©AFP - Philippe LOPEZ
Aujourd’hui, une question brûlante suite aux révélations de Betharram : comment une institution qui se veut éducative peut-elle devenir un véritable broyeur d’enfants ? Début de réponse avec Anne-Cécile Mailfert.
Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas. Des coups qui s’entendaient à travers les murs. Des enfants contraints à des douches glacées, à dormir dehors par zéro degré, à subir les viols de la part des surveillants et des punitions des plus grands. Alexandre, Olivier, Adrien, Marc, Pascal, Patrice, Julien, Francis... Des décennies de témoignages étouffés, mais qui disent tous la même chose : à Bétharram, la violence n'était pas un dérapage, elle était la règle. Elle était sue, elle était voulue. Dans la région, des parents disaient “si tu ne progresse pas en maths, je t’envoie à Betharram”.
Et ce n’est pas un hasard. Car ce n'était pas seulement une institution stricte, c'était une machine à briser les enfants, à en faire des hommes. Des hommes qui auraient appris par la peur, l'obéissance. cette violence devient un modèle. Car la domination, c’est aussi ça : apprendre à être soumis pour mieux soumettre ensuite.
Et dans cette machine, les violences sexuelles jouent un rôle central
Les violences sexuelles sont l’ultime outil d’asservissement. Les coups marquent la chair, mais les violences sexuelles anéantissent l'intégrité d’un enfant, son rapport à lui-même, sa dignité. Elles ne sont pas des dérives. Elles sont la leçon d’humiliation absolue. Ceux qui passent par là en sortent brisés. On peut y survivre mais on reste marqué. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
Ce que vous décrivez, ce n’est donc pas seulement l’histoire de Bétharram, c’est celle de toute une société ?
Exactement. Ouvrir les yeux sur Bétharram, c’est ouvrir les yeux sur la société entière. Ce n’est pas une exception, c’est un miroir grossissant. Nous vivons dans une société qui maintient encore cette confusion entre autorité et domination. Entre discipline et brutalité. Entre violence et fermeté, entre éducation et destruction. C’est le cas partout où l'on prétend "faire des hommes" ou des champions ou des championnes, en les matant d'abord. Créer des petits soldats dociles, insensibles et accoutumés à l’ordre, un rêve pour tous ceux qui souhaitent un "réarmement".
Contre les violences qui n’ont jamais rien d’éducatives en 2019 il y a eu une loi
Mais contre les violences sexuelles ? Les plaintes explosent les condamnations stagnent. On tente des ajustements par ci par là. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
D’autant plus qu’on sait : en novembre 2023, la CIIVISE suite aux dizaines de milliers de témoignages récoltés, a remis un rapport de 800 pages, avec 82 recommandations. Elles sont restées lettres mortes. Déni. Silence. Impunité. Pourtant, nul besoin d’avoir peur d’agir : 82 % des Français considèrent que la lutte contre les violences sexuelles doit être une priorité nationale. Nous sommes en 2025 et on ne peut plus faire comme si on ne savait pas.
Connu / https://bsky.app/profile/reseauactionclimat.org/post/3lilxgldb7224
"
Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org
Pour pallier les importations de viande, une solution perçue comme simple est régulièrement mise en avant : plus d’élevage intensif.
Mais plus de poulaillers intensifs sur le sol français nous rendra-t-il vraiment plus autonomes ? (1/2)
20 février 2025 à 10:17 14 reposts 23 ont aimé
Réseau Action Climat @reseauactionclimat.org · 1j
Retrouvez notre dernier rapport qui dresse un état des lieux de la situation actuelle et envisage des pistes pour renforcer l’indépendance et la résilience de notre système agricole 👉
"
Tr.: rapport du député renaissance de Moselle et du député LFI Antoine Léaument ... légalisation du canabis ... s'attaquer au sommet de la pyramide : blanchiment d'argent, corruption ... renforcer les GIR ... dépénalisation
Connu / TG le 22/01/25 à 15:51
"
pour les vibrations de Flamanville 3, ce problème était prévisible puisque cette anomalie c'est produite à l'EPR de Taischan 1. Le Criirad a lancé l'alerte en 2021 et publié un rapport en décembre 2022
https://www.criirad.org/wp-content/uploads/2022/12/2022-12-TU-96-Article-Scandale-EPR.pdf.
