cf fiche pour action => informer les GJ de cette vidéo pour échanges, dialogues, concertations ACT
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Cette vidéo a été tournée lors de la Rencontre de Reporterre le 13 juin 2018 au Samovar. La conférence - assez déjantée - portait sur "Comment les riches détruisent la planète", avec Hervé Kempf, et Fred et Mathieu, des Chiche Capon.
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Organisations à but non lucratif
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kervennic
il y a 1 mois
La richesse vient du travail des obeissants. Tuez les riches et de partout, des pauvres se leveront pour prendre leur place et oppresser leurs anciens freres d'infortunes. C'est la lachete des hommes qui tue la planete. Notre espece a ete domestiqué et elle n' a aucun avenir. Quand on a pas le courage de se regarder en face on accable son voisin.
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kervennic
il y a 1 mois
Les riches detruisent la planete et des centaines de milliers de latinos se pressent a la frontiere du Texas pour pouvoir eux aussi participer a cette destruction ! Trump devrait leur distribuer le bouquin de Kempf traduit en espagnol.
Notre Projet
Le Vent Se Lève : un média dans la guerre de position
Le Vent Se Lève part d’un constat : celui d’une défaite historique des forces de progrès. Notre projet s’annonce donc comme une entreprise de reconquête.
La parole confisquée
L’époque actuelle a pour caractéristique première la domination sans partage – quoique contestée – de l’hégémonie néolibérale. Si le néolibéralisme refuse de dire son nom, s’il refuse de se donner un visage unique, il est cependant parvenu à construire une hégémonie solide, laquelle s’incarne dans une variété d’acteurs : journalistes, politiques, partis, etc. Ce sont là les expressions les plus visibles de cette hégémonie, ensemble de théories, de pratiques, d’idées, de valeurs et de méthodes qui infusent dans la société tout entière, unifient une force sociale, font système et fondent le règne d’une pensée dominante omniprésente.
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On n’imagine en tout cas pas que messieurs Niel, Bergé, Pigasse, Drahi, Dassault, Arnault, Pinault, Lagardère, Bouygues ou Bolloré, heureux propriétaires du Monde et de l’Obs, de Libération et de l’Express, du Figaro, des Echos, du JDD et du Point, d’Europe 1, du groupe TF1 et du groupe Canal, puissent vouloir contrôler tous les titres de Presse du pays à des fins d’influence.
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La subordination de l’information aux intérêts privés, économiques ou financiers, est aussi préoccupante que l’était l’alignement de l’information sur les intérêts étatiques au temps de l’ORTF. En quelques décennies, les moyens de communication seront simplement passés des mains de l’État aux mains des puissances privées. Il n’est pas évident que la démocratie ait gagné au change si l’on considère que les médias dominants se sont contentés de troquer un ministre de l’information ayant une ligne directe dans toutes les rédactions contre une multitude d’actionnaires et d’annonceurs publicitaires qui, de la même manière, censurent, licencient et influencent les lignes éditoriales malgré la résistance et le travail indépendant que continuent de mener certains journalistes.
Pourtant, des débats se tiennent, des idées sont échangées, des points de vue contradictoires se confrontent et plusieurs titres de Presse sont concurrents. Seulement la pluralité ne fait pas le pluralisme. CNews, BFMTV et LCI se disputent des parts d’audience.
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S’offrir un journal ou une chaîne de télévision c’est s’acheter de l’influence. C’est-à dire une influence personnelle et surtout une influence politique qui s’inscrit dans un projet de classe. Le rachat de la Presse est une étape clé de la conquête de l’hégémonie culturelle par les néolibéraux. Sont ainsi répétés en boucle les mêmes credos néolibéraux, les mêmes mots-valise matraqués ad nauseam (« compétitivité » ; « coût du travail » ; le « courage » du « chef d’entreprise » ; le « dialogue social » qu’il faudrait « fluidifier » etc.) jusqu’à faire passer ces mots pour des évidences. Cette construction d’une grille de lecture prétend à une forme de naturalité. Elle interdit la mise en avant de cadres d’analyse différents. En l’espèce, ces dernières années ont achevé de marginaliser la parole de gauche, pourtant devenue déjà très minoritaire dans le monde médiatique. Il est vrai, cependant, que la parole de gauche s’est elle-même disqualifiée
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Les voix dissonantes, expropriées de l’espace public, se regroupent autour de pôles de résistance et de potentielle renaissance intellectuelle (on citera Le Monde Diplomatique, Là bas si j’y suis, Les économistes atterrés, Fakir, Acrimed dans des domaines très différents…). Mais ces quelques bastions enclavés se trouvent bien seuls au milieu d’un océan de silence, et s’adressent à un public restreint.
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admettre comme point de départ une représentation spatiale du monde social dans la lignée d’Antonio Gramsci. Il faut comprendre par là l’idée d’un monde social comme un vaste champ de bataille découpé entre les positions de forces adverses, entre les lignes de défense de « ceux d’en bas » et la tranchée adverse. Les positions de l’adversaire néolibéral ont ceci de particulier qu’elles sont bien mieux défendues que les nôtres, mais surtout qu’il est en permanence à l’offensive. Ce schéma, c’est celui de la guerre de position élaboré par Gramsci au lendemain de la première guerre mondiale. Il transpose le vocabulaire propre à la tactique militaire à l’analyse du monde social. Il parle ainsi des médias, des églises, des universités, des usines, des palais de justice, comme d’autant de bunkers et de casemates, de forteresses et de bastions qu’il importe de défendre ou de conquérir avant de pouvoir prétendre à l’exercice du pouvoir. De là la distinction fondamentale dans la pensée de Gramsci entre la société politique et la société civile. Cette dernière est le lieu de production du consentement à l’hégémonie néolibérale, qui permet ensuite d’assurer le règne d’une force dominante et la diffusion de ses idées.
