Durée de lecture : 8 minutes - Agriculture Luttes Politique
Alors que les agriculteurs multiplient les actions destructrices, l’impunité totale dont jouit la FNSEA tranche avec la brutalité de la répression contre les écologistes, les quartiers populaires ou les Gilets jaunes.
On connaissait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, martial et autoritaire, gonflant les muscles à chaque mouvement social. On l’a découvert jeudi 25 janvier sur TF1 empathique et laxiste devant la mobilisation des agriculteurs. « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », a-t-il affirmé dans un élan de lucidité. Refusant de condamner les violences, le ministre a assumé de laisser faire « à la demande du président et du Premier ministre ». « Les agriculteurs travaillent (...), ce sont des patriotes », a-t-il ajouté. « S’ils respectent les règles de la République, il n’y a aucune raison de faire intervenir les policiers et les gendarmes. »
Cette stratégie du maintien de l’ordre et l’impunité dont jouissent la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et la Coordination rurale interroge. La tolérance soudaine du pouvoir tranche avec la brutalité avec laquelle le gouvernement a réprimé ces dernières années les Gilets jaunes, les syndicalistes opposés à la réforme des retraites ainsi que les quartiers populaires. Elle contraste aussi avec ses diatribes contre les « écoterroristes ».
Routes bloquées, arbres abattus
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Destruction de bâtiments publics
Certains vont encore plus loin en *détruisant des bâtiments publics. À Carcassonne, le bâtiment de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a été soufflé par une explosion, revendiquée par le Comité d’action viticole. À Narbonne, un bâtiment de la Mutualité sociale agricole a été incendié.
Les responsables de ces actes vont-ils être poursuivis en justice comme d’autres paysans en colère, à l’instar de Daniel, membre de la Confédération paysanne du Tarn ? En mai 2023, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir alimenté un simple feu de bois devant le portail de la préfecture d’Albi en mars 2023 à l’occasion d’une manifestation contre la loi sur les retraites. « J’ai été interpellé à 6 heures du matin à mon domicile, menotté devant les enfants et mis en garde à vue trente-neuf heures. C’est déjà une sanction alors que je n’avais pas encore été jugé. Pourquoi être ainsi humilié ? »
Daniel est loin d’être le seul paysan à subir les foudres de la justice à cause de son militantisme. Le 17 janvier dernier, de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre d’activistes antibassines, incluant des syndicalistes de la Confédération paysanne. « Quand nous allons défendre un bien commun en marchant dans des champs avec des familles, on se retrouve réprimés dans la violence et on finit au tribunal », déplore Amandine Pacault, porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres.
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Même quand l’action reste symbolique, la sanction est sévère. Le 6 novembre dernier, sept activistes de Greenpeace ont été interpellés, placés en garde à vue durant quarante-huit heures. Leur tort : avoir accroché une banderole sur la façade du ministère de l’Écologie pour dénoncer la « trahison écologique » du gouvernement.
« C’est quand même étonnant de voir que, dans notre pays, quand on défend l’intérêt général, on est immédiatement sanctionné et quand on défend des intérêts corporatistes – qui sont légitimes aujourd’hui – on n’a pas les mêmes réponses que la FNSEA », a déclaré Yannick Jadot, sénateur écologiste. « On aimerait bénéficier de la même indulgence et pouvoir exprimer notre colère sans se prendre des coups de matraque, sans être gazés et sans finir en procès », dit Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac.
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Les convois de tracteurs ont pu se frayer un chemin jusqu’aux préfectures et aux bâtiments de l’administration au cœur des centres-villes sans rencontrer de difficulté, et sous le regard amorphe des forces de l’ordre. Parfois, elles escortaient même le cortège et les conduisaient droit sur leur cible, comme à Agen.
Dans ses consignes aux préfets, Gérald Darmanin appelait à « une grande modération des forces de l’ordre ». « C’est en dernier recours que les effectifs de maintien de l’ordre déployés aux abords de bâtiments publics seront autorisés à intervenir, et dans le seul cas où l’intégrité des personnes serait menacée ou les bâtiments exposés à de graves dégradations. »
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Pour le sociologue Bertrand Hervieu, spécialiste des mondes agricoles, cette indulgence s’explique par « les grands rapports de proximité entre les responsables agricoles et les autorités, les maires et les préfets », dit-il à France info. « C’est l’inverse des Gilets jaunes, qui n’avaient pas de leaders. Il y a peu de professions qui ont une relation quasi quotidienne avec le gouvernement, d’abord avec le ministre de l’Agriculture, mais aussi avec le Premier ministre. Il y a donc une proximité avec l’État ». Une collusion dénoncée par Julien Le Guet, le porte-parole de Bassines non merci : « Il y a des représentants de la FNSEA qui vont à la préfecture pour organiser les actions
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ils arrivent à être escortés sur certains lieux. Si ce n’était pas validé, il y aurait des interventions des forces de l’ordre ».
