Politique Rassemblement national
Le député européen Hervé Juvin et l’ancien « insoumis » Andrea Kotarac (et tête de liste RN à la métropole de Lyon aux municipales) affirment que leur initiative n’est pas dirigée contre « contre le RN mais à côté, en complément » du parti de Marine Le Pen.
Le Monde avec AFP modifié le 16 décembre 2020 à 15h25 - Temps de Lecture 1 min.
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fonder en janvier 2021 « le parti localiste », pour mettre l’accent sur l’écologie, l’identité, ou les territoires, en « complément » du RN, traditionnellement plus centralisateur.
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promouvoir « une décision au plus près des territoires, l’écologie authentique ou les circuits courts », et publient un long manifeste, intitulé « Chez nous ! », qui estime que les « Français n’ont plus leur mot à dire » face à une « technocratie parisienne hors sol », et qu’ils ont un « sentiment de dépossession et de colère ».
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« le renouveau du localisme et des identités est un facteur d’intégration ». « Chez nous ! c’est l’inverse de vivre seul avec son écran, c’est ensemble au café du coin, à la sortie de l’école ou au match de football », fait valoir Hervé Juvin ... Le RN, qui est culturellement « très exigeant sur les fonctions régaliennes, sur la centralisation et la verticalité, a besoin de transformer sa vision du pouvoir en intégrant ce besoin d’horizontalité et de différenciation locale »
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« C’est parce qu’on est fier de la petite patrie », c’est-à-dire le village ou la région, « qu’on peut défendre la grande patrie », ajoute Andrea Kotarac, qui défend un « renforcement d’idées, de crédibilité » sur l’intelligence artificielle, la subsidiarité, l’Europe ou encore la justice sociale « que le RN ou d’autres partis ne portent pas assez ».
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L’écologie est-elle uniquement une question de bon sens et de gestes citoyens ? L’écologie est-elle de gauche ou de droite ? Une organisation écologiste comme Greenpeace doit-elle se mêler de politique ou au contraire s’en éloigner le plus possible ?
Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, répond à ces épineuses questions et revient sur le rôle d’une organisation engagée à la veille d’échéances électorales clés telles que les élections législatives des 12 et 19 juin.
ÉLECTIONS LEGISLATIVES : le climat a besoin de vous https://www.greenpeace.fr/elections-legislatives-le-climat-a-besoin-de-nous/
- Pour vérifier votre inscription sur les listes électorales et connaître (ou modifier) votre bureau de vote (service public) : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R16396
- Quels sont les candidats dans votre circonscription ? (France TV Info) https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/legislatives-2022-decouvrez-la-liste-officielle-des-candidats-dans-votre-circonscription_5154112.html
- Comment faire une procuration pour voter aux Législatives ? https://www.maprocuration.gouv.fr/
POUR ALLER PLUS LOIN :
- De quoi se mêle Greenpeace ? https://www.greenpeace.fr/politique-de-quoi-se-mele-greenpeace/
- Sur les actions individuelles : https://www.greenpeace.fr/climat-changer-nos-habitudes-ou-le-systeme/
- Sur la pollution des plus riches : https://www.greenpeace.fr/milliardaires-et-climat-4-chiffres-qui-donnent-le-vertige/
- Précarité énergétique et environnement : l’exemple des logements passoires https://www.greenpeace.fr/precarite-et-climat-stop-aux-logements-passoires/
- ISF climatique : https://www.greenpeace.fr/largent-sale-du-capital-pour-un-isf-climatique/
- Alliance Plus jamais ça : propositions pour un plan de rupture sociale et écologique : https://plus-jamais.org/nos-propositions/
CHAPITRES
00:00 : Intro
01:08 : Le piège des “petits gestes”
02:14 : Et Greenpeace là-dedans ?
02:37 : “Apartisan” ou “apolitique” ?
03:06 : La pollution des un·es…
04:17 : … fait le malheur des autres
05:03 : Des mesures plus justes
06:29 : Agir aux élections législatives
08:01 : Conclusion
Tr.: ... faire émerger un contre-pouvoir à la politique d'Emmanuel Macron qui manque d'ambition sur les questions climatiques. ... avoir un maximum de députés qui portent des mesures ambitieuses d'un point de vue écologique et social, à la fois pour notre planète et le quotidien ... Face à un président reconnu coupable d'inaction climatique, c'est à nous de donner à l'écologie une véritable place dans la politique ...
Connu / TG le 25/03/23 à 11:07
La motion de censure déposée par le groupe LIOT peut-elle renverser le gouvernement, après le recours au 49.3 ? La réponse ...
