus de connards en basket blanches ?
...
les « métropoles » ... Le passage de plusieurs grandes villes aux mains des écolos lors des dernières municipales représenterait-il un coup de frein à la concurrence entre villes pour la quête de CSP+ ? Pas si sûr. Les pistes cyclables, les défis zéro déchets et les façades végétalisées sont devenues essentielles à une classe sociale qui est la plus polluante et la moins désireuse d’en finir avec le capitalisme et qui a donc besoin de verdure et de bicyclettes pour pouvoir se regarder dans le miroir et se kiffer toujours autant. ... des zones répulsives pour tous les autres. Celles et ceux qui travaillent, celles et ceux qui créent, celles et ceux qui vivent et que nos dirigeants mettent à genoux pour produire des villes, régions et pays conformes aux désirs et appétits de la bourgeoisie.
Ndlr : Hypothèse NF a PLPDLA ? vérif ACT
A l’occasion de son avant-dernier livre, “Camarade Papa”, Armand Gauz était venu au Média il y a deux ans. Et nous avons eu un long entretien tournant autour de ses personnages et de ce qu’on pourrait appeler les politiques de l’identité. Un entretien qui a eu une nouvelle jeunesse ces derniers mois par la grâce de l’algorithme de YouTube qui l’a reproposé.
Gauz nous revient, pour nous parler de son nouveau bébé, le roman “Black Manoo”. Une sorte de cours militant d’histoire géo sur le Paris des exclus, que l’on arpente en empruntant le regard de “Black Manoo”, un sans-papiers ivoirien, ex junkie, qui a eu plusieurs vies. “Black Manoo” c’est aussi une galerie de portraits de Parisiens pauvres, en majorité d’origine africaine mais pas que.
Nous en profitons pour aborder un certain nombre de sujets d’actualité : les sans-papiers, et plus largement l’immigration, la question du communautarisme et du “déjà là” communiste, c’est-à-dire de l’hôpital public, ainsi que l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, prévue pour le 31 octobre dernier. Une élection truquée en amont, et validée par la France, en la personne de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères d’Emmanuel Macron.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1318258112617472000
"
8:30 PM · 19 oct. 2020·- 45 Retweets 3 Tweets cités 51 J'aime
"
TERMINER <12MN03
99 931 vues - 5,1 k - 127 - 291 k abonnés
Que faire quand le pouvoir n’écoute plus rien, passe en force dans les institutions, réprime la protestation ? Adèle Haenel, elle, quitte la cérémonie des César pour dénoncer la complaisance du milieu du cinéma à l’égard des violences sexuelles et sexistes. Mais lorsqu’elle “se lève et se barre”, elle ne fait pas défection : elle accomplit un geste de protestation qui s’inscrit dans une lutte.
De même quand des soignants jettent leurs blouses, quand des pompiers quittent une cérémonie officielle, ou même quand les députés d'opposition de gauche quittent l'hémicycle, ce ne sont pas des désertions : c'est la seule manière qu'il reste de prendre la parole quand on s'adresse à un mur.
.#Stagirite #Protestation #Polanski
Catégorie Actualités et politique 809 commentaires
Transcription :
... Hirschman : 3 attitudes : voice (prendre la parole), exit, loyalty
... le voice n'est efficace que si l'organisation veut ou peut entendre. L'exist n'est une option que s'il y a un extérieur, une alternative. ... La scène s'est déplacée et c'est Adèle Haenel qui fait la représentation et non pas ceux qui sont sur la vraie scène ... Tourner le dos, c'est aussi éviter le piège des fausses mains tendues, des invitations hypocrites à "dabattre" -on se souvient à ce sujet de l'arnaque du Grand débat national, destiné en fait à enterrer le mouvement des Gilets Jaunes. Luttes féministes, manifestations, opposition parlementaire, toutes se heurtent à ce que Despentes appelle "les puissant, les boss, les chefs, les gros bonnets. C'est le même message venu des mêmes milieux adressé au même peuple : ta gueule, tu la fermes, ton consentement tu te le carres dans ton cul, et tu souris quand tu me croises parce que je suis puissant, parce que j'ai toute la thune, parce que c'est moi le boss." C'est ça qu'il y a de commun à toutes ces affaires... Ce sont ces installés, ces possédants, qui détiennent les moyens de production, qui sont à la tête de l'État, qui maîtrisent la distribution du prestige et des honneurs dans le milieu de la culture, et ça ça porte un nom ; la bourgeoisie. ... Ce sont eux qui ont les moyens de faire socialement céssession. Et nous, on ne déserte pas. Mais on se lève, on se barre et on les emmerde.
