Durée de lecture : 8 minutes - Agriculture Luttes Politique
Alors que les agriculteurs multiplient les actions destructrices, l’impunité totale dont jouit la FNSEA tranche avec la brutalité de la répression contre les écologistes, les quartiers populaires ou les Gilets jaunes.
On connaissait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, martial et autoritaire, gonflant les muscles à chaque mouvement social. On l’a découvert jeudi 25 janvier sur TF1 empathique et laxiste devant la mobilisation des agriculteurs. « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS », a-t-il affirmé dans un élan de lucidité. Refusant de condamner les violences, le ministre a assumé de laisser faire « à la demande du président et du Premier ministre ». « Les agriculteurs travaillent (...), ce sont des patriotes », a-t-il ajouté. « S’ils respectent les règles de la République, il n’y a aucune raison de faire intervenir les policiers et les gendarmes. »
Cette stratégie du maintien de l’ordre et l’impunité dont jouissent la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et la Coordination rurale interroge. La tolérance soudaine du pouvoir tranche avec la brutalité avec laquelle le gouvernement a réprimé ces dernières années les Gilets jaunes, les syndicalistes opposés à la réforme des retraites ainsi que les quartiers populaires. Elle contraste aussi avec ses diatribes contre les « écoterroristes ».
Routes bloquées, arbres abattus
...
Destruction de bâtiments publics
Certains vont encore plus loin en *détruisant des bâtiments publics. À Carcassonne, le bâtiment de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a été soufflé par une explosion, revendiquée par le Comité d’action viticole. À Narbonne, un bâtiment de la Mutualité sociale agricole a été incendié.
Les responsables de ces actes vont-ils être poursuivis en justice comme d’autres paysans en colère, à l’instar de Daniel, membre de la Confédération paysanne du Tarn ? En mai 2023, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir alimenté un simple feu de bois devant le portail de la préfecture d’Albi en mars 2023 à l’occasion d’une manifestation contre la loi sur les retraites. « J’ai été interpellé à 6 heures du matin à mon domicile, menotté devant les enfants et mis en garde à vue trente-neuf heures. C’est déjà une sanction alors que je n’avais pas encore été jugé. Pourquoi être ainsi humilié ? »
Daniel est loin d’être le seul paysan à subir les foudres de la justice à cause de son militantisme. Le 17 janvier dernier, de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre d’activistes antibassines, incluant des syndicalistes de la Confédération paysanne. « Quand nous allons défendre un bien commun en marchant dans des champs avec des familles, on se retrouve réprimés dans la violence et on finit au tribunal », déplore Amandine Pacault, porte-parole de la Confédération paysanne des Deux-Sèvres.
...
Même quand l’action reste symbolique, la sanction est sévère. Le 6 novembre dernier, sept activistes de Greenpeace ont été interpellés, placés en garde à vue durant quarante-huit heures. Leur tort : avoir accroché une banderole sur la façade du ministère de l’Écologie pour dénoncer la « trahison écologique » du gouvernement.
« C’est quand même étonnant de voir que, dans notre pays, quand on défend l’intérêt général, on est immédiatement sanctionné et quand on défend des intérêts corporatistes – qui sont légitimes aujourd’hui – on n’a pas les mêmes réponses que la FNSEA », a déclaré Yannick Jadot, sénateur écologiste. « On aimerait bénéficier de la même indulgence et pouvoir exprimer notre colère sans se prendre des coups de matraque, sans être gazés et sans finir en procès », dit Youlie Yamamoto, porte-parole d’Attac.
...
Les convois de tracteurs ont pu se frayer un chemin jusqu’aux préfectures et aux bâtiments de l’administration au cœur des centres-villes sans rencontrer de difficulté, et sous le regard amorphe des forces de l’ordre. Parfois, elles escortaient même le cortège et les conduisaient droit sur leur cible, comme à Agen.
Dans ses consignes aux préfets, Gérald Darmanin appelait à « une grande modération des forces de l’ordre ». « C’est en dernier recours que les effectifs de maintien de l’ordre déployés aux abords de bâtiments publics seront autorisés à intervenir, et dans le seul cas où l’intégrité des personnes serait menacée ou les bâtiments exposés à de graves dégradations. »
...
