Présidentielle 2022. La campagne et le bilan d’Emmanuel Macron Analyse - 305 commentaires
Emmanuel Macron n’entend pas endosser seul la responsabilité de la contamination du débat public par l’extrême droite. Pendant cinq ans, le président sortant a pourtant largement contribué à installer un nouveau face-à-face avec Marine Le Pen.
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Quoi qu’il en dise, le président sortant et une partie de son écosystème ont largement contribué à légitimer les discours de l’extrême droite, le plus souvent par pure stratégie – pour ne pas dire cynisme – politique. Pendant longtemps, le chef de l’État a mis en scène sa proximité avec Philippe de Villiers, qui prône depuis des années un rapprochement avec Marion Maréchal et soutient aujourd’hui Éric Zemmour ; il a flatté le maire de Béziers (Hérault) Robert Ménard et manié la triangulation comme d’autres jouent avec des allumettes.
... il a soigné comme jamais sa démagogie, choisissant d’écouter certaines « colères » plutôt que d’autres et donnant ainsi une curieuse couleur politique à son quinquennat. Un coup de fil de 45 minutes avec Éric Zemmour se concluant sur une demande de « note » sur l’immigration ; des textos avec l’animateur de CNews Pascal Praud ; des clins d’œil à l’écrivain Michel Houellebecq ; un entretien-fleuve accordé à l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles pour parler islam et identité…
Aujourd’hui, personne ne sait encore ce que cette année nous réservera. À travers ce livre « Ce que l’on ne veut pas que je vous dise », j’ai voulu faire la lumière sur ce qui est généralement caché. Car ce que l’on ne nomme pas, finit tout simplement par ne plus « exister » et continue pourtant à nous ronger.
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Extraits :
« Au nom de toutes mes passions, de tous mes combats, de toutes mes volontés, mes déterminations, j’ai rejoint et soutenu cet espoir nouveau que représentait Emmanuel Macron en 2017 et j’ai été élue à l’Assemblée nationale, députée des Hauts-de-Seine.
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Parce qu’il est temps de rompre avec le cynisme et l’égoïsme et d’enfin comprendre et accepter que nous sommes toutes et tous relié·es. Que ce que nous faisons à l’autre, quel qu’il soit, c’est à nous-mêmes que nous le faisons. »
Frédérique Dumas est une productrice de cinéma et femme politique française. Après différentes expériences politiques, elle est aujourd'hui députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine et membre de la commission des Affaires européennes et de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
« Elle est une des rares à avoir un pied dans l'imaginaire et l'autre dans la réalité.» Atiq Rahimi, prix Goncourt 2008
LES RÉVÉLATIONS D'UNE DÉPUTÉE AU COEUR DU SYSTÈME MACRON - 5 avr. 2022 / BLAST, Le souffle de l'info
#Macron #Système #Révélations - 53 814 vues - 4,8 k - 478 k abonnés - 451 commentaires
En 2017, Frédérique Dumas a milité pour « En marche » et est devenue une députée LREM des Hauts de Seine, très proche d’Emmanuel Macron avec qui elle échangeait régulièrement sur de nombreux sujets en particuliers culturels. Productrice de cinéma et un temps pressentie pour devenir ministre de la culture, elle déchantera lentement mais sûrement de la Macronie puis de son leader maximo.
Elle quitte le mouvement en septembre 2018 mais continue à avoir des échanges épistolaires avec le président de la République jusqu’à la crise Covid où, c’est une des révélations de cet entretien tonitruant, elle montre qu’Emmanuel Macron savait les dangers mortels de l’épidémie dès l’élection européenne de mai 2019 qu’il a maintenue malgré les risques encourus pour nombre d’élus et d’électeurs.
Cynique, calculateur, obsédé par les échéances électorales, inaffectif, déniant la réalité, le portrait brossé du président et de son homme lige Alexis Kolher est glaçant. « Il joue en permanence au poker avec nous, c’est un algorithme » glisse Frédérique Dumas qui en profite pour tailler des costumes trois pièces à toute l’élite de la Macronie.
D’Alexis Kolher manipulateur et pervers à Édouard Philippe qui ne « regarde jamais ses adversaires dans les yeux » à toute la clique d’opportunistes et de traine-mocassins qui encombrent les allées du pouvoir Gabriel Attal et roselyne Bachelot en tête. L’ex-députée LREM ne rate jamais sa cible car elle n’est à aucun moment rancunière ou belliqueuse. C’est ce qui donne une grande force à ce Zoom arrière de haut vol, mais aussi au livre servant de support à la conversation « Ce que l’on de ne veut pas que je vous dise » (éditions Massot).
François Bayrou ou Valérie Pécresse ainsi que plusieurs stars du cinéma en prennent aussi pour leur grade ici : « Il était temps pour moi de témoigner de ce que j’ai vu, entendu, vécu de l’intérieur qui mine notre vie démocratique et nos espérances et d’imaginer un nouveau chemin » énonce Frédérique Dumas. Le livre sort quelques jours avant le premier tour de la Présidentielle.
Si quelqu’un a dans son entourage un électeur hésitant ou vantant la sincérité d’Emmanuel Macron, il faut d’urgence lui passer cet entretien ou lui offrir le livre. Afin qu’il ne puisse pas dire ensuite qu’il ne savait pas et pour qu’il comprenne que nous sommes en train de livrer les clés du pays à un enfant de Machiavel dopé à l’adrénaline du pouvoir. Une sorte de robot humain programmé pour charmer les foules, mais dont le cœur est un algorithme au service d’un capitalisme de plus en plus sauvage.
Journaliste : Denis Robert
Montage : Camille Chastrusse Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Tr.: ... a créé mvt "liberté et ??" va voter Jadot...
