Pendant que notre attention est tournée vers les élections, le législateur en profite pour grignoter nos droits et libertés encore plus ! Nous recevons Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net pour en discuter.
Pendant que notre attention est tournée vers les élections, le législateur en profite pour grignoter nos droits et libertés encore plus ! Le Conseil d’État a validé l’utilisation massive de la reconnaissance faciale par la police dans le fichier « traitement des antécédents judiciaires », portant ainsi atteinte aux droits et libertés des personnes concernées et ce malgré les alertes lancées par la quadrature du Net, association de défense et de promotion des droits et libertés sur internet.
La commission des Lois du Sénat a adopté hier à l'unanimité un rapport d’information sur « la reconnaissance faciale et ses risques ». Ce document, qui a été rendu public aujourd’hui, alerte sur l’absence de cadre juridique clair face aux nouvelles technologies d’identification, et recommande le lancement d’une série d’expérimentations.
Nous recevons Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net pour discuter de cette surveillance de masse...
Tr.: ... 20 millions de personnes fichées dont 9 millions avec photos ... JO2024 ... vendre des armes ... les caméras ne servent à rien en terme de dissuasion ... tout le monde n'est pas suspect ou dangereux par défaut ... biométrie
Nous republions sur notre site la tribune d’Arthur Messaud et de Martin Drago, juristes à La Quadrature du Net, sur la loi Renseignement, publiée à l’origine par Le Monde le 29 juin – le texte…
C'est une très mauvaise nouvelle pour les libertés numériques et individuelles des Français. Malgré l'opposition de nombreuses associations, le Conseil constitutionnel a validé le contenu de la nouvelle loi renseignement.
Boîtes noires, écoutes généralisées de la population pour mieux détecter les menaces terroristes… Le contenu de la nouvelle loi renseignement est terrible pour les libertés numériques et individuelles des Français. Cette loi controversée a finalement été validée par le Conseil constitutionnel le vendredi 30 juillet dernier, après plus de deux mois de débats intenses au Parlement, et malgré l’opposition d’un très grand nombre d’organisations de défense des droits et libertés des citoyens.
Venue pérenniser des dispositifs déjà en vigueur depuis la mise en place de l’Etat d’urgence en 2015, cette nouvelle loi reprend aussi plusieurs points de la loi relative à la sécurité intérieure et à la lutte contre le terrorisme de 2017, elle-même héritière des assignations à résidence et des perquisitions administratives.
Pour parler du contenu de cette loi et expliquer les dispositions qui mettent le plus en danger nos libertés individuelles, puis pour analyser cette société de surveillance en construction perpétuelle, nous avons reçu sur le plateau du Média Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du Net, une association de défense des droits et libertés des citoyens notamment par rapport au numérique.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1423707406517874689
Tr.: ...
interception téléphonique, écoute téléphonique, accès aux méta-données conservées pendant un an, surveillance de masse de géolocalisation, macron se fache avec son idéal européen pour la sécurité, pose de micro, accès aux données du téléphone en installant des logiciels espions, ex Pegasus ; déployés par l'administration, hors judiciaire, la seule autorité est le premier ministre. Donc l'exécutif, pas de contrepouvoirs. La CNCTR seule ne fait pas partie des renseignements, vont être informés, émettre des réserves, saisir le conseil d'état et c'est tout. Pas satisfaisant, pas d'indépendance idéologique. On a obtenu leur idépendance au niveau de l'UE, le conseil d'état a refusé de s'y soumettre.
Dans la loi : surveillance algorithmique du traffic de l'internet (menace "terroriste", notion abusive). La technique réalise un travail important impossible à réaliser par un humain. Permis à titre expérimental, renouvelé à chaque fois, inscrite dans le droit définitif. +s'intéresser au contenu des messages ex l'url, +robots sur flux données dupliquées pour les services de renseignement. Avec plus de limites.
État d'urgence permanent. Menace grave et concrète sur la sécurité nationale. Requalifié par atteintes à l'armée, territoire, terrorisme, ingérence des entreprises, défense des traités internationaux, violences collectives (manifs non déclarées, attroupements, etc) qui ne sont ni délis ni infractions. Définie si largement, la menace est constante : n'importe quelle atteinte est une menace, vu que le capitalisme est l'état autoritaire.
Mesures liberticides. Ex. Pegasus. La Fr a le droit de le faire. Ex signal chiffré mais accès temps réel des rg. Venir la veille arrêter.
