À l’air libre Vidéo
C’est une bombe sociale et politique : l’inflation, l’accroissement des inégalités et la disparition des services publics minent la France. Quel état des lieux ? Quelles réponses politiques y apporter ? C’est dans « À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart.
Chaque jour, des chiffres et des rapports racontent l’ampleur d’un malaise social qui prospère.
Il y a les produits alimentaires dont le prix a grimpé, + 20 % en deux ans selon Foodwatch et même + 25 % selon l’UFC-Que Choisir, qui suit cette évolution dans 6 000 supermarchés de France.
Il y a les banques alimentaires à cours de moyens, renflouées par les grandes fortunes comme Bernard Arnault, patron de LVMH, dont la richesse, selon l’ONG Oxfam, équivaut à celle de 20 millions de Français et de Françaises.
Il y a aussi cette étude du Secours populaire, selon laquelle 50 % des Français·es ne mettent rien de côté et une personne sur cinq vit à découvert.
Quant aux services publics, ils sont de moins en moins en mesure de remplir leur mission de réduction des inégalités.
Ce cocktail politique explosif, à l’orée d’une nouvelle année électorale, le Rassemblement national entend en profiter, tandis que les gauches peinent à faire entendre leurs réponses.
Nos invité·es :
- Romaric Godin, journaliste économique à Mediapart ;
- Alma Dufour, députée La France insoumise de Seine-Maritime ;
- Claire Lemercier, historienne et directrice de recherche au CNRS, coautrice de La Valeur du service public (éd. La Découverte, 2021).
Retrouvez toutes nos émissions en accès libre.
Tr.: ... baisse de salaire réel de 3,5%, perte de niveau de vie, pas de rattrapage ...
La plage de Tartane, sur la presqu’île de la Caravelle, rongée par l’élévation du niveau de la mer ©Radio France - Giv Anquetil
Aux Antilles, le changement climatique et la montée des eaux accélèrent l’érosion des littoraux. Quand la carte postale est rongée par la mer, certains s’activent déjà pour ne pas finir les genoux dans l’eau.
« On voit bien que les plages reculent de plus en plus vite. Ce qui semblait poindre il y a encore 25 ans, là c’est manifeste. Il suffit de ne pas fréquenter une plage pendant 2 ans et d’y revenir : vous la retrouvez totalement défigurée, transformée. Les cocotiers et les arbres qui étaient peut-être à 15 mètres de la zone de déferlement, aujourd’hui sont carrément léchés par l’eau. C’est l’élévation du niveau de la mer qui ne cesse de pénétrer à l’intérieur des terres » Pascal Saffache est Maître de conférences en géographie et aménagement du territoire à l’université des Antilles, et depuis des années, il alerte sur les conséquences du changement climatique sur l’érosion de son île. Le diagnostic d’une situation qui s’impose dorénavant à tous, en Martinique comme en Guadeloupe et ailleurs dans la Caraïbe : la carte postale de cocotiers et de sable blanc (ou noir) est en train de disparaître, emportée par la mer.
Pascal Saffache, Maitre de conférences en géographie et adaptation du territoire à l’université des Antilles, alerte depuis des années sur les conséquences de l’érosion des littoraux . Pascal Saffache, Maitre de conférences en géographie et adaptation du territoire à l’université des Antilles, alerte depuis des années sur les conséquences de l’érosion des littoraux . © Radio France - Giv Anquetil
3,5mm par an. C’est selon le GIEC la vitesse à laquelle l’eau des tropiques monte avec la fonte des glaces des régions polaires (et la dilatation des océans). Et le phénomène va plus vite que prévu. Une submersion marine qui menace tout particulièrement les Antilles : chaque année, l’océan gagne en moyenne un mètre de plage, et le groupe d’experts internationaux estime que toute une partie du littoral risque de devenir inhabitable d’ici 2040. Autant dire demain donc.
La plage de Sainte-Luce La plage de Sainte-Luce © Radio France - Giv Anquetil
D’autant que ce phénomène global est aussi aggravé par les actions locales, qui vont des cocotiers importés pour la photo (et qui contribuent à accélérer l’érosion des plages), à l’extraction immodérée du sable pour les constructions, en passant par l’artificialisation des sols qui accentue le ruissèlement.
