En bref — Énergie - Durée de lecture : 1 minute Clés : Énergie Agriculture
Des scientifiques de l’Institut de recherche de Potsdam (Allemagne) se sont penchés sur les conséquences de la production d’agrocarburants sur le changement climatique. Ces derniers sont plus émetteurs de CO2 que la combustion de carburants d’origine fossile, selon leur étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le 26 juin. « Le défrichement lié à la production d’agrocarburants modernes entraîne des facteurs d’émission de CO2 qui sont plus élevés que ceux liés à la combustion de diesel fossile », souligne Florian Humpenöder, coauteur de l’étude, dans un communiqué. Solution : un contrôle strict de l’utilisation des terres, afin que la demande en agrocarburants ne pousse pas à défricher des forêts par exemple.
Les agrocarburants sont issus en majorité de cultures agricoles telles que le blé et le maïs, la betterave ou encore le soja, le tournesol et le colza. Ils nécessitent donc un accaparement important des sols, où les cultures intensives sont souvent couplées d’arrosage copieux en pesticides.
Pour remplacer l’ensemble des carburants fossiles par des agrocarburants, l’étude souligne que les terres agricoles disponibles actuellement ne suffiront pas. Il faudra inévitablement détruire des écosystèmes pour étendre les champs cultivés. Or, le changement d’utilisation des sols (une prairie transformée en culture par exemple) relâche massivement du CO2 dans l’atmosphère.
L’Ademe (Agence de la transition écologique) était d’ailleurs arrivée au même constant l’an dernier.
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Le rapport « Agrocarburants et Environnement » publié fin 2008 en France par le ministère de l’Écologie ... « Les agrocarburants se situent dans la zone des rendements les plus faibles, ils sont de fait limités par le rendement de la photosynthèse qui est très faible (< 1 %). La troisième génération, utilisant des algues, restera largement moins efficace que les solutions “électriques” quelles qu'elles soient
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Parc Grands Causses @pnr_gc Comment le @pnr_gc a fait de l’énergie bois et de sa filière un axe majeur de sa stratégie de transition écologique ?
Pour en savoir plus, inscrivez-vous aux 11 ème rencontres #tepos2021 Flèche vers la droite http://tepos2021.fr/inscriptions/
@assoCLER @ReseauTEPOS @Occitanie @enedis_pyr_N @dalkia
11:22 AM · 5 août 2021·- 2 Retweets 4 J'aime
@assoCLER et 4 autres personnes
Conférences, débats, retours d’expériences, ateliers, visites de site... On vous donne rendez-vous les 29, 30 septembre et 1 er octobre 2021 sur notre territoire pour les 11 ème rencontres #TEPOS2021
Découvrez la programmation → http://tepos2021.fr/programme-mercredi/
Julien Garrigue@Julien_Garrigue · 5 août En réponse à @pnr_gc @assoCLER et 4 autres personnes
Un parc Naturel qui fait de la promotion d'une technologie qui crame des arbres et forêts ?? On marche vraiment sur la tête !
Soyez moins naïf, le bois-énergie n'est plus de notre époque ! Il y a d'autres combustibles qui se renouvellent plus rapidement, ex: agro-combulstibles
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Ndlr : sans doute agro-combustibles, avec plusieurs définitions :
https://www.energie-online.fr/bioenergie/produits/agrocombustible.htm
https://monprojet.labiomasseenwallonie.be/download/file/fid/2258
Sauvegardé, Demandé laquelle il cautionne
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https://twitter.com/Julien_Garrigue/status/1426549168114446336
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En réponse à @JulienDelalande @pnr_gc et 5 autres personnes
oui, désolé pour la faute de frappe. Ils sont de type : noyaux, rafles de maïs, paille de blé etc... Alors, certes, c'est un peu plus corrosif lors de la combustion mais le renouvellement des stocks (et le cycle CO2) est plus court : 1 an. Au lieu de 30 pour le bois
4:20 PM · 14 août 2021
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Je relance ATT
T&E's report analyses Oil World data for 2020 to assess current biofuels consumption and to evaluate the impact of the Renewable Energy Directive 10 years since it was introduced. It paints a sobering story of a policy that has driven up demand for cheap crop-based biodiesel leading to deforestation, habitat loss and greater CO2 emissions than the fossil diesel it replaces.
