Avec les témoignages de :
- Marion GUST CONSEIL REGIONAL NOUVELLE AQUITAINE
- Pierre HOUSSAIS GRAND LYON
- Benoît LE RETIF REGION NORMANDIE
- Maud LELIEVRE LES ECO MAIRES
- Céline LOURADOUR REGION AUVERGNE RHONE ALPES
- Sébastien MAIRE FRANCE VILLE DURABLE
- Carlos MORENO Université Panthéon-Sorbonne Paris 1
- Christèle MORIN-DEFORCEVILLE METROPOLE ROUEN NORMANDIE
- Bruno PAULMIER VILLE DE NIORT, ADT-INET
- Antoine RAYNAUD VILLE DE LOOS-EN-GOHELLE
- Pascale AVARGUES BORDEAUX METROPOLE
- Stéphane BEAUVAIS UGAP
- Célia BLAUEL VILLE DE PARIS
- Julien BOSCHER CCAS VILLE D'EVREUX
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3 PARCOURS AU CHOIX !
Parcours 1 - Des innovations pour construire un territoire intelligent
Parcours 2 - Management et marque employeur : quelles dernières innovations ?
Parcours 3 - Des innovations pour réussir la transition climatique
Pitchs des startups et live voting 12h20 - 12h45
Cocktail déjeunatoire et networking 12h45 - 14h15
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Conférence des AMFiS 2020 avec :
- Azzedine Taïbi (maire de Stains)
- Monia Labassi (Inspectrice du travail)
- Adeline Grippon (Médecins du Monde)
- Djangou Traoré (collectif Francs-Moisins citoyenne),
- Pascal Troadec (Maire adjoint LFI)
Territoires à énergie positive
@ReseauTEPOS · 10h
Le Collectif Paysages de l'après-pétrole vous invite au lancement de la parution de son ouvrage : "Villes et #territoires de l’après-pétrole : le #paysage au cœur de la #transition", le 17/9 à 18h à Paris. Inscription
Index pointant vers la droite
https://helloasso.com/associations/collectif-paysages-de-l-apres-petrole/evenements/lancement-de-l-ouvrage-du-collectif-paysages-de-l-apres-petrole
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Catégories Non classé
Étiquettes Elus, municipales, Planification, territoires, transition
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Ce travail, qui avait été initié pendant le confinement pour alimenter nos missions en cours sur la gouvernance locale de la transition, s’est progressivement transformé en un panorama d’une dizaine de pages (on a pourtant essayé d’être synthétique). Il mériterait d’être étayé par un dialogue plus poussé avec les porteurs de ces dispositifs. Nous avons cependant décidé d’en publier la version de travail, pour en faire un commun accessible à tous. Il est en ligne ci-dessous. N’hésitez par à vous en saisir, à nous faire part de vos retours critiques et à le diffuser autour de vous.
Rousselet Yannick @plutonyck · 16 juil.
asn.fr - 0 - 2 - 2
36 minutes
Derrière le biorégionalisme se cache une volonté de repenser les territoires en fonction de leur écosystème pour valoriser les interactions naturelles à l'échelle du local. Mathias Rollot a contribué à introduire cette philosophie de l'espace en France et s'exprime au micro d'Elodie Font dans "Chacun sa route".
Peut-être utopique mais surtout engagé, le biorégionalisme cherche à privilégier les frontières naturelles afin de renforcer des liens harmonieux entre nature et culture © Getty / Kirill Rudenko
Un architecte en balade dans les territoires
Mathias Rollot est titulaire d'un doctorat en architecture et exerce comme maître de conférences à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nancy où il défend l'idée d'une architecture biorégionale.
Son rapport à l'architecture est enrichi de notions philosophiques : habiter et habitabilité sont au cœur de sa pratique et de sa pensée.
Après avoir fait ses gammes dans divers cabinets d'architecture, il débute en parallèle une activité d'essayiste pour diffuser la théorie de "biorégionalisme" dont il recense dans une bibliothèque virtuelle les divers textes ayant trait à ce sujet.
Le biorégionalisme : une utopie architecturale et territoriale ?
Années 1970. Californie. San Francisco. Plutôt que dans un laboratoire, c'est dans la tête de quelques étranges penseur.euse.s qu'émerge la notion de "biorégionalisme". Peter Berg et Judith Goldhaft fondent alors la "Planet Drum Foundation".
Peut-être utopique mais surtout engagé, le biorégionalisme cherche à privilégier les frontières naturelles au détriment des frontières administratives afin de renforcer des liens harmonieux entre nature et culture.
