... l’Appas (Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel) ... travail de réflexion et d’introspection pour bien comprendre ce qu’est l’accompagnement sexuel et notamment adopter la bonne posture. Le but n’est pas de devenir le/la petite amie ni même de créer une relation intime mais d’accompagner dans la (re)découverte du corps, de l’image de soi/ de l’autre, de la sexualité, les ressentis corporels, les échanges…
Il y a notamment des partages d’expériences d’accompagnant(e)s mais aussi d’accompagné(e)s pour comprendre concrètement ce que peut être un accompagnement, même si à chaque fois c’est différent ; chaque personne arrive avec son histoire, ses besoins, ses perceptions, ses attentes, ses limites.
On aborde également l’aspect juridique, la sexologie, les différents handicaps… C’est très riche, très complet et cela permet une introspection et une maturation afin d’arriver à la bonne posture, la bonne distance pour accompagner ces personnes.
...
L’accompagnement intime n’est pas la solution pour tout mais peut, pour certaines personnes, être une étape pour tendre vers plus d’autonomie et de liberté.
Lire la suite sur https://informations.handicap.fr/a-benoit-accompagnant-sexuel-confidences-sur-son-activite-33269.php
Connu / https://twitter.com/CeRHeS_France/status/1552739813597618176
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6 janvier 2021 à 09h39 Mis à jour le 8 janvier 2021 à 09h25 / Celia Izoard (Reporterre)
Durée de lecture : 7 minutes - Clés : Libertés Numérique Chine 5G
Si la Chine est un régime totalitaire, explique l’autrice de cette tribune, ce n’est pas seulement parce que le numérique donne des moyens de contrôle supplémentaires au Parti dictatorial. Ces dispositifs électroniques sont aussi porteurs de leur propre logique de régulation sociale, qui s’étend à l’ensemble de la planète.
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Huawei, qui a désormais l’autorisation d’équiper les réseaux 5G de Bouygues et de SFR en France, travaille avec les autorités dans la province du Xinjiang pour parachever la surveillance des moindres faits et gestes des Ouïghours, dont un million auraient déjà été déportés dans des camps depuis 2017. Dans le Xinjiang, note Strittmatter, « les décisions d’arrestations sont de plus en plus souvent prises par des systèmes technologiques, on n’examine pas les cas individuels » : ce sont des algorithmes qui calculent, à partir des habitudes de vie renseignées par les données, qui doit être arrêté.
Plus qu’une dictature, un système totalitaire
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un régime totalitaire ne s’arroge pas seulement un monopole de la sphère publique ; comme l’a montré Hannah Arendt, il tente de soumettre et d’exploiter à ses propres fins toutes les sphères de l’existence, jusqu’aux plus intimes. Le système du crédit social mis en place pour lutter contre la « malhonnêteté », en cours de déploiement à l’ensemble du pays, permet ainsi d’ajuster en permanence la note de chaque citoyen en fonction du moindre de ses actes
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la grande majorité se sent en sécurité parce qu’elle sait que la technologie est entre de bonnes mains. »
Cela prêterait à rire si on ne retrouvait pas là mot pour mot les formules rassurantes qui entourent chez nous le déploiement des mêmes technologies : vidéosurveillance, biométrie, smart city, smart mobility — la centralisation des données en moins. Ces expressions toutes faites visent à maintenir une séparation purement théorique entre, d’un côté, la technologie, et, de l’autre, l’intentionnalité politique qui guiderait son déploiement. Mais existe-t-il vraiment une version « libérale » de cette infrastructure de big data ? Un monde « libre » où les millions de capteurs, de caméras, et toutes les données collectées ne serviront « qu’à » nous proposer de nouveaux services, à affiner le ciblage marketing, à nous bombarder de messages incitant à des comportements vertueux ?
La plongée que nous offre Kai Strittmatter dans la Chine de Xi Jinping permet de comprendre que ce régime n’est pas une simple mise à jour high-tech de la dictature maoïste. Il est le fruit du croisement de deux idéologies totalitaires : le nationalisme hérité du maoïsme incarné par le Parti, et le techno-solutionnisme porté par l’industrie des nouvelles technologies du monde entier. Car ce dernier ne peut être réduit à un simple appareillage du pouvoir. Tout autant que le premier, il porte en lui une vision de l’organisation sociale et du devenir humain.
