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Chantal Bernard-Putz, Benjamin Sonntag
Ouvrage réalisé sous LibreOffice
Prolégomènes : Internet ne peut pas être contrôlé, autant s’y faire
par Laurent Chemla, juillet 2010
Plus que jamais, à l’heure où j’écris ces lignes, Internet est la cible des critiques du pouvoir. Il serait responsable de toutes les dérives, de toutes les ignominies, il nous ramènerait aux pires heures de notre histoire et serait le lieu de toutes les turpitudes.
Bon. Depuis longtemps, je dis qu’il est normal - de la part de ceux qui disposaient de l’exclusivité de la parole publique - de s’inquiéter de l’avènement d’un outil qui permet à tout un chacun de s’exprimer. Pas de quoi s’étonner, dès lors, des attaques furieuses que subit le réseau.
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Tout ce qui est facile à contrôler est facile à détruire.
Internet est difficile à détruire.
Donc Internet est difficile à contrôler.
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l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Lisez-la bien :
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ».
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rédigée en 1948. Bien avant Internet, même si à la lire on a l’impression qu’elle a été écrite spécialement pour lui. Car en effet, il n’existait pas grand chose, avant Internet, pour « recevoir et répandre sans considération de frontière les informations et les idées ». Il faut croire que ses rédacteurs étaient visionnaires…
Comment s’étonner, à la lecture de cet article, du nombre de censures que notre Conseil Constitutionnel a opposé aux diverses velléités de contrôle que le pouvoir a tenté d’imposer depuis 15 ans ?
Le droit de recevoir et diffuser de l’information est inaliénable.
Internet est à ce jour l’unique moyen d’exercer ce droit.
Donc tout contrôle d’Internet risque d’être contraire aux droits de l’Homme.
Sauf à s’exonérer des grands principes fondamentaux, et donc à vivre dans une société totalitaire, le contrôle ou le filtrage d’Internet se heurtera toujours à la liberté d’expression. Les états peuvent l’accepter, et à l’instar de l’Islande décider d’en profiter, ou refuser de le voir et, à l’instar de la France, se heurter sans cesse à un mur en essayant encore et encore de réguler ce qui ne peut l’être.
Historiquement, techniquement, économiquement et moralement, Internet ne peut pas être contrôlé.
Autant s’y faire.
Introduction
En l’espace d’une quinzaine d’années, Internet est devenu un moyen de communication et de dialogue courant. Aujourd’hui, tout le monde se sert d’Internet, échange par mail ou messagerie instantanée, publie de l’information, partage de la connaissance etc. Cependant, l’utilisation de ce nouveau média n’est pas toujours facile : en dehors des offres gratuites qui cachent pour la plupart l’utilisation de données personnelles ou des services de piètre qualité, les logiciels libres permettent d’offrir des solutions techniques de qualité, respectueuses de ses utilisateurs et de leurs libertés.
AlternC est un ensemble de logiciels d’hébergement, un panneau de contrôle web qui permet une gestion fine des utilisateurs et des services web. Une aide en ligne illustrée, accessible depuis ce panneau, guide l’utilisateur. Basé sur le système d’exploitation Debian GNU/Linux, AlternC est lui-même sous licence GNU/GPL.
AlternC est un projet libre conçu dans le souci de permettre à ses utilisateurs de maitriser leur communication Internet au mieux sans être informaticien.
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Ndlr : est-ce que AlternC intègre bien les ordiphones ? ACT
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Revivez l'interview de Mathilde Panot sur LCI, le 18 avril 2024 à 8h20.
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plonivel@framapiaf.org blast, le souffle de l’info @blast@video.blast-info.fr
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financer pour l’année 2023 :
- L’infrastructure technique (stockage, diffusion, transcodage…). Nous stockons actuellement plus de 100 000 vidéos et ce nombre augmente de manière exponentielle.
- L’embauche de plusieurs développeurs afin de continuer à développer cette plateforme et faire d’elle LA place de la liberté d’expression et d’information. Comme expliqué sur cette page, des nouveautés MAJEURES sont prévues.
