TotalEnergies veut faire taire Greenpeace sur son bilan carbone : une inquiétante première
La multinationale assigne en justice la filiale française de l’ONG pour «diffusion d’informations fausses et trompeuses».
Connu / TG le 29/02/24 à 8:52
Greenpeace France @greenpeacefr
Des millions de granulés en plastique ont contaminé les côtes de Galice, en Espagne. Une véritable catastrophe écologique.
Il y a urgence à protéger les écosystèmes marins, à poursuivre les responsables de ce désastre et à agir contre la pollution plastique.
#ChangeonsLeScénario
Citation Image de profil carrée Greenpeace España @greenpeace_esp · 5 janv.
🐚⚠️DESASTRE ECOLÓGICO EN GALICIA. Millones de de pellets de plástico llegan a las costas contaminando el ecosistema marino.
¿Qué está haciendo la @Xunta y @mitecogob?
Exigimos un plan de acción y contingencia por contaminación marina y acciones legales contra los responsables.
Vidéo intégrée
10:47 AM · 10 janv. 2024 · 12 k vues
Agriculture
Alors que Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté ce matin le très attendu pacte d’orientation agricole, Greenpeace France déplore le contenu de ce pacte. Les mesures proposées passent à côté des enjeux essentiels pour faire face aux multiples crises subies par le monde agricole, notamment celui de réformer en profondeur notre système d’élevage [1].
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quelle cohérence entre cette politique agricole et la planification écologique présentée il y a quelques mois par le gouvernement, qui mentionnait la nécessité de réduire la consommation et la production de viande et d’orienter nos élevages vers des modèles vertueux plutôt que industriels ? Le ministère de l’Agriculture ne semble pas être concerné
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l’ONG appelle les député·es à faire évoluer le contenu de cette loi qui ne répond pas aux enjeux immenses de la transition de notre modèle agricole.
Un moratoire pour amorcer une sortie de l’élevage industriel
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Sandy Olivar Calvo. Cela permettrait de réduire nos volumes de production et de consommation de produits issus de l’élevage industriel. En parallèle, le gouvernement doit planifier une meilleure répartition de l’élevage sur tout le territoire et soutenir les modèles d’élevages écologiques, au service de la transition agro-écologique [5].”
Notes aux rédactions :
[1] Voir “Élevage industriel : Greenpeace exige un moratoire sur les fermes-usines”, communiqué de presse de Greenpeace France, 16/05/2023.
[2] Acter l’urgence, engager les moyens, Haut Conseil pour le Climat, juin 2023, p.105. Ce chiffre ne tient pas compte des émissions de gaz à effet de serre importées (telles que les importations directes de viande et les émissions liées à la déforestation).
[3] Voir “Élevage en France : des fermes, pas des usines !”, dossier de presse de Greenpeace France, 05/2023
[4] Voir la carte des fermes-usines en France (Greenpeace, mai 2023). Pour quantifier les fermes-usines, il est intéressant de regarder les “installations classées pour la protection de l’environnement” (ICPE) d’élevages bovins, porcins et de volailles qui sont soumises à autorisation et en fonctionnement : ce sont les ICPE qui correspondent au plus haut niveau de classification, c’est-à-dire celles qui doivent obligatoirement obtenir une autorisation préfectorale et faire l’objet d’une enquête publique en raison des impacts massifs qu’elles peuvent avoir sur l’eau, l’air, les sols, et des dangers qu’elles peuvent présenter pour l’environnement. Leur densité sur un territoire accentue d’autant plus cette pression environnementale. Source : « Tout savoir sur les ICPE », site du ministère de la Transition écologique, mars 2023
[5] Voir “Pas d’agriculture sans élevage !”, tribune collective publiée dans Ouest-France, 27/02/2023.
