480 285 ont signé
Au gouvernement brésilien et aux gouvernements du monde entier: Arrêtez le massacre des requins! Nous sommes choqués que 10 000 requins aient été tués au Brésil pour leurs ailerons. Nous vous demandons d'interdire rapidement le commerce cruel des ailerons de requins ainsi que l'importation et l'exportation de viande de requin. En prenant des mesures fortes et en comblant toutes les lacunes de la loi, vous contribuerez préserver nos océans et à rendre notre planète plus durable.
Photo: Tommy Trenchard/Greenpeace
Les requins sont présents sur notre planète depuis 450 millions d’années, mais leur nombre ne cesse de chuter à cause de la surpêche et de la chasse au profit
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🎧 Moteur diesel, chaluts industriels ou sonars derniers cris : en moins d’un siècle, l’industrialisation des techniques a permis à l’Homme de pêcher des quantités astronomiques de poissons. D’où cette question, sommes-nous en train de vider les océans ?
Podcast : 54 minutes
Connu / TG le 04/03/23 à 10:46
L'actu
Notre regard singulier sur l'état de la France et la marche du monde. Au-delà des faits, le sens de l'actualité.
C’est l’objet d’un nouveau rapport de l’association Pleine Mer et de Transnational Institute. Cette étude montre comment l’industrie de la pêche peut avoir un impact sur l’émergence de nouvelles routes migratoires. On a contacté Thibault Josse pour en parler, ingénieur agro-halieute et un des deux auteurs du rapport.
Si le lien entre surpêche et migrations est peu familier du grand public, c’est pourtant un phénomène bien connu dans le secteur de la pêche. Non-dit et opacité n’ont rendu possible aucune véritable analyse systémique avant celle-ci. C’est ce lien que pointe le rapport. La pêche industrielle sur les côtes d’Afrique de l’ouest est une cause de migration. Les personnes migrantes, qui peuvent se retrouver à travailler dans le secteur en Europe, utilisent souvent des bateaux de pêche pour traverser la mer méditerranée.
Thibault Josse, coauteur du rapport, pointe du doigt les accords de pêche avec l’Europe, et les accords bilatéraux entre les pays d’Afrique de l’ouest et d’autres pays. Il nous explique que quand un pays n’est pas capable d’exploiter au maximum ses stocks de poissons, d’autres Etats, ou même d’autres entreprises, peuvent pêcher dans la zone économique exclusive de ce pays. Il s’agit de bateaux gigantesques, pouvant atteindre plus de cent mètres, à l’image du Margiris. Ces chalutiers géants, qui ne subissent aucun contrôle sur leurs techniques de pêches ou sur les quantités de poissons ramassées, participent à l’épuisement de ces ressources. Conséquence : les filets des artisans pêcheurs d’Afrique de l’Ouest sont presque vides. Au Sénégal par exemple, où près de 20% de la population vit de la pêche, c’est toute une économie qui est menacée. Poussés à la faillite, ils sont nombreux à migrer vers l’Europe.
Ce rapport, qui cite plusieurs enquêtes du Guardian ou du Globe and Mail met également en évidence des réseaux de rackets. En Irlande par exemple, certains armateurs font venir des migrants en leur faisant miroiter un visa, un travail et un salaire. Une fois arrivés, aucune des promesses ne sont tenues et une prise d’otage se met alors en place : soit la personne reste, illégalement, sans droits et avec un salaire très faible voire inexistant, soit l’armateur la dénonce à la police. Un véritable esclavage moderne.
Info et société Enquêtes et reportages 91 min Prochaine diffusion le mercredi 10 juin à 09:25
Face à l’engouement croissant de la population mondiale pour le saumon, les fermes d’élevage jubilent, celles de Norvège en tête. Enquête sur une industrie florissante responsable d’importants problèmes environnementaux et sociétaux.
La consommation du saumon, réputé pour sa forte teneur en oméga-3, a triplé dans le monde depuis les années 1980. Pour répondre à la demande, l’aquaculture norvégienne s’est rapidement structurée, hissant le pays au sommet de la production mondiale. Sur le mois de janvier 2020, les recettes de ses exportations ont battu un record en s’établissant à 677 millions d’euros. Mais cette industrialisation massive pèse sur les écosystèmes. L’importation par cargo du soja amazonien, l’un des composants des granulés d’élevage, accentue la déforestation tandis que les déchets alimentaires et les excréments engendrent une importante pollution aquatique. Les "évasions" de poissons des fermes, notamment lors des tempêtes, compromettent aussi le patrimoine génétique du saumon sauvage, dont la population souffre déjà de maladies et de la surpêche. Face à ces défis, certains acteurs misent sur la technologie pour contrôler leur empreinte carbone quand d’autres parient sur les fermes aquacoles terrestres en circuit fermé, réputées plus respectueuses. Cela suffira-t-il à redorer le blason de l’élevage ? Pas si sûr. Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, les ouvriers dénoncent les cadences infernales imposées par la puissante industrie locale.
Juteux business
Des côtes norvégiennes aux cuisines françaises, des fjords chiliens aux rivières allemandes – terrain d’expérimentation d’une réintroduction du saumon sauvage –, cette enquête décortique les ressorts de ce juteux business en analysant ses conséquences environnementales et sociétales. Nourri d’infographies didactiques, d’immersions rares dans des fermes d’élevage et de nombreux témoignages (pisciculteurs, activistes, mais aussi le chef étoilé Michel Troisgros), ce documentaire d’Albert Knechtel (Génération jihad) explore également les efforts menés pour rendre la salmoniculture durable et plus respectueuse du bien-être animal.
Réalisation : Albert Knechtel Pays : Allemagne Année : 2020
2.525.958 signatures au 15/1/2020
Les océans sont en danger
Changements climatiques, pollution plastique, activité minière en haute mer et surpêche – les menaces qui pèsent sur nos océans s’additionnent et s’intensifient.
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Créons le plus vaste réseau de sanctuaires marins
Signez la pétition pour que les océans de notre planète soient sillonnés de sanctuaires, et pour appeler les gouvernements à convenir d’un traité international solide à l’ONU.
Surpêche, pollutions des eaux, prédateurs invasifs et barrages hydroélectriques mettent en péril la survie des saumons sauvages. Un conservatoire, en Haute-Loire, tente d’enrayer la disparition de ce poisson au métabolisme étonnant.
Chanteuges (Haute-Loire), reportage
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COGEPOMI, PLAGEPOMI… KÉZAKO ?
Le Conservatoire national du saumon sauvage de Chanteuges est une société coopérative d’intérêt collectif, à laquelle participent notamment des élus locaux, des pêcheurs et des associations. Il est un prestataire du Comité de gestion des poissons migrateurs (Cogepomi) de la Loire. Il s’agit d’une instance de concertation qui traite spécifiquement de la problématique de gestion des poissons migrateurs vivant alternativement en eau douce et en eau de mer (anguille, saumon, alose, lamproie et truite de mer). Ce comité valide le plan de gestion des poissons migrateurs (Plagepomi), qui fixe des objectifs et des règles pour la gestion des migrateurs.