39 588 vues - 2,2 k - 33 - 266 k abonnés
Denis Robert reçoit Monique Pinçon Charlot ce soir Ils évoquent ensemble la présidence d Emmanuel Macron et son impitoyable combat contre les gilets jaunes, la violence des riches et les cadeaux uniques et iniques offerts par la Macronie à la très grande bourgeoisie. Ils en profitent dans une seconde partie pour jouer à Kapital le jeu de dé et de cases inventé par Monique et son mari Michel où la lutte des classes fait rage...
.#Kapital #PinçonCharlot
Catégorie Actualités et politique 318 commentaires
Laids, inutiles, ruineux, toxiques pour l'environnement, les oreilles, les neurones et la dignité humaine, les produits dits "high-tech" sont de plus en plus souvent critiqués. D'où le louable projet de les remplacer par les mêmes en durables, sobres, inoffensifs… Le "low-tech" est-il une alternative plausible aux déviances de la vie moderne ?
Publié début mai, le rapport du « Giec de la diversité » (IPBES) a fait grand bruit*. De belles âmes ont poussé un cri de détresse : environ 1 million d'espèces animales et végétales sont menacées d'extinction, beaucoup d'autres pourraient à leur tour disparaître à plus ou moins long terme. Bon élève écologique, d'autant plus réceptif aux injonctions à la sobriété qu'il est soucieux de sa santé et de son tour de taille, le bobo des villes a déjà commencé à consommer plus local et plus bio, manger moins de viande et rouler à trottinette. Mais la cohérence n'est pas son fort. Sa consommation de produits high-tech a, en parallèle, explosé, trahissant son engouement infantile pour des jouets toujours plus connectés, énergivores, polluants et peu recyclables.
...
5 713 vues - 461 - 31
Les combats écologiques sont-ils douteux dès lors qu’ils s’éloignent de la radicalité et acceptent de transiger avec le capitalisme ? L’action directe est-elle la seule forme de combat pertinente quand les choix politiques sont tellement timides qu’ils en deviennent vains ? L’écologie peut-elle être autre chose que le refuge de la bourgeoisie ?
Entretien avec Philippe Vion-Dury par Théophile Kouamouo.
Catégorie Actualités et politique 97 commentaires
Florence Carlsson il y a 10 heures
C'est justement parce que je suis écologiste que je ne pouvais pas voter pour EELV et l'Europe !
266 visionnages en cours - 390 - 14
Au programme de l'autre 20h, présenté par Rémi-Kenzo Pagès :
⏩ FACE CAM - BRÉSIL : LA CONSPIRATION QUI A ÉCARTÉ LA GAUCHE DU POUVOIR
Avec Christoph Ventura
⏩ REPORTAGE - LES GILETS JAUNES INVESTISSENT LA BANLIEUE
Par Guillaume Cage
⏩ L'AUTRE INTERVIEW - MACRON, L'INCARNATION DU BLOC BOURGEOIS Avec Bruno Amable dispo seul à https://www.youtube.com/watch?v=uFStCw-HzAU
Catégorie Actualités et politique
1 233 vues - 107 - 1
À la veille de l’acte XIV des gilets jaunes, où va le mouvement ? Le militant écologiste et altermondialiste, Patrick Farbiaz, qui vient de publier « Les Gilets Jaunes » aux éditions du Crocquant, est l’invité de #LaMidinale.