Connu / TG le 15/12/23 à 15:04
Nouveaux OGM : le Conseil des ministres de l’UE n’a pas trouvé d’accord concernant leur déréglementation
Les ministres de l’agriculture de l’Union européenne (UE), réunis aujourd’hui en Conseil, n’ont pas trouvé d’accord politique au sujet de la déréglementation des nouveaux OGM, telle que proposée par la Commission européenne et fortement soutenue par la présidence espagnole du Conseil de l’UE. La proposition supprimerait la plupart des contrôles de sécurité régissant une nouvelle catégorie de plantes génétiquement modifiées produites à l’aide de nouvelles techniques génomiques (NGT), en dépit des avis négatifs de nombreux scientifiques compte tenu des risques pour l’environnement et la santé des consommateurs.
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L'association écologiste Greenpeace appelait à manifester ce lundi pour demander un moratoire national
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Connu / TG le 20/11/23 à 21:11
Connu / TG le 20/11/23 à 15h19
Connu / TG le 20/11/23 à 15h19
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Greenpeace en appelle donc à un moratoire sur les nouveaux projets. La France compte à ce jour 3 010 fermes-usines, dont 70% situées en Bretagne et dans les Pays de Loire. En Poitou-Charentes, la plus forte concentration concerne les Deux-Sèvres. Dans la Vienne les fermes-usines représentent selon l'organisation 320 000 volailles et 32 000 porcs répartis dans douze structures (Senillé-Saint-Sauveur, Amberre, Le Vigeant, Champigny-en-Rochereau, Basses, Pouant, Chauvigny, Paisay-le-Sec, Usson-du-Poitou, Linazay, Bouresse, Cloué). Le projet de la « ferme aux 1200 taurillons » de Coussay-les-Bois mobilise quant à lui depuis dix ans les militants de l’Aspect avec, déplore Anny sa vice-présidente, « le sentiment que les porteurs de projets bénéficient d’une complaisance très coupable des pouvoirs publics, sur le plan administratif comme sur le plan judiciaire ».
Connu / TG le 20/11/23 à 11:18
Océans
Greenpeace France dénonce le choix du Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, en visite à Paris à l’occasion du One Planet – Polar Summit, d’ouvrir les fonds marins de l’Arctique norvégien à l’exploitation minière. Si ce projet devait être confirmé par le Parlement norvégien en janvier 2024, il ajouterait de nouvelles pressions sur un écosystème déjà fragilisé et pourtant vital pour réguler le climat et faire circuler les courants marins.
Des militantes et militants de Greenpeace se sont mobilisé·es de mercredi à vendredi dans 17 villes françaises pour appeler Jonas Gahr Støre à renoncer à l’exploitation minière des grands fonds de l’Arctique. A Paris, un poulpe de 8 mètres de haut a été déployé sur le Champ de Mars. A Brest, Rouen, Lyon, Versailles, Lille, Chambéry, Annecy, Bordeaux, Nantes, Montpellier, Marseille, Dijon, Angers, Strasbourg, de grandes bannières avec les messages “Abysses : massacre imminent” et “Norway, Stop Deep Sea Mining” ont été déployées.
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« Envoyer des machines gigantesques pour racler les fonds de l’océan Arctique et y récupérer des métaux serait criminel. La Norvège reste sourde aux alertes des scientifiques sur les dommages irréversibles que pourrait causer l’exploitation minière en eaux profondes à des habitats uniques et des espèces méconnues et vulnérables », s’indigne François Chartier, chargé de campagne Océans à Greenpeace France.
Le démarrage de l’exploitation minière dans les grands fonds norvégiens pourrait établir un dangereux précédent, alors que de plus en plus d’Etats s’engagent contre cette industrie au niveau international. Ainsi, la dernière session de négociations de l’Autorité Internationale des Fonds Marins, qui s’est conclue mercredi à Kingston, en Jamaïque, a vu le Royaume-Uni rejoindre la coalition de 23 pays qui s’opposent à l’exploitation minière en eaux profondes.
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« La France doit jouer à plein le rôle qu’elle a endossé de défenseuse des grands fonds en menant un dialogue exigeant avec la Norvège » ...