On change ainsi d'échelle : du global au local, l'être humain n'est plus consommateur.rice mais usager de son territoire. Le respect s'insuffle dans les pratiques.
Antispéciste, antinationaliste, antiraciste et anticapitaliste, le biorégionalisme propose de relocaliser les activités économiques, de renforcer l'autonomie en termes d'énergie et d'alimentation et d'instaurer des démocraties participatives.
En somme, pour Mathias Rollot Le biorégionalisme se pense autant de manière locale qu’interlocale. La vie se noue dans un entrelacement d’échelles. La biorégion est définie par des critères à la fois naturels et culturels. Pour l’identifier, on peut se demander quelles relations humains et non-humains ont-ils nouées à cet endroit, de manière durable et saine ? (Nicolas Celnik, « Biorégions, et au milieu coule une frontière », Libération, 26.02.20)
Retrouvez la chronique de Coralie Schaud de "Libération" : La pollution des avions
Les invités
- Mathias Rollot, Architecte, Docteur en architecture et Maître de conférences à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy
Les références
- La recherche architecturale. Repères, outils, analyses écrit par Mathias Rollot(Editions de l'Espérou)
- Les territoires du vivant. Un manifeste biorégionaliste écrit par Mathias Rollot(Editions François Bourin)
L'équipe Elodie Font, Productrice Clément Nouguier, Réalisateur Céline Dubois, Attachée de production
Écologie - Entretiens
TAGS Anthropologie écologie relationnelle néolibéralisme philippe Descola transition écologique
Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur, avec Pierre Spelewoy, du récent Toutes les couleurs de la Terre – Ces liens qui peuvent sauver le monde paru aux éditions Tana. Il y développe plusieurs concepts, parmi lesquels celui « d’écologie relationnelle », qui s’oppose notamment à l’uniformisation du monde par le néolibéralisme. Dans ce riche entretien, nous avons demandé à ce jeune héritier de Philippe Descola comment il analysait les processus de destruction écologique, sociale et culturelle que nous traversons, et comment construire concrètement une autre approche de la relation, compatible avec la préservation de nos biens communs, a fortiori environnementaux. Réalisé par Clément Molinier et Pierre Gilbert, retranscrit par Manon Milcent.
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parti 6 mois travailler pour le ministère de l’Environnement du Queensland, dans une équipe de rangers, sur la protection des populations de koalas. Pour les protéger, les politiques publiques d’alors consistaient à les parquer dans des zones dédiées à la protection. Grillagées dans des forêts de protection, loin des activités humaines, le koala s’en porterait mieux. ... j’ai remis en cause mes acquis, car ce système de protection se confrontait à plusieurs biais. Un biais écologique d’abord, au sens scientifique du terme, dans le sens où parquer des koalas dans des zones spécifiques participait, sur du long terme, à limiter l’expression de la diversité génétique de la population. Une diversité pourtant nécessaire au renouvellement de l’espèce. Deuxième biais : on observait que certains koalas préféraient s’établir en zone péri-urbaine.
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dernier biais, davantage culturel, m’est apparu : les koalas sont énormément représentés dans les symboles australiens alors que la coexistence est refusée. C’était pour moi une instrumentalisation du vivant doublée d’une hypocrisie anthropologique. Cette expérience m’a dynamité l’esprit. D’ailleurs, je le découvrirai plus tard, la violence infligée aux koalas n’était que le miroir d’une pluralité de violences qui émergent des mondes occidentaux et qui fait de nombreuses victimes : les populations autochtones qui décident de vivre autrement, dont les aborigènes d’Australie – les violences faites aux koalas et les violences faites aux humains sont les deux faces d’une même médaille – mais aussi les territoires oubliés de l’économie monde, les violences faites aux femmes, aux Tsiganes, aux roms, les DOM-TOM marginalisés dans les démarches républicaines… Bref, par notre incapacité à penser la diversité, nous avons laissé sur le carreau nombre d’individus, de collectifs et de territoires.
De ce fait, contourner l’uniformisation des mondes demande, je crois, une réponse citoyenne et politique forte : remettre la diversité, qu’elle soit humaine ou non humaine, au cœur des modèles sociaux. Cette démarche peut offrir des dynamiques d’innovation majeures aux crises que nous connaissons tout en nous permettant de remettre de la poésie dans nos vies. En puisant dans la singularité de chaque être, de chaque imaginaire, de chaque territoire, des voies citoyennes et politiques se dégagent pour emmener le social et l’environnement dans un seul et même horizon.