... en savoir plus sur nos coûts ... quelle est sa place par rapport aux autres plateformes alternatives, je vous explique tout ça dans cette vidéo : https://crowdbunker.com/v/sTuBMKm5
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Our web site is all about freedom of speech and expression.
Freedom of speech is the concept of being able to speak freely without censorship. It is often regarded as an integral concept in modern liberal democracies. The right to freedom of speech is guaranteed under international law through numerous human rights instruments, notably under Article 19 of the Universal Declaration of Human Rights and Article 10 of the European Convention on Human Rights, although implementation remains lacking in many countries. The synonymous term freedom of expression is sometimes preferred, since the right is not confined to verbal speech but is understood to protect any act of seeking, receiving and imparting information or ideas, regardless of the medium used.
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Connu / TG le 22/03/23 à 18:09
... Petit bonus, une application assez récente, nommée Olvid, de fabrication française, pourrait bien devenir un concurrent à ces applications
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WhatsApp
a vu le jour en 2009, créée par deux anciens collègues de chez Yahoo!. Leur objectif était de créer un nouveau type de messages, destiné à remplacer le SMS, le message instantané.
Un changement majeur a eu lieu pour l’application en 2014, lorsque Facebook va mettre la main dessus, pour une somme de 22 milliards de dollars
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Signal
est une application un peu plus récente. Créée en 2014, elle est développée par une association américaine, à but non lucratif, la Signal Foundation.
Axée sur la confidentialité et le respect de la vie privée, son code source est donc libre et open source.
Elle est aussi réputée pour être très simple d’utilisation avec une ergonomie accessible, pour tous.
Petit plus : Signal peut aussi devenir votre application de messagerie et vous proposer de gérer les SMS.
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Telegram
Cette application a été développée en 2013, par deux frères d’origine russe : Pavel et Nikolaï Dourov. Très inquiets de la liberté d’expression et de la confidentialité dans leur pays, ils sont également à l’origine d’un réseau social : VKontakte.
Ils se placent donc en défenseurs de la vie privée. La particularité de leur système est que la partie applicative client est en open source et le code est accessible sur Github, tandis que la partie serveur reste propriétaire et non divulguée avec le public.
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Olvid
... application développée par deux docteurs français en cryptographie. Leur ambition est de créer la messagerie la plus sûre du monde
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Catégorie : Société
On a rarement autant parlé de désobéissance civile en France ! La confrontation entre le préfet et les élus de Poitiers et Grand Poitiers sur les subventions accordées à Alternatiba relance le débat sur l’impact de la loi pour
« le respect des principes républicains ».
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« Les « ateliers de désobéissance civile » (…) sont manifestement incompatibles avec le contrat d’engagement républicain présumé souscrit par l’association, considérant qu’ils inciteraient à un refus assumé et public de respecter les lois et règlements »,
a justifié Jean-Marie Girier dans un courrier adressé à Léonore Moncond’huy et Florence Jardin, maire de Poitiers et présidente de Grand Poitiers.
« Pas que le vote
pour s’exprimer »
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Dans les textes, la notion de désobéissance civile s’entend comme le fait de « transgresser délibérément, ouvertement, et de façon non violente, une loi en vigueur que les désobéissants jugent injuste, rappelle
Me Marie Dosé. Le dessein de cette transgression est de contraindre l’appareil politico-juridique à modifier ou abroger ladite norme. La désobéissance civile se différencie donc d’une infraction pénale dans son élément intentionnel. » L’avocate de Greenpeace France précise également que « la Cour européenne des droits de l’Homme la reconnaît comme faisant partie des libertés d’association et d’expression ».
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contrat d’engagement républicain et plus largement de la loi sur « le respect des principes républicains »,
dite contre les séparatismes.
