Le réchauffement climatique est une réalité à laquelle l’humanité sera confrontée tout au long du XXIe siècle et au-delà, comme le confirme le sixième rapport du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié hier. Ces conséquences du changement climatique affecteront à des degrés divers, mais croissants, les réacteurs composant le parc nucléaire français actuellement en service. A fortiori, elles doivent être prises en compte dans tous les projets de construction de nouveaux réacteurs qui sont susceptibles d’entrer en service à partir de 2035 et qui fonctionneront ensuite jusqu’en 2100, voire au-delà. Le parc nucléaire français comporte actuellement 56 réacteurs implantés dans 18 centrales. Le rapport publié ce jour par la Cour des comptes vise à appréhender les effets prévisibles du changement climatique sur le parc nucléaire actuel et sur les nouveaux projets de réacteurs, ainsi que les conséquences de ces évolutions sur la sûreté et l’exploitation.
Un parc nucléaire qui cumule les défis sur le siècle à venir
La filière nucléaire française doit se préparer à la perspective de la prolongation, puis de l’arrêt du parc actuel ... moyenne d’âge d’environ 45 ans en 2030 ... mise en service du premier EPR français à Flamanville et préparer la construction d’un programme « nouveau nucléaire » de 6 à 14 EPR2. Ces défis techniques et industriels pour les décennies à venir devront être relevés dans un contexte où le parc nucléaire subit un accroissement en intensité et en fréquence des épisodes de chaleur et des extrêmes climatiques.
...
Les paramètres physiques dont l’évolution est la plus déterminante en matière de changement climatique pour le parc nucléaire ont été en particulier retenus : la température de l’air et de l’eau, la sécheresse et les étiages sévères, le niveau marin – ce risque concernant principalement le nouveau nucléaire –, ainsi que les phénomènes climatiques extrêmes et de long terme, c’est à dire à horizon 2100 et au-delà
...
Un dispositif de sûreté nucléaire qui intègre l’adaptation au changement climatique dans ses référentiels
...
Des effets limités mais croissants des évolutions climatiques sur la disponibilité du parc
...
normes environnementales de prélèvements d’eau et de rejets thermiques, propres à chaque site, conçues pour limiter les impacts sur le milieu aquatique en aval et permettre le partage de la ressource en eau pour d’autres usages. Ces normes, associées à des épisodes de canicule et de sécheresse de plus en plus fréquents, peuvent contraindre l’exploitation et réduire la disponibilité et la production du parc, notamment pour les sites thermosensibles en bord de fleuves. Les pertes de production qui en résultent demeurent limitées en moyenne annuelle (environ 1%) et l’essentiel du risque d’indisponibilité en cas de canicule ou de sécheresse concerne six sites. Mais ces indisponibilités sont concentrées sur des périodes brèves, estivales le plus souvent, et peuvent s’avérer critiques en accroissant les risques de tension sur le réseau.
...
Une conception et une implantation des nouveaux réacteurs nucléaires devant tenir compte des incertitudes climatiques à long terme
...
les innovations technologiques ne permettent pas encore de passer à des centrales sobres en eau. Les nombreux critères de choix d’implantation des nouveaux réacteurs, et notamment l’acceptation sociale des projets dans les territoires, amènent l’exploitant à faire preuve de prudence. Ainsi, les quatre sites identifiés pour déployer les six premiers EPR2 sont sur le littoral ou en bord de Rhône. Mais à ce stade, aucune visibilité n’est donnée sur l’implantation des huit EPR2 prévus en option. La Cour recommande d’éclairer au plus vite les choix d’implantation
...
Connu / TG le 12/04/23 à 22:07
"
Il traite de l'adaptation au changement climatique du parc des réacteurs nucléaires existants et des futurs EPR2 ... La conclusion est un peu critique et ce rapport contient des informations sur les consommations d'eau des réacteurs nucléaires, en particulier dans l'annexe 6 page 104. Il y a aussi des informations sur les différents systèmes de refroidissement possible, dont ceux en circuit fermé (p. 77).