Dans une décision rendue le 22 septembre 2023, le comité d’application des Nations Unies de la Convention sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière (dite convention “Espoo”) a décidé d’ouvrir une procédure contre la France en raison d’une “profonde suspicion de non-respect par la France de ses obligations”, compte tenu notamment de l’ampleur des travaux envisagés pour la prolongation des réacteurs et de leur coût. Une audition de la France par le comité Espoo aura lieu entre le 18 et le 21 juin 2024.
Cette décision intervient après une saisine du comité Espoo par Greenpeace France le 9 mars 2020. L’association reproche à la France de procéder à la prolongation de la durée de vie de 32 réacteurs nucléaires sans étude d’impact environnementale et sans consultation transfrontière des pays voisins, comme cela est pourtant exigé par la convention.
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Laura Monnier, Responsable juridique à Greenpeace France ...
Moyen-Orient : déclaration de solidarité et appel à la paix - Le 17 octobre 2023 - Greenpeace France
Nous sommes de tout cœur avec les populations du Moyen-Orient. Nous appelons la communauté internationale à redoubler d’efforts pour atténuer les souffrances humaines et protéger les innocents. Le ciblage des civils est un crime de guerre, quel qu’en soit l’auteur.
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Ndlr : pas un mot sur les colonisations israéliennes ? dommage.
et proche orient, pas moyen :-( ACT
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Commandé à deux chercheuses en sociologie du laboratoire Sophiapol de l’Université de Nanterre, Saskia Cousin et Garance Bazin, ce rapport analyse la façon dont l’avion a envahi nos imaginaires de voyage.
Lire le rapport complet https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/10/En-mode-avion-lemprise-de-la-publicite-et-des-influenceurs-sur-nos-imaginaires-du-voyage.pdf
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Alexis Chailloux, chargé de campagne voyage durable chez Greenpeace France
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Engager une action politique efficace pour réinventer les imaginaires du voyage et réduire les vols de loisirs
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Selon l’ADEME, l’aérien représente 41% de l’empreinte carbone du secteur touristique [2], et la diminution du trafic est le levier le plus efficace pour le décarboner dans les années à venir [3].
“La question du prix des billets d’avion est primordiale. Comment inciter la population française à adopter des modes de vie bas-carbone quand elle est matraquée de publicités l’incitant à prendre très régulièrement l’avion à des prix ultra concurrentiels ? Il est urgent que le gouvernement revoie sa copie, notamment en faisant en sorte que les billets de train soient enfin moins chers que ceux d’avion”, reprend Alexis Chailloux.
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Greenpeace demande ainsi au gouvernement français de mettre en place des mesures concrètes permettant de diminuer drastiquement le trafic aérien et de favoriser l’émergence de nouveaux imaginaires de voyage compatibles avec l’urgence climatique :
– Une «loi Evin climat» interdisant toute publicité et partenariat sponsorisé pour les activités les plus émettrices de gaz à effet de serre, notamment le transport aérien [4].
– La fin des avantages fiscaux dont bénéficie le secteur aérien [5] (exemption de taxe sur le kérosène et de TVA sur les billets d’avion internationaux…) et le report de ces ressources dans le ferroviaire.
– Un billet Interrail offert à tous les jeunes d’une tranche d’âge afin de démocratiser le voyage en train et d’encourager les échanges interculturels.
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Notes aux rédactions
[1] Le corpus est composé d’affichages publicitaires des principales compagnies aériennes (françaises et internationales) et d’aéroports français parus entre janvier 2020 et mai 2023, ainsi que des publications Instagram de 36 influenceurs et influenceuses voyage parmi les plus populaires sur Instagram (100 000 abonné·es en moyenne). Tous les comptes ont été anonymisés, excepté ceux montrés en exemple et pour lesquels Greenpeace a reçu l’accord des propriétaires.
[2] Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme, ADEME (2021).
[3] Transport aérien : 3 scénarios pour une transition écologique, ADEME (2022).