Pour le sociologue Bertrand Hervieu, spécialiste des mondes agricoles, cette indulgence s’explique par « les grands rapports de proximité entre les responsables agricoles et les autorités, les maires et les préfets », dit-il à France info. « C’est l’inverse des Gilets jaunes, qui n’avaient pas de leaders. Il y a peu de professions qui ont une relation quasi quotidienne avec le gouvernement, d’abord avec le ministre de l’Agriculture, mais aussi avec le Premier ministre. Il y a donc une proximité avec l’État ». Une collusion dénoncée par Julien Le Guet, le porte-parole de Bassines non merci : « Il y a des représentants de la FNSEA qui vont à la préfecture pour organiser les actions
...
ils arrivent à être escortés sur certains lieux. Si ce n’était pas validé, il y aurait des interventions des forces de l’ordre ».
...
Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, est à la tête d’une grosse exploitation de céréales et président du groupe agroalimentaire international Avril. © AFP / Arnaud Finistre
...
Cela fait près de soixante ans que la FNSEA multiplie les destructions de biens publics, blocages, opérations coups de poing, menaces contre des militants écologistes et des élus comme l’ont rappelé les journalistes de Basta. Cela lui a permis d’imposer une agriculture qui supprime des paysans, détruit les sols et la biodiversité.
Portrait — Agriculture : Arnaud Rousseau, « pompier pyromane » à la tête de la FNSEA
Connu / TG le 28/01/24 à 10:30
J’INTERPELLE LE PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON 10 740 messages envoyés
L’industrie des énergies fossiles massacre la planète tout en amassant de superprofits : TAXONS-LES !
Les entreprises du charbon, du pétrole et du gaz sont de loin les principales responsables du changement climatique, puisqu’elles sont à l’origine de plus de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre1.
...
Connue / https://wegreen.fr/post/197025
La surveillance revêt trois dimensions, explique Vanessa Codaccioni : il s’agit en premier lieu de celle des gouvernés par les gouvernants, c’est-à-dire des populations par les appareils d’État et leurs services de police et de renseignement, en second lieu de celle qui s’exerce au sein des communautés par le regard que leurs propres membres portent les uns sur les autres, et enfin en troisième lieu de celle que les gouvernés exercent sur les gouvernants. Les deux premières connaissent actuellement une très forte intensification.
Le développement des possibilités techniques et les politiques sécuritaires généralisent la vidéo-surveillance, désormais menée non plus seulement par caméras fixes mais aussi par drones, avec usage de la reconnaissance faciale et archivage des données. En France, le Conseil d’État vient d’entériner le fichage des opinions politiques et religieuses ainsi que des engagements politiques et syndicaux des individus, qui pourra désormais être utilisé par les autorités dans un cadre et à des fins mal définies.
À cet arsenal de contrôle et de répression par les appareils d’État s’ajoute le fort développement de ce que V. Codaccioni appelle la « surveillance latérale » ou « participative », par laquelle les populations sont incitées, via une politique de la peur, à être sur leurs gardes et signaler aux forces de police tous les comportements, toutes les attitudes qui peuvent apparaître suspects : les réseaux de « voisins vigilants », les plate-formes de signalement en ligne prolifèrent. A l’inverse, et dans le même temps, le droit de regard des citoyens sur l’action publique et la probité individuelles des dirigeants est de moins en moins effectif.
Les conflits d’intérêts, malversations et scandales de tous ordre prêtent de moins en moins à conséquence sur la carrière des hommes et femmes politiques concernés. Les erreurs et les excès systématiques de la police, en particulier dans la répression de l’exercice du droit démocratique de manifestation contre les politiques menées ou les projets politiques, sont presque toujours couverts par les hiérarchies et impunis devant les tribunaux. La tentation est d’ailleurs très forte, du côté de l’État, d’empêcher mieux encore tout contrôle en limitant la possibilité de filmer les interventions policières.
La crise sanitaire actuelle, enfin, illustre bien la manière dont le personnel politique tend à revendiquer et organiser son irresponsabilité, en imputant aux mauvais comportements individuels l’incapacité des institutions publiques à protéger les populations.