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Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est à la tête d’une grosse exploitation de céréales et président du groupe agroalimentaire international Avril. © AFP / Arnaud Finistre
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Cela fait près de soixante ans que la FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militants écologistes et des élus comme l’ont rappelé les journalistes de Basta. Cela lui a permis d’imposer une agriculture qui supprime des paysans, détruit les sols et la biodiversité.
Portrait — Agriculture : Arnaud Rousseau, « pompier pyromane » à la tête de la FNSEA
Connu / TG le 28/01/24 à 10:30
CHRONIQUE. Des journalistes de « Reporterre », média dévolu à la question écologique, ont été verbalisés à plusieurs reprises et ...
Connu / TG du 04/12/22 à 20:44
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Piétinement de la Convention Citoyenne pour le Climat, épisode 3456. La majorité et le gouvernement refusent le moratoire sur les entrepôts de e-commerce. À croire que ça ne leur fait rien qu'Amazon détruise des emplois, soit champion de la pollution et de la maltraitance salariale, artificialise les sols, ne paie pas ses impôts, fraude massivement la TVA...
Retrouvez mon intervention sur le projet de loi climat.
208 commentaires
Pensez BiBi @pensezbibi · 12 déc.
En réponse à @JeanHugon3 et @Alexis09812608
En effet, question "m-a-q-u-i-l-l-a-g-e" (des comptes), #BFMTV, la Chaîne de l'Evasion fiscale, s'y connaît !
BFMTV : CHAMPIONNE DE L'ÉVASION FISCALE, L'ÉTAT COMPLICE
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prêts participatifs et obligations convertibles
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Téo Cazenaves @teocazenaves · 6 août
[THREAD] Argent offshore des Ehpad : Merci à @manuelrico et aux confrères espagnols d’@_infoLibre qui reprennent nos révélations @LeMediaTV avec @MRenahy sur les artifices fiscaux de DomusVI à Jersey et au Luxembourg et approfondissent l’enquête.
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Révélations - Ehpad et Assurances Vie : Paradis Fiscaux, Opacité et Complicité d'État | Le Média
Le business des Ehpad et des assurances-vie en France rapporte gros. Nous révélons que des milliards d’euros s’envolent vers les paradis fiscaux. Voyage en opacité organisée.
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GOUVERNEMENT ET MÉDIAS : COMPLICES POUR NIER LES VIOLENCES POLICIÈRES
"On a forcé les médias à mettre en avant le sujet des violences policières. Eux ça fait des mois qu’ils freinent. Le travail des confrères, à part quelques uns, il est nul." #ViolencesPolicières #Médias
GOUVERNEMENT ET MÉDIAS : COMPLICES POUR NIER LES VIOLENCES POLICIÈRES
Le gouvernement reconnaît les violences policières ? Non, les médias l'ont poussé à le faire. Les médias ont-ils mis en avant ce sujet par eux-mêmes ? Non, nous les avons poussés à le faire.
8:00 AM · 22 janv. 2020·Twitter Media Studio
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Les incendies qui ravagent l’Amazonie sont en grande partie causés par la déforestation destinée à cultiver du soja. Cette légumineuse hypernutritive est massivement importée en France et en Europe pour nourrir volailles, cochons et ruminants. Peut-on se défaire de cette addiction au soja brésilien ?