« La rédaction floue de cette loi fait qu’elle est effectivement dangereuse pour la liberté des associations qui peuvent se voir retirer des subventions ou des agréments par l’Etat sur des motifs politiques et arbitraires »,
poursuit Me Dosé. En mars, Greenpeace, XR et une vingtaine d’autres associations ou ONG ont formé un recours en annulation devant le Conseil d’Etat contre son décret d’application. Il est toujours en cours d’instruction.
Connu / TG 1/10/22 À 14:20
@asestruch
A #Pau pour l'inauguration du Foirail avec la venue d'Emmanuel Macron, des CRS montent dans un appartement de la place pour faire retirer une pancarte "Je veux partir à la retraite avant l'effondrement climatique" @LaRepDpyrenees
965,4 k vues - 0:03 / 0:05 - 9:08 AM · 30 sept. 2022 - 4 534 Retweets 1 027 Tweets cités 7 361 J'aime
Le live en direct https://twitter.com/asestruch/status/1575766932611104770
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Maxime Hanssen @HanssenMaxime En réponse à @asestruch et @LaRepDpyrenees
La pancarte a été retirée ?
- Oui retirée et confisquée et une policière est restée dans l'appartement avec les habitants jusqu'à la fin de l'inauguration.
- Le témoignage du couple : "Ils défonçaient la porte de l'appartement si on n'ouvrait pas"
larepubliquedespyrenees.fr
▶️ Emmanuel Macron à Pau : la police confisque des pancartes chez un couple du Foirail
Avant l’arrivée d’Emmanuel Macron, la police est montée dans les étages d’un immeuble du Foirail - L'état de droit, la liberté d'expression, cellesetceux, la radicalité de la transition écologique… Macron n'en a cure visiblement…
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Connu / https://twitter.com/GMeurice/status/1575170738759168011?s=20&t=LdaRAXbDxt4h4PCvqHghNA
Tribune
Pour avoir organisé les 16 et 17 septembre, un atelier sur la désobéissance civile lors de son 2 ème Village des Alternatives, l’association pour le climat et la justice sociale, Alternatiba, serait sous le coup de la loi dite « Séparatisme ». Une tribune rappelle que la désobéissance civile relève de la liberté d’expression, du répertoire d’actions légitimes des associations et qu’elle s’inscrit dans le cadre de la démocratie et de la république.
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Dispenser une formation sur la désobéissance civile non-violente reviendrait désormais, selon le préfet Girier, à sortir du champ républicain, et justifierait de priver une association d’intérêt général de ses moyens. Derrière l’initiative du préfet de la Vienne, c’est également l’autonomie des collectivités territoriales à décider librement de l’attribution des financements au monde associatif qui est en jeu.
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La désobéissance civile, pourtant, est bien loin de constituer un mépris de la République. Au contraire, nombre d’avancées essentielles n’auraient pas eu lieu sans elle : désobéir, c’est la grève avant le droit de grève, les avortements clandestins avant la loi Veil… C’est un outil utilisé par une grande partie des mouvements qui ont apporté des avancées sociétales majeures, en France comme ailleurs. La Cour européenne des droits de l’homme a affirmé à plusieurs reprises que la désobéissance civile dans un domaine d’intérêt général constitue un des aspects les plus importants du droit de la liberté d’expression.
À présent, face au péril climatique incontestable et à l’insuffisance de la réaction des pouvoirs publics, la désobéissance civile est, parmi d’autres, un outil largement justifié, comme en témoignent de nombreuses décisions de justice. Partout sur le territoire français, les organisations pour la justice sociale et environnementale mettent en avant les nombreuses initiatives de collectivités, d’entreprises, d’associations, de citoyen‧nes qui se donnent les moyens d’agir pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et lutter contre les inégalités. On en attendrait autant de l’État, qui pourtant ne respecte pas l’Accord de Paris et a été condamné à deux reprises pour son inaction climatique, se plaçant donc « hors la loi ».