Les pêcheurs de Sainte-Luce vendent dorénavant leur poisson les pieds dans l’eau Les pêcheurs de Sainte-Luce vendent dorénavant leur poisson les pieds dans l’eau © Radio France - Giv Anquetil
Ce qui est en train de se passer n’aura donc pas que des conséquences pour les touristes et le peu de place restant où poser leurs serviettes de plage, mais a déjà commencé à affecter toute une partie de l’activité économique. Avec –à venir- de profonds changements urbanistiques, et donc sociaux. Face à la mer qui monte, des sommes considérables sont engagées pour tenter de ralentir le phénomène, qui appelle surtout à un changement de stratégie d’occupation du territoire. Car on ne pourra plus faire comme avant.
Au nord de l’île, la plage du Prêcheur a disparu. Et une partie des habitants vont devoir déménager © Radio France - Giv Anquetil
De Tartane à Sainte Luce, des Salines aux Prêcheur (et sa Montagne Pelée qui vient cette semaine d’être inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco), état des lieux avec, comme à chaque fois, des citoyens – mais aussi des élus, qui se mobilisent pour s’adapter autant que possible. Des Martiniquais parfois à la limite de la solastalgie, ce « nouveau mot pour un nouveau monde » inventé par le philosophe australien Glenn Albrecht, pour décrire la détresse que provoque la disparition de son environnement familier.
Les collégiens du club sciences du Lamentin en sortie pédagogique sur le sentier littoral emporté par la mer à l’Anse Figuier Les collégiens du club sciences du Lamentin en sortie pédagogique sur le sentier littoral emporté par la mer à l’Anse Figuier © Radio France - Giv Anquetil
Christian Palin, adjoint à l Mairie de la Trinité en charge de l’adaptation au changement climatique, devant ce qui reste de la plage à Tartane Christian Palin, adjoint à l Mairie de la Trinité en charge de l’adaptation au changement climatique, devant ce qui reste de la plage à Tartane © Radio France - Giv Anquetil
Reportage : Giv Anquetil, Réalisation : Maria Pasquet Montage : Karen
Liens :
- L’Olimar : l'observatoire de la dynamique du littoral martiniquais est un réseau qui réalise et partage des observations sur l'évolution du littoral.
- L'ASSAUPAMAR : l’Association pour la sauvegarde du patrimoine martiniquais
Chroniques Le jour ou
"Le jour où" par Anaëlle Verzaux du vendredi 22 septembre 2023
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
Tr.: ... érosion marine ...
Réforme des retraites : Nous pouvons faire reculer le gouvernement ! - 18 janv. 2023 / Eric Coquerel
15:05 #19janvier - 15,2 k abonnés - 466+ - 4 073 vues - 132 commentaires
✊La journée de mobilisation et de grèves du #19janvier sera un succès historique. On peut faire reculer le gouvernement.
93% des actifs sont contre le recul de l’âge légal de départ à la retraite. Tous les syndicats sont extrêmement mobilisés. La gauche est unie derrière eux.
❌Le gouvernement souhaite se donner la possibilité de passer son projet de retraite sans vote. C’est un problème démocratique !
Nous utiliserons pleinement les 20 jours de débats en 1ere lecture pour permettre à la mobilisation de se développer.
#GénétiquementModifié #Myocardites #BénéficeRisques 9 836 commentaires
177 327 vues - 14 k - 1 k - 243 k abonnés
Une technologie inconnue de la plupart des gens est utilisée depuis quelques mois pour vacciner... des milliards de personnes. Cela suscite des questions légitimes, des rumeurs, des élucubrations, et au final des doutes qui ne sont pas signe de bêtise. Avons-nous, oui ou non, assez de recul sur les vaccins à ARNm ?
Le script de cette vidéo est entièrement disponible, avec toutes les SOURCES, à cette adresse : https://menace-theoriste.fr/pas-assez-de-recul-pour-se-fier-aux-vaccins-arnm/
00:00 Intro et générique
01:00 18 000 morts du vaccin ?!