La France a « une part de complicité » dans les incendies qui ravagent l’Amazonie. Ce n’est pas un militant écolo qui le dit, mais bien Emmanuel Macron, lors d’un entretien accordé à France 2 lundi 26 août. Et le président de préciser : « Sur le soja, on a une part de responsabilité. »
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« À la question : sommes-nous dépendants du soja brésilien, la réponse est clairement oui, résume l’agronome Marc Dufumier. Les deux tiers de nos animaux dépendent du soja américain pour se nourrir en protéines. Et l’Europe en dépend aux trois quarts. » La légumineuse séduit ainsi nombre d’éleveurs français, notamment sous sa forme triturée et broyée de tourteau, car « elle est un super-aliment, constate Suzanne Dalle. Hyper nutritif et facile à digérer pour les animaux ». « Si on veut faire produire beaucoup de lait aux vaches, ou si l’on veut des animaux qui grossissent plus vite, effectivement, on va complémenter la ration alimentaire avec beaucoup de soja, précise Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne et éleveur laitier dans le Jura. Le soja, et particulièrement celui importé, est intrinsèquement lié au productivisme. Ce n’est pas tant l’agriculture qui est dépendante du soja brésilien que le modèle industriel. »
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il n’y a pas de fatalité, à en croire Nicolas Girod : « Sur notre ferme, on se fournit localement en Bourgogne en soja et colza bio ...
Pour Marc Dufumier aussi, « il est temps de dénoncer les accords de Blair House » : « Devant l’Organisation mondiale du commerce, nous pouvons faire valoir un accord supérieur, le traité de Paris sur le climat, souligne-t-il. Car, en important moins de soja et en soutenant la production européenne de protéagineux, nous réduirions le transport maritime, polluant, et surtout, puisque les légumineuses fertilisent naturellement le sol en azote, nous éviterions de mettre trop d’engrais azotés de synthèse, qui sont coûteux en énergies fossiles et émetteurs de protoxyde d’azote, un important gaz à effet de serre. » Quant aux surfaces nécessaires pour cultiver l’équivalent de 3,5 millions de tonnes de soja, l’agronome a déjà fait ses calculs : « Il nous faudrait mettre des cultures de légumineuses – soja, luzerne, trèfle, féverole, lupin — sur 1,4 million d’hectares en France, affirme-t-il. Nous pourrions les prendre sur 700.000 ha de maïs ensilage et sur 700.000 ha de blé, seigle et autres céréales, que nous exportons aujourd’hui vers des pays comme l’Égypte, qui se fournissent déjà auprès de l’Ukraine. »
Suzanne Dalle, de Greenpeace, espère que le gouvernement, inspiré par le nouveau positionnement du président Macron, « va enfin rendre plus concrète et contraignante la stratégie nationale contre la déforestation importée », adoptée l’an dernier mais restée pour le moment une coquille vide. Autre levier d’action entre les mains de l’exécutif, le plan protéines végétales pour la période 2020-2026, actuellement en discussion : « On pousse pour qu’il fixe un objectif de réduction des importations de soja, explique-t-elle. Mais aussi pour qu’il développe les protéines végétales pour l’alimentation humaine. » Car à Greenpeace, on en est convaincu : pour se passer de soja brésilien, il faudra réduire notre consommation de viande d’au moins 80 % d’ici 2050, donc manger plus de légumineuses.
Publiée il y a 1 jour - 7 vues - Par lemediatvAccount avatar
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Depuis deux mois, nous enquêtons sur l'évasion fiscale massive opérée par la chaîne BFMTV et sa maison mère Next RadioTV. Aujourd'hui, nous révélons les preuves de ce détournement à grande échelle d'argent destiné à la solidarité nationale, mais qui file vers les paradis fiscaux, grâce à la passivité complice de l'Etat.
Catégorie Actualités et politique 539 commentaires
MANDEGAUDISSARD PAT il y a 18 heures
Nous avons un beau pays sauf qu’il est dirigé par des vendus du système, Une honte
64 min - Disponible du 06/06/2019 au 26/07/2019
Le réalisateur oscarisé Jean-Xavier de Lestrade s’attaque au sujet brûlant des lobbies et des multinationales de l'agrochimie. Une série chorale passionnante, portée par un superbe casting, Alix Poisson et Laurent Stocker en tête.
Dans le centre de la France, un agriculteur, Michel Villeneuve, est retrouvé inanimé au pied de son tracteur. On lui diagnostique une leucémie, liée à l’utilisation d’un désherbant produit par la multinationale Saskia. Le député Guillaume Delpierre, ami d’enfance de Villeneuve, s’engage à déposer un amendement pour faire interdire ce produit. Mais le PDG de Saskia mandate un redoutable lobbyiste, Mathieu Bowman, pour contrer son projet. Bowman, quant à lui, engage Claire Lansel, une ex-journaliste politique au riche carnet d’adresses, pour l’aider à manœuvrer en coulisses. C’est alors que le directeur marketing de Saskia, Didier Forrest, est retrouvé noyé dans la Seine.