Connue / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1414652716861861891
"
Le Média @LeMediaTV
COMMENT LE FICHAGE DES CITOYENS PERMET L'IMPUNITÉ DES DIRIGEANTS
"Les pouvoirs publics veulent complètement affaiblir la vigilance du peuple sur l’État. [...] C'est pour ça qu’on veut nous empêcher de filmer les interventions policières." @VCodaccioni - 24 - 1 - 34
"
Sécurité globale, les quartiers en première ligne face à l'impunité policière
La mobilisation contre le projet de loi “Sécurité globale” continue. Après des rassemblements dans toute la France samedi dernier, une nouvelle manifestation est prévue ce samedi à Paris pour protester contre ce projet de loi liberticide.
La contestation s’est notamment cristallisée autour de l’article 24, qui limite fortement la possibilité de filmer les forces de l’ordre en action. Il a provoqué une mobilisation inédite de la profession de journaliste. Les syndicats du secteur, les sociétés de journalistes, mais aussi plusieurs associations et ONG se sont soulevés.
Qui est visé par cette loi ? Tout le monde. Les journalistes, les citoyens. Le droit d’informer, la liberté d’expression. Mais les premières victimes de ce projet de loi seront les habitants des quartiers populaires. Car c’est bien contre eux que s’exercent en premier lieu les violences policières. Pour de nombreux habitants, filmer les dérives des policiers reste la dernière arme pour éviter le pire. Entre le renforcement des prérogatives de la police municipale et cette limitation du contrôle de l’action des forces de l’ordre, les quartiers populaires sont en première ligne.
Avec Inès Seddiki, fondatrice de l'association Ghett'up, Fatou Dieng, soeur de Lamine Dieng, collectif Vies volées et Pierre Lumbroso, avocat de la famille de Shaoyao Liu.
il y a 4 jours • 52 views lemediatv
LOI CIOTTI, UNE CARTE BLANCHE À L'IMPUNITÉ POLICIÈRE
Publié il y a 4 jours • 52 vues
3
Partager
Channel avatarAccount avatar
Un Petit Coup de Bourbon
Par lemediatv
Souvent, la présence d’une caméra à proximité des policiers tempère les ardeurs de ces derniers et les empêche de s’abandonner à des violences illégitimes. Si, demain, ces policiers sont assurés de ne pas être reconnaissables à l’écran, qu’en sera-t-il de leur comportement ? Une pétition contre cette proposition de loi a été lancée, n’hésitez pas à aller la signer. Il en va de nos libertés et de la bonne santé de la démocratie."
La République en marche qui s’allie à la droite pour le second tour des municipales, l’opposition de gauche écartée de la Commission d’enquête parlementaire sur la crise sanitaire et la liberté de la presse menacée par une proposition de loi d’Éric Ciotti. C’est le sommaire du P’tit coup de Bourbon numéro 80.
La pétition : https://www.change.org/p/gouvernement-français-refus-de-la-loi-visant-à-empêcher-la-diffusion-des-images-de-violences-policières
.#Police #Impunité #LoiCiotti
ConfidentialitéPublique Publié originellement 04 juin 2020
CatégorieActualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : carte blanche ; ciotti ; loi police ; violences policières
Durée10 min 8 sec
728 689 participants
Aux Présidents de la Commission européenne et du Conseil de l’UE, aux représentants des Etats membres et aux parlementaires européens.
Plus de 3400 traités de commerce et d’investissement protègent les multinationales et leur permettent d’attaquer en justice des Etats par l’intermédiaire d’un système de justice parallèle, l’arbitrage investisseur-Etat. Aucun domaine n’est épargné par ces grandes entreprises qui remettent tour à tour en cause des politiques publiques d’intérêt général relatives à la santé, la fiscalité, l’environnement, le salaire minimum… Ce sont plus de 900 cas d’arbitrage qui sont ainsi recensés !
A l’inverse, aucun traité international ne les contraint à respecter les droits humains et l’environnement. ...
-> https://stopisds.org/
Connue / https://amisdelaterre.org/Mini-Davos-a-Versailles-tapis-rouge-ou-regulations-contraignantes-pour-les.html et https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?z0Iddg
Connu / https://twitter.com/Collectif_ESE/status/1197092754817474561
"
Collectif ESE @Collectif_ESE · 11h
4,20€ pour l'enseigne, 2,08 € pour l'ensemble des travailleur.euse.s de sa chaîne d'approvisionnement.
Voici le coût du RESPECT selon #ZARA.
