Le conflit renvoie à un antagonisme entre groupes, entre individus, entre entités (société, nation, classe…) engagés dès lors dans un rapport d’opposition, qu’il s’agisse d’ennemis, d’adversaires, de détracteurs.
Pour citer cet article
Sandrine RUI, « Conflit », in CASILLO I. avec BARBIER R., BLONDIAUX L., CHATEAURAYNAUD F., FOURNIAU J-M., LEFEBVRE R., NEVEU C. et SALLES D. (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, Paris, GIS Démocratie et Participation, 2013, ISSN : 2268-5863. URL : http://www.dicopart.fr/fr/dico/conflit.
ndlr :
- entre -> inter
- analyser /TdM ACT
Pad créé à l'initiative d'un gilet jaune, JLuc :
http://mediation.internetrie.fr/spip.php?article85
But : rechercher ou proposer un début de cadrage pour co-construire une plateforme de revendications cohérentes et adaptées à l'anthropocène, qui soit ACCEPTABLE POUR LA GRANDE MAJORITÉ DES GILETS JAUNES.
UNE PAGE BLANCHE DE PLUS À ÉCRIRE ENSEMBLE :-)
(47 résultats au 14/12/2018 indexés à partir de fin octobre)
NDLR :
- Des choix partisans assumés, ce qui laisse transparaître une attitude de médiateur par moment tout de même ? => demander d'autres avis ACT
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À l'occasion de se campagne de dons, La Quadrature du Net a organisé un débat sur le capitalisme de surveillance avec pour invité :
-Antonio Casilli, professeur à Télécom ParisTech et chercheur au centre Edgar-Morin de l'EHESS Sociologue et membre de LQDN
-Tristan Nitot fondateur de Mozilla Europe, Vice-president Advocacy chez Qwant et auteur du livre surveillance://: Les libertés au défi du numérique : comprendre et agir
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Quel est le niveau d’ambition nécessaire pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à une augmentation de 1,5°C ? Qu’est-ce que ça signifie en France ? Quels types de mesures doivent-être appliquées pour y parvenir ? Peut-on réellement suivre cette trajectoire ? Et d’ailleurs que signifie concrètement limiter le réchauffement climatique à 1,5°C à la surface de la Terre par rapport au niveau préindustriel ? Autant de questionnements auxquels B&L évolution a décidé de répondre dans une étude qui s’appuie sur le scénario proposé par le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en octobre 2018 dans son rapport spécial. Intitulé « Comment s’aligner sur une trajectoire compatible avec les 1,5°C ? », le document présenté par notre cabinet de conseil analyse la faisabilité technique de ce scénario et met en perspective l’ampleur des mesures à mettre en place pour y arriver.
L’étude passe en revue l’ensemble des secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre (résidentiel, tertiaire, mobilité, agriculture, industrie de l’énergie, aménagement, émissions liées à l’aviation, services et bien de consommation dont l’industrie textile et le numérique) et explicite pour chacun d’eux des exemples de bloc de mesures types permettant, en les appliquant toutes, de réduire suffisamment nos émissions de GES pour s’inscrire dans une trajectoire compatible avec l’objectif de 1,5°C.).
Charles-Adrien Louis, cofondateur de B&L évolution et co-auteur de l’étude, explique l’objectif de cette étude basée sur le rapport spécial du GIEC : « Il était important pour nous d’apporter une base technique pour la compréhension de l’objectif de 1,5°C afin de discuter des compromis nécessaires pour arriver à une telle limitation et aider à comprendre l’ampleur des efforts à réaliser pour suivre une telle trajectoire en France. »
Quelles stratégies adopter en France ?
En s’appuyant sur le scénario 1,5°C avec faible dépassement du rapport du GIEC, et en supposant un effort de chaque Etat, proportionnel aux ambitions déjà présentées dans le cadre de l’Accord de Paris, l’empreinte carbone de la France doit passer de 10,5 tonnes de CO2e par habitant en 2017 à 3,7 tonnes de CO2e en 2030, ce qui entraine des changements profonds dans tous les secteurs. Si une telle trajectoire semble peu réaliste, il est en tout cas nécessaire, pour tous les acteurs, d’adopter des mesures de sobriété plus importantes et de mettre en place des stratégies d’adaptation et de résilience dès maintenant.