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??????????? [TOUT ou RIEN copier ?!]
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En Cévennes par exemple, il y a beaucoup de conflits entre les néoruraux et les archéos cévenols. ... La culture de la résistance d’une part, et l’amour des montagnes d’autre part ! Deux symboles sur lesquels construire de l’inclusivité. Le lien au paysage comme projet territorial a également pour avantage de ne pas être anthropocentré. Il emmène anciens comme nouveaux, humains comme non humains dans un seul et même bateau. J’ai tendance à militer actuellement pour des politiques du symbole, au sens littéral du terme. Ça me fait penser à cette fameuse phrase de l’anthropologue Jean Malaurie : « sans symbole nous ne sommes rien, qu’un peuple de fourmis manipulées par le verbe, l’information et l’image ».
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tension très forte dans les milieux écolos, entre l’urgence climatique et sociale et les manières de cultiver des réponses qui demandent nécessairement du temps. Ce conflit, nous y sommes tous confrontés. Néanmoins, il reste impératif de cultiver le sens !
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se développent à Paris des fermes verticales, sans eau, sans sol. Elles sont très subventionnées au nom de l’autonomie alimentaire des villes. Elles entrent alors en concurrence avec l’agriculture des campagnes où les paysans cultivent pourtant les valeurs de la terre et n’arrivent plus à vivre de leurs métiers. Autrement dit, au nom de l’écologie à Paris, on détruit ce dont l’écologie est censée être la gardienne : la diversité des mondes.
Une deuxième clé de réponse se situe dans le dialogue entre la valorisation de la diversité à l’échelle locale et le sentiment d’appartenance à l’humanité. Il y a un imaginaire auquel j’aime me relier, même si en l’état il peut paraître de l’ordre de l’utopie. Le géographe Augustin Berque, qui a été très influent pour moi, propose dans ses travaux de penser la diversité via trois échelles à partir desquelles on pourrait déployer de nouvelles compétences politiques. La première est l’échelle de l’atmosphère, le matériau physico-chimique de la Terre. Cela correspondrait à des politiques internationales relevant d’un sens commun de l’humanité telle que la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouter la vie sur terre permet de déployer une deuxième échelle : l’échelle écosystémique. C’est une échelle biorégionale en somme à partir desquelles se pensent et se préservent les grands équilibres de la vie. Il y a enfin l’échelle de l’habité, celle des symboles et de l’expérience partagée. Augustin Berque l’appelle « l’écoumène ». C’est une échelle beaucoup plus fine qui construit pourtant le vivre ensemble au quotidien. Un universel par-delà l’humain, se situe peut être dans un dialogue pertinent entre ces trois nouvelles échelles politiques et citoyennes.
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La crise du coronavirus montre à quel point nous avons besoin de relation et que l’expérience territoriale est tout ce qui compte face au présent. Y compris pour lutter contre la solitude qui est une bien grande maladie. Toute relation n’est pas physique, il y a également des espaces symboliques dans lesquels nous pouvons trouver des voies d’émancipation malgré le confinement qui a été mis en place. La crise sanitaire invite également à orienter des politiques décentralisées qui donnent les moyens à chaque lieu de faire face aux réalités qu’il traverse. Les relations entre individus laissent place ici à des relations de coopération entre territoires. Pendant des décennies nous les avons opposés. Peut-être arriverons-nous maintenant à les faire dialoguer ! Il y a une bataille culturelle à mener autour de cette égalité territoriale. Je crois même que cette bataille culturelle est mère de toutes les batailles, car, lorsque notre projection au monde change, tout change, à commencer par la vision politique d’une nation. Le coronavirus place l’humanité devant un tel choc qu’il permet ce pas de côté dans l’opinion.
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une feuille de route gouvernementale en deux temps : une rapide transition vers une économie décarbonée sur du court terme, demandant des arbitrages politiques nationaux assez forts tout en amorçant un retour aux territoires sur du moyen terme. Pour qu’il soit pertinent, le vivre ensemble ne peut pas être du ressort des états nations : il demande de placer au cœur des décisions des échelles d’action facilement appropriable par le tout citoyen, c’est-à-dire des échelles plutôt locales. L’un dans l’autre, face à l’uniformisation des mondes et aux précarités qui en émerge, il me semble inévitable de questionner non pas simplement le rôle de l’état, mais bien la place qu’il occupe dans les régimes démocratiques. Sur du long terme, je pense qu’il devra nécessairement s’effacer en partie pour laisser place à de nouvelles modalités d’interventions citoyennes et politiques. Expérimentons.
