Collectivisons Internet, 3 ans pour voler dans les plumes du capitalisme de surveillance – Framablog
Et c’est marre ? Et Dégooglisons, PeerTube, Mobilizon… alors ?
Certes, 4 projets sur 3 ans, ça peut sembler maigre, on vous avait habituées à plus ;).
Seulement, il s’agit là de quatre très gros projets, que l’on va travailler progressivement sur 3 ans, en plusieurs itérations, en suivant un cycle qui fonctionne assez bien : proposer une première mouture, écouter les retours du premier public qui la teste, améliorer en fonction de ces retours, se relier à un public plus large et lui proposer une nouvelle version. D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur nos méthodes, nos intentions et notre stratégie derrière cette campagne ... pour les trois prochaines années, nous avons l’intention de :
- maintenir les 16 services Dégooglisons Internet à disposition de chacune pour se dégoogliser ;
- poursuivre et approfondir le développement du logiciel PeerTube, en nous concentrant principalement sur les besoins des vidéastes et de leurs publics ;
- finaliser le développement de Mobilizon pour qu’il atteigne le potentiel émancipateur que nous lui connaissons ;
- accompagner le collectif CHATONS vers son auto-suffisance dans l’animation de sa communauté ;
- renforcer les liens que nous avons créés avec d’autres associations, fédérations et collectifs au sein d’un archipel de valeurs communes (malgré des cultures et des feuilles de route diverses) ;
- contribuer à la création de Communs culturels avec notre nouvelle maison d’édition Des Livres en Communs ;
- travailler la question du partage des connaissances avec UPLOAD, notre projet d’Université Populaire Libre, Ouverte, Autonome et Décentralisée ;
- et partager ce qui nous questionne comme ce que nous sommes, au travers du travail fourni ici, sur le Framablog.
Notre ambition, c’est que ces quatre projets au long cours viennent s’ajouter à toutes les propositions que nous avons construites, depuis près de vingt ans, dans le but que les humaines soient plus libres que le code.
Police aux ordres : Darmanin est devenu un chef de bande
Samedi dernier, des citoyens pacifiques ont été arrêtés arbitrairement au cœur d'une manifestation qui se déroulait sans accrocs. Le ministre de l'intérieur a assuré n'avoir arrêté que des casseurs, mais une enquête de Mediapart prouve que des dizaines de personnes ont été arrêtées sous aucun motif valable, portant gravement atteinte aux droits démocratiques.
Alors que la doctrine du maintien de l'ordre est plus que jamais au cœur des débats, notamment à cause de la loi de sécurité globale, nous recevons Olivier Fillieule. Ce sociologue du politique français travaille depuis plus de vingt ans sur le maintien de l'ordre. Dans son dernier ouvrage, "Politiques du désordre", coécrit avec Fabien Jobart, il revient sur les régressions qui ont permis cette brutalisation du maintien de l'ordre.
Son constat est sans appel : la manifestation de rue se voit de moins en moins reconnue comme une expression légitime de la contestation. La violence de la répression, la simple vue de l'armement des forces de l'ordre exercent désormais, à elles seules, de puissants effets de dissuasion.
La rupture entre une partie des citoyens et la police est-elle consommée ? Est-ce la police qui est à la botte du pouvoir ou le pouvoir qui est à la botte de la police ? Quel rôle jouent les syndicats dans la militarisation des forces de l'ordre ?
Olivier Fillieule répond à toutes nos questions pendant plus de 35 minutes.
Musicien ensanglanté :
https://twitter.com/LinePress/status/1337866048591310848
https://twitter.com/Infirmier0/status/1337785918699286529
https://twitter.com/IndependantLive/status/1337811784670064641
Journaliste violenté :
https://twitter.com/ybouziar/status/1337782230521929730
Journaliste arrêté :
https://twitter.com/AnonymeCitoyen/status/1337820224507273217
Arrestation arbitraire :
https://twitter.com/LinePress/status/1337876935653924866
Manifestants blessés :
https://twitter.com/XseniaSputnik/status/1337778258398617605
https://twitter.com/HZ_Press/status/1337771156452102144
Femme blonde poussée à terre :
https://twitter.com/AnonGilet1/status/1337846602413854723
Réédite son livre de 20111 et le met à dispositiion gratuitement en ligne
Préface d'Emmanuel Todd
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http://lamemere.fr/
https://compagniedesamandes.com/
https://www.bleu-blanc-ruche.fr/
... Quelle objectivité garantir, quel souci du pluralisme quand l’ONISEP est démantelée !
Cette réforme présentée comme moderne n’est qu’une reprise du projet de professeur conseiller et de conseiller professionnel préconisé par le Ministre Peyrefitte en 1967 ! La volonté d’imposer une régionalisation et une privatisation de l’orientation scolaire qui motive ce rapport doit être abandonnée.
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On le sait, le président de la République est un adepte de la triangulation, cette stratégie de communication qui consiste à reprendre les arguments de l’adversaire pour lui couper l’herbe sous le pied.
