La Cour des comptes reproche au candidat LR aux législatives en Charente une enfreinte aux règles des marchés publics durant l’organisation de la COP 21. Ce dernier indique qu’il fera appel. Sept ans
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Connu / tg 1/6/22 19:58
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En 2002, la sécurité routière était tout d’un coup devenue un des chevaux de bataille du Président Jacques Chirac et du gouvernement du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Le « plan radar » est alors mis sur la table dans le but, soit-disant, de « sauver des vies ». En 2018, ces fameux radars ont rapporté 860 millions d’euros à l’État. Un marché public juteux.
Comment ont-ils été attribués et a qui profitent-t-ils ? Comment ce plan, alors que Nicolas Sarkozy était encore ministre de l’Intérieur, s’est mis en place ? Qui gère la mise en place des radar, leur entretien et la gestion des PV ?
C’est le sujet du film enquête intitulé « Radar, machine à cash ». C’est pour en parler que notre journaliste Irving Magi a reçu les journalistes Stéphanie Fontaine et Antoine Champagne, qui ont participé à sa réalisation.
Pour visionner le film : https://reflets.info/articles/radar-la-machine-a-cash
Transcription : ... soupçons de prises illégales d'intérêts ...
...déposés sur la plateforme, les projets cherchant financement s’offrent aux donateurs potentiels. Par la même, ils entrent immédiatement en concurrence pour les attirer. S’évalue alors leur compétitivité car il s’agit pour eux de s’imposer face à d’autres, concurrents. Dans un tel cadre, ne peuvent l’emporter que les offres intégrant déjà les prérequis identifiés par le marché. Qui paie commande. L’immixtion des intérêts privés est d’ailleurs constitutive du dispositif qui prévoit « de nouer un dialogue entre porteurs de projets et donateurs, et de les informer de l’avancement et de la réalisation de l’activité qu’ils ont choisie« .
Outre à une entrave au principe de liberté pédagogique, à quels effets un tel abandon à la « main invisible » peut-il conduire ? Sans doute à l’émergence d’ oligopoles pédagogiques, à la valorisation de certaines approches et pratiques. Les autres (hétérodoxes?) étant dans un tel cadre abandonnées par des gouvernements ayant renoncé à donner aux enseignants les moyens d’exercer leur métier.
Si le ministère français de la Défense a choisi de doter son réseau informatique de produits Microsoft, son homologue italien a opté pour les logiciels libres. Et pas seulement pour des raisons d'économies… Extrait inédit du magazine "Cash Investigation" du 18 octobre.