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réassumer notre propre vulnérabilité. Chaque être vivant a en commun d’être vulnérable, et pour s’adapter à cette condition, il a besoin des autres. Humains comme non humains sont interdépendants. Nous avons besoin des autres, et ce sont bien ces liens d’interdépendances qui doivent mobiliser l’action citoyenne. La deuxième, c’est la rencontre avec l’autre. La rencontre positionne les relations dans une dynamique créatrice. Un plus un, en géographie, ça n’a jamais fait deux. Lorsqu’on réussit à comprendre l’autre pour ce qu’il est vraiment, la rencontre ouvre des trajectoires d’innovations majeures.
Je me permets de préciser que rencontrer l’autre ce n’est pas nécessairement l’apprécier. Vivre la relation revient à accepter également les antagonismes, la différence, le refus. Enfin, puisque qu’on peut rencontrer l’autre en le dominant voir en le détruisant, il convient d’ajouter une troisième étape à cette société de la relation : la justice. Pour que les relations soient émancipatrices pour les deux parties prenantes, il est important d’exercer justice dans la coexistence. Ces trois thèmes sont suffisamment larges pour être mobilisés de manière extrêmement plurielle en fonction des réalités de chaque espace, de chaque communauté voir de chaque individu.
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la diversité que je projetais ailleurs est également présente ici, dans les moindres recoins de l’espace. Nous n’arrivons néanmoins plus à la voir et encore moins à la mettre au cœur de nos vies. Je crois que c’est lié en grande partie à nos modèles éducatifs qui ne valorisent pas assez les territoires. À la lumière de la relation, l’éducation devient également un objet de réforme. Philippe Descola milite effectivement pour davantage d’anthropologie à l’école. J’ajouterais pour ma part davantage de géographie et d’éthologie ! ... construire davantage de liens entre ce que l’on pense et ce que l’on fait de ses mains. Il n’y a presque plus d’activités manuelles dans les programmes pédagogiques et universitaires. Pourtant expérimenter un territoire passe également par le mouvement du corps et par les sens. ... dans les moments de bonheurs comme de malheurs, tout ce qui compte au final, c’est le vivre ensemble. La crise du coronavirus le confirme. Remettre ce vivre ensemble, par-delà l’humain, par-delà l’Occident et par-delà le visible, au cœur de l’action me semble être un beau chemin à suivre.
Ndlr : revisiter, approfondir, questionner notamment sur le lien entre république, fédéralisme et régionalisme / TdM ACT
... intuition que les dynamiques de coopération sont aujourd’hui en
France le seul levier efficace de lien social et de transformation en profondeur en mesure de traiter de façon systémique les dimensions économiques, sociales, écologiques, culturelles et humaines de la transition ... la dynamique contribue à modifier le mode de vie, de production, de travail, de consommation, de déplacement et de vivre ensemble. C’est de cette dimension systémique qu’un territoire tire sa capacité de résilience ... une pluralité de coopérations qui s’articulent entre elles ... seule la Biovallée, la « vallée du vivant » de la Drôme, est parvenue à ce stade de maturité. Ayant commencé dans les années 1970 à se tourner vers un autre modèle de production, agricole notamment ... co-construisons ... Cultiver le plaisir de faire ensemble. ... victoires rapides ... facilitateur ... droit à l’expérimentation ... Aller chercher les « invisibles » : plus une dynamique est inclusive, plus elle est riche et pérenne. Une attention particulière doit être portée à l’implication et l’encapacitation des habitants en situation de fragilité, éloignés d’un certain nombre de dispositifs, isolés. La force d’une coopération, la cohésion d’une société se mesure à l’écart-type. ... échanges et d’apprentissage de pairs à pairs ... Ancrage en un lieu visible pour matérialiser la coopération ... confiance mutuelle ... ingénierie de soutien ... VALEUR AJOUTÉE SOCIÉTALE ... plateforme en ligne ouverte ...
... septembre 2018 ... étude-action ... faire dialoguer une grande diversité d’initiatives collectives inscrites dans les territoires (PTCE, clusters d’entreprises, expérimentations territoires zéro chômeur, tiers lieux, projets alimentaires territoriaux, pôles de compétitivité…) de manière à capitaliser la richesse de leurs expériences pour comprendre les leviers indispensables à leur développement et favoriser leur essaimage.
