4 228 signatures (4 280 au 29/5)
Destinataire(s) : Aux membres du Groupement d’Intérêt Public (GIP) Le Havre Croisière
NON à la construction du nouveau terminal croisière au Havre !
Campagne lancée par Collectif Stop Croisières
Le projet de nouveau terminal croisière au Havre, porté par le GIP Le Havre Croisière, est destiné à favoriser l'accostage de davantage de paquebots. Comme de nombreux ports: Amsterdam, Venise, Barcelone, Marseille… Nous, citoyens du Havre et des environs, refusons l’augmentation des escales de ces géants des mers, énergivores et hyper-polluants.
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Catégorie Sobriété
Publié il y a 29 min • 0 vues
Au programme aujourd'hui,
Nouvelles annonces d’Emmanuel Macron tout en se félicitant sur son premier bilan, entre emplois, économie, changement climatique autour de l’industrie.
La réindustrialisation. C’est le plan annoncé par Emmanuel Macron jeudi dernier. Industrie, ce mot un peu galvaudé, qui ne paraît pas intéressant, pas sexy. Et si c’était le cœur de nos maux ?
La désindustrialisation : ce qui a vidé nos petites villes et villes moyennes, appauvrit les classes prolétaires et moyennes, nous a rendu dépendant de l’extérieur et on l’a vu pendant les crises et, a détruit notre pouvoir d’achat.
Entrons dans la stratégie et le plan d’Emmanuel Macron pour réindustrialiser la France.
Tout d’abord le Président partage ce constat de la désindustrialisation, et affirme que la France a le bonnet d’âne par rapport à ses voisins.
Constat posé. Alors, comment on fait ?
On entend “à cause des réformes qu’on n’a pas faites”. Vous le voyez venir.
Dans ce discours, Emmanuel Macron avance un plan sur 4 piliers :
l’investissement, l’Europe, un pilier territorial et surtout, la compétitivité.
Emmanuel Macron se félicite je cite, “d’une vraie politique de compétitivité : de baisser le coût du travail et du capital”.
Aujourd'hui on développe et décrypte le discours d'Emmanuel Macron sur ce plan pour la réindustrialisation. Que se cache-t-il derrière ? Plan qui dévoile ce qui nous attend, et révèle une nouvelle fois la vision néo-libérale du Président de la République, qui manie le fameux "en même temps" dont il est indispensable de déconstruire. C'est l'Instant Porcher.
Visibilité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu Étiquettes
Durée 33min 27sec
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Tr.: ... compétitivité coût, compétitivité produit ...
Face aux gens vous êtes des lions, face à Amazon des paillassons ! - •6 nov. 2020 / FRANÇOIS RUFFIN
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Vous êtes capable de nous interdire d'aller pisser à plus d'un kilomètre de chez nous pendant le confinement, de nous interdire de mettre un pied dehors après 21h aujourd'hui.
Face aux citoyens, vous êtes des lions.
Mais face à Amazon et Bridgestone, vous êtes des paillassons.
(Et on dirait même que ça vous fait plaisir !)
Sommaire :
00:00 - Vous servez les firmes, vous ne servez pas la France
01:55 - Réponse de Bruno Le Maire
03:03 - Ce n'est pas un échec, ça n'a juste pas marché
05:47 - Des contreparties pour le CICE
08:07 - Des lions devant les citoyens, des paillassons devant les firmes
09:59 - Plan de relance ou cadeau à votre classe ?
11:54 - Réponse du rapporteur
12:48 - Zéro imagination politique
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Bridgestone, 5G, néonicotinoïdes, même combat ! Vous me croyez pas ? Vous allez voir : derrière tout ça, il n'y a qu'une seule et même injonction, à la concurrence. La course en avant, qui devient une course au néant.
N'oubliez pas de mettre un petit pouce en l'air, de partager, et on vous souhaite un bon visionnage !
