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Jardins ouvriers à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis ©Maxppp - Basile Bertrand
À l’heure du réchauffement climatique, peut-on détruire des jardins ouvriers ?
C'était pourtant le projet du Grand Paris, à Aubervilliers, pour aménager une piscine olympique et un solarium, à proximité du périphérique. Projet qui suscita les luttes des jardiniers pour défendre ces fragiles coins de paradis.
À la fin du XIXᵉ siècle, on voit émerger en France les jardins ouvriers, un concept imaginé par les villes pour offrir aux habitants des parcelles de terre propices à la culture. À l'origine, dévolus principalement à l'agriculture maraîchère, ces lopins de terre étaient conçus pour améliorer le quotidien des travailleurs en leur procurant un équilibre social et une autonomie alimentaire. Depuis devenus les jardins familiaux, ces espaces de culture et de liens connaissent un regain d'intérêt dans les zones urbaines, même s'ils ne sont pas soutenus de la même manière sur tous les territoires. Certains jardins ont fait beaucoup parler d'eux ces dernières années, se sont même retrouvés au cœur de batailles juridiques, à l'instar des Jardins d'Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, menacés de destruction en vue des J.O. de Paris. Les jardins familiaux, c'est donc le dossier de la Terre au carré.
À écouter : Des jardins ouvriers bientôt transformés en solarium - Camille passe au vert - 5 min
Avec
- Eve Charrin, journaliste et autrice du livre “Glissement de terrain” publié chez Bayard Editions. C’est son 5eme livre. L'an dernier elle a publié un récit littéraire sur le travail, Journal intime du capitalisme (éditions Maurice Nadeau).
- Damien Deville docteur en géographie et aménagement du territoire. Chercheur associé au Laboratoire "Médiations. Sciences des lieux, sciences des liens" de Sorbonne Université. Il a soutenu en juin 2021 une thèse sur les jardins ouvriers et familiaux d’Alès dans le Gard. Intitulée «jardiner la ville en crise», son travail s’intéresse à «l’écologie de la précarité» qui lie ces cultivateurs à leur lopin de terre. On peut retrouver ses travaux sur le sujet dans l’ouvrage « La société jardinière », paru aux éditions Le Pommier.
Avec également la dessinatrice et peintre, Louise Collet qui s’intéresse depuis 2019 aux Jardinots situés en Dordogne, dans la banlieue de Périgueux. Les jardinots sont d’anciens jardins cheminots devenus jardins familiaux. Avec la complicité de Marc Pichelin, fondateur de la Compagnie Ouie/Dire qui a enregistré la voix des jardiniers amateurs, Louise Collet a transposé en image leur quotidien et leur environnement.
La Compagnie Ouie/Dire est par ailleurs locataire depuis 2018 de la parcelle 62 de ces jardinots devenue « un espace de culture potagère et artistique »
L’album Les Mains dans la terre est paru le 10 mai
À écouter : Les jardins ouvriers
La chronique de Zazie Tavitian - 6 min
Tr.:
... victoire juridique mais gâchi social et écologique ...
Entretien — Idées - Durée de lecture : 11 minutes - Mis à jour le 22 avril 2024 à 13h33
Idées Numérique Grands entretiens
L’écrivain Alain Damasio sort Vallée du silicium, chroniques inspirées d’un voyage dans la Silicon Valley californienne. « Les technocapitalistes visent la libération individuelle, ils vivent dans un élitisme absolu », dit-il.
Alain Damasio, écrivain, publie Vallée du silicium (Seuil), des chroniques et une nouvelle science-fiction inspirées de son séjour dans la Silicon Valley, aux États-Unis. « La matérialité du monde est une mélancolie désormais », annonce le bandeau du livre.
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Alain Damasio — Un avenir où l’innovation technologique continuera à constituer la norme, quel que soit son impact sur nos ressources terrestres. Un avenir où le désirable pour l’humain serait son augmentation (cognitive, physique) au sens du transhumanisme. Un avenir où l’épanouissement individuel par la technologie doit primer sur les liens aux autres et aux vivants.
Ton livre se présente comme une démarche anthropologique. Pourquoi ?
À l’origine, je ne l’ai pas intentionnellement construit comme ça mais dès que tu t’interroges sur ce que la technologie fait à l’homme, tu déploies nécessairement des réflexions sur l’espèce humaine et son évolution, sur la manière dont le numérique nous transforme et dont la Silicon Valley nous façonne. Un champ crucial reste celui du corps. Les transhumanistes ont ce mot terrible pour le désigner : meat. La viande. C’est une chair morte, non irriguée. Seul le système nerveux central compte. Le reste, la chair frissonnante, les muscles, toutes nos sensations, notre sensualité fine, ne les intéressent pas, parce que cela ne véhicule pas d’information exploitable dans le régime de la trace. Ce corps est maintenu en forme par le fitness ou la course dans le seul but que le cerveau et le système d’informations puissent fonctionner.
Le corps est conçu et vécu comme une machine. La nourriture est énergie. Le sport est une hygiène. Le cerveau s’optimise. Le bien-être s’algorithme. Ce corps est désaffecté, désinvesti. C’est un corps qu’on ne sent plus, qui n’a plus d’existence et qui ne te sollicite plus parce qu’il est maintenu dans un environnement climatisé, souvent assis, et dans une absence de mobilisation émotionnelle et affective.
Cette vision machinique du corps peut être reliée à celle de la planète. Quelle conception les gens de la Silicon Valley ont-ils de la planète Terre ?
La façon dont ils traitent les corps fait écho à la façon dont ils traitent la planète. Dans les deux cas, ils se vivent comme maître et possesseur de la nature — de ma nature pour le corps. Leur degré de conscience écologique très faible m’a frappé : le peu de magasins bios par rapport à la France, par exemple. L’alimentation reste un sujet dépolitisé chez eux. La prise de conscience de l’élevage, de ce qu’il faut pour produire la malbouffe m’a semblé inexistante. Les Californiens vivent sous une climatisation constante, et ne supportent plus que le corps sorte d’une fourchette entre 20 et 25 °C, ce qui devient aussi la norme en Europe. Maintenir un corps humain à ces températures en permanence représente une dépense énergétique énorme. Pour que ce corps n’ait plus besoin de faire le moindre effort, le climat a été domestiqué. Autant, en France, nous sommes en retard de dix ans sur leurs usages quotidiens de la technologie, autant, dans cette Californie techie [passionnée de technologie], la prise de conscience écologique m’a paru très « arriérée ».