Connu / TG le 18/03/23 à 01:00
Il y a tout juste un siècle, fin décembre 2020, naissait le parti communiste français, avec la décision du parti socialiste, prise au Congrès de Tours, d'adhérer à l'Internationale Communiste. Sociologue et historien, Julian Mischi a écrit un histoire du parti DES communistes, envisagée, donc, du point de vue de ceux qui ont milité dans ses rangs ou derrière sa bannière, et non pas seulement du point de vue de son appareil institutionnel.
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... Ce soir (ou jamais !) - Thomas Guénolé à Houria Bouteldja : "Vous êtes raciste, misogyne, homophobe" Tuxboard . 2:05. Reportages : L'antisémitisme et le sionisme sont "absolument indissociables" pour Houria Bouteldja
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Connue / https://twitter.com/corinnelepage/status/1343458647813324800
" Corinne Lepage @corinnelepage · 28 déc. Bravo @thomas_guenole Stéphane Gemmani Globe terrestre Amériques ॐ @stephanegemmani « Car on ne peut pas être Israélien innocemment... » Houria Bouteldja, porte-parole du parti des Indigènes de la République jusqu'en 2020...
Rappel Flèche vers la droite avec pointe vers le bas
7:41 PM · 27 déc. 2020 depuis Grenoble, France·
19 Retweets 8 Tweets cités 30 J'aime
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Pour compléter, voir http://www.adheos.org/indigenes-de-la-republique-thomas-guenole-demontre-le-racisme-la-misogynie-et-l-homophobie-de-houria-bouteldja
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Guénolé embraye sur la conception de la place de la femme par rapport à l'homme de Houria Bouteldja, dévoilée dans ce même livre avec cette citation : "Si une femme noire est violée par un noir, c'est compréhensible qu'elle ne porte pas plainte pour protéger la communauté noire". Et en matière de relations hommes-femmes, Houria Bouteldja, ne fait jamais dans la dentelle. En 2015 ...
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Photo : Nnoman - Positions
Le projet que nous portons traduit un processus de recomposition politique en cours. Nous sommes pour la plupart issu-e-s des mouvements de ces dernières années (des luttes contre les violences policières au mouvement contre la Loi Travail en 2016, du soutien à la grève des cheminots en 2018 aux mobilisations antiracistes et antifascistes en passant par les occupations d’université, les actions contre la « mascarade présidentielle » en 2017, la participation au soulèvement des Gilets Jaunes depuis novembre 2018) et avons donc en partage une expérience commune, tout en appartenant à des groupes, réseaux ou collectifs différents. À travers la coordination qui donne naissance à ce média, nous entendons dépasser certaines frontières internes au milieu militant – qui n’apportent que dispersion et faiblesse pratique : partir de la diversité de nos parcours et de nos sensibilités pour nous rassembler autour de perspectives affirmatrices.
Un média partisan
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Un média de l’enquête militante
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Un média autonome
... Si l’autonomie comme orientation politique est de nouveau à l’ordre du jour, c’est notamment de ce qu’elle réunifie deux dimensions trop souvent disjointes du combat révolutionnaire : faire émerger de nouvelles formes de solidarité et de coopération sociale, expérimenter au présent les prémices de la société que l’on désire, préfigurer le communisme dans les luttes elles-mêmes d’une part, saboter le contrôle étatique du territoire, désarticuler le commandement capitaliste, affronter les oppressions qui structurent notre monde, nourrir la révolte contre l’intolérable d’autre part. L’unité de ces deux moments se donne dans la construction et la diffusion du contre-pouvoir populaire.
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Un média internationaliste. La réalité du prolétariat aujourd’hui, en France et dans le monde, est déjà une réalité internationale – qu’il nous faut assumer politiquement. Cette réalité détermine un nœud insécable entre différents fronts : guerre de classe, antiracisme et anti-impérialisme. Lutter ici même contre le racisme structurel (qui frappe d’abord la fraction des classes populaires la plus exposée à l’exploitation, celle issue de l’immigration post-coloniale), donc mettre en avant la nécessité d’une liaison effective entre les militant-e-s des centres-villes et le prolétariat précaire, largement racisé, des quartiers et des périphéries urbaines ; lutter contre les logiques impérialistes à échelle globale, affirmer un soutien sans ambiguïté à la résistance du peuple palestinien : ces combats n’en font qu’un. Pour nous, l’internationalisme ne se résume pas à des indignations morales ou des convictions de papier : c’est une lutte qui se mène au cœur même des métropoles capitalistes.
Published il y a 4 heures - 9 views
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Bernie Sanders sera-t-il le candidat du Parti démocrate à la prochaine élection présidentielle américaine ? L’hypothèse est aujourd’hui plus réaliste que jamais.
