Aujourd’hui, personne ne sait encore ce que cette année nous réservera. À travers ce livre « Ce que l’on ne veut pas que je vous dise », j’ai voulu faire la lumière sur ce qui est généralement caché. Car ce que l’on ne nomme pas, finit tout simplement par ne plus « exister » et continue pourtant à nous ronger.
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Extraits :
« Au nom de toutes mes passions, de tous mes combats, de toutes mes volontés, mes déterminations, j’ai rejoint et soutenu cet espoir nouveau que représentait Emmanuel Macron en 2017 et j’ai été élue à l’Assemblée nationale, députée des Hauts-de-Seine.
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Parce qu’il est temps de rompre avec le cynisme et l’égoïsme et d’enfin comprendre et accepter que nous sommes toutes et tous relié·es. Que ce que nous faisons à l’autre, quel qu’il soit, c’est à nous-mêmes que nous le faisons. »
Frédérique Dumas est une productrice de cinéma et femme politique française. Après différentes expériences politiques, elle est aujourd'hui députée de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine et membre de la commission des Affaires européennes et de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
« Elle est une des rares à avoir un pied dans l'imaginaire et l'autre dans la réalité.» Atiq Rahimi, prix Goncourt 2008
LES RÉVÉLATIONS D'UNE DÉPUTÉE AU COEUR DU SYSTÈME MACRON - 5 avr. 2022 / BLAST, Le souffle de l'info
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En 2017, Frédérique Dumas a milité pour « En marche » et est devenue une députée LREM des Hauts de Seine, très proche d’Emmanuel Macron avec qui elle échangeait régulièrement sur de nombreux sujets en particuliers culturels. Productrice de cinéma et un temps pressentie pour devenir ministre de la culture, elle déchantera lentement mais sûrement de la Macronie puis de son leader maximo.
Elle quitte le mouvement en septembre 2018 mais continue à avoir des échanges épistolaires avec le président de la République jusqu’à la crise Covid où, c’est une des révélations de cet entretien tonitruant, elle montre qu’Emmanuel Macron savait les dangers mortels de l’épidémie dès l’élection européenne de mai 2019 qu’il a maintenue malgré les risques encourus pour nombre d’élus et d’électeurs.
Cynique, calculateur, obsédé par les échéances électorales, inaffectif, déniant la réalité, le portrait brossé du président et de son homme lige Alexis Kolher est glaçant. « Il joue en permanence au poker avec nous, c’est un algorithme » glisse Frédérique Dumas qui en profite pour tailler des costumes trois pièces à toute l’élite de la Macronie.
D’Alexis Kolher manipulateur et pervers à Édouard Philippe qui ne « regarde jamais ses adversaires dans les yeux » à toute la clique d’opportunistes et de traine-mocassins qui encombrent les allées du pouvoir Gabriel Attal et roselyne Bachelot en tête. L’ex-députée LREM ne rate jamais sa cible car elle n’est à aucun moment rancunière ou belliqueuse. C’est ce qui donne une grande force à ce Zoom arrière de haut vol, mais aussi au livre servant de support à la conversation « Ce que l’on de ne veut pas que je vous dise » (éditions Massot).
François Bayrou ou Valérie Pécresse ainsi que plusieurs stars du cinéma en prennent aussi pour leur grade ici : « Il était temps pour moi de témoigner de ce que j’ai vu, entendu, vécu de l’intérieur qui mine notre vie démocratique et nos espérances et d’imaginer un nouveau chemin » énonce Frédérique Dumas. Le livre sort quelques jours avant le premier tour de la Présidentielle.
Si quelqu’un a dans son entourage un électeur hésitant ou vantant la sincérité d’Emmanuel Macron, il faut d’urgence lui passer cet entretien ou lui offrir le livre. Afin qu’il ne puisse pas dire ensuite qu’il ne savait pas et pour qu’il comprenne que nous sommes en train de livrer les clés du pays à un enfant de Machiavel dopé à l’adrénaline du pouvoir. Une sorte de robot humain programmé pour charmer les foules, mais dont le cœur est un algorithme au service d’un capitalisme de plus en plus sauvage.
Journaliste : Denis Robert
Montage : Camille Chastrusse Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Tr.: ... a créé mvt "liberté et ??" va voter Jadot...
Ndlr : démonte Macron de manière magistrale. Valoriser auprès des pro-Macron ACT
Après le choix très critiqué des députés insoumis de s’abstenir sur une résolution reconnaissant le génocide des Ouïghours, la députée Clémentine Autain, qui défendait la ligne des Insoumis à l’Assemblée nationale, s’explique.
Asie Entretien
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Jeudi 20 janvier, La France insoumise a été le seul groupe à s’abstenir lors du vote de la résolution déposée par le groupe PS à l’Assemblée nationale
Une polémique exacerbée par les accusations réitérées à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon de faire preuve, du fait de son anti-atlantisme, de trop de mansuétude envers le régime communiste chinois.