Ce qui importe ici, c’est de comprendre l’effort d’actualisation de la pensée marxiste entrepris par Gramsci. Ce dernier écrit dans un contexte d’échec généralisé des tentatives révolutionnaires en Europe de l’Ouest et d’arrivée du fascisme au pouvoir en Italie. Plus précisément, il écrit depuis la cellule de prison où Mussolini l’a fait jeter. Afin de comprendre cet échec historique des révolutions socialistes, il opère une distinction d’importance entre l’Est et l’Ouest, entre la Russie où la révolution bolchévique l’a emporté et l’Europe où tous les mouvements révolutionnaires ont été défaits. La société russe se caractérisait alors par une structure sociale simple, une société civile quasi-inexistante, un appareil étatique affaibli : le pouvoir était à prendre. Cette situation implique une guerre de mouvement, rapide, frontale, pour qu’une force sociale puisse l’emporter.
En Europe de l’Ouest tout au contraire, la structure sociale est complexe, nervurée de tranchées, la société civile est puissante et la classe dominante s’appuie bien davantage sur la production du consentement que sur la force brute pour régner. Ce qu’il appelle l’Etat intégral peut ainsi se définir comme une « hégémonie cuirassée de coercition », la domination par la culture encadrée par la possibilité du recours à la contrainte. L’aspect coercitif occupe ici le second rôle. Dans une telle configuration, opposer le fusil à la plume est impossible, inefficace et contre-productif. Gramsci pense ici aux grandes offensives frontales sur des tranchées ennemies trop bien défendues au cours desquelles des centaines de milliers d’hommes se faisaient faucher par les mitrailleuses pendant la Grande Guerre, sans aucun résultat militaire. Il faut adapter les méthodes de lutte et substituer la guerre de position à la guerre de mouvement. Cette guerre de position se mène avant toute chose par une praxis politique propre à une force sociale, par la lutte culturelle. Cette lutte doit être ancrée dans le quotidien. La « bataille des idées et des mots » joue ici un rôle important quoique non exclusif : il s’agit, pour les acteurs de cette guerre, de conquérir des positions sociales, d’avancer leurs pions, et de faire progresser leur vision du monde. C’est une stratégie de conquête plus lente, plus laborieuse, mais la seule à même de réussir. A travers cette guerre de position, ce qu’il s’agit de faire – comme le formulent Ernesto Laclau et Chantal Mouffe -, c’est de tracer une ligne de démarcation claire, à l’endroit le plus pertinent, entre l’adversaire et nous, de créer un eux et un nous de part et d’autre d’une frontière intérieure à la société et de nous battre toujours pour faire avancer cette frontière antagonique, pour faire avancer nos lignes et faire reculer l’adversaire.
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on peut comparer le rôle d’un média comme Le Vent Se Lève au rôle d’un échafaudage. L’échafaudage est une structure temporaire, il n’est pas une fin en soi. Il a pour seule fonction d’assurer la construction du bâtiment auquel il est adossé. Pour construire le grand mouvement qui émergera demain, un échafaudage solide est nécessaire. L’émergence d’une force politique nouvelle est conditionnée à l’élaboration d’une grille de lecture alternative par des médias comme le nôtre, par l’imposition de nos mots dont Íñigo Errejón dit qu’ils « sont des collines dans le champ de bataille de la politique » et que celui « qui les domine a gagné la moitié de la guerre », par la mise à l’agenda de nos thèmes et de nos termes afin d’œuvrer à la conquête de la centralité de l’échiquier politique. Et nous pouvons en cela compter sur les très nombreuses initiatives qui émergent ici et là, des médias écrits, des blogs, des chaînes Youtube, des revues, des collectifs etc. Le Vent Se Lève n’est de ce point de vue qu’un pion dans la large constellation d’initiatives en train de naître.
La construction d’un média d’opinion ...
contact@lvsl.fr
ndlr :
- positionnement idéologique très proche de LeMédiaTV ? ACT
Dans le cadre de la réforme des programmes scolaires du lycée, des dizaines de jeunes et d’étudiants se mobilisent pour demander à ce que l’éducation au climat et à la biodiversité soit enfin partie intégrante du tronc commun, en tant qu’enseignement fondamental. Ils en appellent au ministre dans cette lettre ouverte.
Plusieurs associations de jeunes et d’étudiants se sont réunies autour de cette tribune pour demander au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, à « être formés et outillés pour faire face au plus grand enjeu de notre siècle, à savoir le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité ». La liste des signataires est à la fin du texte.
Clés : Climat Pédagogie Éducation
Accueil > Editorial > Entretien >
Comment mener la bataille du climat ? La non-violence est-elle la meilleure méthode ? Quand tout va basculer, parviendra-t-on à orienter les choses vers la solidarité plutôt que vers les barbelés ? Ce sont les questions que pose Jon Palais, militant d’Alternatiba et d’ANV COP 21. Un entretien tourné vers l’action.
• Reporterre poursuit une grande série d’entretiens de fond avec celles et ceux qui renouvellent la pensée écologique aujourd’hui. Parcours, analyse, action : comment voient-elles et comment voient-ils le monde d’aujourd’hui ? Aujourd’hui, Jon Palais, animateur d’ANV 21.
"
J’ai aussi été inspiré par le mouvement des étudiants serbes Otpor, l’étincelle qui a conduit à l’arrestation de Slobodan Milosevic. Ils ont appliqué les théories de Gene Sharp, qui a beaucoup théorisé la stratégie non violente et écarte de son analyse les arguments moraux – à la différence de Gandhi ou Martin Luther King. Otpor les a appliqués avec succès et reformulés sous la forme d’un manuel, La lutte non-violente en cinquante points.
"
de https://reporterre.net/Jon-Palais-L-enjeu-est-la-transformation-collective-pas-la-transformation
centre pour une stratégie et des actions non-violentes (pratiques, opérationnelles ?)
ndlr :
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EFFONDREMENT(S)
Conférences, ateliers, débats, du 1 au 8 décembre 2018, Équitable Café, Marseille
Sujet de l’intervention :
Effondrement : comment ne pas contribuer à la grande accélération ?
La survenue du risque d’effondrement dans le débat écologique ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et d’anticipation de l’avenir. Pouvons-nous aborder une situation inédite – et non désirée – de la même façon que nous avons pensé l’écologie jusque-là ? Ne risquons-nous pas, dans la précipitation, de reproduire certaines de nos erreurs passées ?