Le séparatisme, comme de nombreux termes utilisés dans le contrat d’engagement républicain (« obligation d’agir dans un esprit de civisme »), sont des concepts flous et trop faciles à instrumentaliser à des fins politiques comme vient d’en faire l’illustration le préfet Jean-Marie Girier, par ailleurs ancien directeur de campagne du président Macron et membre de la direction du parti En marche. Son utilisation à l’encontre d’une association qui agit dans l’intérêt général devrait être l’occasion de prendre conscience collectivement de la dangerosité des lois créées pour discriminer injustement une partie de la population, et de comprendre qu’elles s’étendent ensuite pour toucher toute forme de contestation. De très nombreuses voix du monde associatif s’étaient élevées pour dénoncer cette loi, son danger immédiat et ses probables dérives : las, elles n’ont pas été écoutées, et ces dérives ont déjà commencé ! Loin de protéger la République, l’initiative du préfet de la Vienne fragilise les libertés associatives et appauvrit la démocratie. Nous le redisons donc : la loi séparatisme et son contrat d’engagement républicain doivent être abrogés.
Nous affirmons notre soutien aux organisations et militant‧es des luttes contre le racisme et toutes les formes de discrimination, qui sont les premières victimes de ces dérives autoritaires. Nous affirmons notre soutien aux organisations et militant‧es qui luttent contre le dérèglement climatique et pour la justice sociale, et qui pratiquent la désobéissance civile pour dénoncer les manquements de l’État.
Premiers Signataires
350.org
Action Non-Violente COP21
ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie)
Alliance Citoyenne
Alternatiba
Alternatiba Poitiers
Amis de la Terre France
Anafé
Anticor
Association ANIS
Attac
B.A.BALEX
Bizi!
CANVA Construire et Alerter par la Non-Violence Active
Cedetim
Chrétiens unis pour la Terre
Christianisme social
Cliss XXI
Collectif Catalyst
Collectif des Associations Citoyennes
Combat Monsanto
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT)
Communauté de l'Arche, Non-violence et Spiritualité
Coordination nationale Pas Sans Nous
Droit Au Logement
E-Graine
Extinction Rebellion Poitiers
Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
Fédération Nationale des Arts de la Rue
Femmes Egalité
Framasoft
France Nature Environnement
GISTI
Global Chance
Greenpeace France
La Cimade
La FASTI
La Fondation Copernic
La Quadrature du Net
La voix lycéenne
Le COMEDE
Le Planning Familial
Le SEP UNSA
Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise
Makesense
Micros-rebelles
Mouvement Colibris
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
MRES Hauts de France
Notre Affaire à Tous
Peuple et Culture
Ritimo
SAF
Sapros
Sciences citoyennes
Sherpa
Syndicat de la Magistrature
Syndicat des Avocats de France
Tous migrants
Union syndicale Solidaires
Unis pour le climat et la biodiversité
Vox Public
Youth For Climate Paris
Zero Waste France
Par Maïa Courtois
21 septembre 2022 à 17h23 Mis à jour le 22 septembre 2022 à 11h03
Durée de lecture : 5 minutes
Libertés Luttes Alternatiba
Libertés
Un préfet macroniste s’attaque à Alternatiba
Un atelier de formation à la désobéissance civile d’Alternatiba Poitiers a déplu au préfet macroniste de la Vienne. Il exige, au nom de la loi Séparatisme, que lui soient retirées certaines subventions. M. Darmanin le soutient.
Des tables rondes, des expos, une disco-soupe, des jeux et des spectacles... Pour sa deuxième édition, à Poitiers, le Village des alternatives organisé par le mouvement pour le climat et la justice sociale Alternatiba s’est installé dans le parc du Triangle d’Or le week-end du 17 et 18 septembre. A priori, rien de menaçant dans cet événement que les organisateurs voulaient « festif et familial ». Las, celui-ci est, depuis le 15 septembre, dans le viseur du préfet de la Vienne, Jean-Marie Girier.