Contrairement à ce que prédisaient les sondages d’il y a quelques mois, il fait figure de favori alors que l’ancien vice-président Joe Biden, à qui l’investiture démocrate semblait promise, subit une sorte d’accident industriel.
Comment ce “socialiste”, le mot étant péjoratif au pays du dollar, est-il parvenu à se réinventer après son échec de 2016 ? Quelles sont les fractures du Parti démocrate aujourd’hui ? Les Etats-Unis seront-ils à l’avant-garde de la révolte mondiale contre le capitalisme ?
Nous en parlons avec Clément Pairot. Français, au coeur de la campagne de “Bernie” en 2016, il est aussi l’auteur du livre Démocrazies, un Frenchie dans la campagne de Bernie Sanders… Paru aux Editions Qui mal y pense.
.#BernieSanders #USA
Confidentialité Publique
Publié originellement 12 février 2020
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : bernie sanders ; démocrate ; démocrates ; états unis ; usa
Trois jours à La Rochelle du 9 au 11 novembre inclus pour entendre les intervenants, débattre avec eux et coopérer pour construire un avenir fait de résistances au néolibéralisme et de propositions réellement alternatives.
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La succession de Theresa May agite un Royaume-Uni toujours empêtré dans son Brexit. Depuis que la première ministre britannique a annoncé son départ, le parti conservateur, organise des élections internes pour désigner son successeur à la tête du parti et donc du gouvernement. Sur la dizaine de candidats ayant déposé leur candidature, un seul s’est détaché : Boris Johnson.
L’ancien maire de Londres a obtenu 114 des 331 voix des députés conservateurs, un score près de trois fois supérieur à celui de ses deux autres principaux adversaires : Jeremy Hunt, qui l’a remplacé au ministère des Affaires étrangères du gouvernement May (43 voix) et Michael Gove, l’actuel ministre de l’Environnement (37 voix).
Le processus de désignation du successeur devrait s’étendre jusqu’à la fin du mois de juillet. D’ici là, en cinq tours de vote, les députés conservateurs auront dégagé deux candidats qui seront présentés au vote des 160.000 membres du parti conservateur. Le vainqueur de ce duel deviendra le nouveau premier ministre.
Boris Johnson est donc bien parti pour arriver au moins jusqu’à ce duel final. Reste à savoir si sa personnalité excentrique et ses positions dures sur le Brexit (et sur l’Europe en général) seront un atout ou un handicap pour séduire les adhérents du parti conservateur. Si Boris Johnson a assuré qu’il ne viserait pas une sortie sans accord, il a aussi déclaré « ne pas partager le pessimisme des milieux économiques sur les conséquences d’une sortie sans accord ».
Le Brexit, dont la nouvelle date est fixée au 31 octobre, pourrait tout de même avoir des répercussions importantes sur l’économie britannique, mais pas uniquement. La France pourrait ainsi être un des six pays les plus touchés par le Brexit et certains économistes vont même jusqu’à prédire une perte de 3,2 milliards d’euros d’exportations pour les entreprises françaises.
Alors, le possible avènement de Boris Johnson à la tête du gouvernement britannique est-il forcément synonyme d’un Hard Brexit ? Faut-il craindre la mise en place d’un nouvel axe américano-britannique suite à l’adoubement de Boris Johnson par Donald Trump ? Comment la France peut-elle tirer son épingle du jeu en cas de Brexit sans accord ?
Invités :
Jean-Dominique GIULIANI, président de la Fondation Robert Schuman
Patrick MARTIN GENIER, auteur de « L’Europe a-t-elle un avenir ?
Catherine NORRIS-TRENT, journaliste britannique, France 24
Jon HENLEY, correspondant pour « The Guardian »
Catégorie Divertissement
Qui sommes nous
Après la bulle du crédit, qui a explosé en 2008, la bulle des dettes publiques ne fait que grandir. Jusqu’à une nouvelle explosion. Dans le même temps, l’accumulation capitaliste accroît les inégalités, les oppressions, les guerres, et la destruction de la planète.
Comment résister au quotidien ? Et comment reconstruire le projet et les organisations du grand tous ensemble, contre le capital et ses Etats, indispensable pour sauver l’humanité ?
Vous vous posez ces questions ? Alors vous cherchez à comprendre la crise, notamment économique, mais aussi sociale, politique, démocratique et écologique, en glanant des informations sur une quantité de sources, et restez souvent sur votre faim…
L’équipe Anti-K le fait pour vous ! Anti-K a été lancé à l’initiative du Groupe de Travail Economique (GTE) du NPA auquel collaborent depuis des années des militantEs du NPA ou hors NPA.