Résumé de l’intervention :
En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie.
Un immense merci aux organisateurs de cet évènement très riche et stimulant. Les différents partenaires sont indiqués sur l’image de la vidéo.
Ouvrage prolongeant les développements proposés : Transition 2017, Édition SoLo, 2017
https://www.thebookedition.com/fr/transition-2017-p-351827.html
Références, précisions, erratum en suivant ce lien :
https://medium.com/@vmignerot/%25C3%25A9cologie-fracture-sociale-et-violences-vid%25C3%25A9o-de-la-conf%25C3%25A9rence-et-r%25C3%25A9f%25C3%25A9rences-f967971feedd
Minutage de la conférence :
03:08 Intro : état des lieux
12:30 Les belles histoires écologiques : vue d'ensemble
17:35 L'écologie radicale
19:10 Les colibris : la « sobriété heureuse » et le « nouveau récit »
21:00 L'écologie radicale du GIEC
23:05 Récit politique de la transition écologique
24:23 Compétition, rivalité, coopération et liberté
33:20 Réponse sociale aux injonctions paradoxales
38:50 Anthropologie : le rôle des récits chez les Agtas
42:45 Récits et coopération
44:35 Les récits et leur rôle dans le maintien des inégalités sociales
46:08 Inégalités et conflits chez les « collapsologues »
48:50 Qui survivra?
53:10 Le sacré comme prolongement du paradigme naturaliste
55:40 La spiritualité face à l’effondrement
57:55 Communautarisme et collapsologie
58:45 La compulsion de répétition, définition
1:01:10 La protection de l’environnement est impossible
1:07:00 La théorie du pompage économique
1:16:35 Le modèle HANDY (Human and nature dynamics)
1:18:35 L’échec des « printemps arabe » ?
1:21:30 La révolution contre-productive et la sécession des élites
1:22:30 Le risque de l'extrême droite
1:24:30 Réduire son impact environnemental
1:28:00 Éviter le réflexe de l'isolement
1:29:40 Les 1%, les 10% et les autres
1:31:15 « En phase de croissance il faut courir aussi vite que possible pour rester sur place. En phase de décroissance il faut ralentir à la juste cadence pour rester en vie. »
1:31:50 Syndrome de la Reine Rouge : le guépard et la gazelle
1:35:10 La course aux armements
1:37:20 La Reine Rouge en contexte d’effondrement
1:40:00 Message à l'écologie politique
1:41:00 Renforcement synergique des énergies
Catégorie Éducation 135 commentaires
Transcription :
... adrastea = inéluctable, déesse adrastée, protectrice de zeus ... Marseille
...
à ~29:54 triptique du darwinisme compétition, coopération, rivalité : une compétition donne un cadre et dans ce cadre se confrontent coopération et rivalité.
plus de coopération, c'est répondre à des problématiques qui peuvent très bien faire émerger des rivalités. Des obscurantistes coopèrent au service de leur intérêt.
...
récits positifs, violences implicites
...
les modèles économiques ont invisibilisé les ressources, c'est ce qui nous a amenés dans le mur.
...
récits positifs, violences implicites, sont en soi ce que la psychologie appelle des "injonctions paradoxales" (personne soumise à deux pressions contradictoires ou incompatibles selon wikipédia.->troubles et souffrances mentales. rapport de domination particulièrement dans la communication du ou des dominants.
TOUTE l'écologie est une immense injonction paradoxale. Il n'est pas possible de réduire les pb de fin de mois ET de réduire l'impact environnemental, c'est-à-dire protéger l'avenir. Affirmer cela c'est fondamentalement faire violence au peuple. Et pourtant, on est un peu obligés de le faire. On est concés ! Quand on est un homme politique, on est obligé de rassurer son peuple, on est obligé de lui dire qu'à la fois ile peut avoir 2% de croissance advitam éternam et qu'à la fois les papillons vont survivre. Mais la réalité ne dit pas ça. Le cadre de la compétition - les règles du jeu - ce dans quoi l'humanité s'est retrouvée coincée, ça contredit cette injonction. Les deux ne sont pas possibles. Faire des promesses intenables, dire qu'on peut protéger l'environnement tout en taxant plus ou en bridant les libertés, motive les gens à ne plus écouter les histoires qu'on leur raconte et à mettre en place des défenses psychologiques contre le discour agresseur. Contre cette irrationnalité, on répond avec de l'irrationnalité. et ce que nous voyons émerger partout - et très rapidement- ce sont les obscurantistes mystico-religieux qui ont une forme d'intuition apparaissant parmi les premiers dans les dernières décennies : les obscurantimes scientifiques- le transhumanisme - tout le fantasme autour de l'intelligence artificielle qui elle aussi est censée nous sauver de notre pb écologique, et la transition énergétique en général. Tout ce qui est de l'ordre de la transition fait partie des obscurantismes scientifiques.
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« Cette fois, il n’y a plus de doute possible, les scientifiques sont unanimes : l’être humain dérègle le climat. »
Combien de fois ces dix dernières années avons-nous entendu dire qu’un « consensus scientifique » vient enfin d’être établi sur cette question ? D’ailleurs le très officiel GIEC (Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat) ne vient-il pas de publier un rapport nous laissant le choix entre une catastrophe planétaire si l’humanité agit tout de suite pour sauver le climat, et la fin du monde, dans le cas contraire ?
Pourtant, François Gervais, professeur émérite de l’université François Rabelais de Tours, et examinateur du rapport AR5 du GIEC entre 2011 et 2012, vient de publier un livre intitulé, « L’urgence climatique est un leurre » et montre que s’il y a consensus, c’est plutôt médiatique et politique que scientifique.
Depuis sa dernière intervention dans nos locaux de Clichy en 2015, beaucoup d’arguments nouveaux ont été avancés pour justifier le climat de panique entretenu par le GIEC.
Nous l’avons donc invité à revenir donner une conférence suivie d’un débat, pour lui permettre d’y répondre.
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Actualités et politique
1 141 commentaires
ndlr :
- selon https://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/10/28/les-contre-verites-du-dernier-pamphlet-climatosceptique_3504317_1650684.html Mr Gervais est un imposteur
- Solidarité et progrès est le parti politique d'un candidat controversé à l'élection présidentielle française, Jacques Cheminade.