"
« La politique énergétique, le nucléaire surtout, reste l’un des désaccords majeurs dans le “couple” franco-allemand »
CHRONIQUE. Dans une Europe qui doit à la fois lutter contre le réchauffement climatique et accéder à de nouvelles ...
Connu / TG le 17/04/23 à 13:33
Alors que l'Allemagne met aujourd'hui le nucléaire derrière elle, la France n'a pas abandonné son projet de ...
Connu / TG le 15/04/23 à 22:12
Connu / TG le 03/04/23 à 19:19
Photo En 1982, des manifestantes contre l'installation de missiles nucléair se sont unies pour encercler la base américaine de Greenham Common, en Angleterre. ©AFP - UPI
Depuis les années 1970, à Plogoff, Greenham Common, Fessenheim, Fukushima, en passant par Bure, des femmes se sont constituées en collectifs et ont mené des actions antinucléaires pour alerter sur les conséquences de cette technologie et dénoncer un projet antidémocratique et patriarcal.
Dans le cadre de notre semaine avec Pénélope Bagieu, nous nous intéressons aux liens entre luttes des femmes et nucléaire.
Dans les luttes antinucléaires, des mouvements et collectifs de femmes se sont constitués en opposition à cette puissance nucléaire, qu’elle soit civile ou militaire.
Si certaines de ces femmes ne se définissaient ni comme féministes, ni comme écologistes comme à Plogoff dans les années 1970, certains mouvements dans les années 80 comme aux États-Unis avec le Women’s Pentagon Action ou en Angleterre avec Greenhman Common se revendiquaient comme féministes, non-mixtes et avec des modes d’actions bien particuliers. Ces mouvements de femmes anti-nucléaires sont polymorphes et pluriels, ils se réinventent aujourd'hui à travers de nouveaux terrains de lutte et de nouvelles formes de militantisme, notamment à Bure, lieu d’enfouissement des déchets nucléaires.
Pourquoi des luttes féministes se sont rattachées historiquement à la lutte antinucléaire ?
Pourquoi le nucléaire s'impose comme un véritable symbole du patriarcat ?
Ces mouvements sont une recherche d’antidote qui vont s’opposer au nucléaire en développant des formes de performances, de poésies, d’art, pour faire raisonner des enjeux civilisationnels et existentiels, et critiquer cette technologie identifiée comme mortifère.
Chants, danses, slogans, tels que “sorcière, vénère, anti-nucléaire”, réunions d’information jouant sur le bouche-à-oreille, occupation de forêts, les moyens de lutte des écoféministes antinucléaires cherchent à se réinventer et à donner une tonalité non-violente.
À lire aussi : Comment la BD "Le monde sans fin" est devenue le livre le plus vendu de l’année
Cette lutte féministe antinucléaire n’a pas toujours été non-violente. Françoise d’Eaubonne, l’écrivaine qui a pensé le néologisme « écoféministe » participe en 1975 à poser des bombes artisanales sur le chantier de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, cela qui cause des dégâts et retarde la construction de plusieurs mois.
Quel est le lien entre le féminisme et la lutte contre le nucléaire ?
Les femmes sont en effet parmi les adversaires les plus actives, et les plus critiques, de l'énergie nucléaire. Comment expliquer la persistance de ce mouvement social, féministe et antinucléaire ?
La journaliste Jade Lindgaard explique : « C'est peu connu en France. Mais dès les années 1970, aux États-Unis, et en Grande-Bretagne, des mouvements féministes, anti-nucléaire se développent. Ils sont très populaires, et très actifs. Le lien entre être féministe et être antinucléaire pour ces femmes ? À l'époque, c'est principalement deux choses. Le nucléaire est considéré comme l’incarnation et la célébration du patriarcat. C’est une énergie brutale et hiérarchique, opaque, sur laquelle on n'a aucune prise, qui vous écrase, vous marche dessus, et ne vous laisse pas votre mot à dire.