Nous faisons essentiellement de la veille sur Internet et postons des articles utiles pour l’information et les débats. Les articles sont signés et n’engagent que leurs auteurEs.
Ce site est conçu de façon coopérative.
Anti-K.org 12 Rue Marcel Redelsperger 13016 Marseille - Directeur de publication : gte@anti-k.org
Fondé par Djordje Kuzmanovic @Vukuzman
Analyste géopolitique et président de République Souveraine.
Geoffroy Géraud Legros
Journaliste créole réunionnais, auteur de plusieurs travaux consacrés à la géopolitique réunionnaise. Ancien co-coordinateur du programme Outremer de la France insoumise, proche aujourd'hui de République Souveraine.
Site édité par République souveraine, association loi de 1901
9 rue de l’Église 75015 Paris Tel. : 09 73 13 28 06 Fax : 09 78 13 28 06 SIREN : 849 355 797
Directeur de la publication M. Pierre Netto
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possibilité de contacter notre délégué à la protection des données (DPO) en lui écrivant à dpo@republique-souveraine.fr
Ce site a été créé à l’initiative du collectif « Ensemble Insoumis » qui regroupe les militant-es issu-es du mouvement « Ensemble » et qui ont rejoint la France Insoumise. ...
Avec France Insoumise, une force populaire et citoyenne s’est levée.
Au regard de défis sociaux, écologiques et démocratiques qui s’imposent à toutes et tous, nous voulons être partie prenante d’un mouvement qui redonne des perspectives et de l’espoir. Nous voulons être au cœur de cette vague et de ce potentiel de résistance et d’alternative au néolibéralisme.
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Texte adopté le 4 février 2018 par le regroupement de l’association Ensemble et Insoumis et du courant Ensemble dans la FI.
Ancienne ministre de l'écologie et de l'énergie, actuelle députée des Deux-Sèvres et présidente de Génération Ecologie, Delphine Batho a une très bonne connaissance de la filière solaire française. Elle nous livre son analyse sur le sujet. Sans concession, à son image de femme de convictions !
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Le problème n'est pas seulement celui de la technostructure, mais surtout celui de l'influence des lobbys, en particulier du pétrole et du nucléaire. Ils réussissent à inspirer des politiques publiques qui sont d'arrière garde. Dans le débat public sur l'écologie et la politique énergétique, on souffre de ce que le monde de l'entreprise soit considéré comme un tout homogène. Or de nombreuses entreprises ont intérêt au changement et innovent en ce sens. On souffre de l'absence d'une sorte de « Medef » de toutes les entreprises qui ont intérêt à ce que les cartes soient redistribuées, celles qui veulent aller chercher une compétitivité par la transformation liée aux enjeux écologiques, au-delà même des seules entreprises des renouvelables. Les alliées de l'écologie dans le monde de l'entreprise doivent se faire entendre davantage.
Ecologie_intégrale_Batho
Delphine Batho, un manifeste radical
« L'écologie est devenue une question de vie ou de mort. Le seul choix qui nous est proposé aujourd'hui, c'est l'écologie ou la barbarie ». Cet apophtegme issu du manifeste de Delphine Batho donne le ton du réquisitoire dressé par la présidente de Génération Ecologie.
Publié le 9 janvier dernier à quelques semaines des élections européennes, cet ouvrage pointe avant tout l'urgence de la situation et prône, comme son titre le stipule, « l'écologie intégrale ».
Écologie intégrale. Le manifeste, de Delphine Batho, préfacé par Dominique Bourg, Éditions du Rocher, 120 p.
ndlr :
- le syndicat patronal qu'elle appelle de ses voeux peut-il être le MENE de Corinne Lepage ? ACT
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Comment peuvent-ils faire, alors, pour devenir une vraie force politique ?