Étude complète => indiquer nom, prénom et adresse email
ndlr :
- voir aussi
Raul Magni-Berton
Professeur de sciences politiques, Sciences Po Grenoble, UMR Pacte, Université Grenoble Alpes
Déclaration d’intérêts
Raul Magni-Berton est membre du "mouvement pour un Dauphiné Démocratique" et de "Démocratie ouverte"
Partenaires
Université Grenoble Alpes
apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.
Voir les partenaires de The Conversation France
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement.
C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne)
...
ce dispositif avait été mis en avant lors de la dernière élection présidentielle 2017 : plusieurs candidats – dont ne faisait pas partie Emmanuel Macron – proposaient en effet dans leur programme d’introduire un référendum d’initiative populaire.
La « Charte officielle des gilets jaunes » telle que présentée par la page Facebook des « RIC ». Facebook
Ce type de processus aurait certainement évité à des milliers de Français de perdre des heures de travail (ou de temps libre) pour bloquer des routes ou être bloqués. Cela aurait également permis d’éviter le recours à la violence, les répressions policières, et même plusieurs décès. Sans parler de la colère ressentie et du coût des centaines de gardes de vue.
Mais en France, ce type de référendum n’est pas prévu dans la loi pour l’instant.
...
Clés : démocratie gouvernement constitution référendum France gilets jaunes
*ndlr :
Evénements
Intelligence collective
L’innovation par l’intelligence collective – Jean-François Noubel chez ERDF from CIRI on Vimeo.
Voici une conférence donnée le 29 novembre 2012 à Toulouse, devant 300 cadres dirigeants d’ERDF Sud-Ouest. J’avais carte blanche. Durant cette conférence, j’ai essayé de brosser un tableau des voies d’innovation qui s’ouvrent à des entreprises telles qu’ERDF (et bien d’autres). Il m’a semblé important tout d’abord de passer en revue les différentes formes d’intelligence collective : en essaim, originelle, pyramidale et holomidale. Ensuite, j’ai enchaîné sur des questions d’innovation.
Orchestre fou
[stextbox id=”info”] Si vous vous sentez l’énergie d’écrire le transcript de cette conférence, surtout n’hésitez pas et envoyez-le moi ! Il constitue la première étape pour écrire les sous-titres en anglais afin de partager avec nos amis anglo-saxons.[/stextbox]
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12 avril 2013
Commentaire Salut Jean-François, super ta conférence ! Je regrette de ne pas l’avoir vue plus tôt : j’aurais recommandé ton intervention chez un de mes clients qui traitait ce sujet dans une convention récente. Mais peut-être n’est-ce que partie remise.
Quelqu’un a-t-il déjà fait ou proposé de faire le transcript ? Sinon, je m’y mets début Mai. Là, je pars une quinzaine de jrs en Chine.
Amicalement. Jean-Maurice
Reply
12 avril 2013
Bonjour Jean-Maurice, merci pour ton retour. Il y a une personne qui a engagé l’écriture du transcript de cette conférence, et je lui ai demandé à quel degré d’avancement il se trouve. Car on m’a également demandé de sous-titrer en anglais cette conférence, ce qui demande pas mal de travail.
Je te souhaite un très beau séjour en Chine !
Description
Jean-Francois Noubel:
"We name holomidal collective intelligence the new form of collective intelligence that emerges thanks to the Internet. Local and global, decentralized and distributed, agile, polymorphic, based on leadership, individuation, open source, integral wealth and mutualist economy, this young form of collective intelligence still lives through its infancy phase. However we can already see its huge impact on humanity where more and more people in civil society self-organize in order to address societal issues that pyramidal collective intelligence cannot address and even provokes.
Socialware and communityware serve as the keystone on which collectives can rely on, in order to self-organize and scale up, locally and remotely.