Par ailleurs, le nucléaire est souvent à l'époque géré par des hommes. C’est un milieu pas féminin. La différence avec aujourd'hui : ce sont des mouvements pacifistes. À la fin des années 1970, au début des années 1980, à la fin de la guerre froide, naît une tension sur la question de la présence de missiles nucléaires, soviétiques, et étasuniens. Il y a vraiment la peur d'une troisième guerre mondiale qui serait une guerre nucléaire.
Des femmes plus ou moins anti-capitalistes, plus ou moins anarchistes se réunissent autour du refus de la mort par la bombe nucléaire. Le lien entre féminisme et anti-nucléaire se fait alors sur la question de la vie. C'est un enjeu d'existence. Face à un enjeu existentiel, il n'y a pas de compromis. Donc on occupe, on bloque, on sabote… C’est une bataille vitale. »
Et aujourd’hui ?
L’activiste Pauline Boyer estime que le sujet est toujours d’actualité : « Ces arguments et les références à la vie sont toujours valables aujourd'hui. D’autant plus que nous sommes dans une période cruciale par rapport aux choix que l’on va faire pour faire face au dérèglement climatique, à l'effondrement de la biodiversité et aux crises sociales qui existent… Le choix de relancer le nucléaire imposé par le gouvernement revient à imposer un système qui ne répond pas du tout aux besoins de la société aujourd'hui. Donc, aujourd'hui, nous sommes dans une même dynamique de violence verticale. Dès que quelqu'un émet une critique sur l'énergie nucléaire arrive un déchaînement de violence, en tout cas sur la question du réchauffement.
Il faut aussi regarder quels sont les effets secondaires du nucléaire avec la production de déchets radioactifs, avec la menace nucléaire, la menace d'accident nucléaire qui n'est pas un fantasme. On a affaire à Three Miles Island, Tchernobyl, Fukushima… On sait que ça peut arriver ! Et puis, le dernier rapport du GIEC nous dit qu’il faut réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2030. Antonio Guteres dit que les pays développés doivent tout faire pour atteindre la neutralité carbone en 2040.
Aujourd'hui, on met 15 à 20 ans à construire une centrale nucléaire. On est complètement hors délai. C’est une excuse pour l'inaction climatique du gouvernement. Il prétend agir alors qu’il propose une solution basée sur un fiasco industriel français. Flamanville après quinze ans de chantier et une multiplication des coûts par six, ne fonctionne toujours pas. C'est une solution qui est beaucoup trop lente face à l'urgence climatique. Il y a un risque. L’activiste Marge Piercy disait : « Comment comprendre quelque chose qui ne vous tue pas aujourd'hui ou demain, mais lentement, de l'intérieur pendant 20 ans ? Comment concevoir qu'un choix industriel, ou gouvernemental, signifie que nous soyons porteurs de gènes difformes et que nos petits-enfants seront mort-nés si nos enfants ont de la chance ? Des études faites sur les populations, notamment de Tchernobyl, effectuées à l'hôpital de Novossibirsk qui est à 200 kilomètres de Tchernobyl montrent que les adultes ont 50 % de maladies respiratoires de plus que la moyenne de la Fédération de Russie. Donc, dans le temps, les impacts sont avérés. »
La suite est à écouter...
On en parle avec :
- Jade Lindgaard, journaliste au pôle écologie de Mediapart, spécialiste des questions environnementales
- Pauline Boyer, activiste climat et chargée de campagne sur la transition énergétique pour Greenpeace. Co-autrice du Manifeste pour la non-violence , Edition Charles Léopold Mayer
Nucléaire : rififi à LFI
Le nucléaire divise la gauche. Le vote récent à l’Assemblée Nationale de la loi visant à accélérer les procédures administratives en vigueur pour la construction d’une installation nucléaire l’a montré. Un vote par 402 voix contre 130 – écologistes, LFI et PS – tandis que la majorité des députés PCF se sont prononcés pour. En revanche, le gouvernement, c’est heureux, n’a pas trouvé de majorité pour voter son amendement cavalier sur une fusion précipitée et non préparée de l’IRSN et de l’ASN (lire ici une analyse de cette question délicate).