Le veulent-ils vraiment ? En dehors de la question de la justice sociale, les Gilets jaunes ont surtout défendu l’idée d’une démocratie directe, avec par exemple le référendum d’initiative citoyenne. Mais la démocratie directe c’est une méthode, pas une orientation idéologique. Ce qui fait douter de la capacité des Gilets Jaunes à devenir un mouvement politique, c’est son aversion pour les corps intermédiaires. Or, le PGJ, l’éventuel Parti des Gilets Jaunes, serait un corps intermédiaire ! Une machine à transformer l’énergie de la révolte, qui détruit, en énergie de proposition qui construit. Pour cela (et même avec une organisation la plus démocratique possible), il faut pouvoir et vouloir élire des représentants. Pour l’instant, ils en sont incapables. Mais sans délégation, c’est-à-dire si l’on n’est pas capable d’inscrire son intérêt propre dans un intérêt global, pas de causes communes envisageables, pas de démocratie possible... C’est alors l’emporte-pièce en guise d’argument, la somme des colères particulières qui ne peuvent s’unir que contre un bouc émissaire qui ne tardera pas à être désigné. Les gilets jaunes sont à ce moment de leur très courte histoire. Soit ils se réunissent, autrement que sur les forums du net et sur les ronds-points devenus de chaleureux refuges... et ils tentent d’avoir une vision d’un avenir souhaitable à proposer (mais ça prend du temps), soit ils persistent à revendiquer, en ordre dispersé et sans confiance en personne. Ils seront alors, comme leurs cousins Italiens des 5 étoiles, le marchepied d’une proposition autoritaire prétendument populaire : Marine Le Pen (qui saura en temps utile proposer les bons boucs-émissaire) pour devenir la seule opposition de poids... et donc la seule alternative.
L'équipe
Thomas Legrand Editorialiste politique à France Inter
Mots-clés : Politique
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ENQUÊTE
Des candidates fantômes à l'UDI pour éviter de payer une amende de non-respect de la parité, une pirouette financière qui fait gagner 850 000 euros au MoDem, une faveur de 800 000 euros pour le Parti radical de Gauche … Mediacités a repéré plusieurs arnaques et bizarreries dans le financement public des partis politiques.
6 minutes
Par
Pierre Januel
26 novembre 2018
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dessin-financement-législativeIllustration: Jean-Paul Van der Elst.
«Si la démocratie a un coût, elle n’a pas de prix », dit l’adage. Pour les législatives de juin 2017, le coût s’élève à 68 millions d’euros : c'est le montant du financement public des partis politiques. Un joli magot que s'est partagé une trentaine de partis selon des règles très précises, en fonction du nombre de parlementaires élus mais aussi du dépassement – ou non – d’un seuil de 50 candidats ayant récolté plus de 1 % des voix. Mediacités s’est penché très attentivement – et non sans mal (voir l’encadré « . . .
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Pierre Januel
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Adrien Quatennens - et son compère Ugo Bernalicis - tous deux France Insoumise - sont les deux députés du Nord qui contestent le moins les consignes de vote de leur parti selon l'analyse effectuée par Mediacités des 1118 scrutins intervenus depuis le début de la législature. Photo : Credit:CHAMUSSY/SIPA
Nord : comment vos députés se sont comportés depuis leur élection
08h20
L'invité du week end
Emmanuel Maurel : "Je veux créer un parti avec ceux qui considèrent que ce n'est plus au PS que ça se passe"
Par Éric Delvaux
ndlr :
chercher si déjà en ligne SINON transcrire ACT
Connu / https://framasphere.org/posts/5761544
"
Jean Ferreira - il y a environ une heure
LREM le désonheur
La #colère de #Ruffin concernant le texte en faveur des accompagnants d’ #handicapés.
Dans les commentaires :
Règlement intérieur du groupe LREM. (extrait)
l’article 16 précise que les députés-marcheurs ne peuvent pas cosigner d’amendements ou de propositions de loi “issus d’un autre groupe parlementaire”
Ce sont ces gens qui disent de la FI qu’ils sont aux ordres d’un chef autoritaire…
Shame…
.#FI #LREM #politique #handicap #infamie
La rage de Ruffin après le rejet d'un texte pour les élèves handicapés
LeHuffPost - YouTube
Public
2 J'aime
4 repartages
"
Un groupe d' hackers ou d' hacktivistes s'en est donné à coeur joie pour diffuser les données personnelles d'un millier de députés, sénateurs, membres de cabinets UMP sur le web.
Sont-ce des opposants au Sarkozysme ou des protestataires au fichage des gens ? Pour l'instant, les forces de l'ordre s'avancent nettement moins que dans l'histoire Charlie Hebdo.
Ce qui est étrange, c'est que ces données ont été mises en ligne samedi et qu'elles y sont toujours.
