par Selim Derkaoui | 25 Avr 2024 | Décrypter - Médias
Septembre 2023, 12h56. Mon téléphone vibre. Le stress monte, je sais que c’est la programmatrice de BFM TV pour l’émission « le 20h de Ruquier ». Elle m’envoie les thèmes du débat du jour. « LFI attise-t-elle le feu sur les violences policières ? ». Ce ne sont pas les violences policières qui allument le feu, le problème ? Leur rédaction n’était pas censée ne plus employer l’expression « violences policières » ? Ça commence bien. Deuxième thème: un plan d’essence par an pour les plus modestes, est-ce suffisant ? Macron affirme « adorer la bagnole ». La seule bagnole qu’il apprécie est celle de son chauffeur privé, je note cette boutade dans un coin. La programmatrice m’explique le « trombinoscope »: il faut commenter une série de photos qui défilent pendant quelques minutes. Karim Benzema dans le viseur de Jordan Bardella accusé d’être « un compagnon de l’islamisme », un sénateur de droite – je ne sais même pas qui c’est -, un joueur de rugby – idem -, Justin Trudeau, encore une ou deux photos.
Deux débats et six photos en une heure, ça promet.
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Connu / https://mastodon.top/@DionyZack@piaille.fr/112331340930109443
Photo Pilotine Station de Pilotage Maritime de Sète - ©Ewan Lebourdais
H2YAM a développé un processus de conversion des moteurs qui est semblable en complexité à une intervention d'entretien classique grâce à un brevet français. Il suffit de modifier ou de remplacer un nombre limité de pièces pour le rendre compatible avec la combustion du gaz hydrogène.
Passer de combustibles fossiles à la combustion H2, le fondateur de la société H2YAM, Alexandre Marc, présente son procédé dans les Chroniques Littorales. Le moteur essence ou diesel brûle un combustible qui produit de l'énergie thermique, qui est transformée en énergie mécanique. H2 fait exactement la même chose avec le gaz hydrogène qui est aussi un combustible. H2YAM a développé un processus de conversion des moteurs qui est semblable en complexité à une intervention d'entretien classique grâce à un brevet français. Il suffit de modifier ou de remplacer un nombre limité de pièces pour le rendre compatible avec la combustion du gaz hydrogène.
Selon le mode de stockage, H2YAM s'attaque dans un premier temps aux moteurs
Mais aussi à des solutions de stockage de l’hydrogène plus facilement intégrées pour des navires. Si H2YAM a travaillé sur la conversion d’un moteur hors-bord en test, mais son premier démonstrateur est une barge conchylicole, parce que H2YAM cible les professionnels artisans en premier. Prochainement, H2YAM deviendra EcoNautik !...
Clés : Économie Entreprises – Marchés
L'équipe Jose Manuel Lamarque
Connu / TG le 21/02/23 à 22:35
.@clemovitch
« Christophe Castaner continue de relayer une parole mensongère, selon laquelle il n’existe pas de violences policières »
Des gilets jaunes aux banlieues : violence politique et racisme systémique. Ma chronique, dans @cliquetv, en présence d’Assa Traoré.
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9:07 PM · 8 juin 2020·/ Clément Viktorovitch - CLIQUE, 20h25 en clair sur C+
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Héros du week-end, Taha Bouhafs est journaliste, c'est incontestable. Et d'abord juridiquement : il est salarié d'une entreprise de presse, le site Là bas si j'y suis. Il est militant des luttes sociales et contre l'islamophobie, c'est tout aussi incontestable. Il a récemment compté parmi les organisateurs d'une marche contre l'islamophobie.
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Lire aussi Taha Bouhafs, un journaliste aux rudes rapports avec la police https://www.arretsurimages.net/articles/taha-bouhafs-un-journaliste-aux-rudes-rapports-avec-la-police
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Militant n'est pas un gros mot. Un "militant" n'a pas seulement des convictions. Il "milite" pour ces convictions, il essaie d'en convaincre les autres. Et c'est incontestablement le cas de Taha Bouhafs. Il est vrai qu'il y a plusieurs manières de militer. On peut militer en affichant son militantisme (c'est le cas Bouhafs). On peut militer sans l'afficher, en laissant croire (voire en étant soi-même convaincu) qu'on ne milite pas, comme toute la galerie de journalistes militants qui se succèdent sur les plateaux de l'info continue. Quand Barbier tire d'un sondage où les pro-réforme des retraites sont minoritaires (43% contre 56%) la conclusion que ""les Français sont profondément convaincus qu'il faut passer à la retraite par points"", il milite. Il devrait dire : ""moi Barbier, suis profondément convaincu qu'il faut passer à la retraite à points"". Aphatie, Jeudy, Elkrief, Ferrari, Pujadas -je n'en finirais pas de tous les nommer- militent à longueur d'antennes.