« Il faut sortir de la peur de l’autre : se confronter à l’altérité entraîne forcément de l’imprévisibilité, de l’inattendu, de la menace. » © Patrice Normand / Reporterre
Dans « Homo deus », Yuval Noah Harari parle de « surhommes » et de « castes inférieures », à propos de la société future créée par le développement des technologies. Penses-tu que cela décrit la vision des technocapitalistes ?
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vision de sociopathe.
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l’impact de la Tech est d’abord anthropologique et « souple » avant d’être militaire ou sécuritaire.
« La logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. » © Patrice Normand / Reporterre
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tension entre peur et liberté
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les logiques sécuritaires l’ont emporté, ce qui explique ce grave décalage du spectre politique vers la droite, en Europe et ailleurs. Selon moi, ce phénomène a aussi une origine anthropotechnique : la logique immunitaire hygiéniste appliquée au corps aboutit à la sensation que tout devient dangereux. Plus tu es protégé et plus tu te protèges, plus le technococon devient épais et plus tu filtres tes rapports aux autres, si bien que la moindre intrusion, agression, harcèlement ou confrontation à l’altérité te paraît problématique et difficile. Et donc, tu vas demander encore plus de sécurité et de protection. Ce cercle vicieux tend vers quelque chose qu’il faut appeler l’immunité. Mais immunité partout, humanité nulle part !
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se confronter à l’altérité entraîne forcément de se confronter à l’inattendu, à l’imprévisible, à ce qui peut te déstabiliser. La principale critique que je forme envers nos technologies quotidiennes est qu’elles conjurent l’altérité. Elles sont construites pour fabriquer de l’identique. Home est son biotope : le petit chez-moi, familier, le cocooné, le confortable, le cajolé. Sauf que cette vision, et les pratiques de rejet qui l’accompagnent nécessairement, sont d’une grande violence pour les gens qui n’ont pas la possibilité de bénéficier de ce technococon égocentré.
Dans Le ministère du futur, Kim Stanley Robinson décrit la situation écologique et inégalitaire actuelle et imagine des écologistes tuer, prendre des milliardaires en otage, faire exploser des avions. Qu’en penses-tu ?
C’est la bonne solution aussi, à mes yeux. Je suis un partisan de l’action directe. On subit de façon trop molle et complaisante des actes d’une violence et d’une agressivité absolues. Les technocapitalistes ne se posent pas la question de ce que leur vision du monde produit sur nos vies ordinaires. Les actions directes, comme le sabotage, le brouillage, le piratage des chaînes de production, le boycott des produits, me semblent très souhaitables. Lorsqu’on dit ça, on donne l’impression d’être radical et hystérique alors qu’on énonce une banalité lucide. Ce qui est radical est ce que la Tech fait : ne pas s’interroger sur l’impact de la production d’une voiture électrique sur le travail des enfants en Afrique, par exemple, ou le pillage minier. Il faut stopper, invalider et inverser cette violence, la retourner. Et utiliser tous les moyens dont on dispose : le hacking [pénétrer illégalement dans un système informatique], les blocages, les occupations, la lutte des imaginaires, l’artivisme, les zad, etc. Il y a toujours des failles et il faut les utiliser. Mais aujourd’hui, très peu de militants sont prêts à prendre des risques parce que…
Parce qu’en face, il y a des appareils de répression de plus en plus élaborés et sophistiqués…
Complétement. C’est très intéressant de revoir l’histoire du mouvement Action directe dans les années 1970-1980. Ils pouvaient faire dix ou quinze actions avant que la police se mobilise ou qu’ils soient mis en prison. Aujourd’hui, des gens taguent une usine Lafarge et ils subissent une surveillance colossale, des peines de prison disproportionnées, quatre-vingt-seize heures de garde à vue. Le système répressif est d’autant plus féroce que les actions sont rares et modestes, c’est un paradoxe qui traduit un étouffement dans l’œuf de toute contestation. À nous d’être fins.
Lire aussi : Dans les sous-sols de l’antiterrorisme, l’enfer de militants écologistes
Cette surveillance est permise par l’intelligence artificielle et les instruments numériques.
On ne parle pas assez du couplage entre le régime de contrôle et le régime numérique.
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Je n’aime pas le terme de résistance parce qu’il revient à considérer que malgré tout, le système va continuer à opérer, qu’il sera toujours dominant et que notre capacité est seulement d’en limiter les effets négatifs. Je pense qu’il faut construire des alternatives, proposer d’autres façons d’exister, de s’alimenter, d’habiter. Puis de montrer que ça marche et surtout que ça nous rend heureux et libre. Il faut battre le capitalisme sur le terrain du désir.
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la paresse plaisante, le pouvoir octroyé, la conjuration des peurs et des incertitudes et l’imaginaire du transhumain, cet antique désir « d’être dieu », d’échapper à notre finitude. Il faut ressusciter un désir qui fasse pièce à cette économie de désir qu’accomplit magistralement la consommation numérique. C’est un sacré défi, c’est un sacré combat.
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plutôt dans les zones rurales : campagnes, montagnes. Il y a un vrai retour à la terre, à l’image des années 1970. Beaucoup de communautés, d’oasis, de tiers lieux, de quarts lieux, de zones d’expérimentation, de zad se développent. Ça se passe sous les radars des médias urbains qui constituent la majorité des médias. Mais ça existe et ça résonne très au-delà des sites où ça naît, comme la zad de Notre-Dame l’a fait. ... par ces expériences : maraîchage de montagne, économie du gratuit, intelligence collective, renouement aux forces du vivant, techniques de subsistance, fluidité de genres.