Certes Rue89 qui est le media qui a dévoilé l'affaire ne donne pas de lien mais sufisamment d'indices (rue89 indique des phrases qu'il suffit de copier dans Google pour avoir le site qui les publie ou de chercher "dox ump" dans google) pour trouver un site qui diffuse la liste: http://www.alterbesac.com/?p=158
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.odt au format .odp et même si on n'a pas Open office, rapidement transformer tout ça en doc word ou pdf (avec par exemple http://www.conv2pdf.com/ )
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Maj: les hackers qui ont récupéré tous ces fichiers de l' UMP (le fameux "dox ump") ont fait un communiqué de presse dont l'excellent site Zataz parle ici.
http://www.zataz.com/news/21696/dox-ump--explication.html
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la faille Google Dorks
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la fuite aurait été sur les serveurs de la société mes-conseils.fr, une société dont aujourd'hui l' url ne donne accès à plus rien (le twitter a quelques bonne informations http://twitter.com/#!/MES_conseils ) mais dont l'Afnic indique que le propriétaire est:
36, rue Albert Roussel
76000 Rouen
France
Tél :+33 6 86 78 79 05
Courriel :steeve.kowalski@...
Une petite recherche sur société.com montre que Steeve Kowalski semble diriger mes-conseils.fr avec étienne Boutin
Un enjeu central
L’industrie est le cœur de la production de richesse d’un pays
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Un défaut grave de culture industrielle dans le parti
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un désintérêt et un manque d’expertise autour de ces enjeux dans le parti. Cette perte d’expertise est dramatique car elle est la porte ouverte à toutes sortes d’utopies faciles d’accès, qui donnent l’impression de fournir une culture dans ce domaine à peu de frais
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fascination autour des imprimantes 3D, des Fablab, de la société du « tous producteurs », de certaines visions proudhoniennes de l’économie, des graves sous-estimations des défis énergétiques… Il faut dire que les philosophes et les sociologues, spécialisés dans la narration de certaines utopies technologistes, ne manquent pas : Besnier, Rifkin, Morin, Stiegler … pseudo-visionnaires qui ont pour point commun de ne pas comprendre grand-chose aux réalités industrielles et au monde de la recherche, pour ne s’y être jamais vraiment frotté, et pour tout dire, n’y avoir jamais travaillé et n’ayant jamais réalisé le moindre projet concret. Et ce sont, hélas, les livres de chevet de beaucoup de dirigeants à gauche, qui s’imaginent ainsi être à la pointe de l’avant-gardisme avec ce genre d’idées.
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liste des « égarements » les plus fréquemment rencontrés sur le sujet : un premier pas serait en effet de déconstruire les visions simplistes et erronées autour de la production et de l’industrie.
La paillasse de laboratoire et la grande échelle
Ce qui fonctionne sur une paillasse de laboratoire ne fonctionne pas forcément à grande échelle. Ainsi en est-il par exemple des utopies sur la « société hydrogène » et la production d’énergie décentralisée qui nous permettraient, selon certains, de nous passer des grandes unités de productions
La pile à combustible existe, la voiture à hydrogène existe, et ce depuis plusieurs dizaines d’années, mais si cela ne se généralise pas, ce n’est pas parce qu il y aurait un complot contre cette technologie fomenté par les industriels de l’automobile par exemple, mais tout simplement parce que c’est très cher et d’un rendement médiocre, et que les chercheurs du monde entier ne trouvent tout simplement pas de solution pour qu’il en soit autrement. Le domaine de l’énergie est d’ailleurs un des secteurs les plus propices à ces visions qui font fi des ordres de grandeurs et de l’état réel des technologies à plus ou moins long terme. ... dernier livre de Rifkin
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Notre penchant pour la science fiction et le sensationnel
On pourrait aussi citer le délire autour de l’homme augmenté et du transhumanisme. C’est la première chose qui nous vient à l’idée lorsqu’on évoque les progrès de la robotique appliquée à l’homme sous forme de prothèses évoluées. Mais l’écrasante majorité des chercheurs en robotique, dans ce domaine précis, cherchent tout simplement à améliorer le quotidien de personnes qui ont perdu un membre et sont gravement handicapées, ou bien ils cherchent par exemple à fabriquer un cœur artificiel le plus fiable possible: non pas pour créer de nouvelles émotions artificielles, dans un délire puéril de film de science fiction, mais plus prosaïquement pour prolonger la vie de milliers de personnes.