Dans des courriers adressés à la mairie de Poitiers et à la communauté urbaine du Grand Poitiers, le représentant de l’État a demandé l’arrêt des subventions à cet événement — 15 000 euros selon France 3. En cause : des ateliers de désobéissance civile, jugés incompatibles avec le contrat d’engagement républicain signé entre l’association et les collectivités. Ces ateliers « inciteraient à un refus assumé et public de respecter les lois et règlements », écrit le préfet. La mairie et la communauté urbaine refusent de se plier à cette injonction.
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Ces contrats d’engagement républicain ont été introduits par la loi « confortant le respect des principes de la République », dite loi Séparatisme, adoptée le 24 août 2021. Le décret d’application définissant le cadre de ces contrats est entré en vigueur au 1er janvier 2022. Il impose aux associations sollicitant des subventions de n’« inciter à aucune action manifestement contraire à la loi, violente ou susceptible d’entraîner des troubles graves à l’ordre public ». La désobéissance civile « ne date ni de cette loi ni de ce gouvernement, elle a au moins 200 ans », soupire Christiane Queyreix, l’une des coordinatrices du Village des alternatives au sein d’Alternatiba Poitiers, jointe par Reporterre. « La Cour européenne des droits de l’Homme a affirmé plusieurs fois que la désobéissance civile était l’un des aspects les plus importants de la liberté d’expression. »
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L’affaire de Poitiers est remontée jusqu’au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui a exprimé son soutien au préfet
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La responsable associative parle elle d’« une dérive assez extrême » permise par la loi Séparatisme. Et souligne « l’imprécision » du décret ... De quoi laisser « l’arbitraire des préfets » s’engouffrer dans cette brèche. « Monsieur le préfet devrait plutôt louer l’action des citoyens pour agir. L’État a été condamné pour inaction climatique, il ne respecte pas les Accords de Paris », souligne-t-elle. « On aimerait bien que l’État donne l’exemple sur ce que doivent être les “valeurs de la République” ! »
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Avant la loi Séparatisme, il existait une charte des engagements réciproques entre les associations et les collectivités. Ces dernières, maîtresses de leurs attributions budgétaires, disposaient de cette charte pour poser de grands principes et des leviers judiciaires afin de sanctionner les associations en cas d’injures publiques, de diffamation... La création des contrats d’engagement républicain « ajoute en fait une couche de contrôle de l’État sur les collectivités », explique Nathalie Tehio, avocate, membre du bureau national de la Ligue des droits de l’Homme. « C’est une mainmise de l’État sur la distribution des subventions, donc sur la politique de la ville défendue à travers les choix de soutien à certaines associations. »
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Vingt-cinq associations écologistes avaient saisi, en mars, le Conseil d’État https://reporterre.net/Les-associations-se-sentent-menacees-par-le-Contrat-d-engagement-republicain
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« ça a fait une publicité d’enfer pour notre formation à la désobéissance civile », sourit Christiane Queyreix. « Au moins vingt-cinq personnes sont venues ! Dont trois RG [agents des renseignements généraux], qui sont toujours faciles à repérer… »
Nous avons toujours contesté les pouvoirs de censure confiés à la police et à l’administration et condamnons aujourd’hui fermement le dangereux mouvement d'intimidation du monde associatif auquel nous assistons. C'est pourquoi nous apportons un soutien plein et entier à Nantes Révoltée et vous invitons à signer la pétition s'opposant à leur disparition.
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Le « contrat d’engagement républicain » mis en place en début d’année en application de la loi dite « Séparatisme » symbolise le parachèvement de cette logique. Désormais, toute association recevant des subventions publiques doit formellement s’engager à « respecter les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de dignité de la personne humaine, ainsi que les symboles de la République » ou encore à « s’abstenir de toute action portant atteinte à l’ordre publors de la manifestation couverte par Nantes Révoltée, dégrader une vitre pour dénoncer la participation de Zara au crime contre l'humanité perpétré contre les Ouïghours a semblé constituer un acte d'une violence inadmissible en démocratie qui justifierait de dissoudre le media libre. Les « valeurs de la République » sont-elles si dévoyées qu'elles protègent désormais les esclavagistes ?