-> http://lelabo-ess.org/IMG/pdf/pre-rapport_dpt_vf_web.pdf
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Monographies Téléchargées :
AFUL Chantrerie (Coopération pour la transition)
Biovallée (Éco-territoire)
Bliiida (Tiers-lieu)
Eusko (Monnaie locale complémentaire)
Figeacteurs (Pôle territorial de coopération économique)
Imaginations Fertiles (Tiers-lieu)
IN Seine Saint-Denis (Marque de territoire)
Mine d’Idées (Démarche territoriale de la Fondation de France)
Nova CHILD (Cluster d’entreprises)
PAT du Douaisis (Projet alimentaire territorial)
Pôles Mer (Pôle de compétitivité)
Start-Up de Territoire Lons-Le-Saunier (Démarche start-up de territoire)
TEPOS Coeur Haute Lande (Territoire à énergie positive)
Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée Prémery
Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée Villeurbanne
Villages du Futur (Action de revitalisation de centres-bourgs ruraux)
Annexes :
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- L’Association foncière urbaine libre (AFUL) : catégorie d’associations syndicales libres, créée
par la loi du 30 décembre 1967 et suivant les principes de fonctionnement de l’ordonnance du 1er juillet 2004, plus particulièrement adaptées au milieu urbain. Son objet comprend notamment la conservation, la restauration et la mise en valeur des secteurs sauvegardés, ou encore la construction, l’entretien et la gestion d’ouvrages d’intérêt collectif. - Tiers-lieu ... Espace de médiation et d’innovation, il favorise le faire-ensemble, l’échange de compétences, la créativité et la libre expression en réunissant dans un même endroit des individus aux parcours et aux cultures différentes ... diversité, transversalité, hybridation ...
Connu / https://twitter.com/HuguesSibille/status/1228232741423943681
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Le Labo de l'ESS a retweeté Hugues Sibille @HuguesSibille · 13h
Municipales : Le Labo de l’ESS publie un rapport essentiel sur les dynamiques collectives de transition dans les territoires : cooperation, engagement des citoyens, entrepreneuriat territorial, valeur ajoutée sociétale, ingénierie
À lire absolument
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Ndlr :
- effet chronophage des appels à projets
- /Faire système : il manque le mot cohérence ou cohésion des éléments pour constituer un tout.
- présence de tous les mots/codes de la doxa néolibérale (marques, startup, etc), lourdeurs, verbiages, etc Crainte que sur cette base, on mettre trop de temps à générer une dynamique à la hauteur des enjeux.
DATE: Dimanche 19 Novembre 2017 - 14:30
VILLE: Chadrac (Haute-Loire)
SOUS-TITRE: événement organisé par Nature & Progrès Haute-Loire
PRÉSENTATION DE LA CONFÉRENCE:
Qu'est-ce qu'un territoire riche? Quelles sont les formes de coopération existantes sur un territoire? Telles sont les questions qui seront au centre de la conférence-débat à laquelle participera Anne Musson, membre des Economistes atterrés, en compagnie de Vincent Bony, membre de l'assoctiation Alternatives en ACTES et du collectif pour une monnaie nationale complémentaire à l'euro Francoop.
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Faire émerger, ensemble, une société numérique innovante et inclusive.
La mission Société Numérique met en œuvre un programme d’actions pour favoriser l’autonomie et la capacité de tous à saisir les opportunités du numérique et pour accompagner la transition des territoires.
vecteur de croissance, de progrès et d’épanouissement mais aussi catalyseur de novelles fractures, inégalités et inquiétudes https://laboratoire.agencedunumerique.gouv.fr/.
Ndlr : 2 postulats : celui de la croissance et celui du TOUT numérique.
- Le premier est caduque sous l'anthropocène et l'atteinte des limites de la planète (dystopie ?). => CREUSER ACT
- Le second est une tyrannie totalitaire à combattre de toutes nos forces d'autant plus qu'est éludée la croissance insoutenable de la consommation des matières et d'énergie des UDTIC. Laisser la liberté au citoyen d'utiliser ou non le "numérique" est un devoir civique. => lutter /liberté de choix papier/numérique ACT
Le changement, il faut l’accompagner si on veut le réussir: nous vous aidons à construire et mettre en œuvre votre projet numérique de territoire, nous vous accompagnons par des DLA, nous animons vos réseaux d’acteurs.
Pour que le numérique ne soit pas une injonction mais une opportunité, nous assurons la montée en compétences de vos équipes. Sous forme de workshop, d’ateliers de créativité ou de formations référencées.