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Confinés mais pas isolés !
Pendant le confinement, Place Publique Paris organise une série de débats en ligne, accessible à tous. Vous n'avez pas pu y participer ? Retrouvez-les en podcast sur notre chaîne.
avec Enzo Lesourt, docteur en philosophie politique, diplômé de Sciences Po et conseiller spécial d'Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble.
Il a publié "Survivre à a l'anthropocène" (PUF, 2018) et "André Gorz, portrait du philosophe en contrebandier" (L'Harmattan, 2011).
Au moment où la puissance des hommes percute les équilibres de la biosphère, où les catastrophes et les chocs se diffusent avec la rapidité d'un virus à l'ensemble de la planète, l'écologie politique d'André Gorz fait de lui l'un des premiers penseurs de l'anthropocène.
En effet, l'écologie politique d'André Gorz (1923-2007) éclaire nos temps de veille de catastrophes globalisées. Communément, l'écologie prend pour point de départ la sauvegarde de la biosphère et la préservation du climat.
André Gorz retourne la focale : elle commence, pour lui, au plus profond de l'intimité de l'individu et veut lui permettre de (re)construire étape par étape sa place dans son corps, dans sa ville, dans sa société. De disposer les gardes fous éthiques, les nouvelles formes économiques, les nouveaux rapports à la technologie qui, in fine, lui permettent de dire "Je", d'habiter le monde et d'être autonome.
.#Debat #Confinement #Productivité #Capitalisme #PlacePublique #Citoyen
Catégorie Actualités et politique 0 commentaire
Transcription : ... dominique bourg définit l'anthropocène comme la bascule du risque à la menace. ... comment vivre dans le chaos ? pb du capitalisme, donc capitalocène ... ce serait une tendance à l'accumulation chez l'humain qui serait la cause et pas le capitalisme. le libéralisme a été un extincteur des guerres civiles. donc le capitalisme pensé comme une réponse. Comment on gouverne entre guerre civile et effondrement. Début : james scott 3 dates : hiroshima 2è guerre mondiale ; révol indust / én. fossiles ; avec l'invention du feu (anthropocène faible) déjà impactant pour l'environnement. POint commun : notre façon d'habiter notre terrain de jeu, quelle que soit sa taille. toucher les limite du décor. relation habitat/décors. Le confinement en est aussi une ! Travailler cette relation entre moi et mon décors. Action localisée. Peut nous guider pour les autres échelles. /émergence prise de conscience.
J
joséphine Conche : thèse géographique / tourisme /espace-temps requestionné
seule chez elle, règle tout ce qui avait été mis de côté.
Mr ? : prise de conscience de l'interdépendance annecy & 2è niv dépendant de ce qui se passe en moi (croyance, vision du monde, émotions)
Sophie St-Denis, Place publique : du rythme, des rites rassurent, exp de la pénurie connue à cuba, source d'angoisses
Gaël à la campagne : ça change pas grand chose. juste plus de voitures sur les routes. /anthropo faible, qu'est-ce que ça amène ?
Karine : a exp confiné avec un inconnu à la rue, invivable car besoin de son espace perso y vient d'où ce besoin? /ctrl des passions guerres civiles ou de religion clair pour l'état, mais /l'individu ?
Maxime : /virginie marie l'homme à la hauteur du géologique, valide une super puissance de l'homme
Enzo
/bascule des passions et des intérêts d'Albert Hirschman bascule culturelle à l'accumulation tranquille, système industriel état providence, instinct de survie de la société. /domicile lieu de passage à lieu d'habiter /anthropo faible le dév de l'humanité l'a mis en germe -> outil et échelle ratio entre moi/mon outil/mon échelle. dim globale du giec retournée par gorz départ au monde vécu de l'individu, éthique personnelle/mon domicile perso.
André gorz juif échappe de peu à la Shoah, n'a plus rien, se recrée en créant des outils /existentialisme de sartre se sculpter soi-même ses outils ? l'oeuvre crée son auteur ! réduire espace individu/société => politique : changer la règle de la mégamachine qui exproprie. écolo politique défense du monde vécu. situe son domicile au niveau de l'intime. Pt de départ anthropocène intime. irréconciliabilité puis côtoie ivan illich : société conviviale et contre-productivité. Changements d'échelle-> changements de nature. Passé un seuil, ça devient pervers. ex de l'école ++ idem /santé dépossédé de notre corps. idem /voiture ++ maintenir un certain niveau pour société convivale. /nucléaire /état policier contrôle total donc design de la société. La technologie pousse à un modèle totalitaire
/relation de rose comment on dit je à plusieurs ? pensée par cercles concentriques à partir de l'individu.