👉 Notre nouveau rapport
.#salairevital #devoirdevigilance #stopimpunite
@PublicEyeSuisse @schonekleren
46 Ko Guillaume Duval et 9 autres
"
2 468 vues - 507 - 12 - 224 k abonnés
Une armée française, sous les ordres de Jacques Chirac, qui a ouvert le feu sur une foule de civils désarmés, et tué, en dehors de Jean-Louis Coulibaly Kouassi, plusieurs autres personnes, dont la plus jeune avait 12 ans. Vous n’en avez jamais entendu parler ? C’est normal.
Peertube : https://video.lemediatv.fr
.#Chirac #Crimes #Dixit
Catégorie Actualités et politique 54 commentaires
Transcription : ... avec les gj nous assistons à une extension du domaine de l'impunité #Crime 2004 #CôteDivoire #Colonialisme #Chirac #JacquesChirac #impunité #DéniMédiatique #Soumission #Corruption
Par lemediatvAccount avatar
L’IGPN n’est pas “la police des polices”, c’est une méga-blanchisserie, financée par le contribuable, au service des flics véreux. Il faut la dissoudre.
Des surveillants soumis à ceux qu’ils surveillent : voilà des originalités qui confirment que...
.#IGPN #ViolencesPolicières #Castaner #Dixit #SteveMaiaCaniço
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu - Langage Inconnu
Étiquettes : caniço ; castaner ; nantes ; police ; steve
Le Média Video channel avatar
Par lemediatv Account avatar
Le gouvernement de Theresa May vient de donner son accord à l'extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis, après que le président de l'Equateur Lenin Morena a laissé la police britannique se saisir de lui dans l'ambassade où il était réfugié depuis près de 7 ans. Julien Théry trace un parallèle historique avec la décision inverse prise par le Premier ministre britannique Tony Blair, il y a près de 20 ans, pour permettre au dictateur chilien Augusto Pinochet, poursuivi pour assassinats, enlèvements, tortures et terrorisme international, d'échapper à la justice. Non extradition de Pinochet, extradition d'Assange : c'est comme un même gant que l'on retourne, explique Julien Théry. Dans les deux cas, il s'agit de préserver l'impunité des crimes perpétrés par les appareils d'Etat en empêchant les peuples de contrôler les actions et punir les agissements. L'inculpation d'Assange pour espionage, alors qu'il n'a livré les informations confidentielles récupérées par Wikileaks à aucune puissance adverse des Etats concernés, seulement à la presse et à l'opinion des citoyens, représente une atteinte sans précédent aux principes fondateurs de la démocratie.
Dans le cas de Pinochet en 1998-2000 comme dans celui d'Assange aujourd'hui, le Royaume-Uni et l'Union européenne s'avèrent impuissants à défendre les libertés publiques et inféodés à une puissance états-unienne qui demeure au-dessus des lois.
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
Licence Inconnu
Langage Inconnu
Étiquettes : afghanistan ; chili ; états-unis ; impérialisme ; wikileaks
Plus de 3400 traités de commerce et d’investissement protègent les multinationales et leur permettent d’attaquer en justice des Etats par l’intermédiaire d’un système de justice parallèle, l’arbitrage investisseur-Etat. Aucun domaine n’est épargné par ces grandes entreprises qui remettent tour à tour en cause des politiques publiques d’intérêt général relatives à la santé, la fiscalité, l’environnement, le salaire minimum… Ce sont plus de 900 cas d’arbitrage qui sont ainsi recensés !
A l’inverse, aucun traité international ne les contraint à respecter les droits humains et l’environnement.
Les entreprises multinationales ne doivent plus disposer de tels privilèges. Au contraire, elles doivent être soumises à de nouvelles règles, pour les contraindre à respecter les droits humains et l’environnement tout au long de leur chaîne de valeur.
Alors que se profilent à l’horizon diverses négociations internationales et européennes, les citoyens ont une opportunité inédite pour mettre fin à l’arbitrage investisseur-État, et pour soutenir l’adoption de réglementations contraignantes au niveau européen et onusien et garantir l’accès à la justice pour les peuples et communautés affectés par les abus des entreprises multinationales.
Mardi 22 janvier 2019, au lendemain de la réception à Versailles de 150 dirigeants de multinationales par Emmanuel Macron, et en marge de l’ouverture du sommet de Davos, une large coalition d’organisations européennes engagées en faveur de la protection des droits humains, des libertés publiques, de l’environnement et des biens communs lance une grande campagne pan-européenne de mobilisation citoyenne afin de promouvoir une refonte de l’ordre juridique international relatif au commerce, à l’investissement et au respect des droits humains par les multinationales.