Holomidal collective intelligence will soon build advanced forms of Holopticism and augmented holopticism." (http://cir.institute/holomidal-collective-intelligence/)
Category: Intelligence
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Les lieux de rassemblement d’abord : ronds points, parkings de supermarchés, voies routières, carrefours déshumanisés, autant d’endroits d’un monde falsifié où, d’ordinaire, ne passent que des ombres et des anonymes. En revêtant ce vêtement fluorescent, les « gilets jaunes » donnent une visibilité manifeste à leur présence en même temps qu’ils avertissent de l’imminence de l’accident ou de la catastrophe, si le monde tel qu’il va ne marque pas un coup d’arrêt. Les formes de regroupement ensuite, par petits collectifs qui se connaissent, ou se reconnaissent, habitant un même territoire, ou vivant la même galère, à leur manière réinventent une sociabilité qui s’effacent après la désertion des centres villes et l’abandon des services publics. Tout un monde se révèle, un monde d’oubliés, à travers l’accélération de la précarité et de la misère.
...
La résistance des « gilets jaunes » à toute idée de délégation ou de médiation pour obtenir une réelle justice sociale, toujours remise à des temps ultérieurs, est d’autant plus pertinente que les commentateurs de presse ou d’ailleurs s’évertuent à déplorer la perte de capacité d’intervention des syndicats et des corps intermédiaires. Tous l’expriment sans détour : les organisations traditionnelles manquent aux pouvoirs en place parce qu’elles sont censées apaiser ou réguler un mouvement incontrôlable. En clair, ce ne sont pas les représentants des oubliés de la modernité qui sont attendus mais ce sont les auxiliaires de la discipline libérale qui sont requis afin de « calmer le jeu ».
.#Gilets_jaunes #Histoire
ndlr :
- comment sortir d'une situation politique de confusion où notamment les fonctions de "régulation" sont confondues (dévoyées) avec la "médition" ? ACT
53 minutes
La douleur s’élabore au sein d’un système nerveux façonné par le passé singulier et les expériences de chacun*.
Doctor checking patient's back © Getty / RUNSTUDIO
Il y a autant de douleurs que d’individus qui souffrent.
La prise en charge de la douleur aiguë* a fait des progrès considérables, mais la douleur chronique bute sur de nombreux échecs. Cela s’explique par la complexité du phénomène douloureux, d’où l’intérêt de croiser les disciplines pour mieux l’appréhender.
Culture
Médecins, infirmiers : écoutez vos patients !
Afin de remettre le patient au cœur du phénomène douloureux, il est important de comprendre que la douleur implique autant de questions existentielles que de questions biologiques.
D'où le projet de ce livre L'Homme douloureux, écrit à 3 voix : chercheur en neurobiologie, médecin, anthropologue.
14h10
Axel Villard
La une de la science
Neurodégénérescence : quand les autoroutes neuronales sont encombrées
Par Axel Villard
14h52
Dominique Dupagne
Santé polémique
Mentir pour une bonne cause n’est pas lui rendre service
Par Dominique Dupagne
santé Fake news épidémie
Les invités
Guy Simonnet
Neurobiologiste, professeur émérite à l’université de Bordeaux, attaché à l’Institut de neurosciences cognitives et intégratives d’Aquitaine du CNRS.
Bernard Laurent
Neurologue, professeur à l’université de Saint Etienne, membre de l’équipe Inserm NeuroPain qui étudie les réponses cérébrales à la douleur chez l’homme.
Programmation musicale
RAPHAEL HERRERIAS
La nuit des parachutes
2018
CAMILLE BAZBAZ
SUR LE BOUT DE LA LANGUE
Label : SAINT GEORGE 2004
Les références
L'homme douloureux écrit par Guy Simonnet, Bernard Laurent, David Le Breton (Odile Jacob)
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés :
sciences médecine santé médecins recherche Maladie
Spiritualités, le monde des idées…
Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS
Accès libre et gratuit
Comme les hommes, les plantes sont mobiles… quand elles s’établissent quelque part, elles développent des relations avec leur nouveau milieu, elle le fertilisent et ajoutent à sa variété…
Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.