4:37 Un génocide ??
6:21 Les Bénéfices
11:33 Les Risques
12:00 Génocide (bis)
13:40 Modification de l'ADN ?
16:50 Risque de Myocardite (là c'est sérieux)
18:01 Contrôlés par la 5G (Boutry)
19:40 Génocide (encore)
21:04 Manquons-nous de Recul ? Les faits.
24:55 Le cas Maxime Beltra
25:42 C'est quoi avoir du recul ? (chloroquine ivermectine...)
27:50 Risque Zéro
29:10 Bilan
Tr : voir le script dont :
Thomas C. Durand, Dr en biologie – Vulgarisateur scientifique.
Directeur de la rédaction de l’Association pour la Science et la Transmission de l’Esprit Critique.
L’ASTEC est une association loi 1901 sans aucun lien d’intérêt avec aucune industrie ni entreprise. C’est VOUS qui la financez via des plateformes comme Hello Asso, Tipeee ou Utip.
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Jean-Jacques Crèvecœur est un gourou bien connu des gens qui travaillent sur les dérives sectaires ... pas de graphène dans les vaccins en réalité
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On a besoin de vaccins efficaces parce que malgré le travail acharnés des professionnels de santé, malgré les mesures barrières et deux confinements, l’année 2020 a enregistré en France une surmortalité confirmée par une publication officielle de l’INSEE (2020 : Une hausse des décès inédite depuis 70 ans https://www.insee.fr/fr/statistiques/5347349). Aujourd’hui, je pense que ceux qui ont dit en 2020 que c’était une grippette, qui étaient sûrs que ça allait passer, qu’il n‘y avait pas de deuxième vague et qui ont encouragé tout le monde a refuser les mesures de précaution comme le masque, ne sont pas des gens fiables. Parce que les faits leur ont donné tort ! Ils devraient se taire, ou en tout cas on devrait cesser de les écouter.
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les vaccins à ARN on n’a pas assez de recul ... Christian Schaller ... es prédictions de monsieur Schaller ne se vérifient pas
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il s’avère que ces vaccins sont super efficaces ... Ce n’est pas une modification génétique, et madame Henrion Caude le sait, puisque le génome est dans le noyaux tandis que l’ARN, qui appartient au transcriptome n’est pas dans le noyau.
Si vous avez peur que l’ARN viral contenu dans le vaccin modifie votre ADN, j’ai une très mauvaise nouvelle. Dans l’hypothèse où, évitant le vaccin, vous êtes infecté par le virus et que votre système immunitaire n’est pas efficace immédiatement, le virus va se multiplier et votre corps contiendra beaucoup plus de matériel génétique viral que le corps d’une personne vaccinée. ... chacun d’entre nous a, dans chaque cellule de son corps, 8% de son génome qui provient d’anciens virus qui se sont logés dans nos chromosomes ... étude qui a cherché à voir si l’ARN du virus de notre chère pandémie avait des chances de s’intégrer dans le génome humain… Et les chercheurs répondent NON ... Christian Tal Schaller
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risque de myocardite ... vraie question ... pharmacovigilance a montré une incidence inattendue de myocardite chez les vaccinés, surtout chez les hommes jeunes ... nombre de cas très réduit et aucun décès rapporté ... également lorsque l’on est infecté par le virus. Une étude vient de montrer qu’elles sont alors 6 fois plus fréquentes que les myocardites vaccinales
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Contrôlé par la 5G ?
Richard Boutry délire sur la 5G, Bill Gates, les démons et un génocide. AUCUN FONDEMENT
3. On manque de recul
... 225 ans de recul sur le principe de vaccination ... presque jamais vu d’effets secondaires liés à un vaccin au-delà de 2 mois après l’injection ... L’ARN messager est connu depuis 1961 ... cette molécule fait partie des ingrédients qui composent un virus ... La composition des vaccins est connue, elle est publiée en libre accès (source). Vous pouvez allez vérifier si on y trouve du mercure, de l’aluminium ou du graphène. Spoiler : non.