10 minutes
Marion Cotillard, actrice, et Cyril Dion, réalisateur (auteur du documentaire "Demain") et militant écologiste, engagés dans la mobilisation d'ONG pour attaquer l'Etat français en justice pour inaction face aux changements climatiques. Ils sont les invités d'Ali Baddou.
Marion Cotillard © AFP / Angela Weiss et Cyril Dion © AFP / Valerie Macon
Marion Cotillard © AFP / Angela Weiss et Cyril Dion © AFP / Valerie Macon
A peine plus de 48 heures, et la pétition citoyenne "L'affaire du siècle" a déjà recueilli plus d' 1,2 million de signatures, devenant, selon Cyril Dion "la deuxième pétition la plus signée en France après celle contre la loi travail."
Marion Cotillard se félicite de cette "nouvelle preuve de la prise de conscience des citoyens" et commente sa réponse, faite directement sur la plateforme change.org qui accueille la pétition de baisse du prix de l'essence : "C'est [Emmanuel Macron] qui oppose les problèmes de fin de mois au problème de fin du monde."
C'est dommage d'en arriver là, mais le rapport de force est ce qui marche le mieux aujourd'hui
"La tâche est tellement énorme que la plupart des gens sont dans une attitude de sidération : les gouvernements doivent accompagner la transition, montrer l'exemple"
L'actrice poursuit : "Les discours, les débats, c'est bien, mais il faut passer au stade supérieur. A part Nicolas Hulot, en qui j'ai cru, le gouvernement a montré que les états sont pas à la hauteur, qu'ils pensent à court terme et cela mène à un immobilisme dangereux".
Depuis quelques années il y a un vrai réveil, parce qu'on ne peut plus fermer les yeux (...) je ne suis plus portée par la colère, mais par un réel espoir
Cyril Dion confirme : "Comment demander à des personnes de payer l'essence plus chère, quand c'est l'état qui doit permettre à ces personnes de se déplacer ?(...) Il faut commencer par taxer les entreprises qui font beaucoup de profits et qui sont les plus gros pollueurs."
Les invités
Marion Cotillard
Comédienne
Cyril Dion
auteur, réalisateur et militant écologiste
L'équipe
Ali Badon, chroniqueur
Mots-clés : Société agriculture bio COP24 (Conférence pour le climat 2018) Environnement écologie Gilets jaunes climat Politique Cyril Dion réchauffement climatique
La charge mentale : que disent les scientifiques et les médecins ?
55 minutes
C’est la capacité de penser à quelque chose quand vous êtes quelque part, tout en réfléchissant à une autre chose qui se passe ailleurs, et entre les deux d’envoyer un texto. Comment alléger sa charge mentale au quotidien ? (rediffusion du dossier du 7 mars 2018)
La charge mentale des femmes © Getty / Geber86
Des tâches domestiques aux charges administratives, en passant par les rendez-vous médicaux, les contraintes s'accumulent et envahissent l'esprit… Depuis quelques temps, le concept a émergé sur les réseaux sociaux, c’est ce qu’on appelle la charge mentale.
Quels sont les risques pour la santé psychique et physique ?
Que disent les neurosciences et les psys à ce sujet ?
Et comment alléger sa charge mentale au quotidien ?
14h10
Axel Villard
La une de la science
Les chats des Vikings
Par Axel Villard
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Les invités
Jean-Philippe Lachaux
Directeur de recherche Inserm au Centre de recherche en neurosciences de Lyon
Aurélia Schneider
Psychiatre
Sébastien Bolher
Journaliste
Les références
La charge mentale des femmes écrit par Aurélia Schneider (Larousse)
Un autre regard - tome 2 la BD d'Emma sur la charge mentale (Massot éditions )
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : sciences psychologie droits des femmes égalité femmes-hommes féminisme neurosciences
Les très riches s’inquiètent de voir grossir les rangs des foules en colère. Notre chroniqueuse leur donne ce conseil en guise de solution : répartir les richesses.
Isabelle Attard a été députée écologiste du Calvados. Elle se présente comme « écoanarchiste ».
...
Si vous comptez sur l’oligarchie au pouvoir pour aller dans ce sens et défendre l’intérêt général, vous pouvez toujours attendre. Ne soyons plus naïfs sur les vrais objectifs de l’État qui souhaite par-dessus tout que rien ne change, en protégeant les intérêts des puissants.
Organisons-nous collectivement contre la finance mondiale et les multinationales, car les solutions écologiques et sociales sont à la portée des citoyens. Les entreprises autogérées, les coopératives d’habitat, les assemblées locales et autres lieux d’émancipation et d’éducation populaire, même s’ils sont beaucoup trop rares, existent déjà !
Cet autre monde solidaire, émancipateur et féministe, l’écoanarchiste Murray Bookchin en a beaucoup parlé, le territoire kurde du Rojava est en train de l’expérimenter. Et nous ?
La commission nationale du débat public rappelle dans une lettre adressée à Matignon datée du 15 décembre qu'un débat public ne peut être un outil à la solde du pouvoir. Si l’exécutif ne respecte pas les règles, elle menace de se retirer du jeu.
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rappelle fermement ses principes et son indépendance.
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un débat public ne peut être un outil à la solde du pouvoir : la commission "veillera à ce que les réunions du "grand débat" ne soient en aucun cas" des "meetings politiques", ni pour le gouvernement, ni pour la majorité", écrit-elle. La commission rappelle qu'elle est neutre, indépendante et qu'elle seule décide de la méthode pour organiser le débat et en restituer les conclusions.
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Après avoir mené, elle aussi, une série de consultations préalables, la CNDP met en garde l’exécutif : la défiance est forte. Elle lui déconseille d’évoquer "des lignes rouges"et de persister à employer des termes comme "pédagogie", ou "explication" au risque de vider les salles ou de les radicaliser. Elle réclame du gouvernement qu’il "s’engage à répondre par écrit, de manière argumentée et détaillée à toutes les positions et propositions" et à ne prendre pendant les deux mois et demi de concertation aucune décision qui n’en tienne pas compte.