Table ronde avec la participation de :
Christian Globensky, artiste, auteur, pédagogue et fondateur de la Keep Talking Agency (KTA), un laboratoire d’art et d’idées, docteur en Arts et Sciences de l’Art, enseigne la pratique et la théorie de l’art contemporain à l’ÉSAL Metz, “Redonner ce qui a été donné” ;
Christophe Marion, délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques et Agnès MacGillivray, responsable du mécénat (Fondation des travaux historiques et scientifiques, Académie sciences morales et politiques), interviendront sur « Les sociétés savantes, actrices historiques du développement des territoires » ;
Pascale Mottura, historienne de l’art-archéologue de formation, ingénieur culturel, fondatrice de Parallaxe conseil, se tourne actuellement vers la création littéraire ;
Aude Baranger, animatrice à la Maison du Protestantisme Poitevin, et un représentant de l’association, qui gère le Musée du Poitou Protestant et Le Centre Jean Rivierre à La Couarde (79), interviendront sur “La transmission des savoirs d’une thématique singulière” ;
Michel Marc, agrégé de l’université, enseignant en géographie et en aménagement du territoire à l’université d’Orléans, co-fondateurs de l’AUPF (Association des universités populaires de France), ancien président-fondateur de l’Université populaire du Berry à Bourges, membre du bureau national de l’AUPF, interviendra sur les universités populaires et développement des territoires ;
Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action, interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur les territoires”.
Pour aller plus loin :
“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) : http://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf
Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
http://creativite-et-territoires.org
https://www.facebook.com/creativiteterritoires/
https://twitter.com/EMFterritoireshttps://vimeo.com/channels/1327074
Tel : 05 49 11 96 81 – Port : 06 81 54 62 24 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu
Posted by: lisra // Interventions // biens communs Espace public, développement culturel, développement social, Expérimenation sociale, Sciences sociales // décembre 11, 2018
Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018)
REMIX ⏯️ #LTD
:
Raquel a rencontré les employés de Fralib, devenus leur propre patron après avoir racheté leur usine !
▶️ Direction https://www.mycanal.fr/c8/les-terriens-du-dimanche pour voir les Terriens en Replay !
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Après avoir commencé par les supermarchés du sud de la France, les thés et infusions de la marque 1336, celle des anciens salariés de l’usine Fralib de Gémenos regroupés en Scop, s’installent dans de plus en plus d’enseignes partout en France. Un développement qui devrait se poursuivre et même bientôt toucher le circuit spécialisé.
Vous pouvez les aider en participant à leur campagne de financement participatif ici
“Malgré la reconnaissance de notre savoir-faire et la qualité de nos produits, SCOPTI manque de moyens financiers pour se développer et se projeter sereinement dans le temps. Alors que le carnet de commandes se remplit, la vente des marques « 1336 » et « Bio SCOPTI » peine à trouver sa place sur le marché. Nos marques sont très jeunes, insuffisamment connues et il reste encore beaucoup à faire pour que chaque consommateur puisse y avoir accès. L’absence de publicité fait défaut à notre notoriété et nous devons trouver les fonds nécessaires pour cela !” explique l’entreprise.
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Aux côtés de leurs deux marques, les anciens Fralib produisent également et depuis le mois d’avril 2016 les thés et infusions de plusieurs marques de distributeur.
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la coopérative a répondu à différents appels d’offres lancés par des enseignes de la grande distribution. Et bonne nouvelle, trois d’entre eux ont d’ores et déjà été remportés pour les comptes de Système U, Leclerc et Intermarché pour une production annuelle totale de près de 250 tonnes.
Un volume de production qui vient s’ajouter aux trois tonnes mensuelles des marques 1336 et Scop-Ti produites jusqu’à présent.
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Des thés et infusions naturels et Made in France
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des thés et infusions aux arômes naturels. Là repose l’une des grandes différences entre la coopérative et Unilever. Car, depuis 2003, la multinationale avait abandonné les arômes naturels au profit d’arômes chimiques dans la confection de ses productions, au grand dam de ses employés.