Les recherches sur les vaccins à ARN ont commencé dans les années 1980. Une publication de 1993 par une équipe de l’APHP montre une technique très proche des vaccins actuels utilisée alors contre le virus de la grippe (source). ... En 2018 la revue Nature nous expliquait à quel point cette technologie était déjà bien avancée. Autrement dit : On a du recul !
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Plus de quatre milliards de doses de vaccin ont été administrées depuis décembre 2020 (source). Il y a des rapports faisant état de dizaines de milliers d’accidents de santé survenus après l’injection, mais ces rapports ne sont pas des enquêtes, ce sont des alertes. Et les problèmes relevés ne sont pas forcément liés au vaccin. Aux Etats-Unis ou 164 Millions de personnes sont pleinement vaccinés, on compte un total de 3 morts que les experts peuvent lier directement au vaccin de chez Janssen, il s’agit de trois thromboses (source).
En France, le 22 juillet 2021 on en était à 23 018 cas d’effets indésirables analysés. La grande majorité sont des syndromes pseudo-grippaux (fièvre élevée, courbatures, céphalées). [Mise à jour 05/08 :] Le rapport de l’ANSM fait état de 13 décès liés à la vaccination ; En rapport avec le vaccin Vaxzevria de chez Astrazeneca, il s’agit de 13 thromboses, médiane d’âge 62 ans (source).
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On manquait de recul sur le protocole Raoult, à base de chloroquine dont les effets cardiaques connus combinés aux effets cardiaques du covid qu’on découvrait, représentaient un risque potentiel. Il a fallu attendre quelques mois pour que des études bien faites nous apportent une réponse sur le rapport bénéfice-risque de ce traitement. Et maintenant qu’on a le recul, il faut accepter le verdict de la science : La chloroquine n’est pas efficace contre le covid19 et son utilisation fait plus de mal que de bien aux malades (1ère source ; 2ème source).
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Bilan
... il reste des incertitudes, mais on peut dire en toute confiance la chose suivante : À moins d’avoir une allergie connue au Polyéthylène Glycol il n’existe pas une seule situation où il préférable pour vous d’être en contact avec le virus plutôt que d’être vacciné.
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vous améliorez vos chances de rester en bonne santé en vous faisant vacciner. Et en plus, vous devenez acteur de la couverture vaccinale qui protège tous ceux que leur santé n’autorise pas à être vaccinés ou qui ont reçu le vaccin mais qui n’ont pas développé pour autant une immunité efficace.
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Merci à Muriel Leal pour son aide dans la collecte d’informations pour préparer cet article. Merci également pour leur aide à Pac Abenakis, le collectif Covid 19 Fédération et à ComplotistDeleter.
Conseil des ministres. Trois jours après le vote de la loi d’urgence sanitaire, le gouvernement a présenté ses ordonnances. Aucune réquisition du secteur textile ni mécanique pour la production des masques et des respirateurs. Aucune nationalisation des entreprises défaillantes utiles dans la lutte comme Luxfer. Aucune méthode de planification de la mobilisation sanitaire n’est mise en place. Pourquoi alors que c’est la condition pour produire en masse les moyens de lutte dont le pays a besoin ?
Nous avons eu raison de voter contre ...
les employeurs pourront désormais faire passer les jours de confinement forcé en congés payés, s’il y a un accord d’entreprise. Le moyen de refuser ? Et les employeurs pourront décider tout seuls pour les RTT et les jours de repos. Faut-il rappeler que le confinement, ce n’est pas des vacances : c’est une période imposée et souvent difficile à vivre matériellement et psychologiquement ?
Dans les transports, la logistique, l’agroalimentaire, l’agriculture, l’énergie ou les télécommunications, il sera désormais possible de faire travailler un salarié jusqu’à 60 heures par semaine. Le temps minimal de repos entre deux journées de travail sera abaissé de deux heures.
Le gouvernement fait payer aux salariés la crise sanitaire qu’il a contribué à renforcer par son impréparation. Il le fait alors même qu’il a refusé toute mesure mettant à contribution les ultra-riches. Notre proposition de rétablir l’impôt sur la fortune (ISF), même à titre provisoire, a été repoussée du revers d’une main. Mais la confiscation des droits sociaux se fait de l’autre en un jour !