Nos méthodes sont documentées, nos livrables comme nos données sont ouverts, nos formations sont éprouvées et améliorées, nos outils sont opensource et nos développements sont standardisés : quand vous engagez un chantier avec nous, vous gagnez en solidité, en autonomie et en agilité.
David Djaiz est haut-fonctionnaire. Il vient de publier Slow Démocratie, un essai dans lequel il essaie de réhabiliter le cadre national comme cadre essentiel de la démocratie et levier fondamental pour maîtriser la mondialisation. Il y décrit avec minutie les effets de la mondialisation sur la cohésion territoriale, l’urgence climatique et les processus démocratiques. Entretien par Lenny Benbara. Retranscription par Brigitte Ago et Dany Meyniel.
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première phase débute dès les années 70 ... mondialisation réglementaire ... seconde phase de la mondialisation quelque part autour de 1989 ... chute du mur de Berlin ... révolution technologique avec le développement des technologies de l’information et de la communication. Conjuguée à la révolution de la conteneurisation dans le transport maritime ... baisse des coûts ... Des chaînes de valeur globalisées se mettent en place ex. iPhone ... Tim Cook, l’actuel PDG d’Apple, est un logisticien ; ce n’est pas un hasard ... La mondialisation fragilise le travail intermédiaire, et donc la classe moyenne dans les pays industrialisés, mais en même temps elle offre des machines peu chères qui permettent aux industriels de remplacer les travailleurs par des machines.
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troisième phase aggravation des fractures territoriales ... L’économie de la connaissance, les manipulateurs de symboles, les centres de conception se concentrent dans les grandes métropoles, profitant au maximum des effets de rente d’agglomération. Ex. Renault ... la crise des finances publiques de 2010, qui arrive après la crise de 2008, a mis à mal cette solidarité invisible : les ressources publiques étant désormais sous contrainte, la solidarité naguère invisible devient de plus en plus visible et de moins en moins acceptée.
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effet positif dans l’absolu, au sens où elle a fait sortir de la pauvreté absolue des centaines de millions voire des milliards de personnes et qu’elle a réduit les inégalités entre nations.
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gouvernement mondial ou fédération européenne, projets à l’arrêt ... 90 % des sondés dans soixante pays du monde environ se disent attachés à l’idée nationale ... La vraie surprise ... plus attachés à leur identité nationale qu’à leur identité locale ... incapacité à voir que le sentiment national est une socialisation qui se construit sur plusieurs siècles, fondée sur un substrat structurel : une langue, une culture, des valeurs partagées. Ce n’est qu’ensuite qu’il se donne un projet politique – en l’espèce le projet républicain. ... à l’arrivée une montée sans précédent du nationalisme autoritaire ... montée des inégalités, des fractures dans les sociétés, bref des politiques néolibérales qui ont généré contre elles du ressentiment
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urgent de construire un discours beaucoup plus raisonnable qui ne serait pas basé sur l’antagonisme entre la mondialisation et la démocratie, qui accepterait le fait national mais inventerait une nouvelle phase de la mondialisation ... Les États deviendraient les écluses capables de décider démocratiquement dans quelles circonstances une intégration économique plus approfondie est bonne ou pas ... mettre des barrières au commerce international sous la forme d’un ajustement carbone aux frontières par exemple, ou en renégociant assez durement les traités de libre-échange ... les défis territoriaux et immobiliers rendent nécessaire une instance qui fasse prévaloir un intérêt général au-dessus des situations locales, qui soit capable de redistribuer des richesses entre des territoires qui ont tendance à les concentrer et des territoires plus en difficulté. Cette instance, c’est l’Etat-nation ... redistribution à la fois entre les individus et entre les territoires
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En revanche donner davantage d’autonomie aux autorités locales / des dépenses d’allocation / projets locaux d’aménagement / proximité avec les problèmes des habitants ... l’économie sédentaire ... agriculteurs aliments frais + services environnementaux ... artisanat / rénovation thermique ... emplois non délocalisables
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re-politiser l’Europe, mieux connecter toutes ces institutions européennes à la vie démocratique ... Aux États-Unis, l’anti-trust a été capturé par des lobbys et des intérêts industriels divers, qui ont petit à petit affaibli toutes ses défenses immunitaires et ont mené à la constitution de gigantesques oligopoles ... d’accord avec Thomas Philippon : la politique anti-concentration européenne ne mérite pas l’excès d’indignité qu’on lui oppose parfois, en revanche je n’arrive pas à me satisfaire d’un système où le citoyen n’a pas son mot à dire ... une Europe-puissance, une Europe des biens publics, etc. car il est nécessaire de passer à l’échelle dans un certain nombre de domaines. Il faut simplement qu’elle soit mieux connectée au fait national.