[4] Publicité : pour une loi Evin climat, Greenpeace France (2020).
[5] Rapport du Réseau Action Climat sur les aides injustes au secteur aérien.
Contact presse Eléonore Thélot | +33 (0) 7 72 50 56 36 | eleonore.thelot@greenpeace.org
Clés : #aviation #Aviation #Changement climatique #Changements climatiques #Dérèglement climatique #Emissions de gaz à effet de serre #Environnement #GES #Greenpeace #Transition énergétique #Transports
NDLR : publié en réaction au vote pour le renouvellement pour 10 ans du glyphosate dans l'UE n'a pas permis de trouver un accord entre les États (à noter que la France s'est abstenue).
Un nouveau vote aura lieu en novembre.
Un article résumant la situation -> https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/10/13/glyphosate-dans-l-ue-pas-d-accord-sur-la-reconduction-pour-dix-ans-de-l-autorisation-nouveau-vote-en-novembre_6194119_3245.html
Rubriques Planète Biodiversité
Alors que l’ONG internationale fête ses 50 ans, le spécialiste des mouvements écologistes Alexis Vrignon analyse ses spécificités et les reproches faits au mouvement.
Propos recueillis par Rémi Barroux
Publié le 15 septembre 2021 à 04h28 - Temps de Lecture 6 min.
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Greenpeace ne joue-t-elle pas trop la carte de la médiatisation ?
Le premier salarié de Greenpeace France était chargé de la production photo, Pierre Gleizes ; ce qui éclaire bien le choix, la nécessité même, de communiquer avec des images percutantes. C’est ce qui a, en partie, amené à l’attentat contre le Rainbow-Warrior, en juillet 1985, quand les services secrets français ont fait exploser le bateau de Greenpeace dans le port d’Auckland [en Nouvelle-Zélande, l’attentat a tué Fernando Pereira, photographe de Greenpeace], celui-ci venant d’être équipé de nouveaux moyens de communication destinés à lui permettre d’envoyer des images plus rapidement des essais nucléaires français, sans rentrer au port.
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Accueil Espace Presse [Rapport] Le nucléaire à la traîne ...
Dans un rapport publié aujourd’hui, Greenpeace France compare l’impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre de trois scénarios d’investissements : le développement massif des énergies renouvelables, la rénovation des passoires énergétiques ou encore la relance du nucléaire avec la construction de six réacteurs de modèle EPR 2. Les conclusions sont édifiantes : loin d’être un choix judicieux pour le climat, le nucléaire est l’énergie bas carbone la plus lente à déployer et ayant le moins d’impact à court, moyen et long termes sur la décarbonation du mix énergétique.
Lire le rapport complet ici <<
Même dans le scénario le plus favorable au nouveau nucléaire, à montant d’investissement égal, l’installation d’infrastructures d’énergies renouvelables d’un mix éolien/photovoltaïque permettrait d’éviter quatre fois plus d’émissions cumulées de CO2 d’ici à 2050 que la construction de six EPR 2, tout en produisant trois fois plus d’électricité en cumul sur toute la période.
Courbe des émissions de gaz à effet de serre évitables en investissant dans le développement des énergies renouvelables versus dans la construction de six réacteurs nucléaires EPR 2.
Investir 85 milliards d’euros de subventions publiques d’ici à 2033 dans la rénovation des logements permettrait d’éviter six fois plus d’émissions de CO2 d’ici à 2050 que l’investissement de 52 milliards (hors coûts financiers) dans la construction de six EPR 2. Grâce à la rénovation de ces passoires énergétiques, ce sont près de 12 millions de personnes qui sortiraient de la précarité énergétique en une décennie.
Courbe des émissions de gaz à effet de serre évitables en investissant dans la rénovation des passoires thermiques versus dans la construction de six réacteurs nucléaires EPR 2.