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On se retrouve face à une inversion totale des intérêts et personne à défendre et on perçoit la même logique que dans les mécanismes de dissolution : utiliser un lien indirect interprété de manière partiale pour délégitimer une source de critiques trop radicale et la transformer en « ennemi de la République ».
Ce n’est pas la première fois que l’État franchit la frontière faisant passer la liberté d’expression et d’information en un délit de radicalité quand il s’agit de mouvements de gauche. En 2017, utilisant le système de censure administrative des sites faisant l’apologie du terrorisme, le site internet collaboratif Indymedia s’était vu enjoindre, sous peine de blocage, de retirer un texte revendiquant l’incendie d’un commissariat. Finalement annulé par la justice un an et demi plus tard, cet exemple de censure est une démonstration limpide des abus que permet l’attribution toujours plus importante d’un pouvoir d’appréciation et de contrôle trop large à l’administration, classiquement dévolu à un juge.
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Nous avons toujours contesté les pouvoirs de censure confiés à la police et à l’administration et condamnons aujourd’hui fermement le dangereux mouvement d'intimidation du monde associatif auquel nous assistons. Cet élargissement incontrôlé des pratiques de dissolution s’est tant banalisé que le fait que le ministre de l’Intérieur souhaite ouvertement faire taire des discours de gauche radicale ne suscite que peu d'émotions. C'est pourquoi nous apportons un soutien plein et entier à Nantes Révoltée et vous invitons à signer la pétition s'opposant à leur disparition.
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?GVa-Yw
19 078 ont signé (41 190 au 17/2/22)
Nantes RÉVOLTÉE a lancé cette pétition il y a 1 jour
En France, plus personne ne croit les médias dominants. Une étude révèle qu'à peine 30% de la population déclare encore «faire confiance aux médias». Un taux comparable à celui de la Slovaquie et la Hongrie. Dans notre pays, la quasi-totalité des journaux et chaines de télévision sont possédés par une poignée de milliardaires, majoritairement d'extrême droite. Dans ce contexte, un banquier mégalomane est propulsé au pouvoir. Un chroniqueur pétainiste monopolise le temps d'antenne. La femme d'un ministre anime une émission sur son propre mari. La police et l'extrême droite habitent quasiment sur les plateaux de télévision. On nous impose au quotidien des débats sur la possibilité de tirer sur les Gilets Jaunes, la façon la plus brutale de traiter les musulmans ou de laisser mourir les non-vaccinés, la manière la plus efficace de détruire ce qu'il reste de conquêtes sociales. Nous subissons, collectivement, une entreprise de conditionnement, un lavage de cerveau, un affaissement de nos imaginaires extrêmement violent.
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puisque Nantes Révoltée donne la parole à celles et ceux qu'on n'entend pas, qu'on exploite, qu'on réprime, elle relaie aussi les appels à manifester. C'est sur ce point que le gouvernement veut dissoudre ce média.
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En 2022, le régime politique semble avoir atteint un niveau d'illégitimité et de faiblesse si élevé qu'il se sent menacé par un petit média indépendant et local. En 24h, une poignée d'élus de droite et d'extrême droite auront obtenu du ministre de l'Intérieur une procédure de dissolution, formulée à l'Assemblée Nationale, et applaudie par des dizaines de députés. Nous avons une bonne nouvelle : un régime aussi faible, aussi fébrile, aussi grotesque, est un régime sur le point de tomber.
Nous, lecteurs et lectrices, médias indépendants, soutenons Nantes Révoltée et nous opposons à la dissolution de médias indépendants, et comptons bien faire bloc contre l'offensive autoritaire du gouvernement à l'égard des voix divergentes.
Connue / https://twitter.com/ManonAubryFr/status/1486312530012221444
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Tweet de Parlement de campagne Manon Aubry @ManonAubryFr · 14h
Le projet de dissolution de @Nantes_Revoltee
est une nouvelle atteinte grave à la liberté d'association et à la démocratie.