/drones, contexte réduction des droits fondamentaux.L'État normalise l'autoritarisme. En 2021, 4 textes, loi séparatisme, loi sécurité intérieure, Macron ne se prive pas. Ne pas tout mettre sur la crise sanitaire. Surveillance de masse /néolibéraux ou extrême droite.
#Démocratie #Pouvoir #2022 - 27 808 vues - 1,8 k - 83 - 179 k abonnés - 94 commentaires
Pour faire un point sur la situation politique et les perspectives pour 2022 et en partenariat avec plusieurs médias indépendants et organisations, Blast vous propose une émission spéciale, ce lundi 28 juin, de 18 heures à 22 heures, 4 plateaux débats pour comprendre où nous en sommes et où nous pourrions aller.
Le programme : à 18h, Salomé Saqué de Blast animera le premier plateau pour faire un état des lieux et comprendre l’effondrement démocratique actuel avec François Boulo, Anne-Sophie Simpere d'Amnesty International, le chroniqueur Usul et l’historienne Mathilde Larrère.
57mn Laurie Debove, rédactrice en chef de la Relève et la Peste, animera le deuxième plateau à 19 heures sur le rôle des médias et des réseaux sociaux en 2022, avec le streamer politique Jean Massiet, les journalistes Anne-Sophie Novel et Samuel Gontier, et Arthur Messaud de la Quadrature du Net.
À 20 heures, Stacy Algrain du média Penser l’après animera le troisième plateau sur "Comment renouveler notre démocratie ?" Avec Priscillia Ludosky, la politologue Fatima Ouassak, Armel le Coz de Démocratie Ouverte, et Mathilde Imer de la Primaire Populaire.
Pour conclure, Paloma Moritz de Blast animera le dernier plateau à 21 heures sur cette question centrale : Comment reprendre le pouvoir et inverser le rapport de force dans la perspective de 2022 ? Avec l’avocat Arié Alimi, le réalisateur David Dufresne, l’activiste qui a suivi la campagne de Bernie Sanders, Clément Pairot, et la professeure et militante Lumir Lapray.
Gaël Faure, artiste engagé, cite Jean Giono "Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix" et chante
Tr.: ... Boulo "je ne suis pas allé voter" sic ...
Connu / https://twitter.com/blast_france/status/1409551583176794115
Ndlr : Arié Alimi a bien expliqué la médiation de l'urgence à opérer ++ => contacter ACT
Les émissions spéciales
Gouvernement ; Politique ; Violences policières
Loi de sécurité globale - Face au beauvau #1 - 18 février 2021 - 18H30 / Par Le Média
C’était en novembre 2020. Le début de la mobilisation contre la proposition de loi Sécurité globale. Une loi à l’origine d’une mobilisation massive rassemblant des syndicats de journalistes, des familles de victimes de violences policières et de nombreuses associations de défense des droits humains comme la LDH ou encore Amnesty International.
Et pour cause, cette loi posait les fondations d’une surveillance de masse notamment à l’aide d’un élargissement du recours aux drones. Des dispositions liberticides qui s’accompagnaient également d’une interdiction de filmer les forces de l’ordre pour les citoyens, quels qu’ils soient.
Après un mois de janvier plus calme, la coordination Stop Loi Sécurité Globale relance une série de mobilisations sous différentes formes. C’est dans cette nouvelle vague que s’inscrit cette émission, hébergée par Le Média, “Face au Beauvau”. La première d’une série organisée par la coordination. Au programme pour cette première édition : deux plateaux. Un premier autour du lien entre la police et le reste de la population, avec Boubacar Dramé, ancien médiateur à Gennevilliers victime de violences policières, le sociologue Fabien Jobard et Anthony Caillé, policier syndiqué à la CGT. Ce premier échange sera animé par Violette Voldoire, journaliste et rédactrice en chef à Radio Parleur. La deuxième discussion, centrée sur le contenu de la loi, sera animée par notre journaliste Rémi-Kenzo Pagès, en présence de l’avocat Martin Méchin, la secrétaire nationale du Syndicat de la Magistrature Sarah Massoud, et d’Arthur Messaud, le porte-parole de La Quadrature du Net.
Tr.: ... violence systémique ... sondage ELABE ...