En podcast : https://anchor.fm/bulletin-ruffin
488 commentaires
Transcription : ... facteur commun ; laconcurrence ... la betterave est le symbole de la picardie, née au 19è siècle sous le blocus des anglais. ... On a supprimé les quotas, chute de 50% du prix du sucre. Pèse plus que les pucerons ! dumping par le bas ... /5G idem continue à sabrer les insectes ... on est dans une course vers le néant. S'arrêter pour réfléchir. Ce n'est pas compétitif. Aucune contrepartie aux accords comme bridgestone ... atténuer ce poison de la concurrence ... Macron "le pire, ce sont les accords de libre-échange" ... "sortir de cette folie" en fait c'est très rationnel. Chantage mis en oeuvre. Le textile en 1975, en 85 c'était terminé. Le libre-échange a mis en concurrence les salariés avec le maroc. C'est une arme contre les salariés. Sentiment de peur chez les salariés. Ça ne bouge pas. ... Rôle de respiration et d'espérance. Pièce ??? peur d'être pris en photo ... comment on lève la chape de plomb ? assistantes maternelles ... ont pris la parole = de petites victoires, redonner confiance dans la force qu'ils ont. ... Abraham Lincoln /guerre de céssession produisant du coton au nord. Il fallait un moment de protectionnisme pour aider à naître l'économie. Puis utiliser le protectionnisme. ...
La démission du Ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot en est l’illustration. Le climat, ou la transition écologique, ne sont toujours pas l’alpha et l’oméga de nos décisions politiques. Deux cas, un peu datés, illustrent le poids des héritages et les décisions encore difficiles à prendre : le développement du parc nucléaire et la fermeture des mines de charbon. Deux choix avec des impacts structurels sur les émissions de gaz à effet de serre ; et pourtant aucun de ces choix ne fut pris par rapport à l’enjeu écologique et climatique.
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Ce n’est qu’en 1974, dans un contexte de déclin du charbon national déjà et de tensions internationales avec le choc pétrolier, que le plan Messmer lance le programme électronucléaire français dans l’ampleur qu’on lui connait aujourd’hui (avec construction de 6 réacteurs par an dans les années fastes). Aucune mention au climat n’est faite à l’époque. Et il est intéressant de reprendre quelques ouvrages encyclopédiques même des années 1990, comme par exemple L’ère nucléaire de Jacques Leclercq avec une préface de Marcel Boiteux, pour constater que la question du climat est toujours aussi absente.
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La dernière mise en service en France date de 1997 à Civaux (année de la signature du Protocole de Kyoto). L’EPR de Flamanville, débuté en 2007, sera peut-être le premier réacteur mis en service sous l’ambition climatique. En somme, si les français font de plus en plus mal le lien entre énergie nucléaire et lutte contre le changement climatique (même si le nucléaire est une filière de production sans émissions de CO2 directes), cette histoire n’y est surement pas totalement étrangère.
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le charbon français est trop cher à produire par rapport au charbon importé. ... toujours plus de charbon importé dans nos centrales électriques ! On y lit même « le pôle électrique semble être le bon pari des années 2020 ». Ce que le PDG de l’époque appellera dans l’interview « une nouvelle aventure industrielle sur le long terme » car le « charbon est l’énergie du futur sur le plan mondial »… même si le Sommet de la Terre de Stockholm s’est tenu en 1972, et surtout celui de Rio en 1992, où la question climatique est mise sérieusement à l’agenda géopolitique internationale pour la première fois, avant le Protocole de Kyoto en 1997, rien ne semble transparaître dans les politiques énergétiques nationales.
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pas plus que le nucléaire n’a été développé pour sauver le climat, l’exploitation de charbon n’a été stoppée pour lutter contre le changement climatique.
Ils ont le beau rôle tous ceux qui expliquent aux allemands, ou à la terre entière, ce qu’il faut faire, ce qu’ils auraient dû faire, etc. On pourra conseiller aux héritiers énergétiques de prendre un peu recul et de se rappeler que la politique énergétique n’a été déterminée par la question écologique que marginalement, très marginalement jusqu’à aujourd’hui.
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vu le dernier rapport préconisant la construction 6 EPR https://www.francetvinfo.fr/politique/nicolas-hulot/nucleaire-trois-questions-sur-le-rapport-qui-preconise-la-construction-de-six-nouveaux-reacteurs-epr-en-france_2917727.html, sans que le mot climat ne soit une fois mentionné, en tout cas dans les dépêches et articles de presse, on peut encore en douter… et cela, en France en 2018.