La loi "séparatisme" qui a élargi les motifs de dissolution a mis dans le main du gouvernement un véritable outil de censure.
18 - 187 - 376
"
Ndlr : retrouvée à https://blogs.mediapart.fr/la-quadrature-du-net/blog/160222/pourquoi-il-faut-soutenir-nantes-revoltee-0 i à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?UrzDcw
Pourquoi cette plateforme est-elle nécessaire ?
Aujourd'hui, des plateformes telles que YouTube, Facebook, Twitter, Vimeo et beaucoup d'autres se sont octroyés le droit de choisir qui a le droit de s'exprimer ou non.
Il est urgent d'agir. Nous avons décidé de le faire.
Cette plateforme est donc conçue avec la mission de protéger le contenu en ligne contre la censure et, plus largement, défendre la liberté d'expression.
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Ndlr : repose sur quelle tech ? ACT
Tweet de zLibertaires_Insoumis ValK. @ValKphotos · 4h
L'argent a toujours été le nerf de la Guerre. Ne pas voir de raison morale à en questionner le but politique est politique. Michaël Goldman et Jonas Mary, gérants de @Tipeee_Officiel, font un choix, celui de l'ultra-capitalisme. Celui de laisser financer la guerre.
Réponse de Michaël Goldman sur l'origine politique des cagnottes sur Tipeee : "du plus antisémite au moins antisémite, et du plus complotiste au moins complotiste, "Je ne vois aucune raison valable et morale de les enlever du site
"Parce que tant que ces gens-là n'ont pas été condamnés par la justice pour ce qu'ils disent "Et je leur dis même que nous, on fera en sorte de les défendre sur le site."
Citer le Tweet
Sleeping Giants FR @slpng_giants_fr · 4h
En réponse à @ValKphotos @tristanmf et @TipeeeOfficiel
On est effectivement atterrés par cette prise de position de Tipeee, qui décide d'apporter son aide à tous les projets (et de toucher sa com dessus) à condition qu'ils ne soient pas -encore- condamnés en justice. Ça ne les met pas à l'abri, si le projet est visiblement illégal.
2 - 18 - 25
&
Nicolas Audren ★@silentmussel · 15h
En réponse à @JulienDelalande @WTFake et 3 autres personnes
J’ai vu Utip mais je ne m’y connais pas vraiment
confirmé par https://twitter.com/Teldion/status/1434061619135500288
"
OwlySheet @Teldion · 4 sept. En réponse à @silentmussel et 4 autres personnes
J'ai entendu beaucoup de bien dessus. - 0 - 0 - 1
"
->
https://twitter.com/MrSerlito/status/1437093652757684231
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Serlito @MrSerlito En réponse à @JulienDelalande @LeFildActu1
Vous avez probablement vu passez leur réponse, sinon je vous la partage.
TIPEEE ANTISÉM😱😱😱 ? SI C'EST VRAI, C'EST TRÈS GRAVE !
Pour suivre le Fil d'Actu sur les réseaux sociaux :Twitter : https://twitter.com/LeFildActu1Instagram :https://www.instagram.com/lefildactu/*****L'équipe :Ré...
6:40 PM · 12 sept. 2021·- 1 J'aime
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Sur la défense de la liberté d'expression : TRÈS CONVAINCANT. Merci Mr Serlito. Mais qu'en est-il de Utip du coup ? ACT
25 min de lecture
Actualités, Communiqués de presse, Le groupe parlementaire à l'Assemblée nationale
71 députés dont ceux des groupes Gauche démocrate et républicaine, La France insoumise, et Socialistes et apparentés ont déposé un recours pour contester devant le Conseil constitutionnel le projet de loi « confortant le respect des principes de la République ».