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décélération sélective ... si démondialiser ça veut dire re-nationaliser intégralement les économies, nous sommes face à une impossibilité, qui découle de l’incompatibilité de cette proposition avec une économie de la connaissance hyper-liquide, hyper-fluide, et en même temps hyper-industrielle ... on se dirige en réalité vers une régionalisation des chaînes de valeur, parce que les coûts de l’énergie et donc les coûts de transport vont fatalement augmenter / conscience écologique ... être moins naïves aussi dans les relations avec leurs partenaires économiques que sont la Chine et les États-Unis ... passer des accords de réciprocité / une partie de la valeur ajoutée locale
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Le populisme est assimilé dans l’ouvrage à un courant de droite radicale, alors que ce phénomène peut prendre différents aspects. Il traduit justement ce désajustement entre les lieux de la prise de décision et les lieux d’élaboration démocratique avec cette volonté de Take back control. Est-ce-que la solution ne résiderait justement pas dans une forme de populisme républicain ?
DD – C’est une excellente question : le populisme n’est pas une idéologie, c’est un style caractérisé par la valorisation du bon peuple face à des élites corrompues, un recours assumé à la violence verbale, une exaltation de la force physique, une méfiance vis-à-vis de toutes les médiations comme les partis politiques, une désintermédiation entre le leader « hyperincarné » et la masse, etc.
« La logique de la nation démocratique est une logique affinitaire davantage qu’identitaire. »
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à la question « certains éléments du populisme sont-ils parfois positifs pour re-dynamiser un peuple politique ou re-politiser une action ? », je réponds pourquoi pas. Mais encore faut-il être très prudent
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l’essentiel de la dynamique républicaine : sa capacité à convertir la dynamique des conflits sociaux en une énergie positive qui prend chair dans des lois, dans des institutions. ... On a besoin de puissance publique, on a besoin de biens communs, en conséquence de quoi on a besoin de débats publics ... Le bien commun est le résultat d’une délibération, mais qu’elle puisse se faire sereinement exclut un style politique empreint d’une trop grande violence.
Lenny Benbara est analyste politique et spécialiste de l'Espagne et de l'Italie, ainsi que de la politique européenne. Il est diplômé de l'ENS de Lyon et est économiste de formation. Il a par ailleurs fondé Le Vent Se Lève où il officie en tant que responsable du développement.
TAGS Capitalisme cohésion territoriale david djaiz Europe nation néolibéralisme Populisme République Territoires
Ndlr : si j'ai bien compris, il ne prône pas du tout une démondialisation (mais une décélération sélective) ni la fin du néolibéralisme, mais une économie duale (chaînes de valeur globalisées / économie sédentaire). Il termine en laissant la porte ouverte à un populisme éthique (bien qu'il manque la notion d'oligarchie tout en citant les oligopoles, comme s'il n'allait pas au bout du raisonnement, restant centré sur la notion d'élites) et fait l'éloge du débat pour régler les conflits. CONCLUSION : texte qui ouvre des ponts vers une société vivante et éthique ? À SUIVRE !
L'ALTE 69 est au service de tous les acteurs locaux pour accompagner la transition énergétique des territoires du Rhône.
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Connu / https://framasphere.org/posts/7508554
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Jérémy Myard - il y a environ 14 jours
.#palestine #israel #proche-orient
Mais quand est ce que nous réagirons à la hauteur de l’horreur !!!
Israël détruit des maisons palestiniennes sur les territoires occupés
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Le Père Igor, vert de rage. - il y a environ 14 jours
Quand tu dis “nous”, de qui parles-tu ? De la population française ? De l’état français à travers son armée ? De l’Union Européenne ? De l’Otan puisque nous appartenons à l’Otan ?
Dans aucun cas de figure “nous” ne réagira et rien ne peut leur être apporté en guise de soutien, si ce n’est l’indignation de certains (très peu).
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L'association
Réseau régional des acteurs du développement local, Citoyens et Territoires - Grand est (anciennement Carrefour des pays lorrains) accompagne élus et acteurs du développement local dans le grand Est. Membre du réseau national l’UNADEL (Union nationale des acteurs et structures de développement local), l'association est présidée par Olivier Jacquin.
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L’exercice était périlleux tant les attentes étaient nombreuses, après trois mois de Grand Débat. Ce jeudi 25 avril 2019, lors d’une conférence de presse inédite depuis le début du quinquennat, Emmanuel Macron a développé les grandes lignes vers lesquelles il souhaite orienter la seconde moitié de son mandat.