Je trouve l’idée de « zone » très forte. Il ne s’agit ni d’un domaine clos, ni d’une communauté autarcique, ni seulement d’un habitat partagé. C’est plus ouvert, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de frontières, ça rayonne et s’étend. On ne changera pas ce monde fondé sur les désirs individualisés et les échanges immatériels sans expérimenter en collectif, éprouver d’autres modes de vie qui destituent les effets de pouvoir, s’alimenter en bio, local et frais, trouver une autonomie énergétique, pratiquer le low-tech qui t’empuissante dans ton rapport à la techno, etc. Et surtout sans réactiver des liens au monde, au vivant et aux autres, qui te rendent plus vaste, plus joyeux et plus vif. On a besoin de lieux, d’espaces concrets pour ça et de pratiques incarnées, on a besoin de créer aussi, sans cesse, pour déjouer les machines de pouvoir qui nous pilotent.
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Le texte de l’entretien écrit a été repris par Alain Damasio, il est donc adapté de l’entretien oral.
... une maison qui héberge 14 personnes, venues de toute l’Europe, avec comme point commun l’envie de vivre à plusieurs, de partager...
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rubriques Allemagne | Lieux collectifs | Lieux en instance
Connu / mel
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Sujet : [Diversite] MakeHerFest : comment rendre les fablabs, les espaces du Faire accueillants pour tous les genres
Date : Fri, 17 Mar 2023 11:37:35 +0100
De : F.C.
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Loup Espargilière @L_Espargiliere C'était la Base.
Ce dimanche, la Base a définitivement fermé ses portes. Ce haut-lieu parisien de l'action écologique aura été crucial pour structurer le mouvement pour le climat et lui faire atteindre les sommets des grandes marches de 2019- et ce qui a suivi. Je vous raconte⤵️
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la base
11:59 AM · 27 juin 2022 84 Retweets 19 Tweets cités 319 J'aime
- Au rez-de-chaussée, le bar de la Base fut la porte d'entrée vers l'activisme pour des centaines de personnes depuis son ouverture en 2018. S'y sont tenues d'innombrables conférences, projections, ateliers, brocantes, des festivals, mais aussi, simplement, de bonnes grosses teufs.
Image Image Image corinne morel darleux - C'était l'un de ces rares lieux où l'on se sentait immédiatement bien accueilli et jamais jugé. Un endroit ouvert sur son quartier - celui de l'hôpital Bichat (10ème), où tous les sans-abris étaient les bienvenus et pouvait se reposer, manger un morceau ou boire un café.
Image Image - Avec ses nombreuses organisations résidentes installées dans les étages, comme @FAIRequitable, http://350.org, @_lemouvement, @NotreAffaire, ou @alternatiba75, la Base aura permis de créer d'innombrables ponts entre les différentes composantes du mouvement pour le climat
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Victor Vauquois et 5 autres personnes - C'est là que se sont organisées d'immenses opérations comme "Bloquons la république des pollueurs", ou la marche pour le climat de 2019.
Que sont nées certaines riches idées de manifestations comme la marche "Look up" du printemps dernier.
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ANV-COP21 et 2 autres personnes - Que s'est écrite une bonne partie de l'Affaire du siècle, qui a abouti à la condamnation de la France pour "carence fautive" dans sa lutte contre le bouleversement du climat.
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Notre Affaire à Tous et Cecilia Rinaudo
Personnes pertinentes
Loup Espargilière @L_Espargiliere Fier papa de @Vert_le_media. Reporter de la fin du mois et de la fin du monde.
la base @labase_paris 🌞 ⚖️ la base, au 31 rue Bichat jusqu'à fin juin ! Viens profiter et montrer ton soutien pour le climat lors d'un atelier, d'un concert, d'un événement...👇 - Loup Espargilière @L_Espargiliere · 27 juin 2022
C'est également dans ce lieu unique que Vert a organisé plusieurs événements - dont sa soirée de lancement en février 2020 - ainsi que des tables-rondes avec des scientifiques, des journalistes et des personnalités de la société civile.
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Thomas Baïetto et 2 autres personnes - La Base, c'était un lieu où l'on abordait l'écologie sous toutes ses formes et dans toutes ses dimensions: intellectuelle, sociale, culturelle, festive ou scientifique.
Beaucoup de gens, de tous âges et milieux, y auront trouvé à la fois une seconde famille et une cause.
Image Image Image - Si elle ferme aujourd'hui, après trois ans de bons et loyaux services, la Base aura essaimé dans plusieurs villes : Marseille, Grenoble, ou Nantes.
@Verdragon_, la maison de l'écologie populaire récemment créée à Bagnolet, est l'une de ses rejetons.
Image - Cette fermeture sans solution de relogement est un coup dur pour le mouvement pour le climat, ainsi que pour toutes celles et ceux qui auront donné de leur temps et leur énergie pour faire vivre ce lieu.
Mais l'esprit de la Base vivra à travers tout ce qu'elle aura fait naître.
Image - Je vous invite à lire le récit de @JustinePrados, illustré par @anna_sardin dans @Vert_le_media.vert.eco
Fermeture de la Base : à Paris, une page se tourne pour le mouvement pour le climat
Après trois ans d’existence, le bar associatif, espace de co-working et tiers-lieu militant la Base ferme ses portes cette semaine. Reportage dans ce lieu qui aura vu éclore et grandir le mouvement... - Guyom Touseul 🧹🐢✌️ @GuyomTouseul 28 juin 2022
En réponse à @L_Espargiliere et @labase_paris
Et pour quelles raisons la Base ferme-t-elle ? - Loup Espargilière @L_Espargiliere · 28 juin 2022 En réponse à @GuyomTouseul et @labase_paris
Le bail est arrivé à son terme et le propriétaire a d'autres projets pour cet immeuble. - Alternatiba Marseille @AlternatibaMar · 27 juin 2022
En réponse à @L_Espargiliere @Gwenmnz13 et @labase_paris
Quelle tristesse.