3 activ : - domestiques - économiques - autonomes (autoprod de soi) ++
le capitalisme étouffe les deux autres dim. Comment on les sanctuarise ?
But société : dév. l'autonomie en compressant les deux autres.
Le politique régule les tensions entre ces 3 sphères
déf du bon gouv : permanence et franchise de l'affrontement
le confinement = école pratique de l'anthropocène ++
53:56 éric piolle : pj pol mélange pensée, agir, pensée rusée collective et conduite du changement
parti de réintroduire du spirituel dans la politique parti de georges bataille
mêler pensée et action, combiner imaginaires, fil conducteur abandonner le dd
basculer /triptique où l'ensemble de nos actions ont pour objet ou sont à la fois un labeur et une oeuvre qui visent à garantir des sécurités, chérir des biens communs et nourrir notre désir de sens. Et que choisir des fils qui parlent à tous donc on a travaillé en 1er sur des Q d'espace public, d'éducation populaire dont culture et sport, de santé, d'alimentation, de mobilité. On tire ces fils transversaux pour venir incarner à un moment et se faire déborder par nos actions avec cet espace là. C'est pour ça qu'on a arrêté notre contrat de pub avec DECAU pour réaffirmer cette suprématie du politique sur la sphère économique. Nous auto-organiser pour recontenir et la remettre comme n'importe quelle activité dans ce triptique commun, activité, garantie et sécurité, chérir les communs et nourrir le désir de sens.
On avance là dessus dans une organisation politique où on pense finalement chaque citoyen comme étant à la fois un individu qui a un rôle et qui est membre constituant de la communauté. Donc en revenant aux critique d'edgar morin, qui approche notre humanité, on est à la fois un animal, un individu et un membre constituant de communauté.
QUESTIONS
Mme de place publique à montpellier : n'est-ce pas conservateur ? et genré ?
marchandiser ou non ? ya des digues. 1000h de trav / an -> revenu universel garanti. nécessité / autonomie
Claire : des ex+concrets /gratuité ou progressivité, bien commun/marchand
Catherine : manque rel entre personnes, comment ça s'organise ?
Sophie : /dim collective comment ? et pensée de gorz /état se transforme dilemme entre émancipation des gens et attente/nécessité de l'état ?
Medi : /capitalocène penser la société d'après /valeur se fabrique par mesure de la quantité mais de moins en moins de travail => produire de +en+ l'agent n'a plus de valeur, ni réalité concrète
ENZO ET ÉRIC RÉPONDENT
gorz était un pseudo et au nouvel obs en tant que journaliste avec autre pseudo était proche cfdt, psu, michel rocard, n'est pas un organisateur.
a pj à l'échelle de la ville. Bien sûr que le capitalisme est un pb mais archéologie de l'accumulation amène des éléments ++
L'écologie relève d'abord de l'anthropologie. Contenir la logique d'expansion. éloigner le capitalisme du pouvoir + maintenir l'économie dans un espace acceptable. état qui régule, donner de la valeur au bien commun. ex eau municipale, parkings, clinique mutualiste, fait mobiliser les gens ; la ville aussi un lieu à vivre, autonomie alimentaire, stratégie agricole, ferme urbaine, saveurs, fruits de saison, zones d'ombre, fraicheur devient stratégique,
ÉRIC PIOLLE : individus organisés en collectif ou en institution ni fossile, ni nucléaire, coopérative d'énergie, réseau de complices du changement, plan canicule, ouvrir musées sous canicule, politique de santé,chantiers participatifs habitants se rapproprient l'espa public, produire ensemble, les droits fondés sur la connexion avec la caf, articuler court terme/long terme,
Société
Natacha Polony Directrice de la rédaction
« Ce n'est pas le doute, c'est la certitude qui rend fou. » La phrase de Friedrich Nietzsche résonne étrangement pour qui a entendu ces derniers jours s'exprimer les certitudes et la bonne conscience autour de Vincent Lambert, comme des corbeaux en vol circulaire, pour qui a entendu les cris de liesse et les expressions de supporteurs de foot de ces militants catholiques apprenant la suspension du processus d'arrêt des traitements sur décision d'une énième cour d'appel. Les « on a gagné » hurlés avec rage, la « remontada » revendiquée par l'avocat des parents de Vincent Lambert, donnent une idée non pas seulement de l'indécence mais surtout de la folie à laquelle peuvent conduire des convictions quand elles veulent effacer la complexité du réel. En face, l'évidence est la même. La solution est simple : appliquer en France la loi belge, qui autorise le suicide assisté. Qui autorise aussi l'euthanasie sur des mineurs. Et même sur des personnes dépressives…
L'affaire Vincent Lambert parle à notre humanité commune. La situation tragique de cet homme, les déchirements de sa famille, réveillent en nous des angoisses universelles. C'est précisément pour cette raison que les certitudes des uns et des autres nous agressent. Pour cette raison que les discours politiques nous semblent d'un clientélisme déplacé.