Mais le nucléaire divise aussi à l’intérieur des partis de gauche qui s’y opposent. Une division mesurable dans leur électorat, dont diverses enquêtes, comme ce sondage de l’IFOP de septembre 2022, montrent qu’ils ne suivent pas nécessairement le discours des leaders.
...
A l’intérieur de ces partis, les discussions sont officiellement closes sur le sujet, mais… existent tout de même. Non sans mal, comme en témoignent les péripéties affrontées par Philippe Velten, qui fut candidat aux élections municipales à Caen pour LFI, puis aux élections départementales, et qui relate ici comment il n’a jamais pu obtenir de son mouvement que ce sujet, comme celui de la planification écologique, soit correctement débattu.
...
Physicien (au GANIL, Grand accélérateur national d’ions lourds et auparavant au CERN, le Laboratoire de physique des particules européens installé près de Genève), aujourd’hui vous êtes spécialisé dans les applications médicales (Protonthérapie pour le traitement du cancer).
...
Fin janvier 2023, j’ai été exclu du groupe Planification Écologique et, très peu de temps après, le groupe Énergie a été verrouillé, les outils de discussions ont été fermés et limités aux personnes acceptant de reconnaître que la sortie du nucléaire est non discutable. Il est autorisé “que l’on questionne et discute sur le comment en sortir (des énergies fossiles et du nucléaire), à quel moment, par quoi on les remplace”, d’après les mots d’Angélique Huguin, animatrice du groupe et par ailleurs militante anti-nucléaire revendiquée. Mais pas pourquoi il faudrait en sortir et sous quelles conditions.
...
Connu / TG le 27/03/23 à 18:55
Ndlr : communiqué de presse de lfi ? ACT
Débat en visioconférence le mercredi 29 mars à 18 h 30
organisé par le Réseau pour l'Autogestion, les Alternatives, l'Altermondialisme, l'Ecologie et le Féfminisme (Réseau AAAEF)
Avec :
- Jean Marie Brom, physicien, directeur de recherche émérite au CNRS, membre du Groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN) et de Global Change.
- Gérard Magnin, ancien délégué régional Franche-Comté de l’Ademe, fondateur du réseau de villes européennes Energy Cities, ex-administrateur d’EDF et ex-président d’une coopérative citoyenne d’énergies renouvelables.
Douze ans après Fukushima, la filière nucléaire a réussi sa réhabilitation dans l’Hexagone, tant dans les
... discours de Macron à Belfort en février 2022 ... Selon Yves Marignac ... durant des décennies, il était répété que nucléaire civil et nucléaire militaire étaient deux choses
très distinctes, dans ce discours, le président assume de dire que l’un ne va pas sans l’autre. A partir du moment où l’on acte cela, tant que la France a une politique de défense fondée sur sa capacité de dissuasion nucléaire, l’affaire du nucléaire civil est entendue. Ce discours montre que cette dimension militaire porte le réengagement de la France dans ce programme.»
...
«Un univers qui repose sur le secret»
...
Francis Chateauraynaud ... Simon Persico ... plus tangibles.» Des considérations auxquelles pourraient s’ajouter «des questions démocratiques plus profondes que pose, et que va continuer à poser, cette industrie. Elle suppose un monde très hiérarchique, clos, avec des centres de décision qui ne négocient rien du tout. [Ce qui], selon les configurations politiques, [n’est] pas toujours jugé acceptable». Pas sûr, toutefois, au regard du succès des arguments d’une énergie «décarbonée et pilotable» ou de la donne climatique, que ces considérations fassent vaciller de sitôt, et à nouveau, la couronne du nucléaire français.