Les Bases sont devenues des lieux indispensables pour l'engagement. - Daniel. FREYBURGER @DanielFREYBURG2 · 28 juin 2022
En réponse à @L_Espargiliere et @labase_paris
Elle ne peut qu'essaimer, au travers de petites oasis émergentes, de cellules qui régénèrent un tissu social abîmé par ces injonctions délétères à la surconsommation. Ces émergences (ils font peu de bruit) qui au départ sont de filets d'eau sont essentielles pour notre société.
Personnes pertinentes - Loup Espargilière @L_Espargiliere
Fier papa de @Vert_le_media. Reporter de la fin du mois et de la fin du monde.
la base @labase_paris
🌞 ⚖️ la base, au 31 rue Bichat jusqu'à fin juin ! Viens profiter et montrer ton soutien pour le climat lors d'un atelier, d'un concert, d'un événement...👇
Ndlr : confirme l'importance de maîtriser la propriété de ce type de locaux ACT
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La possibilité d’y accéder dans des bonnes conditions est aujourd’hui quasiment un corollaire du droit à l’information, à la culture, à la connaissance scientifique. Son accès est nécessaire pour exercer ses droits sociaux. Les pouvoirs publics doivent donc garantir son accès à toutes et tous.
La médiation et l’éducation au numérique sont essentielles pour que le droit d’y accéder ne constitue pas une nouvelle inégalité. Mais il faut aussi garantir le droit à ne pas être connecté à Internet, qui doit rester un choix, et protéger les personnes des mauvais usages et des risques de l’Internet.
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Soutenir les lieux alternatifs de la création numérique (fablabs, hackerspaces, makerspaces, tiers-lieux communs…) dans l’objectif de développer un maillage territorial équilibré
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Développer la médiation numérique et garantir les alternatives physiques
- Déployer un service public de proximité pour accompagner les 20 % de Français·es en difficulté avec le numérique (illectronisme) en coordonnant, renforçant les moyens des acteurs de la médiation numérique (collectivités, associations, ONG…) et en garantissant aux personnels un statut et une rémunération protecteurs
- Garantir le droit à des guichets physiques, ouverts, dotés de personnels pérennes et formés pour accueillir les populations ne souhaitant pas ou ne pouvant pas avoir recours aux services en ligne
- Développer un plan visant à mettre les services publics aux normes d’inclusion, comme le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité, à l’horizon du mandat
- Systématiser l’association des usager·es à la conception des services publics numériques pour garantir leur pleine accessibilité, à travers une charte de co-conception applicable à toutes les administrations
Réguler les usages du numérique
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Maîtriser et protéger les savoir-faire essentiels
- Passer sous contrôle public les infrastructures du numérique et des télécommunications
- Remettre Alcatel Submarine Networks sous contrôle de l’État (câbles sous-marins) et tracer des autoroutes informationnelles stratégiques (ex : Guyane-France hexagonale)
- Créer une fonderie française pour microprocesseurs
- Lutter contre l’introduction de brevets dans l’industrie logicielle qui sont un outil de domination pour les grandes entreprises au détriment de l’autonomie et de la capacité d’innovation des PME
- Créer une mission nationale de maîtrise de l’intelligence artificielle, qui associe des chercheur·ses en intelligence artificielle et en sciences humaines et sociales, les associations de défense des libertés, des expert·es… avec pour rôle d’instruire et de conseiller la décision publique en la matière
Garantir la maîtrise et l’hébergement des données stratégiques
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Décider ensemble la chose publique - La médiation dans le champ politique / Arthur Melon
Institut Catholique de Paris IFOMENE - Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation
Diplôme Universitaire de Médiateur (2nde partie) - Promotion Paris 2020/2021
Introduction
Les réflexions développées dans ce mémoire prennent leur origine aux printemps 2020 et 2021, dans le contexte des élections municipales et d’une élection législative partielle. Durant les semaines qui précédaient les jours de scrutins, sur les places de marché où se tenaient chaque fois une vingtaine de militants politiques de tous bords distribuant des tracts, il était possible d’adopter deux interprétations du spectacle politique qui se jouait.
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2.3.1. Horizontalité et capital social
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C’est ce qu’évoque A. Galluzzo dans ses travaux, selon lesquels l’ordre traditionnel villageois avait pour principe central la subordination de l’individu à la communauté, en réaction à la précarité des conditions d’existence 74 . Chacun dépendant des autres pour assurer sa propre reproduction matérielle, le contrôle du groupe sur les individus déviants était perçu comme nécessaire, vital. Or, notre siècle affronte justement des périls climatiques, environnementaux et sanitaires contre lesquels la technologie est impuissante ou pour le moins insuffisante. De surcroît, chaque individu expérimente l’altérité de manière croissante, est de plus en plus confronté à d’autres classes, d’autres cultures, d’autres modes de production et de consommation. Il est donc temps, comme le suggère P. Chalvidan — influencé, semblerait-il, par la morale catholique —, de convaincre les individus de revêtir « le “sur-moi” de citoyen qui justifie les médiations et que l’autonomie radicale de la modernité a recouvert », et de « réapprendre la non toute-puissance de l’homme, créature et non créateur 75 ».
71 Citot, op. cit.
72 Perret, C. et Abrika, B. (2014). Les systèmes de gouvernance traditionnels en Kabylie à la lumière du concept de capital social. Mondes en développement, 166, 131-144.
73 Ibid.
74 Galluzzo, op. cit.
75 Chalvidan, op. cit.
2.3.2. Verticalité et axiomes contemporains
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Ces conflits peuvent être accueillis avec espoir ou avec réticence, ils peuvent être féconds ou destructeurs, mais ils ne peuvent pas être évités à court ou moyen terme. Cela étant, dans le but d’apaiser les relations et de favoriser la médiation politique, reste une autre catégorie de régulateurs sociétaux : les procédures, les rites, les rôles, les chefs... bref : les modes d’organisation.
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problèmes d’une façon qui satisfasse tout le monde. La parole a pour fonction de « mettre en place des espaces symboliques permettant aux humains de vivre ensemble82 ». Ceci ne signifie pas nécessairement que les prises de paroles soient aseptisées. Au contraire, les protagonistes peuvent être invités à exprimer sans réserve leurs pensées, et peuvent adopter des positions extrêmes 83 . Cependant, les risques de dérapages verbaux et physiques sont réduits par la présence des tiers, « [résistant] à l’attraction des antagonismes 84 », qui assurent une triangulation dans la relation. La parole des protagonistes ne peut être adressée directement l’un à l’autre, mais suit un itinéraire obligatoire : celui qui passe par le tiers, qui officie comme médiateur.