Prenant acte d’un "besoin de proximité" et du sentiment d’une politique "lointaine", "technocratique", le président de la République a insisté sur sa volonté de "réconcilier la métropole, la ville moyenne et le rural". Il a indiqué vouloir ouvrir "un nouvel acte de décentralisation, adapté à chaque territoire qui doit porter sur le logement, le transport, la transition écologique" avant de décliner une série de mesures visant à rapprocher les services publics des citoyens et ainsi répondre, en partie, au malaise soulevé depuis cinq mois à travers la crise des Gilets Jaunes.
Parmi celles-ci, Emmanuel Macron a évoqué la mise en place "dans chaque canton, d’ici à la fin du quinquennat" d’un endroit où les concitoyens pourront "trouver réponse aux difficultés qu’ils rencontrent". Inspirés du modèle canadien, ces lieux – environ 2 000 - seront baptisés "Maison France service" et rassembleront tous les services de l’Etat (Pôle Emploi, antenne préfectorale…) ainsi que les opérateurs (électricité, eau,…).
Par ailleurs, le chef de l’Etat s’est dit prêt à "abandonner" l’une de ses promesses phares durant la campagne présidentielle : la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires d’ici 2020 (50 000 postes dans la fonction publique d’État et 70 000 dans les collectivités locales), si cet objectif "n’était pas tenable". Emmanuel Macron a demandé au gouvernement de lui "donner son analyse d’ici l’été" sur ce dossier.
Ce vendredi, le ministre des comptes publics Gérald Darmanin a réagi à cette annonce, au micro de RTL, estimant que le chiffre de 120 000 suppressions lui paraissait "atteignable". "Mais s’il faut pour atteindre cet objectif attendre 2023 ou 2024, c’est au Premier ministre de regarder et de le décider", a-t-il ajouté.
Lors de son allocution de jeudi depuis l’Elysée, Emmanuel Macron s’est également engagé à ce qu’il n’y ait plus de nouvelles "fermetures, ni d’hôpitaux, ni d’écoles, sans l’accord du maire" d’ici à la fin du quinquennat. "Je veux qu’on remette plus de fonctionnaires sur le terrain mais qu’on supprime plus de postes dans l’administration centrale", a-t-il précisé.
En revanche, ni le RIC (référendum d’initiative citoyenne) ni la reconnaissance du vote blanc, réclamés par les Gilets Jaunes, n’ont été retenus par Emmanuel Macron. Le président préférant à la place "aller plus loin sur le référendum d'initiative partagée", en simplifiant ses règles et en faisant passer son seuil d'environ 4,5 millions de signatures (10% du corps électoral) à un million.
Au rang des sujets qui n’ont pas été évoqués, il y a aussi la limitation de vitesse à « 80 km/h », lancée en juillet 2018. L’abandon de cette dernière avait été plébiscité par près de 8% des répondants à la grande consultation. La mesure suscite également le rejet de nombreux élus locaux et divise au sein même de la majorité.
Les mesures annoncées par Emmanuel Macron calmeront-elles la grogne des Gilets Jaunes ? Les élus locaux ont-ils été rassurés par cette allocution présidentielle ?
Invités :
- Gérard-François Dumont - Géographe et auteur de « Les territoires français : diagnostic et gouvernance »
- Bernard Sananès - Politologue, Président de l’institut de sondages Elabe
- Sophie Fay - Grand reporter à L’Obs
- Stéphane Vernay - Rédacteur en chef délégué à Ouest France
Présentation : Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
Catégorie Divertissement
Thot - Cursus @thot 46 min il y a 46 minutes
.#Territoire et formation : des potentialités de développement en question. #Thèse en sciences de l’éducation de @MagaliRoux_ http://ow.ly/DJS130nSYQP - #sciencesdeleducation
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Cette thèse réalisée au conseil régional Grand Est explore le lien entre les politiques de formation et le développement du territoire. Elle montre de brillantes...
cursus.edu
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François Vauglin
@FVauglin
17 nov.
Lancement avec @PaulineVeron de la journée créative pour les conseils de quartier à #SuperPublic avec des conseillers de quartier de #Paris10 #Paris11 #Paris12 Que les idées fusent pour mettre en œuvre la Déclaration pour des territoires hautement citoyens que nous avons signée !
Mairie du 11e, Anne Hidalgo, Nawel Oumer
🤩 et 5 autres
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