En cause notamment, la réunion convoquée mardi 18 décembre au soir à l’Elysée pour préparer le grand débat national, en présence du Premier ministre, qui fait bondir certains membres de la commission, selon franceinfo. L’un d’entre eux évoque une "réunion jupitérienne" en contradiction absolue avec les principes de l’institution. "Emmanuel Macron ne peut pas en faire une affaire personnelle", s’indigne l’un des représentants de la société civile qui y siège.
Emmanuel Macron envoie pourtant le signal parfaitement contraire quand il déclare comme il l’a fait hier que finaliser le débat public et en clarifier les règles avant le Conseil des ministres impose qu’il n’aille pas à Biarritz. C'est une "priorisation normale de mon agenda" a déclaré le chef de l'État, qui se fait remplacer par Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères, à la réunion de préparation du G7.
Sujets associés
Gouvernement d'Edouard Philippe Emmanuel Macron "Gilets jaunes" Politique Eco / Conso Transports
ndlr :
- sur la notion de neutralité, affirmer "être neutre" n'a aucun sens. cf travaux de recherche sur ce thème
- il a été dit (ailleurs ?) que la cndp dans un débat précédent avait fait émerger des éléments annonciateurs d'un risque de type "gilets jaunes" transmis au gouv macron/phiippe qui n'en avait tenu aucun compte => chercher réf ACT
->
https://www.lejdd.fr/Politique/taxe-carbone-le-gouvernement-etait-averti-du-risque-de-grogne-3821522
&
info déjà éclairante de fin juin 2018 : https://reporterre.net/Le-debat-public-sur-l-energie-a-produit-des-conclusions-utiles-a-condition-que
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Elle fut le visage de la COP24. La jeune Greta Thunberg, qui mène une « grève scolaire » pour le climat tous les vendredis, a réussi à porter son message de son école suédoise jusque dans les assemblées de la 24e conférence mondiale sur le climat, qui s’est tenu à Katowice, la capitale polonaise du charbon.
Vendredi 14 décembre, lors du dernier jour officiel de cette grand-messe, une trentaine d’élèves de la ville minière l’ont rejointe pour réclamer aux dirigeants des actions contre le changement climatique.
« Nous sommes à court d’excuses et de temps. Nous sommes venus ici pour vous informer que le changement s’annonce, que cela vous plaise ou non », a prévenu la jeune fille. Avant de conclure : « Le vrai pouvoir appartient au peuple. Je vous remercie ».
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Actualités et politique
148 commentaires
CretchaW O
il y a 2 jours
Le violon ça fais un peu forceur mais oui un jour l'eau potable reviendra plus chère que dl'essence
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Arnaud Keyen
il y a 2 jours
Et on la fait passer pour un symbole en se disant : "elle est mignonne" et demain les promesses tenues lors des COP seront déjà oubliées au profit de l'économie de chacun.
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avenel baptiste
il y a 2 jours
Je vais peut être, être vachement négatif pour certains mais franchement je vois pas de solution à l'extinction de l'espèce humaine car qu'on le veuille ou non la planète est pas en danger elle sera toujours toujours la après notre passage, ce qui est en danger c'est notre environnement dans toute sa globalité et qui nous permet de vivre.Actuellement la course à la croissance ( il n'y aura jamais de croissance 100% verte ), les déchets plastiques , la surconsommation (viande, pétrole,charbon,monoculture (chocolat palme,etc...)),la surpopulation (exemple pays des brics qui pensent plus à la croissance économique qu'a l’environnement ) les pollutions (pesticides,produits chimiques...) etc..font que la fin de l'humanité est pas si loin.Je suis actuellement dans une démarche zéro déchet à manger bio et local, j'essaie de laisser le moins de traces de mon passage sur terre et pourtant je sais que j'ai un impact.Pour moi le cycle de l'homme arrive à son terme,faut juste l'accepter même si il faut essayer de faire attention juste pour son estime personnel et pour ses valeurs car je pense pas qu'on soit très nombreux sur terre à faire attention à l’environnement pour que ça est vraiment un impact. Ceci est mon point de vu no rage.
54 minutes
Ce jour-là, le jeune chercheur en sociologie qui débute une thèse sur les déchets, quitte le port de la Trinité-sur-Mer sur un voilier de bois, avec trois amis, pour une expédition scientifique de neuf mois à la recherche du « continent » de plastique en Atlantique Nord.
Plage envahi de sacs poubelles © Getty
Des « Pieds Nickelés » sur les traces du capitaine Charles Moore, découvreur en 1997 du premier « continent » de plastique dans le Pacifique
À l’image de cette « figure un peu mythologique, on avait envie de partir comme des Christophe Colomb des temps modernes pour découvrir un nouveau « continent » de plastique côté Atlantique et y planter un drapeau ». Un brin de naïveté et de romantisme, avoue Baptiste Monsaingeon, aujourd'hui maître de conférences à l'université de Reims-Champagne-Ardennes, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo detritus (Le Seuil)
J’avais 25 ans, je partais pour neuf mois avec l’envie de larguer les amarres, de mettre les voiles. Au-delà de ce projet, je ressentais l’envie d’un voyage initiatique à la rencontre du monde et de ses habitants.
Le jeune homme vient tout juste de signer un contrat avec l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) pour débuter une thèse sur le tri des déchets en milieux dits contraints – des zones où les accès à des dépôts sont limités voire inexistants. Il souhaite ardemment se confronter au terrain pour démontrer par des éléments concrets et matériels, l’existence dans l’Océan Atlantique d’une concentration de déchets plastiques supérieure à celle du plancton. À quoi ressemblent ces déchets ? où se trouvent-ils ? quels en sont les responsables ?
Objectif : la Mer des Sargasses, une zone qui correspond au Triangle des Bermudes entre Cuba au Sud, les Bermudes au Nord et la Floride à l’Ouest. Une mer sans littoral, sans côte, où s’agglomèrent des algues, les Sargassum, car les courants y sont convergents et stagnants.