Nous lançons l’alerte. Car d’ores et déjà « La République en Marche » à l’assemblée a Annoncé qu’il faudrait passer dans le droit commun ces mesures anti-sociales exceptionnelles. ... autre chemin, celui de l’entraide et de la planification de la mobilisation sanitaire.
Alors que Haut Conseil pour le Climat martèle à nouveau que la France « n’est pas du tout sur la bonne trajectoire » pour atteindre la neutralité carbone en 2050, le constat sur la politique actuelle du gouvernement en matière d’énergie et de climat laisse perplexe. Derrière une volonté affichée de faire de l’écologie une priorité, le gouvernement d’Édouard Philippe semble se réfugier dans une électrification forcenée au détriment de la performance énergétique et de la nécessaire réduction des consommations. La France est-elle en passe de faire marche arrière face à l’urgence écologique ?
-> dossier de presse https://negawatt.org/spip.php?action=telecharger&arg=828
Le projet de retenue d’eau de 20 hectares située à Pinel-Hauterive (Lot-et-Garonne) est remis en cause. La préfecture, qui avait donné son feu vert malgré un avis défavorable du Conseil national de la protection de la nature et de l’Agence française de la biodiversité, a été priée de revenir en arrière par les ministres de l’agriculture et de l’environnement.
Un ouf de soulagement pour les associations de défense de l’environnement dans le Lot-et-Garonne. Le projet de retenue dit « de Caussade », que les associations France Nature Environnement et SEPANSO (Société pour l’étude, la protection et l’aménagement de la nature dans le Sud-Ouest) contestaient en justice, vient de prendre du plomb dans l’aile.
Au cours de cette procédure devant le tribunal administratif, les parties ont en effet reçu un courrier des ministres de l’agriculture et de l’environnement expliquant qu’ils demandaient à la préfecture de retirer son autorisation. Un autre courrier, signé par la préfète, indique que la procédure de retrait est engagée.
Ce projet de retenue de 20 hectares, voulu par des agriculteurs, menace une tulipe rare, des chauves-souris, une zone humide importante ou encore un coléoptère. Les associations environnementales avaient introduit un référé et un recours. Le premier devrait être examiné le 17 octobre, au lieu de l’audience prévue aujourd’hui.
« Ce retrait est une première victoire pour France Nature Environnement. L’État admet enfin que le barrage de Caussade est un projet passéiste, mal ficelé, qui ne justifie ni les nombreux dégâts qu’il va causer à l’environnement ni la privatisation de l’eau », déclare Anne Roques, juriste à France Nature Environnement, dans un communiqué. Les promoteurs du projet ont cependant encore la possibilité de demander une nouvelle autorisation en améliorant leur dossier.
Situé à Pinel-Hauterive, à l’est du département, le projet de retenue vise à créer un bassin, sur le tracé d’un cours d’eau actuel appelé le Caussade, permettant à plusieurs agriculteurs de se fournir en eau, comme c’était le cas dans le projet de barrage à Sivens. Il vise également, selon le maître d’œuvre, le Syndicat départemental des collectivités irrigantes (SDCI), à assurer un débit d’eau suffisant pour le Tolzac de Monclar, cours d’eau dont le Caussade est un affluent. Pour un coût total de 3 millions d’euros, dont près de la moitié en argent public.
La retenue ferait un kilomètre de longueur, avec une digue de 378 mètres en travers de la vallée d’une hauteur de 12,5 mètres. 920 000 mètres cubes d’eau seraient ainsi retenus, dont la moitié destinée à l’irrigation agricole et un quart au soutien d’étiage du Tolzac.
Quatre espèces végétales protégées ont été dénombrées sur le site, dont la tulipe des bois, une tulipe sauvage et rare, plusieurs espèces de chiroptères (des chauves-souris), ainsi que deux arbres favorables au grand capricorne, un coléoptère protégé. Six espèces d’oiseaux présentant un enjeu de conservation fort en période de reproduction s’y trouvent également.
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