Connu / TG le 26/03/23 à 22:58, puis le 27 à 19:30
Ndlr : article mesuré mais qui ne dit pas un mot de la position de GPF dt le fait qu'on n'a pas le temps de déployer un nouveau nuk :-( Dénoncer ACT
Scrutin public sur l'ensemble du projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes (première lecture). ... Pour 402, contre130 ...
Connu / TG le 22/03/23 à 10:29
Clés : france-5 Interviews 55 min 23 s Français tous publics Vidéo sous-titré
diffusé le 18/03/23 à 20h00 Disponible jusqu'au 17/04/23
Seconde partie.
- Immigration : Le grand déni ?
François Héran, professeur au collège de France, pour son livre "Immigration : le grand déni" au Seuil - Le débat de l'hebdo : Pour ou contre le nucléaire ?
Matthieu Auzanneau, directeur de The Shift Project et spécialiste d’écologie, face à Pauline Boyer de Greenpeace
Ndlr : excellent débat, Pauline briantissime, comme d'habitude++ Matthieu aussi, même s'il fait comme Jancovici : atténuer les morts et les risques du nuk, pousser les ENR sans parler de sobriété.
POINT MAJEUR : c'est tout de suite qu'il faut décarbonner. En plus du climat, il y a l'effondrement de la biodiversité avec le ?? qui se réduit d'année en année. C'est pourquoi, il faut d'abord miser sur la sobriété et les ENR au plus vite.
[...] Nous affirmons au contraire qu’il est urgent de planifier démocratiquement une sortie raisonnée et maîtrisée du nucléaire, pensée avec ses salariés. »
Notre député Maxime Laisney intervenait au nom du groupe sur le projet de loi relatif à l'accélération du nucléaire du gouvernement.
...
Connu / TG le 13/03/23 à 19:31
Deux nouvelles fissures, causées par de la fatigue thermique, ont été trouvées sur des tuyauteries. Cette annonce remet sur le devant de la scène un problème passé au second plan depuis la découverte de la corrosion sous contrainte. Explications.
Energie |
photo : Centrale de Cattenom où une des fissures a été découverte.
...
deux nouvelles fissures sur des portions du circuit d'injection de sécurité (RIS) du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) et du réacteur 3 de Cattenom (Moselle). Ces fissures ont été découvertes à l'occasion des contrôles effectués par EDF sur des portions du RIS déposées et remplacées dans le cadre des réparations entreprises depuis la découverte des défauts de corrosion sous contrainte.
...
Un phénomène découvert en 1998
...
Une stratégie de contrôle à revoir
...
Philippe Collet, journaliste, Rédacteur spécialisé
Connu /* TG le 13/03/23 à 16:59
Connu / TG le 13/03/23 à 14:56
34,1 k abonnés - 158+ - 1 521 vues - 0 commentaire Diffusé en direct il y a 11 heures
Les député·es insoumis·es et écologistes, et des représentants d'associations, vous invitent à une rencontre presse pour présenter nos analyses du projet de loi "Accélération des procédures liées au nucléaire".
Tr.: ... en présence de Pauline Boyer, Greenpeace France, de Julie Laernoes, Ecolo-Nupes et Aurélie Trouvé Lfi, ... indépendance énergétique : Rosatom transporte une énorme partie de l'uranium naturel issu des mines du Kazakhstan et d’Ouzbékistan ... climat : réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 ...impact direct et rapide sur les émissions de GES. Construire de nouvelles centrales n'est pas du tout dans le bon agenda climatique. Ça ne répond pas aux appels répétés des scientifiques, alors que l'on a des énergies renouvelables qui mettent un à deux ans à voir le jour. L'urgence est donc de développer des plans de sobriété, de changer nos modes de vies, de développer l'efficacité énergétique et de mettre nos ressources sur le développement des ENR. Enfin, nucléaire et accélération sont des oxymores (mots contraires) ... construire un EPR2 sur le modèle d'un fiasco industriel qui est l'EPR. Il faudrait donc prendre le temps car l'EPR2 n'existe même pas sur le papier. Donc on axe notre politique énergétique sur des modèles qui n'existent même pas aujourd'hui.