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81 Muzinga Lola, op. cit.
82 Ibid.
83 Baudry, op. cit.
84 Ibid.
85 Muzinga Lola, op. cit.
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reprend les réflexions d’Hannah Arendt, qui distinguait l’autorité du pouvoir. Quand il y a autorité, selon Arendt, la coercition, donc l’exercice d’un pouvoir, est inutile. En l’occurrence, les Anicinabek faisaient reposer l’autorité des chefs sur leur exemplarité en matière d’autonomie, de bonne gestion et de maîtrise des émotions 124.
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123 Bousquet, op. cit.
124 Ibid.
125 Friedberg, E. (1997). Le pouvoir et la règle. Dynamiques de l’action organisée. Paris : le Seuil.
126 Ibid.
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Conclusion
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L’humour
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C’est le cas, par exemple, de la pratique de la caricature, ou bien des expériences de l’Université du Nous, qui explore de quelle façon la pratique du clown est utile dans un contexte de gouvernance partagée. Comment introduire un peu de légèreté de nature à apaiser les tensions, redonner de la souplesse aux débats et renforcer le sentiment d’appartenance ? De nombreuses expérimentations pourraient être faites dans les assemblées.
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La parole et le silence
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Les symboles et les métaphores
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L’hospitalité, la convivialité et la nourriture
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Le statocentrisme
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lieux de médiation politique qui s’affranchissent du monopole étatique sur la gestion des affaires publiques. En matière de médiation au sens large, J. Faget souligne d’ailleurs que les centres de médiation permettent de produire des règles de droit entre les parties prenantes sans dépendre totalement du droit positif public142 . Faudrait-il alors — et, le cas échéant, comment ? — favoriser des espaces politiques non pas républicains, c'est-à-dire portant sur des affaires publiques, mais — pour reprendre les travaux de F. Lordon — des espaces politiques « récommunaux » (res communa), autrement dit, portant sur des affaires « simplement communes [puisque plus étroites] en nombre et en finalité que la chose publique 143 » ? Ces espaces politiques sont d’ores et déjà occupés en partie par les associations. Dès lors, faudrait-il réfléchir à un approfondissement du pouvoir de médiation politique de ces organisations privées, notamment en ce qui concerne des affaires communes, et non publiques ? Cependant, dans un République « indivisible144 », peut-on vraiment considérer qu’une question politique peut se cantonner à des intérêts communs strictement locaux sans que les institutions publiques aient un droit de regard irréfragable ?
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141 Faget, op. cit.
142 Ibid.
143 Lordon, op. cit.
144 Constitution du 4 octobre 1958, article premier.
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La médiation serait certainement la bienvenue dans nombre de débats politiques et communautaires, et une éducation générale à cette culture du dialogue est nécessaire auprès des nouvelles générations pour améliorer la qualité des débats locaux et nationaux. Cependant, la politique n’est pas uniquement l’art de trouver des réponses aux enjeux et de gérer des affaires publiques. C’est aussi donner un angle, une grille de lecture à une problématique, et donc savoir raisonner dans les bons termes et poser les bonnes questions. De quoi alimenter des réflexions sur les techniques de coaching appliquées à la chose publique.
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Connu / https://grandjardin.jardiniersdunous.org/s/salle-commune/wiki/page/view?title=La+m%C3%A9diation%2C+la+r%C3%A9gulation+des+confits
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Décider ensemble la chose publique. La médiation dans le champ politique.pdf
Je n'aime plus (1) · Commentaire (1)
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Ndlr : l'humour, la légèreté, renvoient à la nécessaire mise à distance du/par le médiateur (par exemple), la recherche de la "bonne distance**"...
la fin intéressante est un peu confuse ? culture du dialogue ou de la médiation ? Et terminer par "coaching"... on se demande ce que ça vient faire là, confusion au final ? ACT
Retrouvé à https://www.jardiniersdunous.org/file/file/download?guid=c5be2692-ba3f-442b-a49c-ecb909e88521
54 minutes
La catastrophe industrielle de Lubrizol a mis en lumière les inégalités environnementales que subissent celles et ceux que l'on nomme les "gens du voyage". Les aires d'accueil qui leur sont réservées sont généralement à proximité de diverses sources de nuisances.
Photo © Getty / Joel Carillet
Dans son livre « Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d’accueil » paru aux Editions du commun, William Acker propose une approche historique, sociétale et environnementale de la question des aires d’accueil destinées aux « gens du voyage ». Son travail de recensement et d’inventaire fait suite à la catastrophe industrielle de Lubrizol, à proximité de laquelle une aire d’accueil jouxtait la zone Seveso.
Après une action publique et une tribune menées notamment avec l’anthropologue Lise Foisneau, le juriste William Acker s’attèle au recensement de la localisation des aires d’accueil des « gens du voyage » pour démontrer la récurrence des localisations de ces dernières à proximité de lieux pollués tels que les déchetteries, les cimenteries, les autoroutes, les zones industrielles. Cela demeure une gageure de quantifier l’atteinte environnementale.
Ces localisations s’expliquent aussi par le fait d’une certaine volonté à reléguer les « gens du voyage » loin des centres. Grâce à cet inventaire, le constat est sans appel, il y a un caractère systémique dans la mise à l'écart et des atteintes environnementales que subissent les "gens du voyage" ne fait aucun doute. Néanmoins les données sur ce sujet des aires d’accueil dans le domaine de la santé environnementale manquent.
« Les mouvements de justice environnementale ne peuvent ignorer la situation des « gens du voyage » en France tant elle lie intimement les questions de discriminations sociales, raciales et environnementales. » écrit William Acker.
La lecture de ce livre est aussi l’occasion de mieux comprendre les subtilités de ceux et celles que l’on nomme « gens du voyage » en France, de retracer l’histoire juridique, d'évoquer les mémoires et d’envisager les luttes environnementales et sociales à venir.