Greenpeace demande au gouvernement Macron de renoncer à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires pour ne pas mobiliser des ressources dans une technologie bien trop lente, incertaine et onéreuse, de favoriser la filière renouvelable et de flécher les investissements dans les changements systémiques des différents secteurs de notre société. La France doit se fixer des objectifs climatiques très ambitieux sur la sortie des énergies fossiles, le développement des énergies renouvelables et la rénovation des logements, compatibles avec une trajectoire de réchauffement climatique limitée à +1,5°C maximum.
“Pour respecter l’Accord de Paris et se placer sur une trajectoire de réchauffement climatique limité à +1,5°C maximum, la France doit réaliser 80% de ses baisses d’émissions de gaz à effet de serre au cours des 12 prochaines années. Avec des délais de construction de 15 ans minimum, le programme de relance de nouveaux réacteurs nucléaires n’aura aucun impact sur la décarbonation du mix énergétique à court et moyen termes. Au lieu d’investir l’argent de la transition dans la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, dont les externalités négatives (déchets, risque nucléaire, consommation d’eau…) pèsent trop lourd sur nos vies et l’avenir des générations futures, le gouvernement doit flécher ces investissements dans la sobriété, la construction d’énergies renouvelables et dans la rénovation performante des passoires énergétiques, qui génèrent de nombreux co-bénéfices pour la population”, déclare Pauline Boyer, chargée de campagne Transition énergétique à Greenpeace France.
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Clés : Économie Entreprises - Temps de Lecture 4 min.
La croissance de la structure associative a récemment engendré des conflits entre salariés et avec la direction, qui dit reconnaître des dysfonctionnements.
Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, lors d’une réunion du Medef, au complexe hippique de Longchamp, à Paris, le 27 août 2020. ERIC PIERMONT / AFP
« Je me mets à la place de Patrick Pouyanné [PDG du groupe TotalEnergies], qui va bien se marrer à la lecture de l’article… » Lundi 25 septembre, en réunion hebdomadaire et dans une ambiance tendue, le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, regrette l’attitude des salariés qui ont parlé au Monde, arguant qu’un article à charge contre la structure nuira à la collecte de dons. « Je leur ai dit que j’étais triste et en colère, et que parler à la presse était un exercice risqué », se justifie Jean-François Julliard.
Une vingtaine de témoignages de salariés, ex-salariés et militants font état d’une charge de travail élevée et d’un climat social très difficile dans le bureau français de l’ONG internationale, qui compte 150 personnes en CDI. La quasi-totalité d’entre eux ont souhaité garder l’anonymat, de peur de conséquences sur leur carrière.
La colère gronde aussi du côté des bénévoles, qui estiment ne plus avoir voix au chapitre : Karine Michils, militante et membre démissionnaire de l’assemblée statutaire − qui représente les adhérents −, devait envoyer mercredi 4 octobre une lettre à l’ensemble des adhérents, pour dénoncer un « déni de démocratie ». Elle déplore notamment l’opacité de la direction à chaque question posée en assemblée : « On me rétorquait que j’étais agressive et pas bienveillante. J’ai rejoint Greenpeace pour combattre des multinationales, mais j’ai combattu une multinationale pour l’instant, c’est Greenpeace. »
Davantage de syndiqués
La difficulté à s’exprimer en interne révèle un paradoxe, entre l’illusion d’évoluer dans une grande famille, où l’on « lave son linge sale en famille », et la réalité de la direction de l’association, jugée tantôt absente, tantôt brutale, et n’appréciant pas vraiment les critiques. Un salarié présent dans la structure depuis plusieurs années évoque « une gêne » quand des membres de la direction discutent dans les parties communes du siège. « On est embauchés car on est des personnes vindicatives, qui veulent agir… Mais dès qu’on fait remarquer quelque chose en interne, on nous agresse et nous fait comprendre qu’on est des privilégiés par rapport à d’autres assos », déplore une employée.