Mathilde Amco? pour le réseau Sortir du Nucléaire ... antidémocratique/CNDP pb de partialité avec Maud Regeon? ... 30% de l'eau douce consommée en Fr ... Cigéo entre 200 et 500 m3 d'eau / jour ... le rhône débit réduit d'un tiers d'ici 2045? ... le nucléaire, un ? pour l'eau ...
#Nucleaire les sous-traitants vous informent
Léa Guedj ...
Connu / TG le 13/03/23 à 06:58
Imposteur du CLIMAT et lobbyiste du NUCLEAIRE
Invité quasiment sur presque tous les plateaux de télé et de radio, interviewé (la plupart du temps sans la moindre contradiction) dans de nombreux journaux, le bonimenteur Jean-Marc Jancovici, conteur de talent mais menteur sans état d’âme, fait une promotion éhontée de l’industrie nucléaire sous prétexte de "sauver le climat", ce dont il se moque en réalité totalement...
Pour lire ce document http://www.observatoire-du-nucleaire.org/IMG/pdf/les_mensonges_de_jancovici.pdf
Alors que l’Assemblée nationale examinera lundi le projet de loi d’accélération du nucléaire, Greenpeace France publie aujourd’hui une investigation inédite sur les liens entre l’industrie ...
Connu / TG le 12/03/23 à 10:28
Accueil → Enquêtes → Sûreté nucléaire - 11 minutes de lecture
Dans une opacité complète, le gouvernement a présenté début février un projet de démantèlement de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Chargé de veiller à la transparence d’un secteur hautement sensible, cet établissement public est depuis longtemps dans le collimateur d’EDF et des industriels de l’énergie. Récemment, il avait alerté sur des défaillances des EPR, les super-réacteurs qu'Emmanuel Macron veut relancer. Mais le démantèlement annoncé de l'IRSN soulève l’indignation des salariés et d’experts indépendants.
Ficelé dans le plus grand secret, le projet du gouvernement pour l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) est simple : il s’agit de démanteler cette structure chargée d’expertiser la filière nucléaire française. L’idée initiale du gouvernement était d’éclater les chercheurs et les salariés de l’IRSN entre plusieurs entités : le ministère de la Défense, le Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Ce projet Élyséen concocté dans la plus totale opacité a été imposée en quelques jours à l’institut : le directeur général de l’IRSN l’a appris trois jours après le conseil de politique nucléaire tenu à huis-clos à l’Élysée le 3 février 2033. « L’IRSN menacé de disparition », alertait un tract intersyndical à la mi-février. Depuis, les salariés se mobilisent pour tenter d’infléchir, voire d’annuler ce projet gouvernemental. « Cette remise en cause brutale de l’IRSN est vécue comme une trahison et ressentie comme une critique de notre travail quotidien, mais également du modèle de gouvernance des risques nucléaires et radiologiques, modèle dont nous sommes fiers », soulignent les syndicats.
Objectif : retarder la publication des rapports de l’IRSN
Fondé en 2001, l’IRSN est en effet une structure essentielle à la transparence dans le secteur nucléaire en France. Or, rappelons-le, dans cette industrie à (grand) risque, seule la transparence peut permettre une sûreté maximale. Et depuis vingt ans, les experts de l’IRSN sont régulièrement accusés par le lobby nucléaire, tant du côté des opérateurs que des industriels, de ralentir tous les projets du secteur du fait de leurs multiples rapports publics. De fait, tous les avis de l’IRSN sont publiés dans le mois qui suit leur rédaction. Forcément, cette habitude a le don d’énerver les hiérarques d’EDF.