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exemple du tilleul, à la fin des années 1980-1990, la cueillette annuelle sur le territoire était de 400 à 500 tonnes. Aujourd’hui, elle est seulement de 10 à 15 tonnes alors que les tilleuls sont toujours là, mais ils ne sont plus cueillis ! Et c’est pareil pour la camomille, la verveine ou la mélisse
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pour (la marque ndlr) Scop-TI, une fois que la quantité de plantes françaises sera épuisée, la production sera arrêtée… Jusqu’aux prochaines cueillettes.
Le gouvernement s’entête dans la défense du nucléaire en arguant notamment que les énergies renouvelables sont intermittentes et insuffisantes, explique l’auteur de cette tribune. Pourtant, des possibilités efficaces de stockage de ces dernières existent.
Olivier Daniélo est rédacteur énergie. Il a fondé l’antenne française du think tank Desertec (Club de Rome) qu’il a ensuite quitté : vouloir importer de l’électricité solaire africaine pour répondre aux besoins énergétiques des gloutons européens lui posait un problème d’ordre éthique.
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Des dogmes nucléocratiques obsolètes
Non seulement la vision macronienne est productiviste, et donc par essence anti-écologique, mais en plus elle repose sur des dogmes nucléocratiques obsolètes. Macron a en effet déclaré le 27 novembre 2018 qu’il était « faux de dire que le nucléaire pourrait être remplacé par les énergies renouvelables, ces dernières étant intermittentes ». Son Premier ministre, Édouard Philippe, ancien lobbyiste d’Areva, en a ajouté une couche le lendemain en affirmant que « tant qu’on ne sait pas stocker l’électricité, on a besoin d’un mix équilibré. On a besoin du nucléaire et des énergies renouvelables ».
Donc, pour Macron et Philippe les 200 GW de Step (stations de transfert d’énergie par pompage) qui fonctionnent dans le monde (dont 5 GW en France) n’existent pas. On peut pourtant les faire fonctionner avec de l’eau de mer, comme l’a si bien expliqué l’association Hydrocoop. La batterie Tesla géante que le groupe français Neoen a installée en Australie pour assister un parc éolien ? Elle non plus n’existe pas. L’île Tesla qui fonctionne au solaire + stockage batterie dans les Samoa étasuniennes ? Idem. Tout comme le système batterie + hydrogène qu’installe le groupe français HdF (Hydrogène de France) en Guyane pour délivrer de l’électricité solaire 24 heures sur 24 et toute l’année. Et puis les études réalisées par le cabinet d’étude Artelys grâce à des outils informatiques sophistiqués et qui démontrent par A + B que les énergies renouvelables peuvent remplacer des réacteurs nucléaires en France sont ignorées. Artelys a pourtant été fondé par des anciens d’EDF. Étrange. Le gouvernement espagnol, qui annonce 70 % d’électricité renouvelable dès 2030 ? Une farce. 95 % de l’électricité en Uruguay est renouvelable ? De la science-fiction. Le PDG du groupe Neoen qui annonce que la France peut passer à 30 % de solaire + éolien en cinq ans, et donc à 50 % de renouvelables en intégrant l’hydroélectricité déjà en place et les autres énergies renouvelables ? Du pipeau. L’atome, il n’y a que ça de vrai. Et comme il est plus facile de briser un atome qu’un préjugé, et bien nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Ou plutôt de la piscine à déchets radioactifs.
Session de formation M.A.R.D
"Modes Alternatifs de Résolution des Différends"
10 & 11 décembre à l'Université Toulouse 1 Capitole
IESF-Occitanie-Toulouse
IESF Occitanie Toulouse (URISMIP), INP Toulouse Tech, Université Capitole 1 propose conjointement une session de formation sur 2 jours intitulée : découverte des M.A.R.D "Modes Alternatifs de Résolution des Différends".
Télécharger l'offre de formation
https://www.iesf.fr/offres/file_inline_src/752/752_E_44893_5c0149cad0222_1.pdf
DE QUOI S'AGIT-IL?
Des dispositions législatives et réglementaires européennes ou nationales récentes et des initiatives de professionnels du droit tendent à promouvoir de plus en plus le développement de ces pratiques extra judiciaires. Il s’agit d’une tendance lourde en cours d’extension à de nouveaux litiges, qui devrait donc être connue des ingénieurs et des dirigeants d’entreprises, désirant assurer efficacement la représentation d'une partie au cours d'une action de médiation, arbitrage, conciliation.