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Suren Rangaraju +32 (0) 465 14 29 08
https://twitter.com/ReveilEcolo/status/1413430337749803012
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Pour un réveil écologique @ReveilEcolo
Les biocarburants, vantés pour être une alternative aux énergies fossiles seraient la cause de la déforestation d’une zone grande comme les Pays-bas ces 10 dernières années !
On fait le point avec une nouvelle étude de @transenv
Revers de main avec index pointant vers le bas [1/20]
Image 11:30 AM · 9 juil. 2021·- 25 Retweets 3 Tweets cités 32 J'aime
Paradoxalement, l’étude suggère que les efforts visant à remplacer les carburants polluants comme le diesel par des biocarburants (soja, palme et autres huiles) augmentent les émissions de GES.
Les biocarburants, pas si bons pour la planète ? [2/20]
L'UE a pour objectif de couvrir environ 1/4 de ses besoins en énergie pour les transports d'ici à 2030 grâce à des sources renouvelables, dont les biocarburants.
En 2020, jusqu’à 5,1% des carburants utilisés provenaient d'agro-carburants d’origine agricole (1ère génération)
Pourtant, selon T&E qui a réalisé une analyse de cycle de vie complète des biocarburants de 1ère génération, en raison notamment de la déforestation, nous avons émis 80% de GES de plus avec des biocarburants depuis 2011 que si nous avions utilisé du pétrole fossile ! [4/20]
Si l’UE maintient ses politiques actuelles en matière de biocarburants, elle émettra 173 Mt supplémentaires de CO2eq d'ici à 2030, soit l'équivalent de 95 millions de voitures supplémentaires sur les routes en un an (soit aussi +75% qu’une scénario au pétrole) ! [5/20]
A qui la faute ?
Au changement d’usage des terres : des forêts tropicales sont converties en plantation d’huile de palme, de soja, détruisant la biodiversité (décimant par ailleurs les populations de certaines espèces comme les grands singes)... [6/20]
...et les puits de carbone naturel que sont les forêts. En effet, la plantation de palme est terriblement efficace et très rentable. [7/20]
Néanmoins, certains biocarburants n’ont d’ailleurs pas vraiment le vent en poupe : @TotalEnergies vient d’annoncer qu’ils cesseraient l’utilisation d’huile de palme dans toute leur chaîne de production d’ici 2023, en particulier dans leur raffinerie de la Mède ! [8/20]
Celle-ci faisait l'objet d'une plainte par plusieurs ONG environnementales. L’UE a par ailleurs accepté en 2018 de supprimer progressivement l'utilisation de l'huile de palme dans les carburants de transport d'ici 2030. [9/20]
Mais attention aux effets rebond !
L’augmentation de l'utilisation de l'huile de soja dans le biodiesel européen qui résulte de l’interdiction de l’huile de palme menace désormais de déplacer la déforestation de l'Asie du Sud-Est à l'Amérique du Sud. [10/20]
L'huile de soja utilisée dans la production de biodiesel a en effet connu un pic de + 17 % en 2020, alors que les volumes d'huile de palme n'ont augmenté que de 4,4 %, selon les données du rapport. [11/20]
L’huile de soja pourrait ainsi devenir la nouvelle huile de palme ! Pourtant, si ses émissions sont légèrement inférieures à l’huile de palme, elles restent deux fois plus élevées que celles du diesel si l'on tient compte de la perte directe et indirecte de forêts. [12/20]
Bref, passer de l’huile de palme à l’huile de soja ne résoudrait absolument pas le problème, ni des émissions, ni de la perte de biodiversité. A ce rythme, autant brûler du pétrole car c’est plus efficace. [13/20]
La solution réside peut être dans l’utilisation des biocarburants de seconde génération (déchets verts) et de troisième génération (algues).