L’équipage décide de suivre un parcours classique via les vents dominants, le courant des Canaries, en profitant des alizés au large de l’Afrique, puis de remonter le sud des Antilles jusqu’à Cuba en se perdant dans cette Mer des Sargasses où les courants tournent sur eux-mêmes.
En quête des déchets sur terre et sur mer
Fuir la civilisation ? Raté. « On n’a pas arrêté de croiser des plaisanciers issus comme nous de l’hémisphère nord. Et depuis les Canaries jusqu’au Cap Vert puis aux Antilles, le tourisme de masse est omniprésent, l’inverse de l’ailleurs fantasmé ! ». Il a suffi de suivre les touristes pour trouver les déchets. Aux Canaries : des immeubles flottants déversent leurs flots de touristes ; sur une île du Cap Vert, une plage non accessible sert de décharge à ciel ouvert ; aux îles Grenadines, des boat boys ramassent, contre rétribution, les ordures des plaisanciers soucieux de ne pas polluer.
Sur mer, le « continent » de plastique, dont la formation est favorisée par le gyre océanique et les micro-tourbillons, est en fait une soupe détritique composée de plastiques en décomposition de l’ordre du millimètre carré. « Une soupe mangée par les poissons, eux-mêmes mangés par l’homme »
Faire du réemploi et de la réutilisation plutôt que du recyclage ou de l’incinération.
Les systèmes économiques de nos sociétés de consommation sont responsables d’une logique productiviste. Pour y remédier, on a pensé au tri sélectif qui, au final, consiste à bien jeter pour continuer à consommer en toute bonne conscience. Quant au recyclage, il génère aussi du déchet en consommant de l’énergie et en créant d’autres déchets encore plus toxiques. Reste la récupération dont les chiffonniers – récupérateurs et collecteurs de déchets - sont les champions toute catégorie à toutes les époques et partout dans le monde, surnommés « Bifins », « Waste Pickers » ou « Cartoneros ». En Europe, ils ont résisté à l’apparition des poubelles à la fin du XIXe siècle. Aujourd’hui, on s’inspire de leurs méthodes avec les réseaux de recycleries et de ressourceries.
La troisième nature selon Anna Tsing
Pour cette anthropologue américaine, la pollution de la Terre est un état de fait. L’homme doit donc apprendre à vivre dans cette nature polluée, après l’avoir d’abord fantasmé comme vierge et immaculée, puis avoir tenté de la maîtriser, de la réparer et de la dépolluer.
_Cette **troisième nature** est marquée par les ruines du monde d’avant et il va falloir faire avec. L’**éthique du chiffonnier** – une démarche humble et fragile du réemploi et la réutilisation – nous aiderait peut-être à arpenter ces ruines pour y trouver du sen_s
On en a parlé :
Homo detritus. Critique de la société du déchet, de Baptiste Monsaingeon, paru au Seuil, collection Anthropocène, en 2017
Le champignon de la fin du monde. Sur les possibilités de vivre dans les ruines du capitalisme. d'Anna Lowenhaupt Tsing, paru à La Découverte (2018)
L'Océan Pacifique, cimetière de milliards de microplastiques (site payant), une passionnante enquête de Patricia Jolly paru dans le Monde le 8 septembre 2018, et où il est question des travaux de Baptiste Monsaingeon
Vous avez entendu un extrait du poème de Charles Baudelaire, Le vin des chiffonniers, issu de son recueil Les Fleurs du Mal (Gallimard)
Le film de Wes Anderson : La Vie Aquatique sorti en 2004
La revue en ligne recommandée par Baptiste Monsaingon : Terrestres, la revue des livres, des idées et des écologies.
et aussi :
Zéro déchet, 100 astuces pour alléger sa vie, de Bea Johnson (Poche J'Ai Lu, 2015)
le très beau film d'Agnès Varda sorti en 2000 : Les Glaneurs et la Glaneuse disponible dans un coffret de sept documentaires d'Agnès Varda, qui vient d'être édité par Arte Editions
Vous avez pu entendre les titres musicaux suivants :
King of the dogs, Iggy Pop (2009)
Life on mars Année, Seu Jorge (2006)
Pas la peine, Vaudou Game (2018)
Les références du générique de l'émission :
Le Temps est bon d’Isabelle Pierre remixé par Degiheugi
Les invités
Baptiste Monsaingeon
Maître de conférence à l' université de Reims Champagne Ardenne, chercheur au laboratoire REGARDS et auteur de Homo Detritus
Les références
Homo detritus Critique de la société du déchet écrit par Baptiste Monsaingeon (Seuil)
L'équipe
Zoé Varier Productrice
Flora Bernard Réalisatrice
Rebecca Denantes Attachée de Production
Djubaka v Programmateur musical
Mots-clés : Culture Environnement Agnès Varda Baptiste Monsaingeon recyclage écologie gestion des déchets
Transcription :
...
- c'est une "soupe" de plastique et non pas un continent
- réemploi plutôt que recyclage ++
- 3ème nature émerge parmi les ruines du capitalisme (le chemin de la vie)
- arpenter, trouver
...
37 minutes
Une fois par mois on investit les institutions européennes avec l'aide de Maxime Calligaro, ancien eurocrate qui en a arpenté les couloirs pendant des années et sait s’y repérer. On parle démocratie, environnement et frites surgelées.
Foule continentale : démocratie, frites et sacs plastiques © Claire Braud
Maxime Calligaro a la petite trentaine, il a longtemps travaillé au Parlement européen. Avec des amis eurocrates comme lui, ils avaient créé une newsletter. Ils avaient appelé ça : "Les Grecques, bas fonctionnaires européens". Ça racontait les coulisses de l’Union européenne avec un ton grinçant. Et pour ne pas se faire attraper, ils étaient tous anonymes. Maxime a aujourd'hui quitté ses fonctions dans les institutions.
Chaque mois, on fabrique ensemble une émission pour décrypter les grands sujets européens depuis les coulisses des institutions. Des réunions parlementaires aux bureaux des commissaires ... avec le défi de rendre tout ça plus clair (et moins barbant).