L'IRSN a confirme que l'origine du problème vient d'une mauvaise conception de la cuve
En tout état de cause, l’IRSN estime que la présence indésirable et non anticipée de FFN est la conséquence d’une anomalie de conception du plenum inférieur des cuves des réacteurs de type EPR.
"
Inégalités - 14 février 2022 à 20h26 / Faïza Zerouala
Un nouveau rapport de la Drees, paru le 11 février, établit qu’un tiers des foyers éligibles ne demandent pas à percevoir le revenu de solidarité active (RSA) chaque trimestre. Les chiffres sont inédits et il est ainsi établi que l’État économise 3 milliards d’euros chaque année.
...
Connu / TG le 20/01/25 à 18:50
...
En moins de 4 ans, d’importants dispositifs ont été mis en place pour relancer le nucléaire
...
Des retours d’expériences qui mettent en évidence une dérive systématique des calendriers et des coûts
...
La filière industrielle a commencé à s’organiser pour mettre en œuvre la stratégie annoncée en 2022
...
La filière industrielle nucléaire reste cependant exposée à des risques persistants
Le programme EPR 2 est marqué par un retard de conception, une absence de devis abouti et de plan de financement alors qu’EDF demeure très fortement endetté. Les conditions de financement de ce programme n’étant toujours pas arrêtées, la rentabilité du programme EPR 2 reste à ce jour inconnue. Ces délais et incertitudes, qui portent également sur le nombre de centrales à construire, répondent imparfaitement aux attentes des acteurs de la filière et réduisent la visibilité dont ils ont besoin pour s’engager dans des projets industriels de cette ampleur. Bien qu’en évolution, la stratégie contractuelle d’EDF ne permet pas encore de garantir la responsabilisation des prestataires de la filière qui la jugent encore trop déséquilibrée et émettent d’importantes réserves en l’état de la maturité du programme EPR 2.
Les surcoûts de construction, retards et incertitudes sont nombreux et nécessitent des réponses d’EDF, des pouvoirs publics et de la filière pour asseoir la réussite du programme EPR 2.
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?jp7VKA
Illustration du réchauffement climatique ©Getty - VICTOR de SCHWANBERG/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Publié le vendredi 20 décembre 2024 / Planète verte
Cette semaine, dans mon rétroviseur, il y a deux rapports très importants qui émanent de l'IPBES, un groupe d'une centaine de scientifiques du monde entier, mandatés par l'ONU, l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Ils nous invitent à repenser profondément notre rapport à la nature.
Avec Célia Quilleret Journaliste Environnement à France Inter
Tous les décideurs de la planète devraient lire ces deux rapports. Peut-être pas en entier, faut pas rêver, il y a des milliers de pages, mais ils peuvent au moins parcourir le résumé, rédigé pour eux par les scientifiques. Le fruit de trois ans de travail.
Une phrase est particulièrement marquante : "nous dépensons plus d'argent pour détruire la nature que pour la protéger". Vous le saviez ? On se dit comment est-ce possible ? Ce sont des mécanismes complexes, les subventions néfastes à la biodiversité, de l'argent public investi pour les énergies fossiles, les pesticides, les engrais.
La facture est loin d'être négligeable : 1700 milliards de dollars, l'équivalent du déficit public américain est dépensé chaque année par les États pour abîmer la nature !
Si le premier rapport de l'IPBES, intitulé "Nexus", évoque l'interconnexion entre différents enjeux, le climat, la biodiversité, la santé, l'alimentation, le deuxième rapport, intitulé "La planète en péril" va beaucoup plus loin dans la critique de notre modèle de société actuel.