Les invités William Acker, juriste et Sue Ellen Demestre, membre du collectif des Femmes de l'aire d'accueil d'Hellemmes-Ronchin
Ndlr : la société aurait-elle peur des gens mobiles ? qui ne sont pas "dans le moule" ? Questionner ACT
Recherches terminées Début: 01 October 2020 - Fin: 01 September 2021
Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?
Acteurs de la recherche Arnaud Passalacqua Atelier Master AIED Université de Paris
Contact : Claire-Marine Javary
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L’ambition du projet
Le Forum Vies Mobiles a voulu évaluer la faisabilité, à l’échelle de la France, d’une politique de rationnement des déplacements les plus émetteurs de CO2, c’est-à-dire ceux effectués en voiture et en avion, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050 que s’est fixé le pays avec l’adoption de la Stratégie Nationale Bas Carbone 9 . Le secteur des transports est aujourd’hui le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France (30% des émissions nationales en 2015). Ces émissions étant en totalité de nature énergétique, la stratégie vise une réduction de 28% des émissions en 2030 par rapport à 2015 et une décarbonation complète des transports à l’horizon 2050. Ces objectifs restent abstraits : comment respecter ces engagements et quels impacts concrets cela aura-t-il sur la vie des Français ?
Pour le savoir, le Forum Vies Mobiles a missionné le master Energie, écologie et société de l’Université de Paris dirigé par l’historien des transports et ingénieur Arnaud Passalacqua.
L’exercice a conduit ses étudiants à :
- imaginer un scénario modèle dont les hypothèses ont été sélectionnées sur des critères de faisabilité pratique, d’efficacité potentielle et d’équité sociale (acteurs et déplacements à cibler en priorité, calendrier de mise en œuvre, critères d’attribution…)
- tester les trajectoires de diminution progressive de la quantité de déplacements émetteurs de CO2 à disposition auprès d’habitants réels, de façon à identifier les effets potentiels du recours au rationnement sur leurs modes de vie et les points de vigilance éventuels.
Les critères de pertinence du rationnement des déplacements carbonés :
- Équité : ...
- Lisibilité : ...
- Praticité : ...
- Fenêtre de tir : En se focalisant sur les émissions directes liées au déplacement (achat de carburant ou de billets d’avion), il ne vise pas à limiter les émissions indirectes comme celle liées à la production des véhicules et ne se justifie que tant que la flotte en circulation est essentiellement thermique.
Les principaux résultats : c’est possible et édifiant !
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La nécessité de repenser le système de déplacements tout entier
La simulation du rationnement des déplacements carbonés sur des modes de vie d’habitants suscite une prise de conscience. Le modèle des étudiants a la vertu de montrer que le respect des engagements pris dans la SNBC nécessite de repenser entièrement le système de déplacements : par exemple en développant les transports collectifs cadencés dans les zones périphériques et en visant un rapprochement des lieux d’emplois et de vie.
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Notes
1 Réduire l’empreinte carbone de la mobilité, quelles politiques en France ?, forumviesmobiles.org
2 Comme cela été reconnu dans le « Rapport sur l’impact environnemental du budget de l’Etat » dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2021.
3 Libération, Mathilde Szuba : « Il faut réguler politiquement l’ensemble de la consommation à des fins de justice», juillet 2019.
4 Le Monde, Jean-Baptiste Fressoz, « Rationner le transport est beaucoup plus démocratique qu’augmenter les taxes sur le CO2 », août 2019.
5 Assemblée nationale, Proposition de loi visant à instaurer un quota carbone individuel pour limiter l’usage de l’avion, présentée par M. François RUFFIN et Mme Delphine BATHO, juin 2020.
6 Le Monde, Pierre Calame : « Contre le réchauffement climatique, il faut instaurer une obligation de résultat », mars 2020.
7 Enquête sur les impacts du confinement sur les modes de vie et la mobilité des Français, forumviesmobiles.org
8 UIA, CitiCap : Citizen's cap-and-trade co-created
9 Ministère de la transition écologique, La Stratégie Nationale Bas Carbone
10 Ministère de la transition écologique, Enquête nationale transports et déplacements (ENTD) 2008
Mots-clés : empreinte carbone, crédit carbone, rationnement
Connu / https://twitter.com/paleoenergie/status/1443501024187146242
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Paléo Energie @paleoenergie · 13h
Et si l'on rationnait équitablement les déplacements en fonction de l'#impact_carbone ? Voici l'étude qui explore cette idée pour atteindre la #neutralité_carbone en 2050. Elle a été conduite par Arnaud Passalacqua avec les étudiants du #LIED. #mobilité
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Guillaume Deloison a retweeté Gregoire Simpson @GregoireSimpson · 11 août
Qu’est-ce que les sciences sociales nous disent du mouvement des gilets jaunes ?
Un gros thread qui vous propose un bilan sur la question, ce qui vous permettra peut-être de comparer en connaissance de cause les GJ avec les mouvements anti-pass actuels. Triangle pointant vers le basTriangle pointant vers le basTriangle pointant vers le bas
Image - 20 - 402 - 955
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@GregoireSimpson · 11 août
Le premier truc frappant, c'est à quel point ces lieux de politisation sont venus combler un manque de sociabilité, en particulier dans le monde rural où ce genre de lieux de rencontre se fait de plus en plus rare. - Image - 2 - 2 - 51
Du coup, les ronds-points emblématiques du mouvement ont été des lieux restauration de l'estime de soi, de revalorisation sociale et politique grâce aux liens et aux solidarités qui s'y sont noués.
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En tout cas qui s'est construit ce sont bien des agoras hors des institutions politiques. Ou autrement dit, des pratiques politiques autonomes et autogérées, dans lesquelles les aspirations à la démocratie était très fortes.