Quiconque s'aventure en ces contrées intimes et incertaines ne peut le faire qu'avec l'humilité de celui qui ne sait pas. Nous ne savons pas ce que vit, ressent ou ne ressent pas Vincent Lambert. Aucun médecin, même, ne le sait véritablement, tant les contours de la conscience nous sont encore flous. Evitons donc de projeter nos fantasmes sur ce visage dans lequel nous ne pouvons lire que l'insondable mystère du vivant. Quelles que soient nos convictions, ce corps nous bouscule, nous déstabilise, nous pousse dans nos retranchements. La plupart d'entre nous, sans doute, y voient l'image même de ce qu'ils ne veulent pas vivre, de sorte que, si cette affaire aune...
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Clés : adolescents - consentement - éducation - handicap - intimité - sexualité
Handicap et sexualité
Comment et quand aborder ce qui concerne la vie intime, affective et sexuelle de mon enfant ? Cette question est dans l’esprit de tous les parents. Elle est d’autant plus délicate lorsque notre enfant est porteur de handicap. La gêne et la peur sont parfois les seules réactions que nous avons spontanément.
.# La sexualité, sujet sensible !
On peut se rassurer en se disant qu’ils n’en sont pas encore là, se protéger en se disant qu’il vaut mieux ne pas leur en parler car cela leur donnerait des idées ou même se demander s’ils ont le droit ou la possibilité d’avoir une vie sexuelle. Ce qui est sûr, c’est que le sujet questionne, que nous n’avons pas beaucoup de réponses et qu’en tant que parents ou professionnels, nous sommes démunis lorsque les questions ou les actes de nos enfants viennent directement nous interpeller sur le champ de la sexualité ! Les idées reçues, les stéréotypes et les clichés en tous genres vont bon train en matière de vie intime.
.# Intimité et consentement, des notions clés
...
Les objectifs de ces interventions sont :
Favoriser la prise de parole
Promouvoir l’éducation à la vie intime, affective et sexuelle
Apporter des informations et explications claires et adaptées
Assurer la prévention en santé sexuelle (notamment les Maladies Sexuellement Transmissibles)
Si vous n’êtes pas à l’aise avec le sujet, n’hésitez pas à en parler avec des professionnels qui vous épauleront. Des professionnels de la Cordée éducative sont formés sur le sujet, ils peuvent dispenser des formations aux professionnels du milieu médico-social, les aider à mettre en place une éducation à la sexualité. Ils peuvent également accompagner les familles individuellement. N’hésitez pas à prendre contact avec l’association pour vous informer !
Adriana Chartier – achartier.educatrice@gmail.com
Publié dans Livres et tagué Camille Froidevaux-Metterie, Diacritik, féminisme, intimité, Jacques Dubois, Le Corps des femmes. La Bataille pour l’intime, Merleau-Ponty, Philosophie Magazine éditeur.
Camille Froidevaux-Metterie, Le Corps des femmes. La Bataille pour l’intime, Philosophie Magazine éditeur, octobre 2018, 96 p., 14 € 90 — Lire un extrait
https://issuu.com/philomag/docs/pmfr20181004lecorpsdesfemmesselecti
ndlr : valoriser / billet dans centristes insoumis car le féminin est un combat politique prioritaire ACT