Selon ce rapport, un Terrien sur deux vit dans une zone en déclin, où la nature s'abîme, où il n'y a pas d'eau, pas de sécurité alimentaire, sanitaire, une zone vulnérable aux effets du changement climatique. Cela ne vous fait pas penser à quelque chose ? Si, Mayotte qui vit en ce moment le chaos climatique. Les cyclones sont des phénomènes météo, qui deviennent plus intenses avec le réchauffement, mais on peut aider la nature à une certaine forme de résilience pour limiter les dégâts.
Changer notre relation avec la nature, un changement complet de paradigme
Ces rapports ouvrent de nouvelles perspectives. Leçon numéro 1, issue du premier rapport : ne jamais négliger la nature, quand on veut régler un problème climatique ou alimentaire. Tous les enjeux étant liés, inutile, voire dangereux, de construire un gros barrage hydroélectrique ou un champ de panneaux solaires dans une forêt à préserver.
Leçon numéro 2 : changer notre relation avec la nature, se reconnecter, ne pas vouloir la dominer. Et au contraire la restaurer, la conserver, en évitant la confiscation des richesses par quelques-uns ou le court-termisme. Mesurer le progrès par la croissance du PIB est une autre erreur, selon ces scientifiques. C'est un changement de paradigme qui est proposé, une réconciliation.
Sinon, on risque de perdre définitivement nos coraux ou nos forêts. Car les solutions mises en place jusqu'à présent n'ont pas été efficaces. Or, il manque 1000 milliards de dollars par an pour réparer les dégâts. Vous vous souvenez des 1700 milliards qui vont dans le mauvais sens ? Eh bien, si vous me suivez, on pourrait jouer avec ces vases communicants, prendre des milliards dans le mauvais vase et les reverser dans le bon.... D'ailleurs, si on agit tout de suite, ça pourrait rapporter 10.000 milliards de dollars d'ici 2030.
Dans le viseur, quel avenir pour les bassines du Poitou ?
Et notamment à Sainte-Soline ? Mercredi, c'était Noël avant l'heure pour les opposants à ces retenues d'eau. La justice administrative a tranché en leur faveur, en appel. Quatre bassines ne sont plus autorisées en l'état car les promoteurs de ces ouvrages n'ont pas pensé à demander une dérogation pour espèce protégée. Dommage, ils avaient oublié un oiseau en particulier, l'outarde canepetière, un oiseau marcheur qui vole comme un canard.
Deux cas de figure, soit les défenseurs des bassines obtiennent la dérogation et la bassine de Sainte-Soline pourra fonctionner, dès cet été, soit ce sera un coût d'arrêt et elle ne pourra plus être remplie à l'avenir !
L'oiseau aura sifflé la fin de la récré. Tiens, cela nous ramène au premier sujet, et si on écoutait davantage la nature ?
Les deux rapports à :
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?Mxa07Q
et
https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?REBQ7A changement transformateur nécessaire de toute urgence pour mettre fin à l'effondrement de la biodiversité
Entreprises Enquête - 15 décembre 2024 à 19h06 / Antton Rouget
L’Autorité de la concurrence s’est penchée sur un sujet explosif : les stratégies d’entente dans le domaine de l’eau, et leurs conséquences sur l’augmentation des factures payées par les usagers. Le patron d’une filiale du leader mondial Veolia vient d’être mis en examen à Paris pour corruption et pratiques anticoncurrentielles, selon nos informations.
...
Un rapport interministériel rendu public le 22 novembre dernier fait état ...
Dans son rapport annuel, Claire Hédon appelle à "prendre en compte" la "particulière vulnérabilité" des enfants face à la crise environnementale.
/ Observatoire des libertés associatives
Pour la première fois, l’institution analyse l’impact du réchauffement climatique sur le modèle économique ...
Dans un rapport, la Cour des comptes estime que seuls quelques sites en France peuvent espérer poursuivre ...
Les rencontres de l’écologie et du social le 16 novembre 2024 - PJC - Alliance écologique et sociale
L’Alliance écologique et sociale est née en janvier 2020 de la volonté de syndicats et d’associations environnementales d’imposer un projet de rupture sociale et écologique.