Hier, il était plus écolo que les écolos, afin de séduire la fraction bobo de son électorat. Cette fois, le voilà plus réac que l’extrême droite afin de stabiliser l’électorat gagné à droite
lors des Européennes.
.#Immigration #Lepénisation #Bourbon
Catégorie Actualités et politique 678 commentaires
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aujourd’hui le hiatus devient trop grand entre la stratégie électorale de conquête du pouvoir et l’accélération de phénomènes susceptibles de provoquer un effondrement à la fois écologique et social à l’échelle mondiale.
Climat, biodiversité, montée des extrémismes, des inégalités, dévissage culturel, mondialisation des échanges et contrôle des algorithmes, la vulnérabilité de nos sociétés est de plus en plus critique. Et ce sont toujours les mêmes qui sont sous le joug, de plus en plus exposés, en première ligne des victimes présentes et à venir. Nous devons nous laisser percuter par la situation et en prendre la mesure avec lucidité et responsabilité.
Or il me semble que la stratégie et les moyens mis en œuvre par la FI aujourd’hui au mieux passent à côté des enjeux, au pire desservent les fins. Dans les deux cas elles me semblent en-deçà de l’exigence écosocialiste. Les « signifiants vides » du populisme et de la stratégie anti-Macron, visant à fédérer le plus largement possible, étouffent trop souvent la radicalité du projet initial. Les affaires internes et le commentaire systématique de l’actualité me semblent de plus en plus hors-sol. Les réactions auto-centrées nous coupent les ailes. J’ai toujours plaidé pour l’alliance d’une aménité de ton et d’une radicalité de fond, je vois l’opposé. La critique interne, même bienveillante, est vécue comme une attaque, le pas de côté comme une trahison. J’en viens donc à la conclusion que c’est ailleurs que je serai la plus efficace, que les choses pourront bouger.
Depuis deux ans, des montagnards aux forestiers en passant par les rapports scientifiques sur les risques d’effondrement, j’explore des chemins de traverse, au contact d’espaces intellectuels et militants différents. Face à l’urgence il y a d’autres formes politiques à inventer, des passerelles à faire et des réseaux à activer, des actions de désobéissance civique à organiser (*), des risques et des conflits à anticiper collectivement. C’est crucial, et cela se heurte à trop de limites dans un cadre soumis aux échéances électorales et à l’injonction médiatique. L’heure est venue de sortir de nos zones de confort et de repenser en profondeur nos stratégies et modes d’action. Pour ma part je ressens la nécessité de recentrer mon temps et mon énergie, en cohérence avec le cheminement de ma réflexion (dont j’avais déjà posé quelques bribes ici).
https://lvsl.fr/entretien-avec-corinne-morel-darleux
Le centre de gravité de l’action politique est en pleine évolution. Il y a des parcours de radicalité à accompagner du côté des mouvements climat, une alerte écologique à amplifier du côté des mouvements sociaux. Des arbres à planter et des chantiers à bloquer. De nouveaux récits collectifs à construire, et une bataille culturelle à mener. Voilà ce à quoi je souhaite me consacrer. Je crois qu’il faut agir là où on se sent utile, accueillie et en phase avec ses convictions. Ce que je lis, vois et entends, me fait penser que nous sommes nombreux à envisager cette période troublée comme une bifurcation et à ressentir le besoin d’un grand pas de côté.
Je reste plus que jamais écosocialiste, attachée à la dignité du présent, avec la ferme détermination de continuer à militer activement.
- Petit bonus pour celles et ceux qui m’ont lue jusqu’au bout : je reste au PG, en compagne de route exigeante mais bienveillante, je continue à assurer le mandat régional qui m’a été confié face à Laurent Wauquiez, et oui, j’ai été approchée, mais non je ne pars ni pour une place chez EELV, ni chez Générations, ni pour rejoindre Place Publique. En fait je sais que ça parait toujours étrange à certains, mais on ne quitte pas toujours une fonction pour choper une place ailleurs. Parfois on fait simplement ce qui semble juste à un moment donné.
(*) Comme le font déjà les "malfaiteurs en bande organisée" à Bure, les opposants au projet GCO qui plantent des arbres le long du tracé tout en bloquant les chantiers de Vinci, ou encore Extinction Rebellion en Angleterre. »
Parents & enfants
L’enfer est issu de l’accouplement d’un espace de co-working et de Montessori... à New York
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La part la plus innovante, la plus disruptive, la plus effrayante, c’est que les élèves seront encadrés par des entrepreneurs qui louent des locaux chez WeWork et qui les encourageront à créer leur propre entreprise. On parle d’enfants de moins de 11 ans.
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J’hésite entre ubérisation et macdonisation pour en parler. En gros, vous êtes ce parent qui doit souvent partir en voyage. Eh bien partout, il y aura la même école WeGrow.