Or, depuis vingt ans, les effectifs de Greenpeace France n’ont cessé de croître, et sa structure de se rapprocher d’une entreprise classique : naissance d’un service RH, création de postes de management intermédiaire et délimitation stricte des périmètres de chacun en 2015… Ce qui a généré des conflits fréquents entre pôles ou salariés, parfois arbitrés de manière autoritaire par la direction, ainsi qu’une multiplication des réunions et des processus de validation avant de réaliser une action ou de produire un rapport.
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Ndlr : la réponse de GPF : https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?-9ogJQ
Suite à la publication d’un article du quotidien Le Monde sur le contexte social au sein de Greenpeace France, nous souhaitons apporter plusieurs précisions.
Comme beaucoup d’organisations professionnelles, et a fortiori les organisations militantes engagées pour l’environnement et le climat, nous faisons face à un contexte exceptionnel et difficile, accentué par la crise du Covid et l’urgence climatique et sociale. Notre combat est aujourd’hui au cœur des débats qui agitent la société. Notre engagement collectif et individuel est nécessairement très fort et la charge de travail que cela représente est importante. Les défis que nous avons à relever sont considérables.
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Prévenir les risques psycho-sociaux, surcharges et burn-out
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Améliorer le dialogue social, l’autonomie et les prises de décisions
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Malgré les évolutions et améliorations mises en place ces dernières années, des difficultés subsistent, comme l’expriment certain·es salarié·es et anciens membres de notre organisation. Ils et elles méritent d’être entendu·es, au même titre que toutes nos équipes salariées, bénévoles et et nos sympathisant·es dans le monde. Les attentes vis-à-vis d’une organisation comme la nôtre, dont nous connaissons la force et l’impact, sont grandes. Nous nous efforçons d’être à la hauteur, avec humanité, humilité et détermination.
Pour en savoir plus sur nos mesures d’intégrité et de prévention des risques psycho-sociaux : Comment agir en cohérence avec nos valeurs ? https://www.greenpeace.fr/integrite-et-exemplarite/
Voir aussi https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?MB2Lug
connu / WeGreen Actu
Nouvelle victoire judiciaire dans la lutte contre le bois illégal (condamnation du leader français de l'importation de bois) !
Publié le 11 septembre 2023 / Tom Baquerre Groupe dans le groupe Membres des différentes familles Greenpeace 2 - 8 j'aime
Tags Bois illégal Déforestation Déforestation importée Forêt Greenpeace
Aujourd’hui, le 11 septembre 2023, le tribunal judiciaire de Rennes vient de condamner l’entreprise rennaise ISB FRANCE, leader français des importations de bois, pour délit de mise sur le marché illégale de bois importé à 100 000 euros d’amende et à la publication du jugement sur le site de l’organisme professionnel Le Commerce du Bois et dans le journal Ouest France. La société a également été condamnée à verser 10 000 euros à Greenpeace France au titre de son préjudice moral ainsi que 5 000 euros aux associations France Nature Environnement et Canopée.
Cette condamnation emboîte le pas à une première condamnation https://services.hosting.augure.com/Response/cGN8g/%7Bcbd4fcdc-ea93-4a40-9288-620d843fc287%7D le 6 septembre dernier d’une entreprise de l’Indre, Pierre ROBERT, pour violation du règlement visant à lutter contre le bois illégal concernant également des importations de bois précieux Ipé depuis l’Etat du Pará au Brésil.
Lire la suite ... Commentaires (2)
- Renaud Romagné • Il y a 1 semaine - 3 j'aime
Tout simplement excellent! Tu vois que tu peux donner des bonnes nouvelles aussi. Lol! Merci Tom. ça fait vraiment plaisir. Et on passe de 20 000 à 100 000 euros d'amendes. Au suivant... - Renaud Romagné • Il y a 3 jours - 2 j'aime
https://www.novethic.fr/actualite/gouvernance-dentreprise/entreprises-controversees/isr-rse/bois-illegal-pour-la-premiere-fois-deux-entreprises-francaises-condamnees-pour-manquement-a-leur-obligation-de-diligence-raisonnee-151753.html