Ceux-là sont néanmoins beaucoup plus chers, non compétitifs ou tout simplement encore à l’état de R&D pour être commercialisés. [14/20]
La question est donc complexe : il faut réduire les carburants fossiles, mais ne pas les remplacer par les biocarburants les plus facilement disponibles (première génération) car plus délétères encore pour l’environnement. [15/20]
De même, les remplacer par des biocarburants plus avancés couterait cher et serait aujourd’hui lourdement répercuté sur le portefeuille des consommateurs. [16/20]
Quelqu’un a parlé de besoin de sobriété ? C’est par ici !
En effet, une autre solution pour la réduction des émissions résiderait dans l'utilisation moindre de voitures et le développement de voitures plus légères, moins consommatrices. [17/20]
Les véhicules électriques sont évidemment également une solution mais cette mésaventure dans les biocarburants rappelle que vouloir réduire les émissions sans changer ses habitudes risque d'être très difficile, voire impossible. [18/20]
La sémantique en elle-même est d’ailleurs intéressante, voire trompeuse : quand les industriels parlent de biocarburants pour mettre en avant l’aspect naturel du produit, les ONG préfèrent le terme d’agrocarburants, plus restrictif.
[19/20]
Quoi qu'il en soit, la prochaine fois, vous saurez être vigilant quand une multinationale vantera les vertus de ses agrocarburants sur l’environnement ou quand l’UE fera valoir son utilisation des agrocarburants pour montrer son engagement pour la durabilité ! [20/20]
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C'est nouveau : Total vire écolo ! Enfin, juste assez pour reverdir son plan social, une "plateforme sans pétrole" promouvant les "agrocarburants". Mais là, extra : à la place de tomber dans le piège, Greenpeace et la CGT se donnent la main !
On vous explique tout sur le projet "Galaxie".
126 commentaires
Tr.: ... Total fait un pipeline en Ouganda destructeur ... rendre l'écologie antipopulaire est un piège ... salariés, syndicats et écolos se sont tendus la main
Vidéo de présentation du documentaire https://vimeo.com/49394492
Documentaire
Langue(s) : Français
Thématiques : Faim et malnutrition, Transformation et filière, Agrobusiness
Pays : Brésil
Réalisateur(s) : An BACCAERT Nico MUNOZ et Cristiano NAVARRO
Durée : 32minutes
Année de sortie : 2011
Production : des réalisateurs
Mot(s)-clé(s) : Agrocarburants, Environnement, Revenu/Pauvreté
Zone(s) géographique(s) : Amérique latine
Sélection officielle du festival ALIMENTERRE 2012
Synopsis
A l’ouest du Brésil (Mato Grosso do Sul), les indiens Guarani-Kaiowá ont perdu 90 % de leur territoire depuis 1915.
Après le bétail et le soja, leur cauchemar est devenu l’expansion des cultures de canne à sucre pour la production d’éthanol. La faim s’installe, un comble pour ce peuple dont la variété des aliments faisait autrefois l’admiration.
Aujourd’hui confinés dans des réserves, ils se battent pour retrouver leurs droits et leurs terres.
Titre original : "The Dark Side of the Green"
Voix-off de la version française : Rebecca MARTIN
diffusé le jeu. 21.06.18 à 11h58 - Rediffusé ce jour 28/10/2020
Genre : Sociét é Durée : 50 minutes Réalisateur : Bernard Nicolas, Marion Vaqué-Marti Nationalité : France Année : Production Eclectic Presse 2018
Le marché mondial des agrocarburants dépasse les 100 milliards de dollars. Portés par des multinationales, des projets de production à grande échelle voient le jour sur tous les continents, mobilisant des millions d’hectares pour le « bien-être de la planète et de ses habitants ». En France, ce carburant du 21ème siècle, est censé lutter contre le réchauffement climatique et ouvrir de nouveaux débouchés à nos agriculteurs producteurs de colza.
En effet, sans toujours le savoir, chaque automobiliste qui roule au diesel met 7% d’huile de colza dans son réservoir.
Cette enquête permet de découvrir que les agrocarburants, souvent appelé « biocarburants », sont bien loin d’être les carburants verts d’avenir vantés par leurs promoteurs, mais aussi quelles sont les conséquences de cette production,soutenue à coups de subventions par les pouvoirs publics, pour l’environnement, les consommateurs et les agriculteurs. Elle montre aussi que l’importation d’huile de palme pour élaborer ces agrocarburants est autant une menace pour la planète que pour la filière française. Dès lors une question se pose : pourquoi continuer à soutenir cette production ?