Les lobbies au cœur du jeu
Jean-Xavier de Lestrade s’est fait un nom grâce à des documentaires haletants consacrés à la machine judiciaire américaine (Un coupable idéal, Soupçons). Ses fictions se penchent sur d’autres dysfonctionnements, sociétaux, familiaux, en prenant toujours le réel comme point de départ. Jeux d’influence fait ainsi écho au récent et long combat de l’agriculteur Paul François contre la société Monsanto, responsable selon lui de son empoisonnement. Mais la forme chorale du récit lui permet d’élargir le spectre de l’analyse en explorant les relations qui se tissent entre les mondes industriel et politique par l’entremise des lobbies avec conflits d’intérêts, manœuvres et collusions diverses au programme. Loin de tout cynisme, la série décrit un monde avant tout complexe, vaste zone grise où des personnages tiraillés entre plusieurs forces luttent pour faire exister leur parole et leurs convictions. Solidement documentée et portée par une troupe de comédiens habités, Jeux d’influence interroge le sens de l’action politique et de l’engagement individuel, entre réalisme et romanesque, observation et émotion.
Réalisation : Jean-Xavier de Lestrade
Scénario : Antoine Lacomblez Jean-Xavier de Lestrade Sophie Hiet Pierre Linhart
Production : What’s Up Films ARTE F PICTANOVO Stenola Productions
Producteur/-trice : Matthieu Belghiti Jean-Xavier de Lestrade
Image : Isabelle Razavet
Montage : Sophie Brunet
Musique : Raf Keunen
Avec : Alix Poisson (Claire Lansel) Laurent Stocker (Guillaume Delpierre) Marie Dompnier (Florence Delpierre) Pierre Perrier (Romain Corso) Jean-François Sivadier (Mathieu Bowman) Marc Citti (Didier Forrest) Anne Coesens (Suzanne Forrest) Marilou Aussilloux (Chloé Forrest) Romann Berrux (Damien Forrest) Christophe Kourotchkine (Michel Villeneuve) Nathalie Boutefeu (Caroline Villeneuve) Anthony Bajon (Anthony Bajon) Thierry Hancisse (Andrew Percy) Guillaume Marquet (Christophe Maillard) Catherine Salée (Evelyne Rostand)
Costumes : Nathalie Raoul
Décors de film : Antoine Maron
Chargé(e) de programme : Adrienne Fréjacques
Pays : France
Année : 2018
https://www.arte.tv/fr/videos/090429-000-A/rencontre-avec-jean-xavier-de-lestrade/
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Bonus (6 min) Disponible du 06/06/2019 au 08/06/2023
Jean-Xavier de Lestrade, réalisateur et scénariste, évoque la force émotionnelle de la narration sérielle. «On s’attache à des personnages, à des gens que l’on a envie de côtoyer dans le quotidien, d’avoir pour ami, pour ennemi. La série donne la latitude de prendre du temps avec les personnages, de les voir vivre, respirer… Il y a une volonté de laisser des petits temps de respiration, de vrais regards entre les personnages, entre les comédiens. »
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capter ce qui se passe maintenant, entre vous. Pour ça, ce qui est la base cela dit, je n'invente rien. Mais c'est une base qui a tendance à être un peu oubliée, par le sur-découpage, là yen a très peu, c'est très simple, parce que j'ai envie que l'on saisisse ce qui se passe véritablement entre deux comédiens, et, avant d'être des comédiens, c'est toujours des êtres humains qui se rencontrent et qui échangent quelque chose, à travers une situation dramatique, un texte. Mais, au-delà de ça, qui échangent en tant qu'êtres humains. Et la caméra est capable de capter ça aussi. Voilà, ya cette scène de Didier Forrest avec sa fille dans le 1er épisode : petite, qui fait une demi page dans le scénario, va finir par faire presque une minute trente parce que il se passe véritablement quelque chose entre ces deux comédiens, entre ces deux êtres humains. Et la complicité qu'il y a entre le père et sa fille à ce moment là, elle est fondatrice de tout ce qui va se passer pour la suite. Et là, c'est effectivement une séquence typique de ce que je recherche : un petit moment de grâce qui se passe pour de vrai, même si tout est fait de conventions à travers du texte. Mais malgré tout, ya quelque chose d'unique qui se passe.
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ndlr : 3:50 à la fin relation père-fille à travers le chant d'un air de Beethoven - 5:30 soit une durée de 1:40 de complicité