Cette campagne réunit plus de 150 associations, syndicats et mouvements sociaux, issus de plus de 16 pays européens.
En France, 42 associations, syndicats et mouvements sociaux ont déjà rejoint la mobilisation
5 516 vues - 376 - 10
▶️ FACE CAM - IMPUNITÉ POLICIÈRE : ENCORE UN NON-LIEU
Avec Aurélie Garand, sœur d'Angélo Garand, tué par le Gign.
Le 30 mars 2017, Angelo Garand est abattu de 5 balles à Seur, près de Blois. Sous le coup d’une peine de prison pour vol, il avait obtenu une permission de sortie, mais n’avait pas regagné la prison de Vivonne. Le Gign intervient alors pour l'arrêter. Angelo Garand est abattu, ce qui avait fait grand bruit dans la communauté des gens du voyage à laquelle il appartenait. Ses proches attestent qu’il n’y a eu aucun mot, ni aucune sommation de la part des gendarmes. Si la thèse de la légitime défense a immédiatement été privilégiée, deux des gendarmes en intervention ont tout de même été mis en examen. Chaque mois le collectif “Justice pour Angelo” se réunit à Blois pour rappeler que la mort d’Angelo n’est pas un cas isolé.
Aurélie Garand est la sœur d'Angélo et réagit à la décision de non lieu prononcée le 11 octobre dernier. La famille a décidé de contester cette ordonnance devant la justice et souhaite toujours faire la lumière sur cette mort.
Catégorie Actualités et politique - 62 commentaires
Bon Clay il y a 1 jour
C'est révoltant, je n'ose imaginer la peine des parents. J'espère qu'un jour justice sera rendu, si elle n'est pas institutionnel alors ca sera la justice des hommes, comme on dit, oeil pour oeil...
37
Doul Doum il y a 1 jour (modifié)
La prison et les bavures pour les petites gens!! L'indulgence et les luxtres de l'Elysée pour les barbouzes ainsi que les grand criminel d'État 🤮
ou
https://www.youtube.com/watch?v=igqm9olQqq0
"
.#MeToo #WhyIdidntReport
2 797 vues - 470 - 6
Le Média
Diffusé en direct il y a 4 heures
Au programme de L'Autre 20h ce soir, présenté par Dolores Bakèla :
▶️ FACE CAM - IMPUNITÉ DES VIOLS SUR MINEURS - MIÉ KOHIYAMA
Un an après #MeToo, c'est le hashtag #WhyIdidntReport qui permet aux victimes de viols et d'agressions sexuelles d'enfin s'exprimer sur les réseaux sociaux. En France, le viol, et en particulier lorsqu'il concerne des mineurs, est largement impuni. Mié Kohiyama, présidente de l'association Moi Aussi Amnésie, revient sur l'impunité des viols sur mineurs, et sur la loi Schiappa qui n'a finalement rien changé.
▶️ LE FOND DE L'INFO - QUAND L'EUROPE PRÉFÈRE L'AGRO-BUSINESS AUX DROITS DES PAYSANS
À l'ONU, de nombreux pays Européens ont refusé de voter un texte accordant plusieurs droits élémentaires aux paysans du monde entier. Par Théophile Kouamouo.
▶️ L'AUTRE INTERVIEW - VENTES D'ARMES FRANÇAISES : À QUEL PRIX, AMNESTY INTERNATIONAL
La France risque-t-elle d'être accusée de complicité de crimes de guerre au Yémen ? Éléments de réponse dans l'Autre Interview avec Aymeric Elluin, chargé du plaidoyer Armes et justice internationale à Amnesty International. Par Hassina Mechaï
👉 Soutenez Le Média : http://bit.ly/SoutenezLeMedia
👉 Faire un don : http://bit.ly/DonAuMedia
👉 Déjà Socio ? Changez votre cotisation mensuelle ou achetez des titres : https://bit.ly/2OhOCxs
⚠ Suivez-nous :
Twitter : http://bit.ly/TwitterLeMedia
Facebook : http://bit.ly/FacebookLeMedia
Youtube : http://bit.ly/YouTubeLeMedia
👉 Rejoignez nos Socios pour aider à sous-titrer et traduire les programmes du Média : https://www.lamarmite.fr/lm
Catégorie
Actualités et politique
11 commentaires
"
Transcription :
...