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Pourtant très engagée dans la cause des Ouïghour·es, la députée de Seine-Saint-Denis explique à Mediapart pourquoi elle a choisi « en conscience » de s’abstenir, à l’instar de ses trois autres collègues de banc (Ugo Bernalicis, Danièle Obono et Mathilde Panot), présent·es dans l’hémicycle
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j’ai participé à initier un collectif parlementaire en défense des Ouïghour·es dans lequel siègent huit député·es insoumis·es, j’ai manifesté, relayé des pétitions, y compris celles qui comportaient le mot « génocide », pour alerter l’opinion publique sur l’horreur vécue par les Ouïghour·es sans me dissocier du mouvement qui porte cette voix…
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Il n’y a pas de consensus parmi les scientifiques, historiens, juristes, sur ce mot. Les ONG internationales parlent de crimes contre l’humanité. La déclaration des 43 États de la commission humanitaire de l’ONU d’octobre dernier n’évoque pas le terme de génocide. Je suis historienne de formation et je pense que le choix précis des qualifications n’est pas anodin. C’est un enjeu juridique, politique, stratégique. Il ne s’agit pas de « pinailler », comme l’a suggéré une députée de droite dans l’hémicycle, comme si le travail du législateur n’était pas là pour peser les mots.
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« crime contre l’humanité », c’est que cette expression juridiquement consacrée permet de traduire la réalité des exactions et des souffrances infligées par le régime chinois.
N’est-ce pas aussi stratégique ? Du fait de la fragilité à ce jour du terme de génocide pour qualifier la situation des Ouïghour·es, la Chine trouvera davantage d’alliés pour récuser l’accusation de « génocide » que celle, irréfutable, de « crime contre l’humanité ». Peut-on discuter ce point ou faut-il se taire pour ne pas être remisé au rayon des suppôts du régime chinois ?
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Ce qu’il faut exiger aujourd’hui, c’est que l’ONU puisse mener les enquêtes pour définir la nature exacte de ce qu’il se passe.
On ne peut pas accuser des spécialistes comme Rémi Castets [maître de conférences à l’université de Bordeaux – ndlr] de légèreté ou de penchants pro-Chinois
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Je fais le pari de l’intelligence et de la rigueur intellectuelle du débat, même si je constate depuis hier que c’est un pari audacieux... Dans deux semaines, une résolution de Liberté et territoires portée par la députée Frédérique Dumas devrait être débattue sur le même sujet, texte qui me semble plus solide juridiquement, qui propose une série de mesures concrètes à mettre en œuvre et qui parle de « risque génocidaire ». Je voterai ce texte.
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Denis Robert reçoit Frédérique Dumas, députée des Hauts-de-Seine et ex-membre du groupe parlementaire LaREM. A travers cet entretien, l'ex-députée LREM nous dévoile les dessous effrayants de la macronie.
En expliquant, dès septembre 2018, que le gouvernement d’Emmanuel Macron était le Titanic, l’ex-productrice a été une des premières à rompre violemment avec la macronie. Proche de François Bayrou, elle avait pourtant participé en première ligne à la campagne des Présidentielles.
Du leader de la REM, elle dit qu’elle a cru en lui car il brisait les codes. Mais, très vite, la critique devient acerbe et désespérée. Il n’écoute personne, fait semblant de prendre les avis, mais réfléchit selon un logiciel qui lui est propre et auquel personne – sauf peut-être Brigitte son épouse- n’a accès. Cet algorithme, ajoute-t-elle, l’a éloigné des préoccupations du peuple. Elle cite l’exemple du premier tour des élections municipales où, alertée par des proches, médecins inquiets de la pandémie alors quasi avérée, elle lui a envoyé plusieurs messages le suppliant d’y renoncer. Elle était persuadée qu’il allait repousser ce premier tour en raison des risques mortels qu’il faisait prendre aux Français. Il a finalement renoncé, par calcul politique, parce qu’il craignait de ne pas être compris après le 49/3 et à cause des mauvais sondages.
Le regard portée par cette femme bien intentionnée au départ sur le projet macronien est d’autant plus dur qu’elle n’a plus grand chose à perdre ou à gagner. Elle montre à quel point la tête d’épingle qui dirige ce pays avec le Président – trois hommes Edouard Philippe et son directeur de cabinet Benoit Ribadeau-Dumas ainsi qu’Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée- semble déconnectée du reste du pays. Elle porte un jugement tranché mais argumenté sur l’insensibilité pathologique d’Emmanuel Macron. « Il n’écoute que lui-même » conclue-t-elle.
.#Macronie #EnMarche #LREM
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