Avec la participation de :
- Faustine bas-desfossez,
- Corinne lepage,
- patrick sadones, expert indépendant Pays de Caux
- le pdt de la confédération paysanne
Transcription : ... Le groupe Avril était présidé par xavier Beulin devenu pdt de la FNSEA, en plein conflit d'intérêts ... aucune promesse tenue !!! ... DÉNONCER
Le gouvernement luxembourgeois a adopté le 7 février dernier son plan national intégré en matière d’énergie et de climat (PNEC) pour la période 2021-2030. Il illustre les politiques et les mesures devant permettre d’atteindre les objectifs nationaux ambitieux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre (-55%), augmentation de la part des énergies renouvelables (25%) et amélioration de l’efficacité énergétique (de 40 à 44%) à l’horizon 2030.
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Votum Klima l’a décrypté pour vous et propose quelques éléments à y introduire ou à renforcer pour atteindre les objectifs
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données collectées / Greenpeace Luxembourg pour le compte de la coallition Votum Klima https://www.votumklima.lu/fr/bienvenue-3/ et ne seront pas partagées à des tiers. Ces données ne seront pas utilisées par Greenpeace sans votre consentement.
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Madame la Ministre Dieschbourg, Monsieur le Ministre Turmes, Gouvernement Luxembourgeois, À l'attention des ministres - Consultation publique au sujet du PNEC
Je salue expressément les objectifs climatiques ambitieux par lesquels le gouvernement luxembourgeois entend honorer ses engagements par rapport à l'Accord de Paris sur le climat au niveau national, et contribuer ainsi à limiter l'ampleur du réchauffement global à 1,5 degré d'ici 2050.
Le plan national énergie et climat (PNEC) comprend de nombreuses mesures bienvenues que le gouvernement luxembourgeois veut mettre en œuvre. Toutefois, il doit être complété par des mesures supplémentaires et concrètes :
- Il manque une définition et une description claires des mesures prioritaires du PNEC, un calendrier concret, une estimation des effets attendus (réduction du CO2, etc.) et une estimation des ressources financières nécessaires.
- Les agrocarburants ne sont pas une solution, et leur effet négatif sur l’humain, la biosphère et le climat ont été prouvés. Une sortie des agrocarburants est indispensable!
- Comme le Luxembourg mise résolument sur la carte de la croissance forte et progressive (économie, main-d'œuvre, construction et logement), il devrait au moins y avoir des prévisions fiables sur les émissions qui en résultent. Sous quelle forme le plan sera-t-il révisé en conséquence ? Le dogme de la croissance sera-t-il remis en question?
- Il est clair que nous devons sortir de l'économie fossile le plus rapidement possible. Cela doit se faire d'une part par des incitations financières, et d'autre part par la taxation de la consommation de combustibles fossiles. Nous devons rapidement mettre fin à l'exportation destructrice de l'essence et du diesel en augmentant les droits d'accises sur le carburant à la station-service. La taxe sur le CO2, dont on a beaucoup parlé, est également un moyen efficace, à condition qu'elle soit fixée à un niveau suffisamment élevé. De nombreux experts considèrent que les 20€/tCO2 proposés comme taxe d'entrée sont trop faibles et suggèrent un taux minimum de 40€ ou plus. Je me joins à cet avis. Il est également important de planifier la hausse continue de ce taux à plus longue durée qu’actuellement prévu.
- J'attends que l'accompagnement social des mesures du PNEC soit efficace, juste et équitable. En parallèle à la mise en œuvre du PNEC, une réforme fiscale sera bientôt à l'ordre du jour au niveau national. Cela offre la possibilité de taxer davantage les produits, activités et modes de consommation nuisibles au climat et à l’environnement ainsi que de soutenir des activités et produits soutenables. Il va sans dire que le principe de la justice sociale doit être respecté par la réforme fiscale.