Ndlr : démonte Macron de manière magistrale. Valoriser auprès des pro-Macron ACT
#ÉlectionsRégionales2021 #ClimatEmploi #Régionales2021 #HDFpopulaires - 1 314 vues - 146 - 4 - 19,6 k abonnés - 13 commentaires
Une audition en ligne proposée par la France insoumise dans le cadre de la constitution de son programme pour les #ÉlectionsRégionales2021, animée par Julien Poix, candidat sur la liste.
Ce quatrième atelier sera dédié à la question de la planification de la bifurcation écologique dans notre région. Il se tiendra en présence de :
- Mathilde Panot, députée la France insoumise
- Christopher Liénard, maire-adjoint à l'urgence écologique de Faches-Thumesnil
- Karima Delli, députée européenne, tête de liste "Pour le Climat, Pour l'Emploi", alliance de la gauche et des écologistes dans les Hauts-de-France.
Tr.: ... macronistes, climato-cyniques, ... Karima Delli ... combat qui nous unit, la justice ... nous allons gagner car l'écologie a besoin d'être au pouvoir ... Christopher Liénard, besoin de cohérence à tous les niveaux ...
Info et société - Enquêtes et reportages - 94 min Prochaine diffusion le jeudi 25 juin à 09:25
Comment la chaîne américaine de cafés, désormais planétaire, a conquis les classes moyennes urbaines. Cette investigation sur trois continents dévoile la face soigneusement cachée de la marque à la sirène.
Starbucks a imprimé sa marque verte et blanche aux rues des principales villes du monde, de Seattle, son berceau d'origine, à la côte Est, l'Europe et aujourd'hui la Chine, où une nouvelle enseigne ouvre toutes les quinze heures en moyenne – toutes les deux semaines à New York, dont les quartiers les plus centraux semblent pourtant saturés par le logo à la sirène. Avec ses quelque 30 000 enseignes dans plus de 78 pays et ses quelque 350 000 employés, la chaîne américaine de cafés se défend pourtant d'être une multinationale comme les autres. Les produits y sont présentés comme issus à 99 % du commerce équitable, les salariés, comme des "partenaires". Dans l'Amérique de Trump, elle affiche comme valeurs cardinales la défense de l'environnement, la lutte contre les discriminations et la responsabilité sociale des entreprises. Comment le petit café alternatif ouvert en 1971 par trois copains amateurs d'expresso est-il devenu, en un demi-siècle, ce géant omniprésent de la mondialisation ? Arrivé comme directeur du marketing en 1981, son PDG aujourd'hui démissionnaire, Howard Schultz, qui a racheté l'affaire en 1986, a accompli un tour de force : transformer un breuvage des plus banals en potion magique. De Londres à Shanghai, de Tours à Moscou, l'"expérience" Starbucks, synonyme de sophistication et de modernité, draine des foules prêtes à la payer au prix fort – soit 5 euros le café en moyenne. Luc Hermann et Gilles Bovon ont enquêté une année durant sur trois continents pour comprendre les raisons de ce succès phénoménal, et en révèlent la face cachée.
Désillusions
Car le redoutable arsenal marketing de Starbucks, sa rhétorique humaniste comme son positionnement haut de gamme dissimulent une réalité plus amère, elle aussi fort banale. Des dures conditions de travail aux désillusions d'un petit producteur mexicain, des produits saturés de sucre et de gras à leur contenant non recyclable, des efforts pour contourner les lois fiscales à une politique immobilière prédatrice, Luc Hermann et Gilles Bovon révèlent le cynisme et l'obsession du profit derrière le masque des bons sentiments. Le portrait nuancé, mais sans concession, d'une entreprise emblématique de l'économie contemporaine.
Réalisation : Luc Hermann Gilles Bovon Pays : France Année : 2017
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Entretien avec Monique Pinçon-Charlot, au sujet du livre «Le président des ultra-riches», écrit avec Michel Pinçon (Ed. Zones).
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Transcription : ... le capital moins imposé que le travail ... cynisme de classe ... oligarchie plus resserrée encore que sous sarkozy ... posture monarchique de E. Macron ... gilets jaunes jacquerie de classe, beau soleil ... chercheuse en sciences sociales ... point de vue de sociologue, pas moral ...
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Point presse de Jean-Luc Mélenchon le 24 janvier 2020 après les annonces du gouvernement sur la réforme des retraites. Le député insoumis a expliqué que le gouvernement était confus et indécis dans ses présentation puisqu'on ne connaissait ni l'âge dit «d'équilibre», ni la valeur du point. Il a dénoncé une violence contre le Parlement puisque celui-ci était sommé d'étudier une étude de 1000 pages en à peine 6 jours tout en proposant des amendements sur un texte à trous. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une provocation d'un président Macron cynique et violent. Il a lancé un appel au patronat productif contre le patronat financier qui est le seul bénéficiaire de cette réforme.
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Alors qu’en France Nutella a été récemment placé sous les projecteurs à l’occasion d’une grève reconductible dans son plus grand site de production, la marque de pâte à tartiner se voit accusée dans une enquête du New York Times de profiter de l’exploitation des enfants et des réfugiés syriens dans le nord de la Turquie.
*« Il en faut de l’énergie pour être un enfant ». Le slogan publicitaire de Nutella ne manque pas de cynisme. Les noisettes, un des ingrédients essentiels de la marque de pâte à tartiner, proviennent en partie de l’exploitation d’enfants qui travaillent dix à douze heures par jour en Turquie. C’est ce que révèle un long article du New York Times en date du 29 avril 2019 https://www.nytimes.com/2019/04/29/business/syrian-refugees-turkey-hazelnut-farms.html.