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Si vous voulez lire l’article en entier, vous pouvez cliquez ici pour le télécharger : https://www.docdroid.net/6UUq34i/pox-132-01771-pdf
LES SCIENCES SOCIALES EN GILET JAUNE Deux ans d’enquêtes sur un mouvement inédit Zakaria Bendali, Aldo Rubert De Boeck Supérieur | « Politix ». © De Boeck Supérieur | Téléchargé le 11/08/2021 sur...
Clés : GJ, mouvements sociaux, politisation, recension
Un projet
Lieu d’émancipation collective et de création d’alternatives, l’asbl Barricade s’est développée depuis 1996 dans le quartier de Pierreuse à Liège via diverses expérimentations culturelles, sociales et économiques. Sa librairie Entre-Temps, à la fois militante et généraliste, est emblématique du projet. À l’intersection du secteur de l’économie sociale et de l’éducation permanente, elle revendique un fonctionnement autogestionnaire ainsi qu'une finalité culturelle et sociale plutôt que de profit.
... également un espace public de débat et une plate-forme favorisant la rencontre des différents mondes militants, de l’éducation permanente à l’altermondialisme en passant par la coopération au développement, l’économie sociale et solidaire ou encore les syndicats et les mutuelles.
En pratique, espace café-librairie Entre-Temps, un espace d’exposition, un Groupe d’Achat Commun (GAC), des conférences-débats, des cafés féministes, des Midis de l’égalité, des rencontres littéraires mais aussi des veillées contes, des concerts, des spectacles et, depuis 2011, des activités de recherche et de publication.
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Barricade asbl
Rue Pierreuse 19-21, 4000 Liège - info@barricade.be
Qui sommes-nous ?
Mieux vaut mettre en valeur l’intelligence du local qu’encourager les modèles élitistes : aujourd’hui il est nécessaire de montrer et de soutenir le développement d’autres activités à la campagne. Il est aussi urgent, face aux interrogations de notre société de donner un sens à ces pratiques : s’installer à la campagne, monter une entreprise rurale, c’est d’abord faire le choix d’un mode de vie. C’est aussi refuser certains excès de notre société.
Association nationale d’éducation populaire née en 1984, RELIER contribue à créer et animer des lieux d’échange et de mise en réseau des personnes qui, toutes professions confondues, font le choix de s’installer et vivre en milieu rural.
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souplesse de son organisation. Sur des thématiques qui les concernent dans leur quotidien, agriculteurs, artistes, artisans, chercheurs, architectes, animateurs, techniciens, élus, fonctionnaires, etc., se réunissent pour confronter leurs points de vue, croiser leurs analyses et transformer la réflexion en actions.
Les rencontres RELIER, moments de réunion de ces acteurs au niveau national, sont l’occasion de sortir de l’isolement et d’avancer vers des solutions collectives.
… qui mènent ensemble des recherches-actions
L’équipe
un salarié permanent et de d’un salarié à temps partiel mis à disposition via un groupement d’employeurs :
Raphaël Jourjon : coordinateur.
Jacques Fillos : comptabilité et gestion (GE Alter Actions).
Conseil d’administration 2019 :
6 femmes et 3 hommes
- Camille Fleury
- Laurence Fontenelle
- Charlotte Guigou
- Vincent Jannot
- Paul Lacoste
- Thomas Schamasch
- Sonia Enrique Salagre
- Céline Margerit
- Dominique Doré (décédée le 21 août 2019)
Quartier Jaune – « Macron n’a rien vu sur les ronds-points »
Aude Lancelin a reçu le réalisateur Raymond Macherel, en pleine levée de fonds pour que son film au coeur du mouvement des Gilets Jaunes, « Un moment sans retour », puisse voir le jour
Ndlr : il évoque notamment le repli sur un lieu d'accueil transformé en maison citoyenne, lieu de vie, des gilets jaunes de Rennes ... suicide d'un informaticien gj ... il évoque ruffin et mélenchon ...
Loïc Haÿ @LoicHay · 13 oct.
Cartographie contributive des lieux de médiation numérique en région @RCValdeLoire @GIPRecia
https://medrcvl.doterr.fr et données exportables https://medrcvl.doterr.fr/dashboard #numeriqueinclusif cc/@PierreLouisR
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Le projet est financé ! 6 000 € requis 176 Contributeurs
6 400 € déjà collectés 107% financé
5 actualités / 176 contributeurs
... épicerie générale / des produits de qualité et sans emballages pour faire du bien à la planète autant qu’à votre porte-monnaie.
Mais c’est plus qu’une épicerie : c’est aussi un lieu où vous pourrez vous régaler en venant déguster les gourmandises concoctées sur place.
C’est aussi un lieu où vous nourrirez votre esprit à travers les événements et ateliers organisés tout au long de l’année pour petits et grands.
La pause est finie ? Pas de stress, vous pouvez rester sur place pour travailler dans nos espaces de coworking où bureaux et salle de réunion n’attendent que vous.
... un lieu où l’on partage un bon repas, des espaces de travail, des moments conviviaux et cette richesse inépuisable qu’est la connaissance.
Le porteur de projet
Pauline et Raphaël, 29 et 32 ans, parents de deux enfants de 6 et 2 ans. Engagés dans la vie associative et inspirés par la philosophie du petit colibri qui fait sa part, ils ont décidé de créer avec d’autres citoyens un lieu qui leur ressemble et qui réponde à plusieurs besoins. Aujourd’hui ils sont entourés de 40 coopérateurs, unis autour de valeurs qui comptent à leurs yeux : solidarité, partage, humanisme et protection de l’environnement
À quoi servira votre financement ?
... des produits frais de crèmerie grâce à l’achat d’une vitrine réfrigérée, et également de proposer des silos à vrac en verre (plus sains et plus beaux) de fabrication allemande plutôt que les silos plastiques d’importation américains.
4 - Channel avatarAccount avatar - On Sort les Dossiers - Par lemediatv
Qui nous pourrit la vie ? Qui menace l’environnement ? Qui a pondu la contre-réforme des retraites ? Les manifestants, les Gilets jaunes, les militants écolos posent cette question : qui décide ? Qui a le pouvoir ? Où est le pouvoir ?