- Enfin, je demande le retrait des fonds d'investissement étatiques et paraétatiques des firmes, activités et produits nuisibles au climat et à l’environnement, comme par exemple l’industrie nucléaire ou la production de combustibles fossiles. Pour que le secteur financier durable (green finance) puisse apporter une contribution positive à la protection du climat, ses nouveaux produits financiers doivent respecter des obligations d'informations et de reporting complètes, notamment en ce qui concerne leur impact sur le climat et la biodiversité.
La protection du climat et de la biodiversité passe par la modification des conditions structurelles qui déterminent notre mode de vie - il est temps de les changer !
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« Les objectifs actuels d'utilisation de biocarburants conduisent à une augmentation massive de la demande en huiles de palme et de soja à l'horizon 2030 », concluent Canopée et Rainforest Foundation Norvège dans un rapport publié le 10 mars. A cette échéance, le secteur de l'aviation deviendrait le premier utilisateur de ces agrocarburants, prédisent les ONG.
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« Remplacer les énergies fossiles par des biocarburants est sans doute l'une des pires idées pour lutter contre les changements climatiques : comme le montre ce rapport, l'effet est inverse à cause de la déforestation induite », explique Sylvain Angerand de l'association Canopée.
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« Entre 2015 et 2018, l'augmentation de la production de biocarburants correspond à 90 % de l'augmentation mondiale de la production d'huile végétale sur la même période », note le rapport. L'Indonésie, premier producteur d'huile de palme, en est aussi devenu le premier consommateur pour les biocarburants. « La consommation d'huile de soja dans le biodiesel augmente sur l'ensemble du continent américain », relève également la synthèse. L'Europe, de son côté, se détourne progressivement de l'utilisation des huiles de palme et de soja dans la production de biocarburants. Le soutien à la consommation de la première sera supprimé en 2030 dans l'UE. Mais la Commission européenne a décidé de ne pas inclure pour le moment le soja dans la liste des matières présentant un risque élevé de changement indirect d'affectation de sols (Casi).
La France affiche une ambition élevée avec l'adoption d'une stratégie pour lutter contre la déforestation importée et l'exclusion depuis le 1er janvier 2020 des produits à base d'huile de palme des biocarburants ouvrant droit à un avantage fiscal. Mais une note des Douanes du 19 décembre 2019, attaquée par Canopée et Greenpeace, maintient cet avantage fiscal pour les distillats d'acides gras de palme (PFAD), utilisés par Total dans sa raffinerie de La Mède pour produire du biodiesel. Cela pourrait ouvrir la voie à une utilisation massive de ces résidus dans les transports routiers et aériens, craint Canopée. « Si les compagnies aériennes se lancent dans l'utilisation de biocarburants avec le soutien du Gouvernement, l'impact sur les forêts et le climat sera désastreux », avertit Sylvain Angerand.
[Laurent Radisson: Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE] Laurent Radisson, journaliste - Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE
rapport décryptant la stratégie climat du géant pétrolier Total. Cette publication, qui survient la veille de l’assemblée général du groupe, montre « une stratégie de façade, absolument incompatible avec les objectifs de l’Accord de Paris ». Car malgré une communication verte, « Total continue d’investir massivement et quasiment exclusivement dans le pétrole et le gaz, y compris dans l’exploration de nouveaux gisements », ont dénoncé les ONG dans un communiqué.
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D’après les ONG, « la stratégie climat de Total est criblée de fausses solutions », notamment des investissements massifs dans le gaz et les agrocarburants, ainsi que dans les technologies de capture et stockage du CO2, « dont le déploiement est risqué et dont l’effectivité repose grandement sur de la spéculation ».
« La stratégie climat de Total apparaît d’autant plus grave qu’une limitation du réchauffement climatique à +1.5 °C demeure encore possible, si une réelle transition énergétique vers les renouvelables était entamée, a déclaré Paul Mougeolle, de Notre Affaire à Tous. Total n’a d’autre choix que de changer radicalement de modèle économique. Faute de quoi l’entreprise s’expose à des risques financiers et juridiques imminents. »
Le rapport est téléchargeable ici : https://reporterre.net/IMG/pdf/rapporttotal_2019.05.28_cmjn300dpi_compressed.pdf
Source : Les Amis de la Terre, 350.org, Notre Affaire à tous.