L'offre de formation, qui permet notamment de situer ces nouveaux modes de résolution des conflits par rapport au système juridictionnel français, répond à cet objectif professionnel.
Ce cycle de formation s’adresse à un public de professionnels expérimentés (dirigeants d’entreprises, managers, …) confrontés à des situations conflictuelles et désireux de découvrir des outils modernes de résolution efficace et durable de ces différends par des voies extra-judiciaires.
OBJECTIFS DE LA FORMATION
Identifier les différentes composantes du système juridictionnel français
Comprendre les grands principes de répartition du contentieux entre les différentes juridictions
Connaître les étapes essentielles d’un procès civil et pénal ainsi que la place de l’expert
Connaître les caractéristiques essentielles, et les textes officiels fondateurs, des différents modes alternatifs de règlement des différends : arbitrage, conciliation et médiation
Comprendre l’intérêt d’y recourir pour apporter la solution à un différend
Connaître les principes généraux et les étapes de la médiation
Savoir participer utilement à une médiation ou la prescrire
2 possibilités pour retirer votre dossier d'inscription :
Université Toulouse 1 Capitole – FCV2A (site de la Manufacture des Tabacs)
21, Allée de Brienne Bureau MQ 106 – Toulouse
Patricia Aspart
Tel : 05.61.12.88.38 – fcjuris@ut-capitole.fr
...
Institut National Polytechnique de Toulouse - Formation Continue
6 allée Emile Monso BP 34038 - 31029 Toulouse cedex 4
Véronique Duffort
Tel : 05.34.32.31.07 – veronique.duffort@inp-toulouse.fr
L’ONG Germanwatch révèle le classement des pays les plus touchés par les évènements extrêmes. Ce sont tous des pays du sud et si la France est 18e, c’est en partie du fait de son outremer.
Économie
Hervé Nathan
Directeur adjoint de la rédaction
Le conseil des ministres des Finances de la zone euro a encore une fois échoué à adopter une imposition sur le chiffre d'affaires des géants du numériques. L'impotence européenne représente à la fois un déni de démocratie, une ineptie économique et une soumission aux Etats-Unis.
On serait dans un film comique, on crierait « caramba, encore raté ! », en lisant le résultat pitoyable du dernier conseil des ministres des Finances européens. Non seulement le projet de budget de la zone euro n’est qu’une sorte de zombie, non seulement la protection des dépôts bancaires des citoyens a été remis à plus tard, mais la taxe Gafa, même réduite à sa plus simple expression, à savoir l’imposition des seuls revenus de la publicité sur Internet, a été repoussée à cause de l’opposition de quatre pays membres de l’Union européenne, l’Irlande, la Suède, la Finlande et Danemark. Même si une autre version sera peut-être examinée en mars 2019, un triple suicide se profile pour l’Union européenne.
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Un suicide démocratique. Dans tous les pays, les opinions publiques sont scandalisées par la capacité qu’ont les géants du numériques, Google, Amazon, Facebook et Apple, à échapper à l’impôt, alors qu’ils tirent des bénéfices considérables des marchés européens sur lesquels ils sont en position dominante. Bafouer ainsi les sentiments des citoyens en s’abritant derrière la règle de l’unanimité en matière fiscale, c’est ouvrir en grand l’espace électoral aux partis anti-européens, dont certains sont aussi des partis autoritaires.
Un suicide économique. En sortant du conseil, le ministre français Bruno Le Maire a affirmé que faute d’un accord en mars, la France instituerait une taxe « Gafa » sur son territoire. Bel effet de manche, même si on attendra de voir le texte… Mais surtout, la prolifération de taxes nationales, si justifiées soient-elles par la soif de justice des citoyens, aura pour effet de fractionner le marché européen, alors que c’est la profondeur du marché des données, le pétrole de l’économie numérique, qui permettrait à des firmes européennes de croître suffisamment pour prétendre contester les monopoles que se sont constitués les Gafa, tous américains. Coincées dans leurs frontières, n'ayant pas accès à une masse suffisante de clients/fournisseurs, les start-up seront condamnées à demeurer indéfiniment des naines, et aucun Google européen ne risque de prendre son envol.