Dans le contexte actuel de progression de l’extrême droite, il est plus que jamais nécessaire de construire collectivement des alternatives aux politiques austéritaires, injustes, xénophobes et écocidaires qui nous sont imposées. C’est le défi de ces premières rencontres de l’écologie et du social.
Rendez-vous à la Bourse du travail de Paris, de 9h à 18h (Salle Hénaff, 29 bd du Temple, 75011)
Programme
9h – Plénière d’ouverture
10h – Transports du quotidien : réduire la distance spatiale et sociale
Avec
- Clara Deville, sociologue
- Daphnée Chamard-Teirlinck, co-autrice du rapport « Territoires Ruraux : en panne de mobilité »
- Pierre Leflaive, responsable transports au Réseau Action Climat
- Jean-Philippe Juin, CGT Métallurgie, co-animateur du Forum de l’automobile
14h – la bataille du fret ferroviaire : comment écolos et syndicats du rail ont convergé Avec Julien Troccaz, Secrétaire national de Sud Rail
16h – Nos résistances, Nos espoirs
Extrême droite, approfondissement des inégalités, politiques écocidaires : amplifier les résistances, construire les alternatives.
Avec
- Marie Cohuet, Amis de la Terre ;
- Vincent Drezet, Attac France ;
- Gaspard Manesse, Confédération paysanne ;
- Benoît Teste, FSU ;
- Jérôme Frignet, Greenpeace ;
- Cécile Duflot, Oxfam ;
- Julie Ferrua, Union Syndicale Solidaires.
Ndlr : l'extrême droite a été largement traitée, faisant apparaître des éléments importants :
- la panne de mobilité en milieu rural est une des causes du vote RN ainsi que la fermeture des services publics.
- AES est un élément déterminant pour continuer à lutter contre l'extrême droite
Valoriser ACT
Sortie du rapport sur le coût des ECE
L'équipe Climat de GPF a sorti aujourd’hui un rapport intitulé "Événements climatiques extrêmes : qui doit payer la facture ?". Alors que les coûts des catastrophes climatiques en France sont amenés à doubler d’ici 2050, nous y expliquons pourquoi il est crucial que le secteur des énergies fossiles, premier responsable du changement climatique, participe au financement des pertes et dommages qui, pour l’instant, reposent en grande partie sur les particuliers et les États.
...
Connu / TG le 21/09/24 à 8:00
17 avril 2024 à 16h05 Mis à jour le 13 mai 2024 à 23h28 / Par Fabienne Loiseau
Durée de lecture : 5 minutes
Transports
Batteries irréparables, réparations onéreuses, obsolescence logicielle… L’association HOP dénonce certaines pratiques de constructeurs qui pourraient conduire à une « fast fashion de l’automobile ».
« Si on ne fait rien aujourd’hui, on va tout droit vers la fast fashion de l’automobile ! » alerte Lætitia Vasseur, déléguée générale de Halte à l’obsolescence programmée (HOP). L’association a publié le 17 avril un rapport sur l’obsolescence accélérée des voitures thermiques et électriques. -> https://www.halteobsolescence.org/wp-content/uploads/2024/04/Rapport-HOP-obsolescence-dans-lautomobile-vers-des-voitures-jetable.pdf
Elle a enquêté pendant plusieurs mois et auditionné un large spectre d’acteurs du secteur : manufacturiers, constructeurs, équipementiers, garagistes, experts des mobilités… Aujourd’hui, les véhicules thermiques ont une longue durée de vie, en moyenne dix-neuf ans. Et le marché de l’occasion est très dynamique. En 2023, plus de 74 % des immatriculations de véhicules concernaient des véhicules de seconde main, considérés comme un marché très fiable. Mais qu’en sera-t-il des voitures de demain ?
...
*Connu / https://www.facebook.com/stopmine03?comment_id=Y29tbWVudDoxMjIxNzc0ODA1ODIyMTAzMDZfNTAyMzI1Mjg5MzUxODYx du 22/04/2024