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- porte une atteinte manifestement disproportionnée à la liberté d’association (articles 6, 7 et 8). Avec cette loi, une autorité administrative pourrait refuser l’octroi d’une subvention ou exiger son remboursement à une association qui ne respecterait pas un « contrat d’engagement républicain ». Mais le contenu même de ce « contrat d’engagement républicain » étant caractérisé par le flou, cet article risque de conduire à de très sérieuses atteintes à la liberté d’association.
- porte atteinte au droit à la sûreté et fait peser une grave menace sur la liberté d’expression et plus particulièrement sur la liberté d’informer (article 18). Cette loi pourrait faire obstacle à une enquête journalistique concernant une personne ne serait-ce qu’en publiant le nom de l’entreprise qu’elle dirige ou dans laquelle elle travaille ou pourrait servir de prétexte pour placer en garde à vue toute personne filmant une intervention policière par exemple lors d’une manifestation.
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Pétition - Jusqu'au 30.06.2021 - 29999 soutiens
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Tatiana Revva est une soignante en première ligne dans la lutte contre le Covid-19, et une lanceuse d’alerte. Elle est victime de persécutions uniquement pour avoir fait son travail, exercé sa liberté d’expression et soulevé des questions d’intérêt général. Au lieu d’être menacés, Tatiana et l’ensemble du personnel soignant doivent être protégés !
Pétition - Jusqu'au 30.06.2021 - 29696 soutiens
Peacock Generation est un groupe de jeunes connu pour ses représentations de thangyat, un art traditionnel du Myanmar qui mêle poésie, comédie, danse et musique pour aborder des questions sociales. En 2019, Paing Phyo Min, 23 ans, et d’autres membres du groupe ont joué des pièces où ils critiquaient l’armée. Pour avoir librement exprimé ses opinions par la poésie, Paing Phyo Min purge actuellement une peine de six ans d’emprisonnement dans une prison surpeuplée.
...
Nous demandons à Madame Aung San Suu Kyi, conseillère d’État du Myanmar de :
• libérer immédiatement et sans condition Paing Phyo Min et les membres de la troupe Peacock Generation emprisonnés uniquement pour s’être exprimés librement ;
• abroger ou modifier les lois qui restreignent la liberté d’expression, y compris l’article 505 du Code pénal et l’article 66 de la loi sur les télécommunications, pour les rendre conformes aux normes internationales en matière de droits humains.
SÉCURITÉ GLOBALE : LA LOI QUI VA DÉTRUIRE NOS LIBERTÉS - •Sortie le 13 nov. 2020 / Le Média
101 630 vues - 6,6 k - 120 - 432 k abonnés
La proposition de loi de sécurité globale, surnommée par l'opposition la loi "de surveillance globale" fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. De nombreux journalistes et défenseurs des libertés fondamentales dénoncent une loi dangereuse, liberticide et une procédure d'adoption anti démocratique.
Le Monde, Libération, et même le Figaro, les journalistes se mobilisent, mais aussi les réalisateurs tels que Ken Loach et de nombreux professionnels de l'image. Ils dénoncent une menace pour la liberté d'informer. Amnesty international de son côté s'est lancée dans une campagne pour que cette proposition de loi soit supprimée.
Pourquoi cette loi est-elle si dangereuse, et comment se mobiliser pour qu'elle ne puisse pas rentrer en vigueur ?
Salomé Saqué revient sur les différents articles controversés de cette proposition de loi, avec le journaliste Taha Bouhafs, l’auteur de la vidéo de l’affaire Benalla, connu pour son engagement contre les violences policières. A ses côtés, Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net, apporte lui un éclairage technique sur les dangers de surveillance généralisée. Certains articles de la proposition de loi visent en effet à rendre légale l'utilisation de drônes par la police dans le cadre de manifestations, ou encore de répondre à l'une des demandes de longue date des policiers : leur donner accès aux images filmées par les caméras mobiles.
Les deux invités partent de ce constat commun : il s'agit selon eux d'une loi écrite par les syndicats de police, qui pose un risque majeur de dérive autoritaire.
.#PPLSécuritéGlobale #Police #Libertés
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Tr : ... manifestation mardi devant le parlement ...