Connu / https://twitter.com/ericvidalenc/status/1283436272766287872
Covid-BANG
Par Soazig Quéméner, Mathias Thépot, Franck Dedieu, Benjamin Masse-Stramberger, Jack Dion et Laurence Dequay
Macron portait en bandoulière un réformisme fait d’émancipation et de prise de risque, voulait adapter à marche forcée la France à la mondialisation. Patatras ! Le coronavirus lui rappelle combien l’indépendance économique et industrielle du pays compte, quitte à renoncer aux dogmes européens du libre-échange et de la rigueur budgétaire.
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1207 en kiosques
Le réformisme ? A l’arrêt
Il aura donc fallu une crise d’une ampleur inédite pour stopper la fièvre réformatrice d’Emmanuel Macron. Pour garantir ce qui pouvait rester du sentiment d’union nationale et faire bloc face au coronavirus, le président de la République a jugé bon de mettre entre parenthèses les réformes qui fâchent : celle des retraites d’une part, qui a mis des centaines de milliers de personnes dans la rue, et celle de l’indemnisation chômage, dont les répercussions sur les précaires étaient régulièrement dénoncées. Emmanuel Macron, le réformateur ultime qui ravit Bruxelles et la presse économique anglo-saxonne, a donc dû se résoudre à faire un pas de côté. On n’y croyait plus : les grandes grèves de décembre 2019 ne l’avaient pas fait bouger d’un iota.
Surtout, il reste le premier dépositaire en France du logiciel économique néolibéral, au sein duquel les réformes structurelles prennent une place centrale. En temps normal, il s’agit de mettre en œuvre la politique de l’offre et d’accroître les marges des entreprises. Autrement dit : faciliter les licenciements, abaisser le coût du travail et la fiscalité du capital, limiter les droits des chômeurs pour les inciter à revenir sur le marché du travail ; et faire travailler les salariés le plus longtemps possible. Depuis le début de son quinquennat, le président de la République s’était employé à respecter méthodiquement ce...
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Connu / https://twitter.com/MarianneleMag/status/1255889755277078531
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Marianne @MarianneleMag · 9h
Le réformisme ? A l’arrêt.
La compétitivité ? Dépassée.
L’avenir européen ? Bouché.
La start-up nation ? Enterrée.
Le Covid-19 a frappé le macronisme au cœur de son logiciel. "Marianne" analyse, domaine par domaine, ces dogmes qui s'effondrent.
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https://www.marianne.net/politique/le-macronisme-covide-de-sa-substance-qu-t-il-encore-nous-vendre
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Coronavirus
Le macronisme covidé de sa substance : qu'a-t-il encore à nous vendre ? Publié le 30/04/2020 à 10:57 Par Soazig Quéméner
Emmanuel Macron prend de plein fouet cette crise sanitaire. Mais à la différence de ses homologues, il a été frappé au cœur de son disque dur, où se stockaient les dossiers “libéralisation”, “mondialisation” et “start-up nation”. Trois ans après son élection, il promet de changer de logiciel pour plus d’indépendance. Faut-il le croire..
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1207 en kiosques cette semaine "Le macronisme covidé de sa substance : qu'a-t-il encore à nous vendre ?", disponible en ligne pour seulement 1,99 euros (afin de mieux survivre à votre confinement).
En mai 2017, Emmanuel Macron avait un cap, un logiciel, et surtout jouissait de circonstances politiques exceptionnelles. Le cap était symbolisé par les réformes, à commencer par la « mère » d'entre elles, celle des retraites, qui a engendré au tournant de l'année 2020 la plus longue grève jamais observée dans les transports français. Le logiciel était caractérisé par un volontarisme technocratique, aux commandes d'une « start-up nation » et porté par un renouveau européen. Enfin « libérés » de leurs contraintes, les « premiers de cordée » devenaient les fantassins de cette « France de retour ».
Cache-misère
Trois ans plus tard, nouvelles circonstances exceptionnelles, ces valeurs cardinales s'effondrent. L'épidémie de coronavirus a contraint Emmanuel Macron à mettre la réforme des retraites de côté. Devant l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, accepte de revoir les règles de l'assurance chômage, qui avaient été durcies. L'Europe a manqué le rendez-vous de la pandémie et notre pays célèbre ses nouveaux héros qui la font tenir debout pendant le confinement, les premiers de corvée que sont les soignants, mais aussi les caissières, les éboueurs ou les agriculteurs.
Dans Révolution, son essai programmatique paru en 2016, Emmanuel Macron vantait sa plasticité libérale, censée trancher avec la rigidité de ses...
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