Économie ; Politique
Nouvelle édition de notre émission d’actualité “D’intérêt public”. Une émission en direct organisée autour de deux thèmes et donc de deux plateaux.
Le premier thème, c’est “et si 2021 était l’année de la censure ?”. Bien entendu, nous tirons prétexte du bannissement de Donald Trump de Twitter et de Facebook pour saisir au bon ce sujet qui rebondit dans le débat médiatique. Mais ceux qui regardent, écoutent et lisent attentivement nos contenus savent que nous n’avons pas attendu que ce président américain problématique soit “bloqué” pour nous interroger sur la tentation de la censure des plateformes, qu’elles proviennent des plateformes en question ou des gouvernements.
Le second thème, c’est “avons-nous la gauche la plus bête du monde ?”. Pourquoi poser cette question ? Parce qu’avec la création d’un parti politique dénommé “L’Engagement”, la candidature d’Arnaud Montebourg semble se profiler. Sachant que Jean-Luc Mélenchon est déjà dans la course, que les Verts comptent bien jouer leur partition, forts de leurs résultats aux élections intermédiaires, et que le PS, qui n’est plus de gauche pour de nombreux observateurs, veut exister… on peut se demander si l’hypothèse annoncée d’un duo, plus qu’un duel, Macron-Le Pen, n’est pas en train de se “consolider”.
Nos invités de première partie :
- Jean-Baptiste Kempf, qui est le président de VideoLan, l’association qui gère VLC, le logiciel français le plus utilisé dans le monde… qui est en gros un startuppeur anti-startup nation.
- Arthur Messaud, de l’association de défense des libertés numériques La Quadrature du net.
- Et en vidéoconférence avec l’économiste David Cayla, auteur entre autres du tout récent essai “Populisme et néolibéralisme : il est urgent de tout repenser”.
Nos invités de seconde partie :
- David Cayla, économiste à l'université d'Angers et membre des Économistes atterrés.
- Danielle Simonnet, conseillère de Paris au titre de la France insoumise
- Anasse Kazib, cheminot et syndicaliste affilié à Sud-Rail. Il est aussi militant au NPA-Révolution permanente.
Le Média @LeMediaTV
"Si vous n’avez rien jamais commis comme violence, mais que vous êtes fiché comme ayant participé à des manifestations, tous les samedis, pendant 3 mois, il y a de grandes craintes que votre poste soit refusé." @laquadrature
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Lors de son interview à Brut, début décembre, Emmanuel Macron déclarait qu’il ne laisserait personne dire que les libertés étaient réduites en France.
4:45 PM · 15 déc. 2020·Twitter Media Studio
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Par Arthur Messaud, juriste à La Quadrature du Net
SÉCURITÉ GLOBALE : LA LOI QUI VA DÉTRUIRE NOS LIBERTÉS - •Sortie le 13 nov. 2020 / Le Média
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La proposition de loi de sécurité globale, surnommée par l'opposition la loi "de surveillance globale" fait grand bruit dans les médias ces derniers jours. De nombreux journalistes et défenseurs des libertés fondamentales dénoncent une loi dangereuse, liberticide et une procédure d'adoption anti démocratique.
Le Monde, Libération, et même le Figaro, les journalistes se mobilisent, mais aussi les réalisateurs tels que Ken Loach et de nombreux professionnels de l'image. Ils dénoncent une menace pour la liberté d'informer. Amnesty international de son côté s'est lancée dans une campagne pour que cette proposition de loi soit supprimée.
Pourquoi cette loi est-elle si dangereuse, et comment se mobiliser pour qu'elle ne puisse pas rentrer en vigueur ?
Salomé Saqué revient sur les différents articles controversés de cette proposition de loi, avec le journaliste Taha Bouhafs, l’auteur de la vidéo de l’affaire Benalla, connu pour son engagement contre les violences policières. A ses côtés, Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net, apporte lui un éclairage technique sur les dangers de surveillance généralisée. Certains articles de la proposition de loi visent en effet à rendre légale l'utilisation de drônes par la police dans le cadre de manifestations, ou encore de répondre à l'une des demandes de longue date des policiers : leur donner accès aux images filmées par les caméras mobiles.
Les deux invités partent de ce constat commun : il s'agit selon eux d'une loi écrite par les syndicats de police, qui pose un risque majeur de dérive autoritaire.
.#PPLSécuritéGlobale #Police #Libertés
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Tr : ... manifestation mardi devant le parlement ...