Si on commence à pointer du doigt des acteurs plus ou moins officieux, avec des intentions, on va dire : "oh mon dieu mais c'est du complotisme !". Et c'est vrai : en général, les théories du complot mobilisent ce type d'entités discrètes, secrètes, voire occultes. Mais on peut très bien mobiliser ce type d'entités dans des explications non complotistes.
Ce qui fait la différence entre une explication complotiste, fantaisiste, et une bonne explication, ce n'est pas tant le type d'entités mobilisées, que la manière dont on les fait intervenir : les liens qu'on établit entre elles, les intentions qu'on leur attribue, le rapport entre ces intentions et le phénomène à expliquer.
Confidentialité Publique
Publié originellement 18 février 2020
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes : blackrock ; complot ; france ; franc maçon ; pouvoir
Durée10 min 9 sec
Commentaires
Programme indicatif
11h – Kiosques (uniquement étudiants du DU) Hugues Bazin sur lieux, hors-lieux et milieu Léa Massaré Di Duca sur des exemples internationaux Isabelle Mayaud sur les enjeux de la mutualisation de ressources dans les lieux artistiques
12h – Table-ronde (publique) Modération Emmanuel Moreira (Radio Grenouille) Nicolas Détrie, directeur Yes We Camp Juliette Bompoint, directrice Mains d’Oeuvre
Julien Beller, fondateur du 6b
Contact organisation : Pascaline Simon production@le6b.fr
cONNU / https://twitter.com/hbazin/status/1219616520554180608
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Ndlr : dans :
- "Nous souhaitons une société privilégiant le bien commun, dans la bienveillance, l'entraide et le respect.", remplacer "bienveillance" par l'accueil empathique, le sens de l'altérité, etc"
- "Fédérons-nous autour de valeurs communes : liberté, justice, sincérité et solidarité." et pourquoi pas "liberté, égalité, fraternité" ?
- Puis / "Faisons naître des lieux pour nous rencontrer et partager nos expériences, nos idées et nos savoir-faire." : proposer ARCdév-2.0 (dualité local/global, lieux en réseau sur la base mdh, médiation, cadre éthique de confrontation des points de vue, du monde actuel et du monde alternatif, etc) ACT
Espace d'inclusion, d'entraide et d'orientation, il permettra à chaque Jardinier·e de s'approprier le fonctionnement de la communauté et des outils numériques, d'être tenu·e au courant de ses actualités et événements, de naviguer dans les ressources, de partager ses questionnements, ses retours d'expériences, ses idées ou ses aspirations.
En facilitant la rencontre entre Jardinier·es, le Grand Jardin sert ainsi d'incubateur à la création de groupes de pairs, qui pour certains, deviendront petit à petit des Jardins structurés et pérennes, géographiques ou thématiques.
Il s'adresse à toute personne, sans pré-requis de formation, qui se reconnaît dans la posture d'un·e Jardinier·e du Nous et ...
ouvrage collectif qui vise à améliorer la compréhension de la dynamique des Tiers-Lieux de manière à diffuser ses valeurs et à démultiplier son impact sur la société.
"Un Tiers Lieux ne se définit pas par ce que l'on en dit mais par ce que l'on en fait..." - #TourTT
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COLLECTIF mots clés : #Gens #Communautés #Cultures #IntelligenceCollective #BiensCommuns
Le Tiers-Lieu est un bien commun révélé, délimité, entretenu par et avec un collectif. ...
ESPACE mots clés : #Territoires #Lieux #Capacitation #Mouvement #Innovation
Sur un territoire identifié, le Tiers-Lieu est une interface ouverte et indépendante permettant l’interconnexion ainsi que le partage de biens et de savoirs. ...
TRAVAIL mots clés : #Coworking #Télétravail #DIY #ModèlesEconomiques #Empowerment
Le Tiers-Lieu est un cadre de confiance où des individus hétérogènes se réunissent pour travailler et explorer des solutions dans une posture de coworking. ...
ORGANISATION mots clés : #Transversalité #Réseaume #Agilité #ProcessusOuvert #RetourPermanent
Le Tiers-Lieu favorise l’apparition de réseaux distribués d’acteurs en préservant un équilibre permanent entre individu et collectif, entre temps de travail et temps d’échange. ...
LANGAGE mots clés : #Expressions #Cultures #Amazing #Village #CommunautésApprenantes
Le Tiers-Lieu génère un langage commun et réappropriable entre des mondes différents et parfois contradictoire. ...
NUMÉRIQUE mots clés : #Web #Mobiquité #OpenSource #DIY #Makers
Les outils et la médiation numérique facilitent l’apparition de situation de travail collective sur la constitution d’un patrimoine informationnel commun ...
GOUVERNANCE mots clés : #Ouvert #Libre #Licences #Règles #Organique
Le Tiers-Lieu développe une approche intelligente de la gouvernance grâce notamment à un rapport transformationnel avec les usagers-clients et aux licences libres ...
SERVICES mots clés : #ModèlesEconomiques #Coopératifs #Mutualisation #Fonctionnalité #Circularité
Les services du Tiers-Lieu s'assemblent pour formaliser un environnement de consommation, de création, de production inédit et incarne ainsi une véritable culture de la transition économique. ...
FINANCEMENTS mots clés : #Collaboratif #Don #Echange #CrowdFunding #FinancementParticipatif #ServicesPublics
Les modèles de financement des Tiers-Lieux se développent entre économie traditionnelle et contributive en se basant sur des partenariats publics, privés et personnels. ...
PROSPECTIVE mots clés : #Politiques #Transition #Actions #Savoirs #OpenSource #SourcesOuvertes
Le Tiers-Lieu est un processus exploratoire de valeurs à l’échelle humaine, sociétale et économique qui vise à devenir un élément central du fonctionnement de la cité. ...
VOTRE SOUTIEN A CETTE INITIATIVE EN SIGNANT CETTE PÉTITION SYMBOLIQUE https://www.change.org/petitions/citoyens-%C3%A9tudiants-associations-collectivit%C3%A9s-et-entreprises-les-tiers-lieux-faites-le-s-vous-m%C3%AAme
Voir auss https://my.framasoft.org/u/mediationpourtous/?AF16Nw