Cette fois, on parlera de cravates diplomatiquesù, de la défense de la frite européenne, mais surtout de la question de la démocratie. Dans le contexte actuel de mobilisation en France, la Ve république est critiquée par les gilets jaunes. Ils sont aussi allés à Bruxelles devant le Parlement européen. Pourquoi les jeunes ne croient plus au système démocratique, comment faire pour que ce système, à l'échelon national et européen soit plus soutenu, ou semble plus légitime ? Nous reviendrons aussi sur les questions environnementales, avec les initiatives de l'Union européenne pour mettre fin aux sacs plastiques à usage unique, et on reviendra sur la saga du glyphosate, ce pesticide controversé qui a été renouvelé pour 5 ans par un comités d'experts. Ambiance.
Avec :
Sophie In't Veld, députée néerlandaise du parti Démocrate 66 (libéral) au Parlement Européen
Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l'Université Paris I Sorbonne
Edouard Gaudot, conseiller pour les Verts au Parlement Européen
Eric Andrieu, député français PS au Parlement Européen
Programmation musicale : ROSALÍA - PIENSO EN TU MIRÁ
Pour aller plus loin :
► Des informations sur les présidences tournantes
► Un texte de D. Rousseau sur la crise de la démocratie en Europe
► Le manifeste pour la démocratisation de l’Europe proposé par 120 intellectuels cette semaine
► Le rapport glyphosate http://www.europarl.europa.eu/committees/fr/pest/reports.html
► La page Facebook de l'émission 'Foule Continentale'
L'équipe
Caroline Gillet productrice
Anne Weinfeld Réalisatrice
Martine Meyssonnier Attachée de production
Mots-clés : Monde Union Européenne Société Politique Bruxelles Europe Gilets jaunes jeunes
Mots-clés : Monde Union Européenne Société Politique Bruxelles Europe Gilets jaunes jeunes
55 minutes
Comment penser la ville dans le contexte des menaces qui planent sur l’Humanité ?
city at night with communication icons and network lines mix media concept background © Getty / Busakorn Pongparnit
Alors que les villes sont les premières touchées par les crises économiques et environnementales, il est urgent de repenser les modalités de l'espace urbain.
Robotisation, mise en réseaux, interconnexion généralisée… Comment la révolution numérique s’inscrit-elle dans les métropoles ? Quels sont les nouveaux agencements qui s’opèrent entre le global et le local dans ce contexte ?
Qu’est-ce pourrait devenir demain un véritable modèle de ville intelligente ?
A l'occasion du colloque sur l'intelligence des villes qui se tiendra les 18 et 19 décembre au Centre Pompidou.
14h10
Axel Villard
La une de la science
Une planète qui fond comme neige au soleil
Par Axel Villard
sciences NASA espace
Les invités
Bernard Stiegler
philosophe, fondateur et directeur de l'IRI, Institut de Recherche et d'Innovation au Centre Georges Pompidou, président d'Ars Industrialis
Pierre Veltz
Ingénieur et sociologue, spécialiste de la ville, Grand Prix Urbanisme 2017
Programmation musicale
RADIO ELVIS
23 Minutes
2018
TAMINO
Cigar
2018
NINO FERRER
JE VENDS DES ROBES
Label : BARCLAY1969
Les références
Qu’appelle-t-on panser ? écrit par Bernard Stiegler (Les liens qui libèrent)
La Technique et le temps (ré édition) écrit par Bernard Stiegler (Fayard)
La société hyper industrielle écrit par Pierre Veltz (Seuil)
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés :
sciences urbanisme numérique intelligence artificielle objets connectés
Transcription :
...
la ville hyper industrielle ?
exorganismes complexes en évolution permanente
panser, soigner pour éviter de détruire
court-circuit entre individus et ce grand magma -> inter-modes
(désintermédiation, déspécialisation)
/anthropocène =>réponse économique structurante => Co... = croissance de l'Entropie => négentropie, biodiversité culturelle, économie locale, territoire apprenant contributif (horizontal)
...
=>
terminer ou la trouver en ligne ACT
Christine Siméone@chrissim2
C'est l'avis du philosophe australien Clive Hamilton. Il était présent à la COP21 à Paris, il a suivi la COP24. Pour lui, cela fait peur de penser à un monde à +4°C, alors on se protège en utilisant des mécanismes de défense. Il est assez pessimiste pour l'avenir.
Mots-clés : Environnement COP24 (Conférence pour le climat 2018) ONU France États-Unis Chine
C politique, la suite saison 2
Épisode du dimanche 16 décembre 2018
diffusé le dim. 16.12.18 à 19h55
politique | 52min | tous publics
C politique, la suite, présenté par Karim Rissouli avec Camille Girerd, Thomas Snégaroff et Maxime Darquier. Décryptage, analyse et expertise pour une meilleure compréhension du nouveau monde qui nous entoure !
Le duo de 20 heures : Dominique Méda, philosophe et sociologue, et Nicolas Truong, journaliste au Monde et responsable des pages « idées » reviendront sur l'actualité des Gilets jaunes.
Le conseil de lecture de Thomas Snégaroff.
La semaine politique internationale de Félix Suffert-Lopez.
Transcription :
...
Les intellectuels avec les gilets jaunes ?
ce mouvement a fait réémerger la question sociale
autour de ces gilets jaunes, on a vu comme rarement des intellectuels différents
ya un énorme malaise au travail (burn out), mépris social, crié en dehors car ne peut plus l'être dans l'entreprise
NT / laïcité, l'identité est aussi sociale, parfois on se replie car on n'arrive pas à prendre sa place
le peuple / les élites - fr fracturée mais pas coupée en deux, c'est pas si simple - mvt GJ plein de revendications qui viennent de loin (pouvoir d'achat, inégalités), ils étaient invisibles
/revendications contradictoires car pas hyper travaillées, avoir des experts pour en discuter, c'est un merveilleux moment où ya de l'apprentissage avec une lutte contre ceux qui veulent le récupérer.