Ruffin n'a pas échappé à une question (légitime) sur le dernier épisode Etienne-je-n'ai-pas-étudié-la-question-des-chambres-à-gaz Chouard (si vous voulez savoir ce que j'en pense, c'est ici https://twitter.com/d_schneidermann/status/1138425999673233408 et là https://twitter.com/d_schneidermann/status/1138456602544091137). Il a clairement admis que son hommage à Chouard de décembre dernier était une erreur. Dans les mêmes dix minutes, la même franchise sur la transition écologique, et sur ses propres erreurs "("ce n'est pas la première, ce ne sera pas la dernière")" : dans une grise matinée, ça fait du bien.
McCain ou l’antithèse de Trump - lundi 27 août 2018 - Géopolitique - par Pierre Haski - France inter
Le retentissement international de la mort du sénateur américain est d’abord un commentaire en creux sur l’actuel Président des Etats-Unis, Donald Trump.
John McCain, ou l'antithèse de Donald Trump © AFP / Mandel Ngan, Brendan Smialowski
Il y a certes beaucoup à dire sur le parcours exceptionnel de John Mc Cain, y compris sur ses erreurs comme son soutien aveugle à l’invasion de l’Irak en 2003, ou son choix malheureux de l’incroyable Sarah Palin comme candidate à la vice-présidence en 2008.
Mais ce que les Américains et le monde préfèrent honorer aujourd’hui, se résume en un mot : la décence. Résumée par une scène rediffusée depuis hier, celle où le candidat McCain en 2008 est interpellé par une Américaine qui lui dit qu’elle n’a pas confiance en Barack Obama parce que, selon elle, c’est un arabe… McCain l’interrompt et la contredit, faisant l’éloge de son opposant démocrate alors qu’il aurait pu engranger quelques bénéfices politiques en la laissant parler. Ce respect, au-delà des différences, c’est ça qu’on peut appeler la décence en politique.
La décence en politique, c’est ce qui manque à Trump ?
Exactement. Et c’est ce que les leaders du monde entier ont voulu signifier, le plus souvent sans le dire, dans leurs hommages à John McCain, perçu comme l’antithèse de Trump.
Un monde sépare la scène que je viens de rappeler de la riposte pathétique de Donald Trump à John McCain, pourtant Républicain comme lui, qui venait de le critiquer : « je préfère les héros qui ne se sont pas fait capturer », a-t-il tweeté, en référence à la longue captivité de l’ancien pilote au Vietnam. Un comble quand on sait que Donald Trump s’est arrangé pour échapper à la conscription !
Cette absence de décence de Donald Trump n’est pas qu’une question de caractère : c’est un choix politique - aux antipodes de la rigueur dont a fait preuve McCain dans sa vie politique, ce que lui reconnaissent même ses plus farouches adversaires.
À lire
Monde
Mort du sénateur John McCain, monument de la politique américaine
John McCain appartenait à la vieille garde républicaine, assurément plus Reagan que Trump, fidèle à sa vision du monde, à ses alliances et à ses valeurs. Il ne se reconnaissait pas dans la disruption « trumpienne » du vieil ordre international à laquelle se livre l’actuelle administration, y compris vis-à-vis des alliés traditionnels des Etats-Unis comme l’Europe. C’est ce vieux monde, prévisible et disons… plus rationnel, que rappelle la disparition de John McCain - le monde d’hier.
Son passé militaire, son parcours politique, et cette fameuse « décence » en faisaient une voix respectée dans l’opposition républicaine à Donald Trump. La maladie l’a empêché de jouer pleinement ce rôle.
Il le tiendra une dernière fois en interdisant à l’actuel occupant de la Maison Blanche d’être présent à ses funérailles, demandant à George Bush, et surtout à Barack Obama, l’homme qui l’avait battu en 2008 et que Donald Trump honnit, de prendre la parole lors de la cérémonie. Des funérailles d’Etat pour l’homme que beaucoup auraient aimé voir Président… à la place du Président.
L'équipe
Pierre Haski
Mots-clés :
Monde géopolitique États-Unis Donald Trump