L’idée de la réorganisation voulue par le gouvernement serait de retarder de plusieurs mois la publication de ces avis afin de conserver le secret sur les décisions prises par l’ASN… Ni vu, ni connu… Cette perspective réjouit d’ailleurs PNC France, une association de défense du nucléaire, qui déclare : « Depuis de trop nombreuses années, l’IRSN a pris la liberté de rendre publiques certaines de ses analyses répondant à des saisines de l’ASN. C’est un dévoiement de son rôle qui pose des graves problèmes ».
Vous devez être abonné.e pour voir ce contenu
...
Connu / TG le 12/03/23 à 12:51
Selon l'ONG, la Russie contrôlerait 43% des importations d'uranium naturel en provenance du Kazakhstan et d'Ouzbékistan, ...
Connu / TG le 11/03/23 à 19:59
Mercredi 15 juin 2022, par Bernard Laponche, Jean-Claude Zerbib, Jean-Luc Thierry
Clés: Nucléaire centrale nucléaire Sûreté nucléaire Rapports
L’information d’EDF à l’ASN, le 21 octobre 2021, de la détection de fissures sur un circuit de refroidissement de secours du réacteur n°1 de la centrale de Civaux, puis de l’arrêt des trois autres réacteurs de 1500 MW de puissance électrique nette (palier N4 [1]) et du réacteur de Penly n°1 (1300 MW) pour le même motif, réduisant la capacité théorique du parc de 10% environ, suivis de la découverte des mêmes défauts sur un nombre important de réacteurs à l’occasion de leurs arrêts programmés, a plongé le monde des « observateurs » dans la sidération, la perte de production entraînée par cette décision étant la preuve même de la gravité de cette découverte.
...
En tout état de cause, si la vulnérabilité des 900 MW était confirmée, la question de l’allongement de la durée de fonctionnement de ces réacteurs au-delà de 40 ans devrait être réexaminée. Il faudrait également examiner la possibilité que les réacteurs EPR de Flamanville, Olkiluoto et Taïshan, ainsi que ceux en construction à Hinkley Point, soient eux-mêmes concernés, dans la mesure où ils ont été conçus sur la base du palier N4 de 1500 MW.
Lire le rapport complet : https://www.global-chance.org/IMG/pdf/gc_fissures_analyse_historique_20220619.pdf
[1] Les documents émanant de l’IRSN et de l’ASN font systématiquement référence aux « réacteurs de 1450 MW » pour les réacteurs du palier N4, deux à Civaux et 2 à Chooz B. En réalité, la puissance électrique nette de ces réacteurs est de 1495 MW pour Civaux et 1500 MW pour Chooz B (source : CEA - Elecnuc). Nous avons donc indiqué une puissance nette de 1500 MW pour ces 4 réacteurs dans l’ensemble de ce rapport.
Lire aussi
- Fiches du cycle 1 de la phase « Controverses » du débat CNDP EPR2-Penly de 2022 | 8 mars 2023
- Nouvelles demandes d’analyses de l’IRSN sur le vieillissement de Fessenheim | 27 février - https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1979-les-calculs-du-president-d-edf-et-le-risque-de-fissure-dans-les-centrales-nucleaires |textebrut|couper{200})"]>1979 : les calculs du président - Commentaires sur l’avis de l’IRSN Sur le rapport d’EDF sur la VD4 de Tricastin 1 | 8 février 2022
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : le cahier d’acteur de Global Chance | 26 décembre 2022
- Débat public CNDP #EPR2-Penly : déclaration de Bernard Laponche | 26 décembre 2022
- État des lieux des projets d’enfouissement des déchets radioactifs | 31 octobre 2022
Connu / TG le 11/03/23 à 11:49
"
3 sortes de fissures... celles de 2022 : corrosion sous contrainte, et en 2023 fissures sur soudage de réalignement, et enfin fatigue thermique...
"