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fréquenter vraiment les chercheurs de cette discipline et s’y intéresser sincèrement, débattre avec eux, quitte à écrire des livres moins sensationnels. Peut-être aussi faire un stage de découverte pour s’immerger dans le monde de la recherche et de l’industrie ... contrevérités
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Une utopie technologiste emblématique : les Fablab
L’avenir serait aux fablab et aux associations de quartier de type « do it yourself » (faites-le vous-même), le tout sous couvert d’une aspiration à l’ émancipation de chacun, enfin libre de produire soi-même la poignée de porte cassée de son logement dans son Fablab de quartier, plutôt que d’aller l’acheter à Castorama, acte très aliénant il va sans dire, et selon son désir bien sûr et pour l’usage voulu: ça c’est pour le volet « émancipation »…
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vision naïve du monde qui nous entoure, car elle sous-estime le haut niveau de technicité des objets les plus banals qui nous entourent et les problèmes ardus qu’ont dû résoudre nos ingénieurs et techniciens pour produire des objets avec des cahiers des charges de plus en plus exigeants. En termes de résistance des matériaux, de fiabilité, de normes sanitaires, de sécurité et avec la nécessité de les produire à des centaines de milliers d’exemplaires avec le même niveau de qualité : autant dire que ce n‘est pas à la portée du bricoleur du dimanche ne serait-ce que pour fabriquer un « simple » pédalier de vélo, un stylo-bic ou même un pot de yaourt… Faut il rappeler qu’on a justement inventé la division du travail pour cela, des normes, des métiers très pointus, qui interdisent toute utopie de ce genre à moins d’accepter un recul de civilisation sans précédent avec un retour à l’artisanat.
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avec le questionnement des Fablab on rejoue le débat autour du passage de l’artisanat à l’ère moderne de l’efficacité industrielle
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Appréhender le « temps industriel »
Le temps industriel est un temps long : déployer une technologie, développer une filière, fiabiliser un produit, de l’Airbus A380, au réacteur EPR, en passant par le TGV, ou le dernier moteur à combustion qui sera produit par millions, c’est long et n’est pas souvent compatible avec certaines incantations et impatiences exprimées par des idéologues (surtout âpres au gain et profit immédiats) qui proposent de remplacer des secteurs entiers par des filières qui ne sont pas mûres et ne dépassent même pas le stade de la paillasse de laboratoire ou du prototype. Ces discours « de la table rase » ont des effets catastrophiques car mettant sous pression des industries entières sommées constamment de justifier de leur utilité, devant sans cesse s’excuser d’exister, provoquant ainsi de graves crises des vocations (la meilleure façon de tuer une filière : envoyer le signal qu’on n’investira plus dans ce domaine, vous videz alors les écoles d’ingénieurs). Comment s’étonner que les facultés de sciences se vident de façon aussi dramatique ? Faut il rappeler qu’il faut 5-6 générations d’effort, de travail, pour développer une filière industrielle d’excellence dans un pays, mais seulement 5 à 10 ans pour la détruire ?
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Ce n’est pas faire preuve d’avant-gardisme de prôner le « nouveau » systématiquement et de vouloir tout remplacer avec une nouvelle idée tous les 2 ans
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Un oubli fréquent : le support matériel de la « révolution numérique »
C’est une figure de style au parti : quand on parle de révolution numérique , on parle de bla-bla-car, d’Uber, de Waze, on parle des Gafa, on explique qu’il y a d’immenses potentialités avec les « communs » grâce aux logiciels libres…avec des formules favorites « un autre internet est possible ! si on se donnait les moyens d’une maitrise publique » etc etc ..mais dans ces Rdv et colloques, journées d’étude, on évite soigneusement d’inviter un syndicaliste d’Orange, ou d’Alcatel (maintenant racheté par Nokia), ou un ingénieur des télécom, de l’industrie informatique ou des nouvelles technologies : il n’y a de place que pour les hackers, ou les militants du logiciel libre . C’est symptomatique d’un parti qui n’a plus les moyens d’appréhender le cœur des évolutions profondes dans des pans entiers de l’économie faute de salariés y travaillant, mais plus grave encore, faute même de réelle volonté de comprendre ce qui s’y joue.
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comprendre que les « données » et leurs traitements sont une dimension essentielle, mais que les « tuyaux » les transportant et ceux qui les fabriquent, sont tout aussi importants. De grands mouvements se font dans le monde impitoyable du capitalisme, pour récupérer des brevets et des savoir-faire précieux de cette industrie
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L’économie immatérielle est de plus en plus ….matérielle.
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Le « pétrole de demain » ce sera… le pétrole !
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pour maintenir toutes ces technologies en fonctionnement, ce seront surtout les matières premières et d’énergie qui manqueront cruellement demain à l’Humanité. On fera des guerres de plus en plus dures pour acquérir les dernières ressources pétrolières, car cette ressource restera indispensable dans certaines applications. Et il en va de même pour toutes les matières premières : y compris un minerai aussi banal que le cuivre !
