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Dans le cadre du travail engagé depuis le début de notre mandat parlementaire et dans la semaine de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciste, Danièle Obono, députée “La France insoumise - Nupes”, organise jeudi 23 mars 2023 à l’Assemblée nationale un colloque sur le thème « Lutte contre le racisme et les discriminations : bilans et perspectives ».
A partir de 11h,30 suivez la 2ème table ronde : Antisémitisme, islamophobie, négrophobie, anti-tsiganisme…: quelles spécificités et similitudes des oppressions, quelles convergences des luttes ?
- Animé par Ersilia Soudais, députée LFI - Nupes de Seine-et-Marne (77)
- Saimir Mile, juriste et membre de l’association la “La Voix des Rroms”
- Aurélia Michel, historienne, spécialiste des Amériques
- Marwan Mohammed, sociologue et chercheur au CNRS
- Zoé Grumberg, historienne
Connu / TG le 23/03/23 à 09:53
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La catastrophe industrielle de Lubrizol a mis en lumière les inégalités environnementales que subissent celles et ceux que l'on nomme les "gens du voyage". Les aires d'accueil qui leur sont réservées sont généralement à proximité de diverses sources de nuisances.
Photo © Getty / Joel Carillet
Dans son livre « Où sont les gens du voyage ? Inventaire critique des aires d’accueil » paru aux Editions du commun, William Acker propose une approche historique, sociétale et environnementale de la question des aires d’accueil destinées aux « gens du voyage ». Son travail de recensement et d’inventaire fait suite à la catastrophe industrielle de Lubrizol, à proximité de laquelle une aire d’accueil jouxtait la zone Seveso.
Après une action publique et une tribune menées notamment avec l’anthropologue Lise Foisneau, le juriste William Acker s’attèle au recensement de la localisation des aires d’accueil des « gens du voyage » pour démontrer la récurrence des localisations de ces dernières à proximité de lieux pollués tels que les déchetteries, les cimenteries, les autoroutes, les zones industrielles. Cela demeure une gageure de quantifier l’atteinte environnementale.
Ces localisations s’expliquent aussi par le fait d’une certaine volonté à reléguer les « gens du voyage » loin des centres. Grâce à cet inventaire, le constat est sans appel, il y a un caractère systémique dans la mise à l'écart et des atteintes environnementales que subissent les "gens du voyage" ne fait aucun doute. Néanmoins les données sur ce sujet des aires d’accueil dans le domaine de la santé environnementale manquent.
« Les mouvements de justice environnementale ne peuvent ignorer la situation des « gens du voyage » en France tant elle lie intimement les questions de discriminations sociales, raciales et environnementales. » écrit William Acker.
La lecture de ce livre est aussi l’occasion de mieux comprendre les subtilités de ceux et celles que l’on nomme « gens du voyage » en France, de retracer l’histoire juridique, d'évoquer les mémoires et d’envisager les luttes environnementales et sociales à venir.
Les invités William Acker, juriste et Sue Ellen Demestre, membre du collectif des Femmes de l'aire d'accueil d'Hellemmes-Ronchin
Ndlr : la société aurait-elle peur des gens mobiles ? qui ne sont pas "dans le moule" ? Questionner ACT
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▶️ FACE CAM - IMPUNITÉ POLICIÈRE : ENCORE UN NON-LIEU
Avec Aurélie Garand, sœur d'Angélo Garand, tué par le Gign.
Le 30 mars 2017, Angelo Garand est abattu de 5 balles à Seur, près de Blois. Sous le coup d’une peine de prison pour vol, il avait obtenu une permission de sortie, mais n’avait pas regagné la prison de Vivonne. Le Gign intervient alors pour l'arrêter. Angelo Garand est abattu, ce qui avait fait grand bruit dans la communauté des gens du voyage à laquelle il appartenait. Ses proches attestent qu’il n’y a eu aucun mot, ni aucune sommation de la part des gendarmes. Si la thèse de la légitime défense a immédiatement été privilégiée, deux des gendarmes en intervention ont tout de même été mis en examen. Chaque mois le collectif “Justice pour Angelo” se réunit à Blois pour rappeler que la mort d’Angelo n’est pas un cas isolé.
Aurélie Garand est la sœur d'Angélo et réagit à la décision de non lieu prononcée le 11 octobre dernier. La famille a décidé de contester cette ordonnance devant la justice et souhaite toujours faire la lumière sur cette mort.
Catégorie Actualités et politique - 62 commentaires
Bon Clay il y a 1 jour
C'est révoltant, je n'ose imaginer la peine des parents. J'espère qu'un jour justice sera rendu, si elle n'est pas institutionnel alors ca sera la justice des hommes, comme on dit, oeil pour oeil...
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Doul Doum il y a 1 jour (modifié)
La prison et les bavures pour les petites gens!! L'indulgence et les luxtres de l'Elysée pour les barbouzes ainsi que les grand criminel d'État 🤮