NT : intellectuels voulaient ralier le mouvement pour lui éviter qu'il dérive à l'extrème droite, aux populistes qui sont en train de ralier la planète. /écologie une taxe /kérosène opérer la jonction avec nuit debout ténu. ya aussi eu des pb (propos racistes, homophobes, migrants dénoncés). mais en 1936 ça devait sans doute être idem puisqu'en 1938 extrême droite élue
DM : /hulot contraintes budgétaires depuis des années; travailler avec les vrais gens,
...
politique | 80 min | tous public
Karim Rissouli, entouré de Camille Girerd, Thomas Snégaroff et Luc Hermann, propose de revenir sur les temps forts de l'actualité en présence d'un invité fil rouge
Invité : Dominique Wolton, sociologue.
La semaine politique France de Félix Suffert-Lopez
En Coulisses > Gilets Jaunes : Acte V
Nouvelle semaine de mobilisation des gilets jaunes marquée par l’allocution, lundi dernier, du président de la République. Des mesures qui n’ont pas convaincu les manifestants sur les ronds-points. Ils expriment leur déception et sont divisés sur la tournure politique que doit prendre le mouvement. Côté députés La République En Marche, les annonces du Président regonflent un peu le moral d’élus fatigués, en première ligne depuis plusieurs semaines face au Gilets jaunes. En plateau, un Gilet jaune viendra parler de la suite du mouvement après ce cinquième samedi de mobilisation.
Sur le Terrain
Toute la semaine, les policiers ont tenté de déloger les manifestants des ronds-points dans des dizaines de villes en France. Les Gilets jaunes tentent de maintenir leurs positions et réfléchissent à la suite à donner au mouvement. C'est le cas à Poitiers où une première Assemblée Constituante se tient ce samedi. Maxime Darquier était sur place.
Transcription
...
dominique wolton trop d'information tue la communication, distance, logique de concurrence nuisible, course-poursuite, le voyeurisme ne veut rien dire
ce n'est pas parce qu'on regarde qu'on adhère
le métier de journaliste est indispensable
enjeu de démocratie
sur le fond /gilets jaunes
plus anthropologue que sociologue
mvt compliqué
spontané, manipulé, les politiques ont eu peur
nos sociétés sont fragiles
noyés sous les commentaires
dégagisme pathétique
besoin de respect du peuple qui doit aussi respecter les élites
la démocratie en direct est ce qu'il y a de pire
/Macron n'a pas fait de la comm
la politique, un pari, la paix/la guerre
a essayé de se décaler
défend les ministres qui sont comme tout le monde
/sondages ne veut rien dire
GJ disent du fondamental ont raison de gueuler mais ne sont pas le peuple
/défiance des politiques élites méprisantes => modestes
/tous pourris tout le monde peut dire n'importe quoi = tyranie des réseaux sociaux, de l'expression
démocratie fragile
GJ ya de tout
Macron dans ses contradictions /vitesse tyranique
/pacte de marrakech critiques douteuses /migrants
/européennes 2019 aucun des commentaires n'a parlé d'europe, une force
comparer, histoire, avancer le +>>progrès de l'humanité
/RIC
/lrem pb d'orga du mvt mur de verre entre nous, la révolte des godillots, disent merci aux gilets jaunes !
on a été trop gentils avec l'exécutif
/conf de presse GJ à Versailles : maxime nicolle instille du doute début du complotisme, après il modère ses propos. D'autres sont allés plus loin mettant en cause le gouvernement
/DW l'idéologie est la pire atteinte à l'information
/mondialisation impitoyable a généré la chine dictature, a renforcé le pouvoir des élites, qui refusent d'entendre => que la politique recontrôle tout ça
/écologie catastrophe sentiment qu'il n'y a plus rien à faire ++++
/élite homogènes et arrogantes ex pierre bourdieu "/grandes écoles noblesse d'état 1989 => élargir les recrutements, contradiction entre les élites polarisées qui se protègent
/Poitiers ont détruit les cabannes des ronds-points, recommenceront mais ne sont plus qu'une centaine et une scission deux groupes, difficile de s'organiser, la police est aussi désemparée, retournera au rond-point mais avec des doutes
/GJ
Mathieu Blavier miramas le vieux bouches du rhône avait voté Macron, s'est trompé
continuer !
respecter le pdt qui a fait un méa-culpa
prend en compte l'augm du smic, mais ça prend trop de temps
on veut un pouvoir d'achat /tous les fr + augm démocratie
/modes d'action : réveillon sur les champs élysées faire la fête
la cgt nous rejoint en grève, la police aussi,
/arrêt si pouvoir d'achat effectif, modif symbolique démocratie, besoin de sentir qu'on est présent, accompagner l'élu
/consultation n'a pas encore commençé, confusion fond (identité/immigration), forme
qui invite qui, comment ?
participe déjà mais ya pas besoin de consultation pour voir les élus
ya pas de sujet tabou
DW : tout mettre dans le débat, le respect central, décalage entre 'lintelligence et la tehcnostructure
tactique (pas de représentants) qui embête tout le monde anarchie
mvt du peuple apolitique mais marine le pen pourrait raffler la mise en tête à 24% /européennes2019
/partis politiques ne veut pas s'engager en politique, ya aucun intérêt à le faire
veut une veille citoyenne permanente
de la démocratie directe en ligne
Bruno Quétel député lrem on a tiré sur son domicile ve soir 6 coups de feu !
cortège de 15/20 voitures, avaient dévié les gens devant chez lui
= intimidation, violence, anxiété collective, il faut arrêter
je suis sorti à leur rencontre : menaces, attaques de la fonction = malaise profond de la démocratie
c'est nous qui te payons, on peut pas te rencontrer, l'a fait le lendemain
le contrôle de l'application des lois est fondamental
rendre compte de manière régulière
élu depuis 1995
/lrem aspiré /somme de travail bouleverser la société on est allés trop vite
on a failli / transparence
appelle au dialogue /débat va commencer dans la semaine
/ronds-point gendarmes restent statiques mais c'est le domaine public
a proposé une réunion publique la sem proch
MB
il faut qu'on parle, pas en tirant
/ronds-point on n'a plus que ça
DW /communiquer société complexe, institutionnalisée aspirée par le haut mais ya plus de place en bas
ndlr :
- parlent d'augmentation du smic donc cautionnent le mensonge du président Macron qui se contente d'augmenter la prime d'activité, ce qui n'a rien à voir :-(