La matière reste essentielle
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pour faire un réacteur EPR, il y a des années de calcul, de conceptions, d’essais, de prototypages, avec des logiciels puissants, du travail impliquant des dizaines d’équipes, des milliers d’ingénieurs et de chercheurs, où le numérique va effectivement jouer un grand rôle. Mais une fois le projet stabilisé, il faut le réaliser concrètement, cela implique de savoir couler du béton de qualité, de produire et souder de l’acier de haute qualité, sur place de s’assurer de la qualité de la réalisation en conformité avec les plans, affiner les systèmes électro-mécaniques, l’électricité de haute puissance etc etc… et savoir faire travailler des dizaines d’entreprises à la fois, effectuer tous les contrôles…. et tout cela devra être répété pour des dizaines de réacteurs (si on part sur l ‘hypothèse d’un renouvellement du parc nucléaire en France), et même sur des centaines d’exemplaires, si on vise un objectif de déploiement mondial
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valable pour les grands projets industriels
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Le PCF doit renouer avec le monde du travail, loin des illusions technologistes
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La France est-elle condamnée à être un pays parsemé de ronds-points et de centres commerciaux sans usine avec des « job à la con » (jobs qu’on retrouve dans ces même centres commerciaux) ?
Doit-on condamner toute une génération à des métiers absurdes et dévalorisants, et devenir, comme le prédisait Condoleezza Rice, un grand parc d’attraction Dysneyland pour riches touristes du monde entier ?
Doit-on pointer le problème de la désindustrialisation, juste durant les analyses de lendemain d’élections pour déplorer le vote massif pour le FN dans les territoires périphériques, ceux frappés le plus durement par la désindustrialisation, et l’oublier quelques semaines plus tard, jusqu’à la prochaine élection ?
Un parti communiste, digne de ce nom, doit avoir ce sujet comme une des préoccupations centrales, au cœur de son projet.
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Il y a bien des initiatives comme celle de la commission économique et tout le travail autour d’Alstom et maintenant autour de la SNCF et la reprise de sa dette ... devraient être démultipliées et avec des moyens et un soutien politique d’une toute autre ampleur.
Il faut changer d’état d’esprit, renoncer aux utopies faciles, technologistes, et retrouver le chemin du dialogue avec les syndicalistes, les professionnels, osons même un « gros mot » : avec les experts de ces domaines. C’est un chemin plus difficile, mais c’est le seul valable si on veut que la gauche, notre parti en particulier, retrouve force et crédibilité.
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Auteur :
Ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Cachan et de l'INSA de Lyon, je suis professeur agrégé de génie civil et j'enseigne dans des lycées et centres de formation en Ile de France. En 2013, je deviens rédacteur en chef de Progressistes, nouvelle revue que je lance avec l'aide et le soutien de plusieurs personnalités du monde scientifique et du travail. J'anime régulièrement des débats publics sur les enjeux d'énergie et d'environnement à la demande de collectivités, d'associations, de partis politiques et de syndicats. Ce blog permet un accès aisé à mes différentes textes ainsi qu'aux diaporamas présentés pendant mes conférences.
Mon livre "Environnement et énergie" est édité aux éditions du Temps des Cerises (mai 2016).
contact : bellal.amar2@gmail.com
Ndlr : ce billet suscite un questionnement fructueux. Je ne suis pas forcément d'accord avec tous ses items (sur le nucléaire notamment) mais confronter nos points de vue est vital. Comment faire advenir des espaces de confrontation non-violente de ces controverses ou conflits, que ce soit à l'intérieur des Partis politiques comme ici avec le Parti Communiste, ou plus généralement dans la société ? ACT
Concernant l'industrie, la recherche et l'ingénierie sont des expertises incontestables. Mais au service de quels modes de vie, de quelle société, de quelle idéologie, de quelle civilisation, ET AVEC QUELLE DÉMOCRATIE ? ACT
Conclusion : la médiation généraliste articulant conflits et projets est stratégique. VALORISER ACT
Je reposte mon commentaire d'août 8, 2018 à 2:17 que je ne vois pas :
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Bonjour,
merci pour cet excellent billet qui recoupe de nombreux aspects que je partage. Cependant, j’ai un regret : que vous ne disiez pas un mot sur le climat, les émissions de gaz à effet de serre et le fait que nous avons basculé dans l’anthropocène, ce qui change TOUT.
J’ai constaté à bien des reprises à quel point les ingénieurs ont du mal à sortir d’une forme de toute puissance juvénile qui les fait tomber dans une forme d’addiction à la technologie pour la technologie et que je résumerai par « s’éclater par la tech ou éclatech » !
J’ai conscience que votre angle était l’industrie et les technologies. Mais tout de même. Avant d’aller plus avant, je vais aller lire vos autres écrits car peut-être l’avez-vous déjà fait ailleurs…
Un collègue ingénieur qui milite à La France Insoumise et aimerait coopérer avec vous pour PRENDRE LE PARTI DE L’ANTHROPOCÈNE :