VERBATIM
Sur les gilets jaunes et la social-écologie
« C’est un mouvement social-écologique de masse. »
« Y’a une écologie libérale et une écologie des pauvres et cette écologie des pauvres a été théorisée en Amérique latine où les gens se battent pour leur survie. »
« On est en train de voir surgir des profondeurs du peuple, un mouvement de masse qui pose la question du droit à l’existence qui est une question profondément écolo. »
« Au-delà des revendications, il y a un aspect de désobéissance civile. »
« La fraternité des ronds-points, les écologistes l’appellent le convivialisme. »
Sur l’éco-socialisme
« Je ne suis pas éco-socialiste. Je suis de l’écologie sociale. »
« Faire un copier/coller entre l’écologie et le socialisme n’a pas beaucoup de sens. »
« Les crises sont à la fois sociales et écologiques. Ce sont des crises qui sont totalement liées. »
Sur les suites du mouvement des gilets jaunes
« Je pense que ce mouvement prend ses racines dans la révolution française. »
« Pour les européennes, il y aura peut-être une liste - surtout si elle est soutenue par le mouvement cinq étoiles en Italie -, mais elle ne sera pas représentative des gilets jaunes. »
« L’intérêt des gilets jaunes c’est aussi que le spectre est extrêmement large : il y a effectivement des fascistes et il y a effectivement des militants d’extrême gauche mais 80/90% de ce mouvement s’est fait par des primo manifestants, par des gens qui simplement se battent pour leur survie. »
Sur la thèse de Christophe Guilluy (France périphérique)
« Christophe Guilluy a repéré un point extrêmement important dans ce mouvement c’est que ceux qui ont débuté ce mouvement, c’est des gens qui ont été piégés socialement dans les zones périurbaines. » ça veut dire que 70 à 80% de leur budget est contraint par le remboursement des traites - souvent les petits pavillons -, par le transport - ça a été la question de l’éco taxe -, et puis la question de la précarité énergétique - parce qu’il faut payer le fuel. »
« C’est une population qui a cru au slogan ‘vous pouvez choisir votre vie’ qui a été celui de Macron mais aussi de beaucoup d’autres libéraux depuis les années 80. »
« C’est une population qui n’était jamais apparu dans les radars qui est une population prolétaire à tous les niveaux et elle émerge comme une force nouvelle. »
« Les gens se sentent d’abord solidaires en tant que bloc populaire et ceux qu’ils identifient comme l’ennemi, c’est le bloc bourgeois. »
Sur la mobilisation des quartiers populaires
« Il y a une multiplication des collectifs sur Paris et la région parisienne donc ça commence à évoluer. »
« Quand vous écoutez les jeunes des quartiers, ils n’ont pas la mémoire courte : il disent qu’il n’y avait personne pour nous aider en 2005 lorsqu’il y avait les émeutes. Ils l’avaient dit déjà au moment de Nuit Debout. »
« Ce que je trouve formidable dans ce mouvement, malgré la pression des médias, malgré la présence de groupe fascistes avérée, il n’y a pas de stigmatisation ni des banlieues, ni des immigrées à l’intérieur, ça n’est pas une question qui est posée par le mouvement - ou alors de façon extrêmement minoritaire. »
« La question de l’unité du bloc populaire est posée par les gilets jaunes parce qu’ils posent massivement la question sociale mais elle n’est pas posée encore politiquement et c’est ça qui fait la force de Macron. »
« Ce qui fait la force de Macron c’est qu’il a unifié le bloc bourgeois. »
Sur la contradiction entre revendications des gilets jaunes (plutôt de gauche) et la percée dans les sondages du RN
« Il faut constater qu’il y a une antériorité du RN et de Marine Le Pen sur la question de l’antisystème et les gilets jaunes se sont construits dans cette idée de l’antisystème. »
« Il faut aussi reconnaitre qu’il y a une crise de la gauche qui est à la fois assimilée au quinquennat de François Hollande et en même temps dans sa fraction des Insoumis, le populisme de gauche, théorisé par Chantal Mouffe, à travers l’incarnation d’une personne, ne fonctionne pas. »
« Ce qui est préoccupant c’est que, à gauche, il n’y a pas d’alternative. »
« Ce qui est notable dans les sondages, c’est que Macron est en train de se renforcer. Il consolide le bloc bourgeois. Il bouffe la droite libérale classique. »
« Notre rôle, c’est d’arriver à construire un bloc populaire. »
« On est dans une période absolument historique, et le mouvement des gilets jaunes est en train de recomposer le paysage politique, beaucoup plus fortement que ne l’a fait Nuit Debout. »
« On vit avec les gilets jaunes, un nouveau mouvement de cette résistance contre la mondialisation capitaliste. »
Catégorie
Actualités et politique
17 commentaires