Un suicide de souveraineté. Un des moteurs de cette histoire est tout simplement la trouille. Trouille des Irlandais de ne plus être le « meilleur ami de Google », qui doit 10 milliards d’euros aux contribuables du pays, trouille des Allemands que Donald Trump, qui analyse l’imposition des Gafa comme un acte anti-américain, ne se venge en élevant les droits de douane sur les berlines Mercedes, BMW et Porsche, exportées outre-Atlantique… En laissant la trouille les guider, les gouvernements des pays membres (la Commission pour cette fois, n’est pas à mettre dans le même sac) font mieux que d’intégrer d’éventuelles sanctions américaines, ils les précèdent, entraînant l’UE dans la voie de la soumission à un pouvoir américain qui n’a même pas besoin de faire usage de la force. Qui a dit que l’Europe devait être démocratique, protectrice, souveraine ?
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Clés : Union européenne Internet
A Montpellier, occupation du rond-point du Près d'Arènes le 1er décembre. Photo David Richard. Transit pour Libération
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, syndicalistes, responsables associatifs et politiques, chercheur·es, universitaires ou artistes appellent à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.
...
Le mouvement des gilets jaunes met dans le débat public l’ensemble de la politique sociale du gouvernement. Plus largement ce sont les politiques néolibérales mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis des décennies qui sont en cause. Fins de mois de plus en plus difficiles, précarisation toujours accrue du travail, injustice fiscale, conditions de vie qui se détériorent, telle est la situation subie par la majorité de la population. Ce qui touche en particulier les femmes, très nombreuses à se mobiliser dans ce mouvement. Dans le même temps, l’évasion fiscale n’a jamais été aussi importante et les plus riches se sont vu offrir de multiples allègements d’impôts : suppression de l’ISF, flat tax de 30 % pour les revenus du capital qui ne sont plus soumis à l’impôt progressif, baisse de l’impôt sur les sociétés… Dans ces conditions, l’augmentation des taxes sur les carburants est apparue comme «la goutte d’eau qui a fait déborder le vase».
En dépit d’une tentative de mainmise de l’extrême droite sur le mouvement, celui-ci se caractérise par son auto-organisation horizontale et pose l’exigence d’une démocratie réelle contre une présidence autoritaire et méprisante. A l’heure où se déroule la COP 24 en Pologne et où la lutte contre le réchauffement climatique est urgente, ce mouvement met également en évidence le lien entre la question sociale et les impératifs écologiques : les plus grands pollueurs sont exonérés de tout effort, les principales causes du réchauffement climatique ne sont pas traitées, la casse des services publics et des commerces de proximité et l’étalement urbain se poursuivent, les alternatives en matière de transport en commun ne sont pas développées. Le modèle du logement social en France est en mis en péril par sa marchandisation au profit des grands groupes privés. Dans ces conditions, ce n’est certainement pas aux classes moyennes et populaires de payer la transition écologique.
La politique du gouvernement ne répond ni à la colère sociale ni aux impératifs écologiques. Le gouvernement laisse les multinationales et les lobbys productivistes n’en faire qu’à leur tête en privilégiant toujours plus leur intérêt propre et celui de leurs actionnaires au détriment du plus grand nombre et de l’avenir de la planète. Pendant des jours, le gouvernement a campé sur une posture intransigeante, refusant le moindre geste et clamant qu’il maintenait le cap et ce, malgré le fait qu’une énorme majorité de la population soutenait ce mouvement. Cette attitude a entraîné une exaspération croissante qui a conduit à des actes de violence dont le gouvernement pouvait espérer tirer parti. Cela n’a pas été le cas et le soutien de la population est resté massif.
...
appellent la population à se mobiliser pour imposer une politique qui permette de mieux vivre, et à manifester pacifiquement dans la rue massivement le 8 décembre, journée de mobilisation internationale pour la justice climatique, en convergence avec la quatrième journée de mobilisation des gilets jaunes.