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En gros, les parents qui doivent voyager pour des raisons professionnelles pourront se déplacer avec leurs enfants et les transférer d’un WeGrow à un autre, aussi facilement que l'on branche un ordi. Comme on sait que à peu près partout dans le monde, on peut manger un McDo, on pourra coller son gamin dans son école pour un jour, une semaine ou plus. Parce qu’être citoyen du monde, c’est aussi ça.
Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq.
Clés : Compétition, Voiture hydrogène
Révélant sa feuille de route 2020-2024, l’Automobile Club de l’Ouest a annoncé la création d’une catégorie dédiée à l’hydrogène à compter de l’édition 2024 des 24 Heures du Mans.
Constructeurs ou équipementiers, sept multinationales sont regroupées dans un groupe de travail coordonné par des responsables de l’ACO et de la FIA appuyés techniquement par les équipes du CEA.
« De tout temps, le laboratoire de recherches que constitue le sport automobile a initié des développements en terme technologique et en matière de sécurité qui ont eu un bénéfice direct pour nous tous. La FIA a été à la pointe de ces développements, et la création d’une catégorie hydrogène dans le Championnat du Monde d’Endurance dès 2024, représente le prochain pas important vers un futur plus responsable et plus durable » a commenté Jean Todt, Président de la FIA.
A propos de l'auteur
Michaël TORREGROSSA
Passionné de technologies et d’innovations, Michaël s'intéresse aux véhicules électriques et hybrides depuis de nombreuses années. Aujourd’hui, il élargit son spectre à l’ensemble des énergies alternatives (GNV, GPL, hydrogène, éthanol etc…) et à tous les enjeux liés à la mobilité.
Nous vivons depuis plusieurs décennies déjà la coïncidence temporelle de la financiarisation croissante des économies développées, de l'extension continue du domaine du libre-échange, et de l'accroissement tout aussi continu du chômage de masse et des inégalités, le 1% supérieur de chaque société en premier bénéficiaire de la mondialisation, les 50% les moins favorisés en étant les premières victimes, tous menacés, certains déjà frappés par le déclassement.
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système économique mondial qui ressemble de plus en plus à un barrage massif et puissant, en apparence à toute épreuve, mais dont les fissures s'élargissent et craquent de plus en plus fort sous quelque gigantesque pression, tandis que des filets d'eau coulent toujours plus nombreux à la surface du béton...
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Site communautaire d'investigations sur ces crises, sur leurs interactions, leur renforcement mutuel en une Crise majuscule. Sans oublier, naturellement, leur exploitation... Il s'agit de creuser pour comprendre d'où vient cette crise, de tirer le fil des causes et des conséquences, face à des événements sans précédent depuis plusieurs générations si ce n'est davantage.
Pour définir une « Solution » univoque ? Non. Bien plutôt avec l'ambition de contribuer à définir et faire émerger ce que le Général de Gaulle définissait comme un "ensemble de desseins continus, de décisions mûries, de mesures menées à leur terme, qu'on appelle une Politique".
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sortir des sentiers battus par une action audacieuse en force.
Jacques Nikonoff est le seul dirigeant d’un parti politique à être un authentique homme du peuple tout en étant un homme d’État. Au contraire de la caste politique, il peut se prévaloir d’une expérience d’ouvrier, de chômeur, d’universitaire et d’énarque.
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Gauche et droite, sur l’essentiel, n’ayant plus de désaccords fondamentaux entre eux. Jacques Nikonoff œuvre désormais pour dépasser le clivage gauche-droite qui n’a plus aucun contenu, et le remplacer par le seul véritable clivage pertinent qui demeure celui entre le peuple et l’oligarchie. Il milite pour rassembler les « démondialisateurs », c’est-à-dire tous ceux, quels que soient leurs orientations politiques, qui veulent vraiment la souveraineté de la France par sa sortie de l’ordre néolibéral mondial et de ses institutions (Otan, euro, Union européenne, OMC, FMI…), c’est-à-dire la démondialisation.
Pour donner toute la force et l’ampleur souhaitable à cette mutation politique, il participe en février 2016 à la création du Parti de la démondialisation (Pardem) dont il devient le président.
Jacques Nikonoff a publié plusieurs ouvrages :
Existe-t-il des réservoirs d’emplois ? (Arléa-Corlet, 1996, sous sa direction).
Chômage : nous accusons ! (Arléa, 1998, sous sa direction).
La Comédie des fonds de pension (Arléa, 1999).
Pour une économie humaine (Mille et une Nuits, 2001, collectif).
Vivent les impôts ! (Mille et une nuits, 2005, coordination).
Cette constitution qui piège l’Europe (Mille et une nuits, 2005, collectif).
Ils se sont dit « oui » (Mille et une nuit, 2005, collectif).
Sortons de l’euro ! Restituer au peuple la souveraineté monétaire (Mille et une nuit, 2011).
La Confrontation. Argumentaire anti-FN, Le Temps des cerises, 2012.