130000 filles et 35000 garçons sont victimes de viols et de tentatives de viol en france. Ce sont les chiffres de l'association MÉMOIRES TRAUMATIQUES ET VICTIMOLOGIE. Sur ces victimes 40% des hommes et 60% des femmes sont violés avant l'âge de 15 ans. Il y a seulement 10% de plaintes, et au final, ce sont véritablement 0,3% de l'ensemble des viols qui sont jugés aux assises. Donc ya un pb majeur d'impunité en france concernant les viols sur mineurs, un pb majeur de sur-correctionnalisation que nous souhaitions absolument voir réglé notamment par l'instauration d'un seuil d'âge fixe, c'est-à-dire de permettre de criminaliser tout acte sexuel commis par un adulte sur un enfant avant l'âge de 15 ans (et 18 ans en cas d'inceste).
Nous dénonçons les failles totales de la loi SCHIAPPA notamment de l'article 2 parce que nous considérons qu'il ne répond absolument pas à la nécessité de protéger strictement les mineurs en france. Ce que fait l'article 2, il détermine que en dessous de l'âge de 15 ans, la contrainte qui est une des caractéristiques du viol, sera déterminée sur un enfant qui est incapable de discernement, et sur la notion d'abus de vulnérabilité. Un enfant au dessus de 5 ans peut potentiellement être considéré comme consentant à un viol. Et ça, c'est une tragédie majeure en France quand un enfant est violé au dessus de 5 ans, il faut savoir que l'acte commis par l'adulte n'est pas automatiquement considéré comme un viol. Et ça, c'est une tragédie totale pour les enfants de ce pays. Sur la protection des mineurs, le gouvernement a en effet reculé car ce qui a déclenché tout ce débat, c'est l'affaire de la petite Sarah en novembre dernier, qui avait 11 ans et qui a été violée par un homme de 28 ans. Elle a été considérée comme consentante. Donc dans un premier temps, son agresseur n'a été jugé que pour atteinte sexuelle. L'affaire a été renvoyée à l'instruction. Mais ça a provoqué un mouvement dan l'opinion, majeur, et à ce moment là, le gouvernement s'était engagé à fixer un seuil d'âge, y compris le président de la république, ce que la loi SCHIAPA n'a pas fait de façon ferme et stricte, encore une fois. Et on considère qu'effectivement le gouvernement a reculé sur les promesses qu'il avait faites.
AMENDEMENT REJETÉS
On a eu à déplorer l'abandon d'un amendement qui était essentiel pour la protection de l'enfance, à savoir la généralisation de l'obligation de signaler les maltraitances infantiles de la part de l'ensemble des médecins. C'est-à-dire qu'en France, seuls les médecins qui travaillent dans un service public ont l'obligation de signaler. Et cet amendement permettait d'obliger l'ensemble des médecins à signaler, une sorte d'obligation de signalement. Et ça, c'était très important parce que ya un très faible % de médecins qui signalent les maltraitances infantiles. Et donc on souhaitait que la loi, en les obligeant à le faire, les protège d'une certaine manière parce que quand des médecins ont le courage de signaler des maltraitances infantiles, ils font l'objet soit de poursuites, soit des parents maltraitants, etc. Donc ça s'était majeur. A été abandonnée aussi une disposition qui était pourtant intéressante, du gouvernement, qui visait à lever la prescription en cas de viols en série, donc permettre que des victimes considérées comme prescrites. A été abandonnée une mesure majeure pour laquelle nous nous sommes battus aussi qui consistait à reconnaître l'amnésie traumatique comme un obstacle insurmontable en permettant au juge de saisir un expert pour faire suspendre la prescription. Donc voilà, on est extrèmement déçus.
GRANDE CAUSE DU QUINQUENNAT VRAIMENT ?
Cette loi est une loi à minima qui maintient le statut quo en matière de protection de l'enfance qui est un problème extrèmement douloureux et grave. Il faut préciser que le code pénal en france considère le viol d'un enfant exactement de la même manière qu'il considère le viol d'un adulte. Et c'est ça le gros problème. On souhaitait que la loi y mette un terme, en ce sens que la loi dise que un enfant soit strictement protégé avant 15 ans.